Jour 277 à 283 (11 au 17 mai) – Chiang Mai et le Nord de la Thaïlande !

Nous arrivons le 11 mai à 8h45 en gare de Chiang Mai après une nuit passée dans le train au départ de Bangkok. Nous n’avons pas si mal dormi que cela … Maxime a même fait sa meilleure nuit depuis bien longtemps (dixit l’intéressé) !

Nous sommes accueillis par Jak, qui nous accompagnera tout au long de nos différentes excursions. Nous découvrons notre maison dans la petite ville de Mae Ring (à 20 kilomètres au nord de Chiang Mai). Malgré une cuisine pas très propre, la maison est sympa et le jardin ainsi que la piscine sont très agréables.

Nous irons découvrir à pied le temple Wat Dara Phirom situé à côté de la maison. Il est magnifique et nous apprécions la quiétude car il n’est pas visité ! (pas de touristes sauf nous bien sûr (nous ne nous sommes pas encore convertis au bouddhisme ! …))

Le 12 mai, nous partons visiter Chiang Mai. Les principales attractions de la ville sont ses temples ; nous en visiterons trois : le Wat Phra Singh (le plus célèbre), le Wat Chedi Luang et le Wat Chiang Man (le plus ancien). On découvre que la religion et l’astrologie chinoise sont très imbriquées. Les offrandes sont toujours de mise et on a même vu nos trois enfants reconvertis à faire la quête ! (si, si en tenue orange et sans cheveux !) On déambulera dans la vieille ville.

Depuis l’Inde, Nadège s’est habituée à porter des tenues longues ; mais en Thaïlande, ce n’est pas toujours suffisant. Le pantalon peut être refusé aux femmes, jupes longues de rigueur. Parfois l’accès à certains temples est même interdit aux femmes. (vous pourrez lire les étranges raisons sur l’écriteau rouge pris en photo ci-dessous…)

Le lendemain, nous prenons les routes de montagnes pour accéder au temple Wat Phra That Doi Suthep. On bénéficie d’un beau panorama sur la ville. On visitera aussi le palais Bhubing, résidence d’hiver de la famille royale de Thaïlande. On s’est baladé dans les jardins où se mêlent végétation de chez nous et végétation tropicale. Sympa ! On finira par se balader dans un village Hmong, et découvrirons l’histoire de cette minorité dans un petit musée dédié. (Minorité qui vivait en Chine près du fleuve jaune et qui a été contrainte de migrer vers l’Asie du Sud Est.)

Le 14 mai, nous ferons un peu de shopping dans le quartier moderne de Chiang Mai (nos habits commencent à s’user et certains ont même rendu l’âme !). Après avoir dîné, nous finirons la soirée dans un marché nocturne : plein de petits marchands (de petites « saloperies »), quelques étals d’insectes (on n’a pas goûté ?! …) et on s’entraînera au tir au pistolet !

Le lendemain, nous retrouverons la nature (pour notre plus grand plaisir) avec un site de cascades et une végétation luxuriante !

Le 16 mai, nous partons à 7h du matin vers Chiang Rai au Nord de Chiang Mai sous une pluie battante ! Nous visiterons, entre les gouttes, le Wat Rong Khum ou White Temple, temple réalisé par un artiste en 1997. Oeuvre surprenante, très belle mais un peu glauque ! Nous visiterons ensuite un site, Baan Dum, qui regroupe plusieurs bâtiments traditionnels, pour la plupart peints en noir, dans un joli cadre. On peut observer à l’intérieur des peaux de bêtes, des ossements …. Strange !

Nous voulions initialement monter jusqu’au Triangle d’Or (frontière entre la Birmanie, le Laos et la Thaïlande) mais la pluie en a décidé autrement … Dommage !

Le lendemain, c’est l’heure du départ, nous nous envolons vers l’île de Ko Samui !

 

Jour 269 à 276 (03 au 10 mai) – Bangkok ou BKK, entre tradition et modernité !

Nous arrivons à Bangkok le 03 mai en fin d’après-midi. Après avoir passé la douane et pris le métro, nous sommes accueillis par Rose et découvrons notre 90ème logement au 17ème étage d’une tour particulièrement bien située dans le quartier Sukhumuvit (très proche des moyens de transport).

Que de contrastes avec l’Inde ! C’est propre, les gens sont disciplinés et on vend les bananes à l’unité et non dans du papier journal …

Le lendemain, nous resterons tranquilles et nous nous occuperons des tâches domestiques : courses, coiffure et lessives (pour essayer de récupérer notre linge très malmené en Inde !).

Le 05 mai, nous partons à la découverte de Bangkok et allons en peu de temps tester plusieurs moyens de transport : le taxi boat (ferry Asoke), le Tuk Tuk (car nous ne sommes pas descendus au bon arrêt ?) puis la pirogue (une certaine arnaque …). Nous visiterons le temple Wat Pho et son célèbre Bouddha couché ! Il évoque le passage du Bouddha au nirvana. Il est vraiment impressionnant de par ses dimensions : 46 m de long et 15m de haut ! Dans le temple, il y a de nombreuses galeries de Bouddhas dorés (394). C’était vraiment somptueux ! Après un repas Thai, nous nous baladons dans le marché aux amulettes puis longeons le Parc Sanam Luang. Le soir, nous aurons le plus grand plaisir à dîner avec Xavier, collègue et ami d’Erwan, et Armelle, en escale à Bangkok pour une journée. Une soirée très sympathique !

Le lendemain, nous partons en taxi en direction d’Ayuthaya, site classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Ayuthaya était la capitale du Siam entre 1350 et 1767 et son royaume gouvernait un territoire plus vaste que l’Angleterre et la France réunies. En 417 années de règne, 33 rois se succédèrent et plus de 70 guerres eurent lieu, ce qui empêcha toute puissance occidentale de s’emparer du Siam. Le dernier combat du royaume eut lieu en 1797, quand l’armée birmane envahit la cité. Il reste essentiellement aujourd’hui des vestiges de temples et de palais (certains temples restent bien conservés).

On a pu observer un bouddha couché, un magnifique bouddha assis haut de 17m ainsi qu’une mystérieuse tête de bouddha en pierre entrelacée dans des racines.

On ira ensuite visiter le Palais Banga Pa In, palais d’été de la famille royale. Une belle journée ! Le soir, pour se remettre de notre fatigue, nous mangerons des crêpes !!!!

Le 07 mai, Erwan et Nadège iront découvrir le marché de Chatuchak, un des plus grands marchés au monde. C’est un vrai labyrinthe de petites échoppes, mais organisé (cela change encore de l’Inde…) où l’on peut quasiment tout trouver ! Les enfants resteront tranquilles à l’appartement, et s’adonneront à leurs travaux d’école!

Le lendemain, après avoir récupéré nos billets de train pour Chang Mai, nous nous baladerons dans le quartier de Chinatown puis nous irons visiter le Grand Palais. Depuis le début de notre séjour, nous sommes étonnés par la ferveur des Thaïlandais envers leur roi défunt en octobre dernier. Il y a de nombreuses photos de leur roi et de son fils qui lui a succédé, dans toutes les villes et sur toutes les routes. Le corps du roi défunt sera conservé au Grand Palais jusqu‘en octobre 2017 et les Thaïlandais, de noir vêtus, viennent se recueillir. Cette enceinte royale abrite de nombreux temples et monuments. Malgré la foule, nous avons vraiment apprécié la beauté des lieux et les détails architecturaux. C’est magnifiquement entretenu !

Le 09 mai, nous reprenons le taxi direction Kanchanaburi. Ce lieu est connu du fait du célèbre pont construit pendant la Seconde Guerre Mondiale par les prisonniers de guerre du Commonwealth et les civils asiatiques sous la domination japonaise : le Pont de la Rivière Kwai (film célèbre). Ce pont fait partie de la ligne de chemin de fer qui a été construite en 1942-1943 entre la Birmanie et la Thaïlande. Il y a eu environ 115000 morts dont 15 000 prisonniers de guerre.

Après une halte au cimetière militaire, nous avons visité le musée « Centre du Chemin de Fer Thaïlande-Birmanie ». Nous avons ainsi pu (re)-découvrir ce pan de l’histoire et les conditions dramatiques dans lesquelles cette ligne fût construite. Nous finirons par traverser ce fameux pont. L’endroit est paisible et agréable. Une journée très instructive !

Les thaïlandais sont accueillants et vraiment gentils. Sur les lieux touristiques, il est facile de se faire arnaquer, avec le sourire, mais tout de même ! Nous apprenons à ne pas répondre aux nombreuses sollicitations et à être directifs pour obtenir ce que l’on souhaite !

