15&16 mai – Circuit des villages blancs et Nerja

Nous quittons Séville pour nous rendre à la station balnéaire de Nerja au sud de l’Andalousie en passant par la route des villages blancs.

La route des Villages blancs est un itinéraire allant d’Arcos de la Frontera à Ronda.
La route parcourt de nombreuses communes de la province de Cadix situées autour d’El Torreón, sommet de 1 654 mètres, dans une région de sierras couverte, selon l’endroit et l’altitude, de vergers d’oliviers, de champs de blé et de tournesols, de chênes ou de sapins d’Andalousie.
Les villages que la route croise, situés à flanc de montagne, au bord de falaises abruptes ou au contraire au fond d’une vallée, ont souvent eu de ce fait, historiquement, une position stratégique importante. Cette position privilégiée et la blancheur de leurs maisons peintes à la chaux sont pour beaucoup dans la renommée de la région.

Nous faisons une première halte au village de Zahara de la Sierra.


Il est niché autour d’un magnifique éperon rocheux culminant à 605m d’altitude et dominé par une tour du XVème siècle (la Torre del Homenaje), édifié sur les vestiges d’une forteresse maure.
Ce bastion musulman a été l’un des derniers à tomber en 1483 après avoir résisté pendant 150 ans sur la frontière qui le séparait du bourg chrétien d’Olvera.

Il domine un lac aux eaux turquoises créé par la retenue d’un barrage, ce qui exalte encore le cadre de ce pueblo blanco d’Andalousie et la vue magnifique qu’il offre.

Nous poursuivons notre voyage en franchissant le Mirador Tugate de los cielos, où nous avons une magnifique vue sur la région.

Nous faisons une seconde halte au village de Grazalema, où nous déjeunons. Il est perché à plus de 800m d’altitude et s’étale sur les flancs rocheux et accidentés de la Sierra de Grazalema. Le cadre de la montagne est magnifique et le village est connu pour sa production ancestrale de couvertures de laine, de miel et de fromage.

Notre troisième et dernière halte est le village de Ronda, l’un des plus beaux villages blancs du sud de l’Espagne, renommé pour son caractère romantique.
Ronda est une ville installée au sommet d’une montagne. Elle surplombe El Tajo, une gorge profonde qui sépare la nouvelle ville, établie vers le XVe siècle, de la vieille ville, datant de l’occupation mauresque. Puente Nuevo, un pont de pierre enjambant la gorge, offre un point de vue sur les environs. Dans la nouvelle ville, les arènes historiques pour corrida Plaza de Toros, datant du XVIIIe siècle, constituent l’un des monuments les plus significatifs de la ville.

Il y a beaucoup de monde dans cette petite ville très touristique. Pour nous éloigner un peu de la foule, nous décidons de faire le tour de la ville à pied. Depuis la Plaza de Espana, nous nous rendons au Puente Nuevo (Pont Neuf) où la vue est saisissante à 120 mètres de hauteur au dessus de la gorge du Tajo de Ronda.

Nous traversons ensuite les Jardines de Cunenca pour atteindre le Puente Viejo (Pont vieux).

Nous continuons notre chemin en empruntant le Sendero Los Molinos où nous avons une vue imprenable sur le Puento Nuevo.

Nous remontons ensuite le sentier pour arriver dans la vieille ville de Ronda.

Nous reprenons la route pour nous rendre à Nerja, station balnéaire de la Côte méditerranéenne. Nous avons choisi cette station car elle a gardé un côté plus authentique contrairement à Malaga ou Marbella. Cette station est célèbre pour son fameux Balcon de l’Europe, jadis une forteresse où l’on surveillait l’activité des pirates britanniques. Le point de vue est sympa !

Le 16 mai, pour bien commencer la journée, et afin de découvrir les bords de mer, nous entamons un petit jogging de 10 kms. Nous faisons un aller/retour depuis le Balcon de l’Europe jusqu’à la Playa Calaceite.