Le 10 mai, après avoir déambulé dans un mall (immense centre commercial; nous avions l’embarras du choix car il y en a de nombreux à Bangkok), nous prenons la direction de la gare pour partir en train de nuit à Chiang Mai. A suivre ….

 

 

Jour 262 à 268 (26 avril au 02 mai) – De Dharamsala à New Delhi …

Le 26 avril, nous reprenons la route avec nos deux voitures pour Dharamsala, ou plus précisément Mc Leod Gang, qui est considéré comme le Petit Tibet. En effet, dans cette ville se trouve la résidence du 14ème Daï Lama en exil depuis l’invasion du Tibet par la Chine. Nous avons une jolie vue sur la chaîne de l’Himalaya. Le soir, nous faisons un petit tour en amoureux dans la ville (2 rues principales avec plein d’échoppes et quelques allumés qui ont dû abuser du cannabis !).

Le lendemain, nous visitons l’institut Norbulingka qui a pour objectif de conserver l’art et la culture tibétains. En effet, l’occupation chinoise (qui est toujours actuelle !) continue à éradiquer l’identité tibétaine (arts, culture, langue ..). Dans ce lieu sont pratiquées la sculpture sur bois, la peinture ainsi que la fabrication de statues en métal selon les traditions ancestrales. Dans ce jardin d’inspiration japonaise se trouve le temple de Deden Tsuglakhang.

Ensuite, nous visiterons l’église St John qui date de 1852 ainsi que l’ensemble du Tsuglakhang où se trouvent la résidence  du Daïla Lama, le temple principal  ainsi que le Tibet Muséum, qui retrace l’histoire du Tibet, et plus précisément l’invasion de la Chine et les conditions de vie des Tibétains. Nous avons découvert ou redécouvert l’histoire de ce petit pays qui subit encore aujourd’hui la répression des chinois !

Le 28 avril, en route vers Mandi, nous pourrons observer plantations de thé, des ours (en captivité), et un temple tout en pierre beaucoup plus ancien. Quelques photos avec les stars ! Nous apercevrons un drôle de rituel qui consiste à émettre un voeu à l’oreille de la statue de la vache après lui avoir remis des offrandes. A nos yeux, cela s’apparente à de la superstition… (on remarquera beaucoup de rituels de ce type tout au long de notre séjour et que les indiens sont très superstitieux !)

Arrivés à Mandi, nous visiterons les temples Triloknath (le long de la rivière en face du pont Victoria) et Bhootnath puis nous nous perdrons dans l’Indira Market.

Le 29 avril, après 5h de route, nous arriverons à Shimla, capitale de l’état Himachal Pradesh, qui s’étend sur 7 flancs de collines. C’est une ville très prisée par les touristes indiens qui dénote par rapport aux autres villes que nous avons visitées. En effet, il y a un grand secteur piétonnier, c’est propre, il n’y a pas de Tuk Tuk et c’est calme ! Nous avons passé deux jours agréables dans cette ville : shopping, visite d’un temple hindouiste (les singes sont très présents, certains dormaient !), visite de l’Institute of Advanced Studies (qui ressemble à un château écossais ; l’architecte était originaire d’Ecosse !) ainsi que le théatre et l’église.

Nous passerons la journée du 1er mai dans les trains : le premier de Shimla à Kalka (6h) sur les flancs de l’Himalaya où nous ferons plusieurs rencontres, le deuxième de Kalka à Delhi (4h) qui avait des allures de train européen. Un peu longuet …Nous serons heureux d’arriver à l’hôtel, il est minuit passé!

Le 2 mai, nous profitons de la journée pour « finir » de découvrir Delhi. Nous commençons par la mosquée Jama Masjid, plus grande mosquée d’Inde, où nous avons dû, pour la circonstance, endosser de nouvelles tenues ! Après une brève visite au Marché de Chandni Chowk, à l’atmosphère suffocante, nous visiterons le Fort Rouge et sa muraille de 2 kms. Nous aurons le plaisir de dîner avec Jean Noël, de l’agence Inde en Liberté, qui nous a aidé à organiser notre voyage en Inde, dans le quartier Hauz Khas, quartier branché de la ville.

Le lendemain, il est l’heure de quitter l’Inde pour s’envoler vers Bangkok. Nous avons la surprise de retrouver Kamal ,notre deuxième chauffeur, pour ce petit trajet. Avant de prendre l’avion, petite halte au Mc Do indien où le Big Mac est remplacé par le Maharaja Mac ! Pas mauvais voire plutôt bon.

30 jours en Inde ! Beaucoup de découvertes, de rencontres et d’émotions. Il va nous falloir un peu de temps pour tourner la page… L’Inde est un drôle de pays, plein de contrastes voire de contradictions. Malgré la saleté, le bruit assourdissant, la pauvreté, le comportement des indiens parfois fatiguant pour nous, l’Inde est un pays haut en couleurs qui nous a vraiment enthousiasmé !

Nous nous sommes laissés embarquer et ce fût une formidable expérience !

 

 

10 anecdotes sur le thé, la 7 vous étonnera!

Nous sommes allés faire une randonnée dans les plantations de thé de Munnar. Voilà un petit résumé de ce que j’ai retenu!

  1. On plante des arbres avec de grandes racines dans les plantations de thé pour éviter les glissements de terrain.
  2. Une graine met trop longtemps à devenir un arbre alors on utilise un système de boutures.
  3. Un arbre peut vivre jusqu’à 400 ans.
  4. Plus on est en altitude, plus le goût du thé est bon.
  5. Selon la feuille, on peut obtenir différents types de thé: blanc, vert, noir et celui utilisé pour l’English breakfast (du meilleur au moins bon).
  6. Le groupe Tata est le propriétaire majoritaire des plantations de thé dans la région de Munnar.
  7. Un arbre à thé pourrait mesurer plus de 20 mètres si on ne le taillait pas.
  8. On récolte les feuilles de thé tous les 10-15 jours, et 3 fois par mois pendant la mousson.
  9. Une femme récolte environ 100 kg de feuilles par jour (en 8 heures de travail).
  10. 4 kg de feuilles de thé sont transformés en 1 kg de poudre de thé.

 

Ce que vous ne saviez pas sur les épices!!!

Nous sommes allés dans une plantation d’épices où nous avons pu observer plusieurs sortes d’épices, comme: le quatre épices, la cardamone…

On va commencer par un Quiz!

Je vais vous donner le nom de 8 épices,(il y a deux intrus!) et la photo de 6 des 8 épices notés un peu plus haut. Le but du jeu est de trouver quelle épice va avec quelle photo. Bonne chance!

Voici plusieurs épices: 1- 4 épices  2-Safran  3-Curry  4-Poivre  5-Cardamone  6-Cannelle  7-Café  8- Curcumin sauvage

Et voici les photos de 6 des épices cités un peu plus haut:

Photo A

Photo B

Photo C

Photo D

Photo E

Photo F

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques petites information sur les épices:

  • Le 4 épices n’est en vérité qu’une seule épice.
  • La cuisine indienne utilise beaucoup d’épices, cela est même parfois un petit peu trop épicé!
  • L’état du Kérala produit essentiellement du poivre et de la cardamone.
  • Selon les épices, on utilise différentes parties de la plante: l’écorce, la graine, la racine ou la feuille.

 

Réponses au Quiz:

  • Photo A- Poivre
  • Photo B- 4 épices
  • Photo C- Curcumin sauvage
  • Photo D- Curry 
  • Photo E- Café
  • Photo F- Cardamone

 

 

Jour 261 (25 avril) – Amritsar et son temple d’Or !!!

Le 24 avril, après une attente de plus de 2h en gare d’Haridwar, nous embarquons pour Amritsar. Après le spectacle de la gare, nous assistons à celui du wagon : maintenance et ménage en direct, vendeurs qui montent et descendent… Les enfants lieront connaissance avec leurs voisins et malgré un groupe bruyant, nous passerons un voyage relativement agréable. Arrivée à 00h30 et contents d’arriver à l’hôtel pour nous coucher !

Le lendemain, accompagnés de nos deux nouveaux chauffeurs, Rabi et Radjeev, nous nous dirigeons vers le temple d’Or qui n’est qu’une petite partie d’un immense ensemble. Il s’agit du sanctuaire le plus saint du sikhisme construit au 16ème siècle. Le bassin de nectar qui l’entoure est le principal foyer spirituel où les sikhs se baignent, les eaux sacrées auraient en effet des vertus thérapeutiques. Le temple d’Or quant à lui flotte au bout d’une longue passerelle. Son second niveau est enveloppé de panneaux d’or gravés et surmonté d’un dôme doré à l’aide de 750kg d’or. Au niveau inférieur, prêtres et musiciens plasmodient le livre saint.