Après un petit bain pour Erwan et une petite pause, nous nous rendons au village de Frigiliana, à quelques kilomètres de Nerja. C’est un village blanc tout en ruelles pavées et maisons chaulées, dont les portes colorées et les fleurs contrastent avec le blanc immaculé des façades.

Après une demi-heure de marche, nous nous rendons sur la colline El Fuerte qui surplombe le village. Elle fût le théâtre de la sanglante défaite finale des morisques (musulmans convertis au christianisme) lors de la rebellion de 1569. La vue sur le village depuis le haut de la colline est magnifique.

En fin d’après-midi, nous nous nous promenons dans la ville de Nerja et nous dînons au restaurant « Le Papalo », très bonne adresse pour un gastro.

14 Mai – Running du matin – La Cathédrale de Séville & Le Palais Real Alcazar

Quoi de mieux que de découvrir les alentours d’une ville que de la faire en running ! Nous sommes donc partis de bon matin (vers 10h) pour un circuit d’un peu moins de 15 kilomètres pour découvrir quelques sites.

Nous longeons tout d’abord les berges du Rio Guadalquivir jusqu’au site de l’Exposition universelle de 1992.Elle a célébré le 500è anniversaire de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. Nombre de pavillons ont été rasés et remplacés par des bureaux. Parmi les structures restantes, le Pabellon del Futuro avec sa réplique de la fusée spatiale Ariane 4 incarne le mieux l’esprit du lieu.

Nous continuons notre footing jusqu’au Parque del Alamillo où de nombreux écoliers pratiquent leur sport dans un cadre sympa et naturel. Nous traversons le pont San Jeronimo pour retourner vers le Centre Ville par les berges. On passe à côte de la Torre del Oro. Cette tour de guet dodécagonale (XIIIè siècle) faisait partie des remparts élevés par les Almohades. Au fil des siècles, elle a servi de chapelle, de prison et de bureau de la Marine.

En début d’après midi, nous visitons la Cathédrale de Séville et la Torre Giralda. Comme nous avions décidé de partir au dernier moment, nous n’avons pas eu beaucoup de choix pour les horaires. Il est fortement conseillé de réserver assez tôt ces deux monuments.

Avant d’arriver à la Cathédrale, quelques photos de notre balade …

Fuente Farola

La Giralda, ancien minaret de la mosquée préexistante

Le minaret de la cathédrale, la Giralda, est la tour de la mosquée qui fut conservée après la démolition de celle-ci, lorsqu’elle fut remplacée par une cathédrale. La tour Giralda est haute de 104 mètres et vous pouvez la monter pour admirer une vue splendide sur le centre de la ville. Vous ne montez pas par un escalier, mais par un couloir incliné qui autrefois pouvait être emprunté par des chevaux. Tout en haut de la tour Giralda se trouve une statue en bronze de quatre mètres de haut. Cette statue représente la foi et est surnommée le Giraldillo. La statue tourne avec le vent et a donné son nom à la tour (Giralda = girouette).

Nous gravissons les marches de la Tour et la vue sur Séville est magnifique.

Catedral de Santa María de la Sede

Le nom officiel de la cathédrale de Séville est « Catedral de Santa María de la Sede » et après la basilique Saint Pierre de Rome et la Cathédrale Saint-Paul de Londres, c’est la plus grande église au monde. Ainsi, c’est la plus grande cathédrale gothique au monde.

La cathédrale de l’archevêché de Séville a été construite à l’endroit où se trouvait à l’origine une mosquée maure des Almohades. En 1248, cette mosquée fut conquise sur les Maures et mise en service comme cathédrale. Au 13ème siècle, cette mosquée fut démolie à l’exception du ‘Patio de los Naranjos’ (le patio des orangers) et de la tour Giralda. En 1403, on commença la construction de la cathédrale et en 1507 la cathédrale fut enfin consacrée. La cathédrale de Séville a été construite comme une église en croix avec cinq nefs et des chapelles. À l’intérieur, la cathédrale mesure environ 127 mètres de long, 83 mètres de large et 43 mètres de haut.