Nous sommes agréablement surpris par la propreté de la rue qui jouxte l’entrée du temple, celle-ci a été récemment rénovée. (une vraie rue comme chez nous, mais une seule !) Après les rituels d’usage, nous pénétrons dans l’enceinte et nous sommes émerveillés devant une telle splendeur ! Une certaine convivialité et spiritualité se dégagent de ce lieu. Après avoir fait le tour, nous faisons la queue pour accéder à l’intérieur du temple d’or et au livre sacré. Les indiens ne peuvent s’empêcher de pousser, surtout les vieilles ! (comme au supermarché !) Lieu MAGIQUE de part sa beauté ! Un vrai coup de coeur ! Erwan et Nadège y reviendront le soir pour assister à la cérémonie du Palki Sahib : le livre d’or est transporté sur un palanquin décoré du temple d’or au trône éternel, qui se situe dans un autre bâtiment. Nous serons tout autant subjugués par ce spectacle nocturne !!!

Nous visiterons aussi le Jallianwala Bagh, mémorial qui relate le massacre de 379 indiens par les anglais lors d’une manifestation pacifiste le 13 avril 1919. Jeanne fera de nouveau sa star en se faisant photographier à la demande des familles indiennes !

Ensuite, nous assisterons au « Show » de la relève des gardes indiennes et pakistanaises à la Wagah Border, seul point « ouvert » sur la frontière entre l’Inde et le Pakistan. Nous avons trouvé ces démonstrations de force un peu ridicules sous la hola du public, surtout lorsque l’on sait que les deux pays sont toujours en guerre ! Il y avait même un « chauffeur de salle » ! ( comme Maxime dit, on se croirait dans un stade de foot !)

Nous avons passé une très belle journée !

Jours 254 à 260 (18 au 24 avril) – Safari à Corbett Tiger et Hindouisme à Rishikesh

Le 18 avril, nous roulons vers La Corbett Tiger Reserve (Cette réserve  de 1320 km² devint le premier parc national du pays en 1936). Les six heures de route seront un peu longues … mais nous arriverons dans un hôtel agréable. En début d’après midi, nous partons pour notre premier safari en jeep. Nous verrons de nombreux cervidés (dont un cerf « hipster » !), des paons, de multiples singes et aurons la chance de croiser un éléphant sauvage !

Le lendemain, lever à 5h (cela commence à tirer dur …) pour un deuxième safari. Cela valait le coup de se lever tôt car nous verrons un troupeau de 7 éléphants sauvages avec un éléphanteau. Malgré la persévérance de notre guide, nous ne verrons malheureusement pas de tigres, mais seulement leurs empreintes. C’était sympa !

Et c’est encore 6h de route qui nous attendent pour rejoindre Haridwar. Nous arrivons en fin d’après-midi pour assister à la cérémonie Ganga Aarti (adoration du fleuve). Nous étions un peu (beaucoup) perdus au milieu de tous ces hindous venus se purifier dans le Gange. Haridwar est en effet un haut lieu de pèlerinage. Erwan n’a pu résister (contre sa volonté) à se faire « décorer » le front d’un point rouge (difficile à enlever !). En tout cas, cela a beaucoup fait rire un jeune couple d’indiens qui de plus, a vu fuir les 4 autres membres de la famille qui ne voulaient pas subir le même sort ! La ville d’Haridwar est d’une grande pauvreté et en travaux partout ! Un sacré bazar ! Notre hôtel quant à lui n’était pas bien terrible … (à l’image de la ville !) Pour le repas, nous devenons végétariens, régime imposé par la loi dans cet état le long du Gange ! Alors que nous trouvions que nous mangions bien en Inde (malgré un peu beaucoup de poulet-riz), nous allons devoir nous adapter à cette nouvelle cuisine. (surtout pour Nadège et Jeanne …)

Le 20 avril, avant de prendre la route pour Rishikesh, nous allons visiter le temple Mansa Devi. Après 20 minutes de marche pour traverser la ville (c’est le « maximum » que nous pouvons supporter compte tenu du concert de klaxons et des sollicitations permanentes !), nous prenons la télécabine pour rejoindre le temple. Quelle effervescence ! Après avoir laissé nos chaussures à l’entrée, nous sommes entraînés à la queue leu leu dans différentes niches qui hébergent les différentes statues de dieux.(et il y en a beaucoup !). Dans chacune d’elles, on vous marque le front d’une couleur différente, on vous tape le dos et la tête, et surtout on vous demande une offrande (monnaie trébuchante) et ce avec une certaine insistance ! (on nous a bien fait remarquer au début que nous n’étions pas assez généreux …). Au bout du deuxième dieu, on avait bien compris le système et nous nous sommes débrouillés pour nous éclipser. C’était intéressant de découvrir ces rites hindous mais presque oppressant de part l’agitation ambiante.

Nous sommes à 1h de Rishikesh où nous découvrons un havre de paix. Nous avions prévu de nous poser quelques jours dans cette ville réputée comme le haut lieu du yoga. Nous ne pensions pas autant apprécier cette pause, qui va nous faire un grand bien après un programme très chargé tant en découvertes qu’en émotions !

Nous en profiterons pour découvrir la ville, nous balader le long du Gange, voir de nouveau la cérémonie Ganga Aarti (présente tout le long du fleuve), profiter du confort de l’hôtel et nous remettre de quelques problèmes digestifs.

Le 23 avril, nous découvrirons deux ponts supendus, Laxman Jhula et Ram Jhula, qui enjambent le Gange. Nous profiterons de beaux panoramas ! Nous déjeunerons au café « Little Buddha » où nous mangerons des pizzas et surtout des crêpes au nutella pour le plus grand bonheur de tous !

Le 24 avril, direction Haridwar pour prendre le train pendant 8 heures pour rejoindre Amristar et son célèbre temple d’Or !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jours 248 à 253 (12 au 17 avril) – Le Triangle d’Or et le Taj Mahal

Le 12 avril , nous retrouvons Bathi, notre guide francophone, pour nous rendre au Visa Chinese Application Center. Pour continuer notre périple, et passer par la Chine, nous avons besoin d’un visa qui ne peut pas être demandé plus de 3 mois avant l’entrée dans le pays. Nous nous sommes dits, quoi de plus simple que de les demander à New Delhi !!! Même pas peur ! (enfin un peu quand même…)

A notre arrivée, il y a une queue d’une cinquantaine d’indiens hommes (la plupart pour des visas de travail pour la Chine) et là on se dit que c’est pas gagné. C’est un bordel !! Heureusement, notre guide se débrouillera pour que l’on accède à un guichet. Nous avons tous les papiers ; il faudra cependant remplir de nouveau des formulaires et écrire une lettre (en anglais, s’il vous plaît) détaillant jour par jour notre voyage en Chine. Arrivés à 9h30, nous repartirons à 12h30 en espérant pouvoir récupérer nos visas le lundi suivant … A suivre. Heureusement que nous avions pris un guide !

Bathi nous propose de visiter le temple Sikh. Nous y accéderons après les rituels d’usage (se couvrir la tête et se laver les mains et les pieds). C’est un temple magnifique où est lu le livre sacré. La religion sikh se rapproche de l’hindouisme (2% de la population indienne). Nous ferons un détour par l’équivalent de nos restos du cœur où Jeanne préparera des galettes. Ensuite, nous ferons une halte à l’India Gate, leur Arc de Triomphe, construit par les anglais en hommage aux soldats indiens morts pendant les deux guerres mondiales.

Après être passés devant le palais présidentiel et la parlement, nous visiterons la maison de Gandhi et redécouvrirons la vie de cet homme au destin hors du commun.

Le 13 avril, 6h de route nous attendent pour rejoindre Jaipur. Nous sommes accompagnés par notre nouveau chauffeur, « Kahmal ». Tout au long de la route, nous observerons plein de contrastes de la vie indienne : un homme téléphonant avec son portable à dos d’éléphant sur l’autoroute, des magasins rutilants à côté d’échoppes vétustes, des hôtels-palais jouxtant les bidonvilles …. A l’arrivée à Jaipur, nous prenons en pleine face une misère à l’état brut, à laquelle nous n’avions pas été confrontés jusque là : des abris de misère, des détritus jonchant les rues et faisant la joie des cochons et des vaches, des mendiants de tous âges…  Pas facile à gérer émotionnellement. On se rend compte alors que le Kerala est effectivement un état « beaucoup » plus riche que ceux du Nord !