Certains sites importants lors de la visite sont :

  • Tombeau de Christophe Colomb. Sa dépouille a été transférée de Cuba à Séville en 1898 et se trouve actuellement dans ce mausolée avec un cercueil en bronze qui est porté par quatre personnages qui symbolisent les royaumes de Castille, Léon, Aragon et Navarre.
  • La chapelle royale (Capilla Real), dédiée au roi Ferdinand III de Castille. Ce roi conquit Séville sur les Maures en 1248. Elle était fermée.
  • La Sacristia Major, vaste salle à coupole.
  • Dans la cathédrale, vous pourrez admirer de nombreuses peintures de Murillo, Goya, Pedro de Campaña et Luis de Vargas.
  • La Capilla Major, au coeur de la cathédrale, qui renferme la pièce maitresse, un immense retable illustrant des scènes de l’Ancien et Nouveau Testament (1000 personnes, 80 ans pour la réaliser)

En sortant de la cathédrale, nous retrouvons dans le Patio de los Naranjos. Une soixantaine d’orangers parfument ce patio ceint de murs fortifiés, un vestige de la mosquée du XIIè siècle. Nous sortons par la Puerta del Perdon, en arc en fer à cheval.

Nous poursuivons notre journée en nous rendant au palais Real Alcazar. C’est une visite à ne surtout pas manquer ! Ce palais est une merveille d’architecture de toute beauté !! Nous avons passé un moment merveilleux admiratifs de bout en bout !

Le Real Alcázar de Sevilla est le palais royal de Séville. Le nom ‘Alcazar‘ signifie château en espagnol et a été déviré du mot arabe al-qasr (forteresse ou palais). Le complexe de palais est en style Mudéjar : un style architectural avec de nombreuses influences des cultures maure et chrétienne. Il s’agit vraisemblablement du plus ancien palais encore en usage d’Europe : lorsque le roi Felipe V est en visite à Séville ce palais appartenant au patrimoine mondial de l’UNESCO est encore sa résidence.

Histoire du palais Real Alcazar à Séville

En 913, Abd-ar-Rahman III (le premier calife d’Al-Andalus) ordonna la construction d’un château à cet endroit, où originalement se trouvait un fort romain. Au 11ème siècle, le château fut agrandi par le roi Al-Moetamid (le dernier roi de la dynastie des Abbadides) pour en faire un palais. Au 14ème siècle, le palais fut reconquis sur les Maures, à la suite de quoi le roi Alphonse X de Castille fit agrandir le palais encore davantage. En 1364, le roi Pierre Ier de Castille (« Le Cruel ») ordonna la construction d’un nouveau palais, l’Alcázar, puis ses successeurs continuèrent à l’agrandir.

Points d’intérêts du palais royal de Séville

L’un des sites touristiques du palais Alcazar est le Patio de las Doncellas (photo). Dans le ‘patio des vierges’, un étang allongé est entouré de jardins encastrés et d’une galerie avec des voûtes dentelées avec accès aux salles de réception.

Le Salón de Embajadores (Salle des ambassadeurs) est impressionnant également, avec une splendide coupole en bois de cèdre travaillé.

Un autre bâtiment historique est la Casa de Contratación. Dans la ‘Casa de Contratación’ datant de 1503, le roi Ferdinand et la reine Isabelle recevaient entre autres l’explorateur Christophe Colomb. Tout le commerce espagnol avec le Nouveau Monde était administré ici et elle abritait aussi une école de navigation dirigée par Vespucci.

De plus, le complexe palatial dispose de beaux et vastes jardins: du style maure à celui de la Renaissance, avec de nombreux étangs, des arbres exotiques, des chemins ombragés et des pavillons.