Nous logerons dans notre 80ème logement. Il s’agit de l’une des anciennes demeures de la famille royale indienne. Un  peu vieillot mais beaucoup de cachet et surtout un havre de paix au milieu du « Bordel ambiant ».(on n’a pas trouvé mieux pour résumer !)  Nadège et Erwan iront s’immerger dans la vieille ville : ils sont fous ces indiens ! (dédales d’échopes, klaxons omniprésents, routes défoncées, détritus ambiants, pollution, odeurs fortes, vaches qui se baladent dans les rues et qui mangent dans les maisons…)  et au milieu de tout cela, des gens souriants qui nous saluent et on continue à être fascinés par ce que l’on vit sans bien comprendre pourquoi ??  Drôle de pays !

Le lendemain, nous visiterons plusieurs sites de Jaipur, capitale de l’état du Rajasthan (L’Inde compte 24 états). Comme beaucoup de villes, il y a l’ancienne et la nouvelle qui n’en forment plus qu’une. Cela donne un mélange d’ancien et de moderne qui cohabitent de façon chaotique ! Les voitures doivent éviter les dromadaires nonchalants, les rickshaws évoluent au ralenti devant des meutes de motocyclistes impatients au milieu des autorickshaws pétaradants !! C’est épique à vivre !

Nous commençons par passer devant le palais des vents, célèbre pour sa façade en grès rouge orné de multiples fenêtres. Le palais a été construit en 1799 pour permettre aux femmes du harem du Maharaja Sawai Pratap Singh d’observer la rue sans être vues. Ensuite, nous nous dirigeons vers le Fort d’Amber à 11kms de Jaipur. Il s’agit d’une forteresse  ressemblant plus à un palais. Nous ferons la montée en Jeep puis découvrirons le fort  avec un audio guide. On demandera notre chemin à un garde officiel qui arrivera à nous perdre volontairement, pour nous amener à un endroit où il nous prendra en photo (moyennant un petit pourboire) puis  nous ramènera à 5 mètres de notre point de départ. Ils sont trop forts ces indiens, le sens du commerce est inné chez eux ! La vigilance est de rigueur mais on devient des maîtres dans l’art du pourboire, qui fait partie intégrante de leur culture. C’était une très belle découverte et les points de vue étaient magnifiques ! Nous nous arrêterons pour admirer un palais « flottant ».

L’après midi, nous visiterons le Jantar Mantar, observatoire bâti en 1728 qui regroupe différents instruments d’astronomie et d’astrologie. Nous flânerons ensuite à notre guise dans le City Palace, impressionnant ensemble de cours, jardins et bâtiments qui continue d’accueillir l’ancienne famille royale (le drapeau multicolore est celui du maharaja de Jaipur). On retrouve un mélange d’architecture moghole et rajasthanie.

Retour à l’hôtel. Il fait chaud (42°C) et on est fatigués !

Le 15 avril, nous prenons la route en direction d’Agra (235 km – 5h). Tout au long de celle-ci, nous apercevrons de nombreuses cheminées de fabriques de briques ainsi que les travaux des champs (récoltes de céréales, fagots de paille, bouses de vache séchées). Nous nous arrêterons pour découvrir Fatehpur Sikri, ville de grès rouge construite par l’empereur moghol  Akbar à la fin du XVI ème siècle. Celui-ci se rendit au village de Sikri pour consulter un saint soufi qui lui prédit la naissance d’un héritier. Lorsque la prophétie se réalisa, l’empereur fit construire cette ville avec une mosquée toujours en activité et 3 palais pour ses épouses favorites : une hindoue, une musulmane et une chrétienne.  Dans le tombeau de marbre blanc, nous avons réalisé chacun trois vœux après avoir acheté un morceau d’étoffe destiné à la confection de vêtements pour les enfants démunis. Seule Nadège y croit …. La visite de cette ville aujourd’hui inhabitée a été très intéressante.

Nous gagnons ensuite notre hôtel en soirée où nous avons une première vision du Taj Mahal….

Le lendemain matin, lever à 5h30 pour profiter du lever du soleil pour admirer le monument considéré comme le plus beau du Monde !!! Effectivement, c’est juste fabuleux !!! Les proportions et les symétries du bâtiment en marbre blanc sont parfaites et l’ensemble est SOMPTUEUX ! Beaucoup d’émotions à le regarder de nos yeux, après l’avoir souvent vu en photo dans les livres. Pour l’histoire, il a été construit par l’empereur Shah Jehan pour recevoir le corps de sa troisième épouse, morte en mettant  au monde  son 14ème enfant en 1631. Nous apercevrons quelques singes venir chiper la nourriture dans les sacs …

Nous reprendrons ensuite la route pour Delhi que nous continuerons à visiter le lendemain. Delhi est une ville plus occidentalisée où l’on voit que des efforts importants sont faits pour la propreté. Certains bâtiments sont le siège de restauration de qualité. Delhi semble assez agréable à vivre pour qui aime l’agitation ambiante, les klaxons et la pollution !

Après avoir récupéré en quelques minutes nos visas chinois (YES !!!! Trop fort, ces minions !), nous partons découvrir le tombeau de Humayun, qui a inspiré la construction du Taj Mahal. La ressemblance architecturale (celui-ci est par contre en grès rouge) est frappante. Ensuite, nous visiterons le site de Qutb Minar, qui comprend des tombeaux, la première mosquée d’Inde et une Tour de 72,5mètres érigée en 1198 pour marquer la victoire du sultan musulman Qutb ud-Din sur le dernier souverain hindou de Delhi. De très beaux sites bien entretenus et entourés de jardins. Reposant malgré une chaleur de bête ! (45°C)

Et voilà, demain départ à 6h vers de nouvelles aventures !….

Comment se sont formés Uluru et Kata Tjuta ???

Uluru est aussi connu sous le nom d’Ayers Rock, il mesure 348 m de haut. Depuis qu’ils sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, Uluru et Kata Tjuta, aussi connu sous le nom de Mont Olga, sont des formations emblématiques.

On décrit souvent Uluru comme un Monolithe mais il est en fait la partie émergée d’une formation rocheuse du sous- sol sorti par l’érosion. Uluru est un inselberg, c’est le deuxième plus grand au monde.

Il y a 400 millions d’années, il y avait les chaines montagneuses de Mann et de Petermann, aussi élévées que les montagnes de l’Himalaya. A proximité, il y avait 2 cônes de déjection (sortes de réservoirs). Avec l’érosion, du sable s’est accumulé dans l’un, et des rochers dans l’autre. L’eau va ensuite submerger la région et la tectonique des plaques va faire basculer l’ensemble à la verticale.

 

 

 

 

 

 

 

Uluru est donc composé de sable aggloméré, et nous pouvons observer encore aujourd’hui les couches ou strates de sables verticales. Kata Tjuta, est contrairement à Uluru, composé de rochers de tailles différentes agglomérés. La couleur rouge est dûe à l’oxydation du fer contenu dans les roches.

Nous avons pu nous balader autour de ses rochers et en apprendre l’origine. C’était impressionnant!

Définition:

  • Un Monolithe est un bloc de pierre de grande dimension, d’une seule pièce, naturel ou taillé par l’homme.
  • Un inselberg est un relief qui domine une plaine ou un plateau.

 

Jours 241 à 247 (05 au 11 avril) – Le Kerala – Premiers pas en Inde

Le 04 avril en début d’après-midi, nous prenons l’hydravion pour Malé puis nous embarquons pour Trivandrum, capitale du Kerala. Nous sommes impatients de découvrir ce pays mais appréhendons quelque peu le choc culturel… Nous arrivons vers 18h et après avoir passé la douane (au pays des moustachus !), nous faisons connaissance avec notre chauffeur « Simsons » (pas sûr de l’écriture …). Nous prenons la direction de Varkala à 1h30 de route. Nous allons vite nous rendre compte qu’il vaut mieux parler en temps qu’en kilomètres et que conduire en Inde pour un européen est « Mission Impossible ! ». Ils conduisent comme des dingues et usent du klaxon de façon compulsive (pas pour enguirlander l’autre conducteur (comme en France) mais pour prévenir) !

La route passe relativement vite car toute l’agitation ambiante nous accapare ! A l’arrivée à notre hôtel, nous découvrons notre premier paradoxe : l’agitation ambiante et la lenteur pour obtenir certaines choses (le simple fait de récupérer nos passeports après les photocopies d’usage a mis un temps certain après plusieurs demandes de notre part).

Le lendemain matin, nous nous rendrons en ville pour acheter un sari pour Jeanne (un rêve « ancien » de notre miss). Simsons nous conduira dans une boutique locale puis chez la couturière pour la confection du petit boléro. Trop belle !

Nous profiterons de l’après-midi pour nous balader le long des falaises de Varkala au milieu des nombreuses échoppes. Il fait chaud et humide. On est un peu assommés….