Après ce moment de plénitude, nous dînons dans un restaurant de tapas. En ce qui concerne la cuisine espagnole, nous avons trouvé la cuisine bonne mais sans plus. Cela ne vaut pas la gastronomie française mais les tapas, c’est sympa !

13 mai – Balade & Premières visites de monuments à Séville

Après avoir profité d’une grasse matinée, nous ne pouvons nous empêcher de retourner la Plaza de Espana. Pour ce faire, nous passons par le Parque de Maria Luisa, superbe parc de 34ha. Il y abrite entre autres le Museo de Artes y Costumbres Populares.

De jour, avec cependant beaucoup plus de monde, la Plaza de Espana reste toujours aussi impressionnante. Nous aurons même le droit à un petit spectacle de Flamenco !

Nous reprenons notre chemin pour nous rendre à l’Hospital de los Venerables Sacerdotes.Aménagé dans un édifice baroque du XVIIè siècle, cet ancien hospice pour les prêtres retraités comporte une chapelle au plafond orné de somptueuses fresques réalisées par Valdés Leal (1622-1690) ainsi qu’un ravissant patio. Il accueille une petite collection de peintures du XVIIè siècle de Diego Velasquez, « peintre des peintres » sévillan.

Poursuivant notre quête, nous visitons l’Iglesia Colegial del Divino Salvador‘, ou l’église du Saint-Sauveur. Elle est la plus importante église de Séville après l’immense cathédrale. L’église a été bâtie à un endroit où à l’époque romaine se trouvait déjà une basilique et au temps de Maures une mosquée.
En 1661, la mosquée fut démolie et entre 1674-1712, une église baroque fut construite à cet endroit par Leonardo de Figueroa, et entre-temps l’église s’écroula une fois. Pour éviter que cela se reproduise, de solides piliers de construction se trouvent dans l’église actuelle. On peut surtout distinguer l’église par ses gravures sur bois plaquées or, un maître-autel principal et de nombreuses peintures murales et de plafond.
Cette église est l’une des plus extravagantes de la ville avec de nombreux retables dorés où le baroque est omniprésent !

La visite se poursuit en parcourant à pied le centre ville de Séville. C’est une ville extrêmement riche en monuments architecturaux et c’est un vrai plaisir de se balader. Nous nous dirigeons vers le Metropol Parasol.
Sur la Plaza de la Encarnación se trouve le Métropol Parasol, également connu comme les champignons de Séville (‘Setas de Sevilla‘). Ce bâtiment ouvert en 2011 a été conçu par l’architecte allemand Jürgen Mayer, qui a gagné un concours d’architecture pour insuffler une nouvelle vie à cette place. Il s’agit de la plus grande construction en bois au monde (150 x 70 mètres et 26 mètres de hauteur). Mayer a gagné le concours en partie grâce à la manière dont il a intégré les vestiges de la colonie romaine dans son architecture. À l’origine, on voulait construire ici un parking, mais cela a été évité par la découverte des ruiines romaines.

Pour terminer notre journée, bien que nous ne sommes pas très fan de la tauromachie, nous visitons la Plaza de Toros de la Real Maestranza.(Les arènes de la Real Maestranza de Caballería de Séville)
Elle est la plus grande et la plus importante arène d’Espagne pour les corridas. Ainsi, en avril le plus grand festival de corridas au monde a lieu pendant la Feria de Abril. L’arène ovale jouxte le quartier portuaire El Arenal. Elle fut construite au 18ème siècle et peut accueillir 13000 spectateurs. La Plaza de Toros a une façade baroque unique de la période 1762-1881.
Nous jetons un coup d’oeil au ‘Musée de la corrida’ avec entre autres une salle avec des peintures de corridas. Le musée montre toutes sortes d’objets qui retracent l’histoire et l’évolution de la corrida et des toreros d’Espagne.

Quelques photos depuis le balcon de notre appartement …

12 mai – Séville – Premières impressions

Pour fuir la grisaille ambiante (Y’en a marre de la pluie !), nous décidons de nous envoler pour l’Andalousie pour une semaine. Une fois n’est pas coutume, nous nous sommes décidés au dernier moment et ce fut une belle surprise ! Pas trop de monde et pas trop chaud … Parfait !

Nous arrivons le 12 mai en début d’après midi à Séville et nous nous dirigeons vers notre logement en face de la Torre del Oro sur la rive gauche du Rio Guadalquivir, la rivière qui traverse Séville, C’est un appartement bien sympa au calme.

Un peu d’Histoire pour commencer : Séville connu un véritable essor sous le règne d’une succession de souverains musulmans. Les Abbadides (XIè siècle), puis les Almohades (XIIè siècle) en firent la capitale de l’Etat le plus prospère, puissant et cultivé du sud de la péninsule ibérique. Au siècle d’or (1492-1681), marqué par un catholicisme farouche et des conflits sanglants, Séville demeura l’une des plus grandes villes d’Europe. C’est là qu’une bonne part des richesses rapportées du Nouveau Monde arrivèrent en bateau à la suite du premier voyage de Christophe Colomb.

Après une petite pause, nous partons flâner dans les différents quartiers de la ville. Nous commençons par la quartier de Triana, qui est le plus proche de chez nous sur la rive gauche de la rivière Guadalquivir. Triana était traditionnellement un quartier populaire, habité par d’importantes communautés de gitans, de marins et de potiers. Il s’agit également d’un haut-lieu du flamenco.

Nous continuons notre balade dans le Centre de la ville et les rues commerçantes (qui ne le sont pas trop puisque nous sommes dimanche et que les magasins sont fermés ….). Les rues sont couvertes par des bandes de tissus entre mes immeubles afin de pouvoir profiter de l’ombre. Il y a de superbes façades de bâtiments avec des magasins haut en couleur !

Nous arrivons à la Plaza de San Francisco.

La religion est omniprésente. La Fête de l’Ascension oblige, nous tombons sur une procession et un magasin qu mérite le détour !

Nous avons un premier aperçu extérieur de la Cathédrale et Giralda. Nous la visiterons dans les prochains jours. C’est vraiment magnifique. L’ambiance est vraiment sympa !

Nous décidons de poursuivre pour atteindre la Plaza de Espana en passant par les Jardines de Murillo. Cette place grandiose en forme d’hémicycle de 200m de diamètre s’agrémente de fontaines et de canaux. Elle est adossée à un palais en brique et marbre, ornée de céramiques peintes. La base de ses deux ailes à arcades est bordée de ba,ncs et de décorations en azulejos représentant des cartes et épisodes historiques relatifs aux 50 provinces espagnoles de l’époque. C’est magnifique et de nuit, avec très peu de monde, il y a un effet magique et nous ressentons de très belles vibrations !

22 août – Montreux & Chateau de Chillon

Nous prenons le train à la gare de Rivaz pour 30 minutes de trajet jusqu’à Montreux. Nous allons visiter aujourd’hui le chateau de Chillon.

Le château de Chillon se trouve sur les rives du Lac Léman,à Veytaux. De forme oblongue, le château mesure 110 mètres de long pour 50 mètres de large, le donjon culmine à 25 mètres. Successivement occupé par la maison de Savoie puis par les Bernois dès 1536 et jusqu’en 1798, il appartient désormais à l’ Etat de Vaud. Le château est le monument historique le plus visité de Suisse.

La forteresse devint célèbre en 1816, après que Lord Byron eut écrit « Le Prisonnier de Chillon », poème consacré à François Bonivard, enfermé pour ses idées séditieuses et libéré par les forces bernoises en 1536..

Le château est un labyrinthe de cours, de tours et de salles d’armes, de meubles anciens et d’oeuvres d’art.

Du haut des remparts, nous avons de très belles perspectives sur le château et le lac.