Le 06 avril, nous partons pour Allepey (110 km – 3h de trajet) et sommes arrêtés à plusieurs reprises sur la route par des manifestants en raison d’une grève due au meurtre d’un étudiant quelques jours auparavant. Les manifestants étaient assez virulents mais nous ont finalement laissés passer en tant que touristes (avec un petit écriteau sur la voiture disant que l’on se rendait à l’aéroport). Nous n’étions pas très rassurés …

Nous arriverons finalement à bon port et embarquerons sur notre Houseboat pour découvrir les Backwaters, réseau de lacs, canaux, estuaires et deltas de 44 rivières se jetant dans l’océan indien. Nous passerons une journée et une nuit à bord et découvrirons les rives et la vie attenante. Apaisant et reposant !!! Très belle excursion.

Le 07 avril, nous nous dirigeons vers Peryiar (130km – 4h de trajet) en empruntant des routes de montagne qui vont avoir raison de l’estomac de Jeanne. (Pauvre choupinette !) Cela sera vite oublié avec la découverte des éléphants dans une petite ferme (5 éléphants avec leurs 10 mahouts (dresseurs)). Nous pourrons les chevaucher, les nourrir et participer à leur bain. Erwan, Jeanne et Maxime prendront leur douche avec eux !!! Ce fut un beau moment ! Le soir, pour se remettre de nos émotions, massage tonique (à l’indienne) pour  Nadège, Jeanne et Erwan.

Le lendemain, nous aurons la chance de déjeuner dans la famille de Monsieur Thomas, producteur d’épices qui nous fera découvrir sa plantation. Rencontre instructive ! 90 kilomètres nous attendent pour rejoindre Munnar en 3h30. Les routes ne sont pas meilleures mais on profite de beaux points de vue sur la jungle et les montagnes.

Le 09 avril, randonnée (10 kms) dans les plantations de thé avec Augustin, notre guide. Cela nous a fait plaisir de nous retrouver en pleine nature avec de magnifiques paysages et toutes les teintes de vert. Jeanne vous en dira plus sur la culture du thé dans un prochain article…

Le lendemain, nous prenons la direction de Kochi (Cochin de son ancien nom colonial). En partant, nous pouvons observer des travailleurs récoltant des feuilles de thé. En arrivant, nous nous arrêterons à la laverie (depuis 15 jours sans possibilité de laver nos affaires, nous n’avons plus rien à nous mettre !). La laverie … moment épique …. retour 100 ans en arrière…alors que certains touristes visitent la laverie, nous déposons notre linge sous leurs regards éberlués. Après un comptage du linge à même le sol, nous le laissons, pas très rassurés !

En fin d’après midi, nous assisterons au spectacle « Kaleidoscope » qui présente les arts majeurs du Kerala. Pas vraiment emballés ! Mais nous avons bien ri parce que cela avait un côté burlesque (3/4 heure à observer le démon peint en vert qui se maquille) ! Nous avons cependant bien apprécié les arts martiaux et la danse indienne.

Le 11 avril, nous partons à la découverte de Kochi : Palais hollandais où est relatée l’histoire de la ville, un temple hindou, la synagogue (mais fermée), l’église Saint François Xavier et enfin le port et ses carrelets chinois. On se baladera le long de la mer, des marchés de poissons et à travers la ville. Nous avons profité en déjeunant avec Simsons  de discuter des traditions indiennes et avons été surpris du poids et de la pérennité de celles-ci (mariages arrangés, castes …).

Erwan a même trouvé le film de son année de naissance ! « 1971, behind borders » avec un acteur (moustachu bien sûr ) trop bien !

Après avoir récupéré notre linge en bon état (ou presque), nous prenons la direction de l’aéroport et nous embarquons pour New Delhi à 20h15.

Nous appréhendions mais sommes envoûtés par ces premiers jours passés dans ce pays aux antipodes du nôtre et des pays que nous avons visités auparavant. C’est un pays plein de contrastes mais haut en couleurs ; couleurs admirablement bien portés par les femmes indiennes en sari. Nous nous sommes laissés transporter par cette agitation incessante en essayant de ne pas porter notre regard européen sur leur façon de vivre. Nous nous contentons d’observer et de découvrir. A suivre ….

L’Australie, une île crée pour tous les animaux dangereux!!!

L’Australie est le seul pays ou il y a plus de serpents venimeux que non venimeux!!!

  • Les animaux que nous n’avons pas vus:

L’ornithorynque: C’est un animal semi-aquatique de l’est de l’Australie. C’est l’un des rares mammifères venimeux! Avant, il était chassé pour sa fourrure, mais aujourd’hui c’est une espèce protégée. Ils ont une queue de castor et un museau de canard!

Le scorpion: les scorpions sont de la famille des Arachnides. Ils se différencient des autres arachnides par leurs pinces et par l’aiguillon venimeux qu’ils ont au bout de leur abdomen.

Pieuvre et Poulpe: les pieuvres sont principalement de la famille des Octopodidae. Elles ont 8 bras et sont très intelligentes. Leur corps est entièrement mou sauf leur bec qui ressemble à celui du perroquet.

Le poisson-pierre: le poisson-pierre est un poisson de la famille des Scorpaenidae, réputé pour être le plus venimeux du monde. Je suis presque contente de ne pas en avoir vu!!!

Les dasyatidaes: les dasyatidaes sont une famille de raies. Les dasyatidaes sont présentes dans les centres zoologiques marins.

  • Les animaux que nous avons vus:

Les araignées: les araignées sont des prédateurs invertébrés. A l’exception de deux familles et d’un groupe de 350 espèces, elles ont un venin qui leur permet de se protéger et de chasser. La morsure de certaines espèces sont douloureuses mais ne sont pas dangereuses pour l’homme. Seulement 200 espèces sont dangereuses pour nous. Nous en avons vues plusieurs dans nos maisons, et des dizaines dans les arbres et dans les buissons!

 

 

 

 

 

 

Les méduses: les scyphozoa, plus généralement appelés méduses, possèdent une ombrelle de 50 cm à 2,50 m et 800 fines tentacules qui peuvent mesurer jusqu’à 40 m. Nous en avons vues mais nous n’avons pas vu cette espèce là. Nous, elles étaient beaucoup plus petites!

Les crocodiles marins: les crocodiles marins sont une espèce de crocodiliens de la famille des Crocodylidae. Cette espèce est vivante en Asie du Sud, en Asie du Sud Est et en Océanie. Les crocodiles marins vivent très bien dans l’eau salée, mais aussi dans l’eau douce. Pendant la saison humide, il vivent dans les marais et les rivières d’eau douce et pendant la saison sèche ils vont dans les estuaires et parfois jusqu’à la mer. Cette espèce, avec le crocodile du Nil, est la plus grande espèce de crocodiles et le plus gros reptile vivant. Les mâles mesurent environ 5 mètres et les femelles entre 2,5 et 3 m. Les adultes sont capables d’attraper un buffle adulte mais aussi des humains, et beaucoup d’autre animaux. Il y a environ 200 000 à 300 000 individus.

 

 

 

 

 

 

 

Les crocodiles de Johnston: les crocodiles de Johnston sont de la même famille que les crocodiles marin. Ils vivent dans le Nord de l’Australie, le Territoire du Nord, le Nord de Queensland et dans l’Australie-Occidentale. C’est un crocodile de petite taille, les mâles dépassent rarement 3 mètres et les femelles mesurent environ 2 mètres. Ils ne restent plus que 50 000 à 100 000 crocodiles de Johnston.

 

 

 

 

 

 

 

Les dingos: les dingos sont des chiens sauvages de la famille des canidés. Ils vivent en Asie du Sud Est et en Australie. Ils descendent des loups gris, ils ont été domestiqués mais aujourd’hui, ils vivent à l’état sauvage. Quand ils sont seuls, ils chassent des wallabys, des petits mammifères… mais quand ils sont en petites meutes, ils chassent des kangourous, des émeus, des chevaux, des dromadaires…

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons aussi eu la chance de voir certains animaux non dangereux de l’Australie:

Le Kangourou: Le kangourou est un marsupial de la famille des macropodidés. Il est typique du continent Australien. Au sens strict, le terme « Kangourou » désigne plusieurs sortes de kangourous: le kangourou roux, le kangourou géant, le kangourou gris et le kangourou antilope. Ils existent aussi les wallaroos, les wallabys et les kangourous arboricoles. Evidemment, nous n’avons pas vu toutes ces espèces! On les trouve à l’état sauvage en Australie et en Tasmanie, mais les kangourous arboricoles vivent aussi en Nouvelle-Guinée. Il reste environ quarante millions de kangourous en Australie. Le kangourou roux est le plus grand kangourou d’Australie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Koala: le koala ou paresseux Australien est une espèce marsupiale herbivore d’Australie, c’est le seul animal encore vivant de la famille des Phascolarctidés. Le koala se trouve dans les régions côtières de l’Australie méridionale et orientale. Ils vivent aussi dans l’arrière-pays australien. Le koala ne mange que des feuilles d’eucalyptus car cela lui apporte de l’eau et de la nourriture. En liberté, il vit environ 10 ans et en captivité, 15 ans. Comme le kangourou, c’est un animal emblématique de l’Australie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les émeus: les émeus sont de grands oiseaux qui ne savent pas voler. Ils ont de longues pattes et un long cou. Leurs pattes ne possèdent que trois orteils. Ces animaux sont présents seulement en Australie. L’émeu est le deuxième plus grand oiseau, et le troisième plus lourd oiseau au monde.

 

 

 

 

 

 

 

Les casoars: ils existent 3 espèces de casoars, mais une seule habite en Australie. Les autres vivent en Nouvelle-Guinée. Par rapport aux autres oiseaux coureurs, le casoar à une sorte de casque sur la tête. Ses plumes sont noires et son cou multicolore. Comme l’émeu, il a 3 orteils. Il a la taille d’un homme adulte. C’est une espèce en voie de disparition.

Jours 231 à 234 (26 au 29 mars) – Uluru et Kata Tjuta (Centre Rouge)

Le 25 mars, en début d’après midi, arrivée au Ayers Rock Resort, unique ensemble hôtelier près du parc d’Uluru-Kata Tjuta. Celui-ci a été construit suite à l’accord signé en 1985 entre les aborigènes et l’Etat Australien, qui redonnait les terres à ces derniers sous condition d’un bail de 99 ans pour l’exploitation conjointe du parc. Il n’y a donc plus d’hôtels ou de campings dans le parc ; seul un village de 400 aborigènes vivant en communauté existe près du rocher d’Uluru. Ce village ne se visite qu’avec un permis.

En soirée, nous assistons au coucher de soleil sur les deux rochers : Uluru (monolithe) et Kata Tjuta (plusieurs rochers alignés).  Les couleurs sont splendides !

Le lendemain matin ,lever à 4h30 (ce n’est pas une sinécure, ce voyage !), après une nuit perturbée pour Erwan et Nadège, par une petite habitante (souris !) dans la chambre … Nous allons voir « Field of Lights », une oeuvre de Bruce Munro en plein air : 50 000 sphères colorées illuminées (par des fibres optiques) qui  représentent le coeur spirituel de l’Australie. Au lever du soleil, en toile de fond, nous pouvons admirer les deux célèbres rochers.Ce spectacle nous a enchantés ! Nous étions un petit groupe et le calme environnant nous a permis d’en profiter pleinement. Magnifique !

A 15h, après avoir changé de chambre (du fait de la petite souris … qui n’est pas la même que celle de la dent de Jeanne !), direction Uluru pour une excursion guidée. Un arrêt au Visitor Center  nous permettra de mieux appréhender la culture aborigène ainsi que l’histoire de ce peuple.

La culture aborigène  se transmet à travers les rituels, l’art, la culture et le langage. Tout est connecté: chaque pierre ou parcelle de terre appartient à tout un univers qui alimente la vie spirituelle, économique et culturelle du peuple. Le temps du rêve (Tjukurrpa en langue anangu (ou aborigène)), aussi appelé « le rêve », est le thème central de la culture des aborigènes d’Australie. Le « temps du rêve » explique les origines de leur monde, de l’Australie et de ses habitants. Les aborigènes respectent une loi non écrite très importante qui régit leur fonctionnement en communauté. Les hommes et les femmes ont chacun leurs tâches bien définies.

Nous avons effectué deux petites randonnées : Mala Walk et Mutitjulu Waterhole. Ce qui nous a surpris, c’est que cet énorme rocher au milieu du désert abrite la  vie : des arbres et plantes, des points d’eau (l’eau est sacrée pour les aborigènes et il tombe 30 cm d’eau par an)  et des animaux. Nous pourrons observer des peintures rupestres. Nous finirons l’excursion en admirant le coucher du soleil autour d’un verre. Moments magiques !!

Le 27 mars, départ à 5h 30 (eh oui encore matinal !), pour une excursion vers les rochers de Kata Tjuta. Après avoir profité du lever du soleil sur les deux rochers, nous marcherons dans la Walpa Gorge avant de savourer un petit déjeuner (bien mérité !).

A 11h, départ pour l’aéroport, direction Sydney. Un long périple nous attend pour rejoindre les Maldives !

Ces quelques jours dans le Centre Rouge nous ont ravis par la beauté des paysages mais aussi par la découverte d’une culture bien différente de la nôtre !

Jours 219 à 224 (14 au 19 mars) – Adelaïde

Après une attente interminnnnnable à l’aéroport de Cairns avant de prendre notre vol, (pas trop quand même, juste un peu plus de 4h de retard), nous embarquons dans l’après midi pour Adelaïde. Arrivée vers 19h. Nous prenons la direction de notre logement et surprise à l’arrivée, pas de numéro « 16 » dans la rue ….. petite frayeur … il y avait en fait deux avenues du même nom dans la ville ! Nous arrivons donc à bon port vers 20h30 et découvrons  une jolie petite maison (dans la prairie !!) en centre ville.

Pendant cette semaine, nous profiterons de la plage de Glenelg, petite station balnéaire à 10 minutes d’Adélaïde ainsi que du centre ville d’Adélaïde : Chinatown, Central Market, balade le long de la rivière Torrens, shopping sur le Rundle Mall … Adélaïde est une ville agréable entourée d’espaces verts.

Deux moments forts de notre semaine :

  • Le 15 mars, nous avons visité le Cleland Conservation Park où nous avons approché Koalas et Kangourous ainsi que d’autres animaux d’Australie : Emeus, rongeurs, pélicans, perruches … Nous avons eu grand plaisir à caresser les kangourous, très doux, et  à observer les koalas qui ne sont pas très vigoureux. Un bon moment en famille ! Le midi nous avons pique niqué au Mont Lofty (727 m) et bénéficié d’une belle vue sur la ville.
  • Le 16 mars, nous avons assisté un spectacle d’hypnose. Ce spectacle s’intégrait dans « l’ Adelaide Fringe Festival » qui propose pendant un mois une multitude de spectacles sur 3 lieux dédiés en plein air. Le spectacle d’hypnose était aussi impressionnant que déroutant (voir les personnes hypnotisées obéir aux directives de l’hypnotiseur sans aucune emprise !). Toute la famille a bien ri ! Nous avons ensuite eu plaisir à déambuler dans les jardins du festival où règne une atmosphère particulièrement conviviale !

Le 19 mars au matin, impatients, nous partons pour embarquer dans le Ghan, train mythique trans continental, qui doit nous permettre de rejoindre Alice Springs, dans le centre de l’Australie. Mais cela est une autre aventure …

L’Histoire de l’Australie!

L’Australie est peuplée depuis plus de 50 000 ans. l’Australie était rattachée à la Nouvelle-Guinée et à la Tasmanie. Ces 2 territoires se sont détachés de l’Australie 13 000 avant notre ère, à la fin de la période glacière.Les premières personnes qui ont vécu en Australie sont des aborigènes venus d’Asie. Ils ont été tranquilles  jusqu’à l’arrivé des colons européens vers les années 1500.Les premiers visiteurs  sont des marins qui venaient pêcher des concombres de mer sur la côte nord de l’Australie. Ils revendaient leurs trouvailles en Chine. Les européens savaient qu’il y avait un grand territoire encore inconnu…

Le premier navigateur venu d’Europe pourrait être le portugais, Cristovao de Mendonça. Le premier navigateur pour lequel nous sommes sûrs de la véracité de son arrivée en Australie est Willem Janszoon. Il débarqua durant l’année 1606 sur la côte ouest de la Péninsule du Cap York. Ensuite, d’autres navigateurs sont arrivés, des hollandais mais aussi des français et des anglais. A cette époque, ce continent s’appelait la Nouvelle-Hollande. Les 1ers européens à s’installer furent des hollandais, après le naufrage de leur bateau, le Batavia. Ils étaient 300 survivants mais une bande d’indigènes dirigée par un psychopathe tua 125 d’entre-eux. En 1644, un cartographe français dessina une carte représentant la côte occidentale australienne. C’est seulement en 1770 que James Cook arriva en Australie et débarqua à la Botany Bay. Il continua sa route vers le nord, et s’arrêta sur l’île de la Possession. C’est à ce moment là qu’il prit formellement possession de la côte est de l’Australie. La décision de James Cook ravit le gouvernement anglais qui venait de perdre les Etats-Unis. Il y avait un problème de surpopulation dûe au retour des colons anglais. L’Angleterre envoya un bateau de prisonniers pour coloniser l’Australie. Les aborigènes se firent massacrer par les britanniques, leur population diminua donc très vite. Les aborigènes ne se sont pas laissés faire, de nombreux colons se sont faits tuer, les aborigènes n’ont en effet jamais accepté la colonisation imposée.