Nous revenons vers Montreux en empruntant pendant 4kms le « Chemin fleuri », une promenade agrémentée de massifs de fleurs et d’oeuvres d’art.

Arrivé à Montreux, nous n’avons pas pu nous empêcher de prendre en photo la célèbre statue de Freddy Mercury, dont le studio d’enregistrement avec le groupe Queen a fait la célébrité de Montreux, et où sont venus enregistrer de grands noms à l’instar de David Bowie ou d’Iggy Pop.

En revenant en train, nous nous arrêtons prendre un petit bain à la plage de Rivaz.

Après une bonne journée, nous rentrons dans notre appartement pour déguster un bon repas en savourant la vue !

21 août – Berne

La vieille ville de Berne fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO et possède 6 kilomètres d’arcades en tonnelle, l’une des plus longues promenades commerçantes couvertes d’Europe.

Berne est également le siège du Gouvernement suisse. À quelque pas seulement de la gare principale se dresse le Palais Fédéral siège du Parlement.

La plus grande collection d’œuvres du peintre Paul Klee est conservée dans le Centre Paul Klee aux abords de la ville. La Maison Albert Einstein témoigne du séjour du physicien à Berne au début du 20e siècle

L’atmosphère médiévale de la ville avec de nombreuses fontaines, façades en grès, ruelles et tours historiques est exemplaire. La plus jolie vue sur la vieille ville ceinturée par l’Aar s’offre depuis la roseraie perchée au-dessus de la BärenPArk (parc aux ours). Les anciens remparts et bastions descendent à pic vers la rivière.

Emblème le plus connu de Berne, la Tour de l’Horloge était à l’origine la porte ouest de la cité (1191-1256). Nous nous rendons au Zytglogge pour voir la ronde des figures du carillon qui précède la sonnerie des cloches. Bon, comment dire, il était 13h et la ronde a été très, très courte … Il n’en restera pas un souvenir inoubliable !

Nous nous promenons dans la vieille ville et découvrons les nombreuses fontaines. Les onze figures allégoriques des fontaines de Berne sont saisissantes. Qu’elles rendent hommage à des héros, à des événements historiques ou qu’elles incarnent des valeurs sociales, les fontaines ont chacune leur histoire et leur propre signification. La plupart sont pourtant l’œuvre du même artiste. Huit des onze statues qui trônent sur les fontaines ont été réalisées par le sculpteur fribourgeois Hans Gieng, qui a manifestement vécu et travaillé à Berne dans les années 1540. Les fontaines ont conservé leur aspect originel et sont de magnifiques œuvres typiques de l’art de la Renaissance. Leur conception et les personnages somptueux qui les ornent sont un symbole de la prospérité de la bourgeoisie de l’époque.

Après quelques heures à flâner, nous reprenons la route en direction de notre dernière destination : Le Lac Léman.

Nous avons réservé un appartement à Saint Saphorin avec une vue exceptionnelle sur le lac.

En fin d’après midi, nous décidons d’aller nous baigner à la plage de Cully.

19 & 20 août – Zurich

Arrivés le 18 août au soir, nous nous baladons près du lac de Zurich. Les bords du lac sont très animés !

Son dynamisme culturel et son emplacement idéal entre fleuve et lac font de Zurich l’une des villes les plus agréables à vivre du moment. Dédale de ruelles sinueuses et de hauts clochers, le coeur historique de Zurich est resté en grande partie intact. A l’opposé, la capitale a su reconvertir son passé industriel dans un esprit très contemporain et alternatif.

Le 19 août au matin, nous longeons la Limmat, rivière qui s’écoule vers le nord en coupant le centre médiéval en deux. Il y a une manifestation nautique où les gens descendent la Limmat en nageant pendant 2 kms.