Durant les années 1850 à 1860, ce fut l’époque de la ruée vers l’or. Cela entraîna l’augmentation rapide de la population.  L’Australie était séparée en 6 états. C’est à cette époque que chacun leur tour, ces 6 Etats obtiennent leur indépendance ou autonomie. En Australie-Méridionale, au Victoria, en Tasmanie et en Nouvelle-Galles du Sud tout le monde a eu le droit de vote dans les années 50 ( avant la France). Le Queensland acquit son autonomie en 1859 et l’Australie-Occidentale en 1890, mais ces états ont refusé le droit de vote aux indigènes.

Au début du XXème siècle, les 6 états se sont réunis afin de discuter la création d’un état fédéral avec la Nouvelle-Zélande. Tous les états se sont mis d’accord excepté la Nouvelle-Zélande. Ce nouvel état voit le jour le 1er janvier 1901. Melbourne est choisie comme capitale temporaire en attendant que Canberra soit créée. Durant les élections de 1903, il y avait 3 partis, aucun n’a eu la majorité. Ils se sont donc séparés la tâche de gouverner en trois. Aux élections suivantes, le parti des travailleurs arrive au pouvoir et est destiné a être celui qui va dominer la politique australienne. Mais la 1ère Guerre Mondiale va tout changer.

L’Australie eut un rôle important lors de la Première Guerre Mondiale, elle combattit en Nouvelle-Guinée Allemande, en Turquie et en Palestine. La bataille principale de l’Australie est celle des Dardanelles. C’était une alliance entre les forces anglaises, néo-zélandaises et australiennes. Cette bataille dura 8 mois, les troupes de l’Australie furent décimées et décidèrent de partir. L’armée australienne laissa une surprise aux Turcs… Les soldats avaient coincé leur détente de fusil avec des casseroles percées remplies d’eau, quand il n’y avait plus d’eau les fusils tiraient. Ironie du sort, cette opération fut un franc succès! L’Australie a perdu plus de 50 000 hommes durant la guerre et 120 000 furent blessés.

Les années après la Guerre ne furent pas joyeuses, il y eut la Grande Dépression. La dépendance de l’Australie à l’exportation de ses produits en Angleterre provoqua une hausse du chômage énorme. Les australiens n’ont pas mis longtemps a appelé cela : la tyrannie de la distance! Cette dépression créa une crise sans précédant. Les gouvernements s’enchaînaient mais n’arrivaient à rien. L’Australie récupérait lentement de la crise et se remettait dans les années 1940, quand une nouvelle guerre se déclara : la Seconde Guerre Mondiale!

L’Australie entra en Guerre peu après l’Angleterre, elle mena 2 combats en même temps, celui contre l’Allemagne Nazie en Europe et celui contre l’Empire du Japon en alliance avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Il se passa quelque chose de nouveau pour l’Australie, c’était la 1ère fois qu’on l’attaquait sur son territoire avec le bombardement de Darwin! L’alliance avec les Etats-Unis se formalisa avec le pacte de l’ANZUS (Australia, New Zealand, United States Security)

L’après-guerre ne se passa pas si mal pour l’Australie. Elle s’éloigna de plus en plus de la Grande-Bretagne pour se rapprocher des Etats-Unis. Elle se lança dans un programme d’immigration car il n’y avait que 7 millions d’habitants à l’époque. La plupart des immigrants venaient de Grèce, d’Italie, d’Allemagne, de Yougoslavie et des Pays-Bas. Ils trouvaient facilement du travail grâce à l’économie en pleine expansion! L’Australie souhaitant garder un bon contact avec les Etats-Unis, envoya des troupes au Vietnam malgré les protestation du peuple. C’est en cette période que l’Australie recommença le commerce avec le Japon qui remplaça peu à peu l’Angleterre en tant que 1er partenaire pour le commerce.

L’Australie s’est peu à peu améliorée pour devenir un pays plein de richesses, où les hommes sont égaux ( en 1971, il y a eu le 1er aborigène au Parlement). En fait, un pays attirant où il semble faire bon vivre!

Maxime.

 

 

Chauves-Souris Géantes en Australie!!!

Les Chauves-Souris d’Australie:

Les chauves-souris d’Australie sont des chauves-souris pouvant mesurer jusqu’à 2 mètres d’envergure! Même si les chauves-souris sont des mammifères, elles sont de la famille des pteropodidae. On peut aussi les appeler les roussettes (même si le terme « roussette » est utilisé pour plusieurs types de chauves-souris) ou les renards volants des Philippines, même si ce ne sont évidemment pas des renards! Jusqu’à récemment, c’était la seule famille qui descendait des Mégachiroptères.

Contrairement aux petites chauves-souris qui sont insectivores, elles sont végétariennes et se nourrissent de fruits et de nectars. Les chauves- souris géantes existent partout dans le monde sauf en Europe et en Amérique. L’Australie possède cinq espèces de chauves-souris renards, et trois espèces de plus petites chauves-souris.

Nous en avons vu dans toutes les grandes villes où nous sommes allés, c’est à dire Sydney, Cairns et Adélaïde. Bien sûr,  il en existe dans beaucoup d’autres endroits que ces 3 villes!

Fin avril 2016, une ville de la côte Est de l’Australie, Batman’s Bay s’est faite envahir par 100 000 chauves-souris géantes.

 

La Nouvelle Zélande et son histoire…

Commençons par un peu de géographie: la Nouvelle Zélande est un pays d’Océanie constitué de deux îles principales. Elle est habitée par 4,471 millions d’habitants. Sa capitale est Wellington.

Les Maoris sont arrivés en Nouvelle Zélande vers 1200, voire avant. En 1642, Abel Tasman établit le premier contact avec les Maoris mais il repart sans avoir accosté. Vers 1769, James Cook et Jean Surville commencent à communiquer avec les Maoris. Dans les années 1790, les chasseurs de phoques et de baleines arrivent. Les Européens dépendent des Maoris en matière d’alimentation, d’eau et de protection.

En 1840, la Nouvelle Zélande devient une colonie britannique suite à la signature du traité de Waitangi. De 1860 à 1869, se déroulent les deux guerre de Taranaki, les conflits concernent les terres Maoris.

La Nouvelle Zélande est le premier pays à accorder le droit de vote aux femmes en 1893.

La Nouvelle Zélande est indépendante en 1907 en devenant un dominion puis elle accède à la pleine souveraineté en 1947. Entre temps, la première et la seconde guerre mondiales sont passées et les soldats néo-zélandais ont participé aux deux guerres.

La Nouvelle Zélande est depuis son indépendance une monarchie parlementaire et un membre du Commonwealth. Le pouvoir politique est détenu par le parlement démocratiquement élu. Elisabeth II, la reine d’Angleterre,  est le chef d’état. Elle n’a aucune influence politique, sa fonction est surtout symbolique.

Quelques mots sur le drapeau de Nouvelle-Zélande: ce drapeau est bleu avec le drapeau du Royaume-Uni. Il y a quatre étoiles à cinq branches rouges bordées de blanc qui représentent la constellation de la Croix du Sud .

 

Les Monuments de Sydney

Sydney est une ville riche en monuments, le plus connu est évidemment l’Opéra! Mais il y en a d’autres comme l’Harbour Bridge, le pont qui permet d’avoir une vue sublime sur l’Opéra et la baie ou encore la Sydney Tower !

Il y a aussi des plages et lieux connus comme Bondi beach, une plage de surfers, Manly beach ou le jardin botanique.

L’opéra est un monument créé par un danois, Jørn Oberg Utzon. Il a été inauguré en 1973 et peut accueillir 5738 personnes. Le projet a été pensé dans les années 40. L’opéra est blanc sur les photos mais en réalité, il est plutôt beige. Il est recouvert de carrelage. Pour moi, ce ne fut pas l’émerveillement attendu même si il est tout de même très beau…Il mesure 183 mètres de longueur et 120 mètres de haut, c’est un « beau bébé » quoi… Il est soutenu par 583 piliers de bétons s’enfonçant jusqu’à 25 mètres sous la mer. L’Opéra s’organise en 3 parties en forme de coquillage. L’Opéra accueille environ 1500 spectacles par an. 102 millions de dollars australiens ( 70 millions d’euros) ont été nécessaires à la construction de ce bâtiment.

L’ Harbour Bridge ( le pont du port pour les bilingues) est  un pont créé entre 1925 et 1932 par 4 architectes différents. Il fait 503 mètres de longueur, 49 de largeur et 134 de hauteur. Il peut accueillir des voitures, des piétons et des trains. Ce pont offre le meilleur point de vue sur la baie de Sydney!

Bondi Beach est la plage la plus connue de Sydney, cette réputation est due à ses vagues. Les surfeurs sont donc au rendez vous! Elle est au patrimoine de l’Australie depuis 2008! Il faut faire attention aux méduses, Jeanne en a même fait les frais! Tous les ans, des concours de sauvetage sont organisés, ces événements deviennent de plus en plus populaires!

Une autre plage est connue à Sydney, c’est Manly Beach. IL se passe là-bas l’Open d’Australie de surf, nous y étions et c’était vraiment très impressionnant de les voir surfer des vagues de plusieurs mètres!

La Sydney Tower est la plus haute tour autoportante de Sydney, et la deuxième d’Australie! La tour fait 309 mètres de hauteur! Elle permet d’avoir une vue à 360° de Sydney. Cette tour a coûté 36 millions d’euros! Elle a été construite de 1970 à 1981. La construction a duré 11 ans. Pour comparaison, l’Empire State Building a été construit en 2 ans alors qu’il a été construit 50 avant et qu’il mesure 443 mètres de haut.

Nous avons pu voir tous ces lieux lors de notre séjour à Sydney!

Maxime…

 

 

Les Hobbits et d’autres en Nouvelle-Zélande…

Pendant que nous étions en Nouvelle-Zélande, nous sommes allés faire un petit tour sur deux lieux de tournage : celui du Hobbit et du Seigneur des Anneaux et celui de Narnia.

Le Hobbit est une trilogie de films adaptée d’une série de romans. Les films ont été réalisés par Peter Jackson. Le premier est sorti en 2012, le deuxième en 2013, et le dernier en 2014. Le tournage des films a commencé le 21 mars 2011.

Nous sommes allés sur le lieu de tournage du village des Hobbits. Pour ceux qui ont déjà vu le film, nous sommes allés dans la Taverne du Dragon, on a vu la maison de Bilbon Sacquet et toutes les maisons des habitants du village du Hobbit.

Quelques scènes de la trilogie du Seigneur des Anneaux ont aussi été tournées là-bas.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Narnia a aussi été tourné en Nouvelle-Zélande, mais pas au même endroit que le Hobbit. Narnia 1 n’a été tourné qu’en Nouvelle-Zélande alors que les autres ont été tournés dans différents pays. Nous, nous sommes allés au lieu de tournage du numéro 2. Pour ceux qui ont vu le film Narnia 2, nous sommes allés sur la plage du début du film, à leur arrivée à Narnia. C’était très beau même si il y avait beaucoup de monde!

 

 

 

 

 

 

 

La Nouvelle-Zélande est un lieu où beaucoup de films et de séries ont été tournés, probablement à cause de la beauté et de la diversité des paysages.

Des vers luisants en Nouvelle-Zélande!!!

J’ai visité les grottes de Waitomo en Nouvelle Zélande. Ces grottes sont célèbres puisqu’on peut y observer de magnifiques vers luisants. On descend sous terre et on avance en bateau sur un lac souterrain. On voit alors une voûte magique semée d’étoiles : des milliers de vers luisants!

Les vers luisants ou Diptères Kéroplatidés ne sont pas des vers.

Il existe d’autres espèces de vers luisants mais ceux ci n’existent que dans ces grottes et sur la côte Est de l’Australie. Leur développement demande des conditions très particulières: une grande humidité, un plafond pour permettre aux larves, aux toiles et aux fils de s’accrocher, une rivière qui fournit des insectes pour qu’ils puissent se nourrir, une totale obscurité.

De l’oeuf jusqu’à l’âge adulte, les vers luisants vivent entre 10 et 11 mois. La femelle pond ses oeufs (une centaine)  sur le plafond de la grotte dans une sorte de colle, et ils éclosent au bout d’une vingtaine de jours. Lorsqu’elle éclôt, la larve ne mesure que 3,5 mm de long. Elle construit une sorte de toile et produit une substance visqueuse qui forme des filaments pendants. Ces filaments lumineux attirent les insectes, qui, paralysés par de l’acide oxalique disposé sur les fils par la larve vont être mangés par celle ci. Les larves sont par ailleurs cannibales et se battent entre elles. Le stade larvaire dure plusieurs mois, pendant lesquels la larve atteint 30 à  40 mm.  C’est le seul stade où l’insecte se nourrit, et accumule ainsi suffisamment de nourriture pour survivre à l’état de nymphe, puis d’adulte. L’état de nymphe dure une dizaine de jours, puis la nymphe se transforme en adulte. L’adulte reste immobile jusqu’à ce qu’il puisse voler. Il meurt au bout de quelques jours.

En dehors de l’œuf, tous les stades sont luminescents.

La larve contrôle son émission de lumière et peut l’arrêter notamment quand il y a du bruit.

C’était très impressionnant !

 

Les Animaux du Chili !…

  • Les Condors :

Le Condor est une sorte d’oiseau de proie de la famille des Cathartidae. Il vit en Amérique du Sud le long de la Cordillère des Andes et des côtes du Pacifique. Il mesure 3,20 m environ. Il est le plus grand oiseau terrestre de l’hémisphère sud. Il n’est dépassé que par l’albatros hurleur, un grand oiseau marin. C’est un grand vautour au cou et aux ailes blanches. J’ai pu l’observer durant le trek W en  Patagonie.

 

 

 

 

 

 

 

  • Les Camélidés :

Les Camélidés sont des mammifères. Les espèces vivantes sont le dromadaire et le chameau de Bractiane en Afrique et en Asie, le lama, l’alpaga, le guanaco et la vigogne qui vivent en Amérique du Sud.

Le lama : Le lama est un camélidé domestique d’Amérique du Sud. Il vit entre 10 et 20 ans. Il mesure 2,5 m de long. Nous en avons vu à San Pedro de Atacama.

 

 

 

 

 

 

 

Le guanaco : Le guanacao est un camélidé sauvage d’Amérique du Sud. Il mesure de 1,10 m à 1,20 m au garrot et  de 1,60 m à 1,80 m jusqu’à la tête. En longueur, il peut mesurer entre 1,50 m et 2,00 m. Les femelles peuvent atteindre jusqu’à 75 kg et les mâles peuvent peser jusqu’à 140 kg. Nous en avons vus en Patagonie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La vigogne : La vigogne est un camélidé sauvage qui vit sur les hauts plateaux de la Cordillère des Andes. Au garrot, elle mesure 75 cm à 1 m, et au niveau de la tête, elle mesure entre 1,30 m et 1,60 m. La vigogne est le plus petit des camélidés. Son poids varie entre 40 et 60 kg. Nous avons pu les observer au désert d’Atacama.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’alpaga : L’alpaga est un camélidé domestique qui vit sur les hauts plateaux de la Cordillère des Andes. Il mesure entre 80 cm et 1 m au garrot. Il peut vivre jusqu’à 20 ans. Je n’ai pas eu la chance d’en voir.

  • La mygale rose du Chili

Le nouvel animal de compagnie à la mode !

La mygale rose du Chili est une sorte d’araignée de la famille des théraphosidae. Elle vit dans les milieux relativement humides où la température varie entre 20°C et 30°C. Elle est inoffensive pour l’homme même si sa piqûre fait mal. Elle a seulement des poils qui peuvent provoquer de l’urticaire.

 

 

 

 

 

 

 

  • Les flamants roses

Le flamant rose est l’espèce de flamant le plus répandue du monde.

A la lagune Del Salar, nous avons pu observer trois espèces de flamants rose : le James Flamingo, le Chilean Flamingo et l’Andean Flamingo. Les flamants roses vivent en groupe comptant plusieurs centaines voire plusieurs milliers d’individus. Leur nom vient de la couleur de leur plumage. Celle-ci provient de la bétâ carotène contenue dans les algues et les crustacés qu’ils mangent. Le bec du flamant rose est unique parmi les oiseaux et permet la filtration de l’eau et de la vase. Les flamants roses existent depuis 130 millions d’années.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Les nandous

Les nandous sont des sortes d’autruches d’Amérique du Sud, de la famille des Rheidae. Les adultes pèsent environ 25 kg et mesurent 1,50 m. Ils possèdent trois doigts à chaque patte. Je les ai découverts dans le parc Torres del Paine.