Nous nous dirigeons ensuite vers le Fraumünster de Zurich. Il est l’un des plus anciens édifices religieux de Zurich. Pendant des siècles, l’abbaye accueille des soeurs bénédictines.L’importance de l’abbaye se mesure au fait que dès le XIè siècle, elle exerce le droit royal de marché, de battre monnaie et de prélever des droits de douane. A compter du XIIIè siècle, l’abbesse en place devient même seigneure de la ville de Zurich et obtient le titre de princesse royale de l’Empire. Cette époque prend fin avec la Réforme : en 1524, la dernière abbesse, Katharina von Zimmern, cède l’abbaye et l’ensemble de ses biens à la ville de Zurich.

Cette église est réputée pour ses vitraux réalisés par Marc Chagall (1887-1985), auteur des cinq verrières du choeur (1971) et de la rosace du bras sud du transept. La rosace du bras nord du transept est signée Augusto Giacometti (1945).

Nous déambulons ensuite dans le centre médiéval…

Nous montons (à pied bien sûr) par la Pfalzgasse pour atteindre le Lindenhof. Depuis le Lindenhof, nous profitons d’une vue splendide sur la vieille ville, la Grossmünster, l’Hôtel de ville, la rivière Limmat, l’Université et l’École polytechnique fédérale de Zurich. Le Lindenhof a été le théâtre de nombreux événements historiques. Au IVe siècle, un fort romain se dressait au Lindenhof et au IXe siècle, le petit-fils de Charlemagne y bâtit une résidence royale. Jusqu’au début des temps modernes, la place était un lieu de rassemblement pour les Zurichois. Ainsi, en 1798, c’est au Lindenhof qu’on prêtait serment sur la constitution helvétique.

Nous nous baladons ensuite vers le quartier Niederdorf et les espaces industriels reconvertis de Zurich Ouest. D’après le guide, il existe un magasin « Freitag » qui transforme d’anciennes bâches de camion colorées en sacs uniques. La boutique est faite de containers maritimes superposés où l’on peut accéder à un toit terrasse. La vue n’est pas formidable mais le concept est sympa ! On passera par « Im Viadukt », ancien espace de stockage sous le pont ferroviaire qui s’est métamorphosé en un complexe de boutiques.

Sur le chemin du retour, nous visitons l’église Grossmünster, fondée par Charlemagne au IXè siècle. Elle est l’emblème de Zurich. Au cours de la première moitié du XVIe siècle, l’église Grossmünster est devenue le point de départ de la Réforme menée par Huldrych Zwingli et Heinrich Bullinger en Suisse alémanique. L’école théologique, à l’époque associée à l’église, donna naissance à l’université de Zurich.

A côté se trouve un très joli couvent qui mérite un petit détour !

Après une bonne journée de marche et de visites, nous rentrons nous reposer…

Le 20 août, c’est une journée baignade dans la Limmat ! Nous nous rendons donc à Letten, qui est la « place to be » pour se rafraîchir !

L’après midi, nous nous rendons au Kunsthaus. Le plus grand musée d’art de Suisse séduit par l’extension baignée de lumière de David Chipperfield et l’une des collections les plus importantes du pays. Dans deux édifices, le bâtiment Moser et l’extension de David Chipperfield (ouverte en 2021), le Kunsthaus expose la plus grande collection Munch hors de Norvège, des artistes de renom comme Picasso, van Gogh et Chagall ainsi que de célèbres représentant-e-s de l’expressionisme. Des œuvres prégnantes de la fin du XXe et du XXIe siècle comme celles de Warhol, Rothko ou Beuys complètent la collection.

Le Kunsthaus Zurich permet de s’immerger dans l’univers des anciens maîtres, de découvrir l’art suisse avec Giacometti et Fischli/Weiss ou de se laisser séduire par l’impressionnisme ou l’art moderne.

Nous nous sommes immergés dans la « Turicum Pixelwald » (« forêt lumineuse Turicum ») de Pipilotti Rist.

18 août – Lucerne

Lucerne, petite ville suisse connue pour son architecture médiévale très bien préservée, se trouve au milieu des montagnes enneigées sur le lac des Quatre-Cantons.

Sa vieille ville colorée (Altstadt) est bordée au nord par le Museggmauer, un rempart de 870 m de long datant du XIVe siècle. Autrefois signe de puissance et de pouvoir, les remparts de la Musegg et leurs neufs tours font partie des anciennes fortifications de la ville de Lucerne et la dominent en formant une couronne reconnaissable de loin.

La Wachtturm : Elle doit son nom au foin que l’on y conservait. À l’époque, on entreposait également de la poudre de guerre entre ses murs. En 1701, la foudre a fait exploser la poudre et sauter la tour. Les blocs de pierre projetés sur la ville ont provoqué d’importants dégâts et des habitants ont perdu la vie lors de l’explosion. La tour reconstruite mesure 44 mètres de haut.

La tour Zyt : D’une hauteur de 31 mètres, la tour aujourd’hui ouverte au public a été construite en 1442 et est ornée d’une horloge. Le cadran et les chiffres sont si grands que même les pêcheurs sur le lac peuvent lire l’heure. 

Le pont Kapellbrücke (pont de la Chapelle), construit en 1333, relie la Aldstadt à la rive droite de la rivière Reuss. Le pont de la Chapelle et sa tour, appelé aussi « Kapellbrücke » est un pont fortifié de bois à toit de tuiles de 204 m construit en 1333, ce qui en fait le plus vieux pont en bois d’Europe. Sous son toit, on peut voir de nombreuses peintures de forme triangulaire reconstituant les hauts faits de la cité depuis le Moyen Âge. En 1993, le pont a été en grande partie détruit par le feu. Il a été reconstruit depuis.

Attrayante malgré son caractère massif, la Tour de l’eau a été construite entre les années 1290 et 1300, avant le Pont de la Chapelle. La Tour de l’eau doit sa forme unique à son plan octogonal de 4,4 à 5 mètres. Elle présente un périmètre de 39 mètres et une hauteur de 34,5 mètres. Durant ses 700 ans d’existence, la tour a rempli différentes fonctions. Poste d’observation, elle permettait de surveiller la navigation dans le bassin de Lucerne. Avec le pont Hofbrücke et le Pont de la Chapelle, elle constituait l’ouvrage défensif de la ville du côté du lac. Depuis le XIVe siècle, la tour a plusieurs fois servi d’archives. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, la tour servait également de prison. Les prisonniers étaient descendus dans le cachot au moyen d’une corde, et n’étaient remontés que lorsqu’ils avaient purgé leur peine.

Nous continuons la visite de la ville en nous rendant à l’emblématique Monument du Lion.

Le Lion de Lucerne a été sculpté dans la pierre en souvenir des gardes suisses morts au service du roi de France Louis XVI, lors de la journée du 10 août 1792. Un peu d’histoire :

Nous sommes le 10 août 1792. À l’époque, environ un millier de Suisses protégeaient la vie du roi de France Louis XVI avec une loyauté et une bravoure inconditionnelles. Ce jour-là, les révolutionnaires ont pris d’assaut la résidence du roi et ses gardes du corps furent presque entièrement massacrés. « The Lion Monument », un monument commémoratif impressionnant, rend hommage aux héros de la garde suisse.

L’un des gardes qui, ce jour-là, ne séjournait pas à Paris mais à Lucerne, était l’officier Karl Pfyffer, d’Altishofen. La perte tragique de ses compagnons d’armes l’a profondément touché et l’a poursuivi pendant des années. Il s’est donc engagé pour ériger un monument digne des hommes tombés au combat en proposant comme site la paroi rocheuse en dessous du Wesemlin. Pour financer ce projet d’envergure, Karl Pfyffer a initié une collecte de fonds.

Créée par le célèbre artiste danois Bertel Thorvaldsen, la maquette d’un lion plus grand que nature est devenue réalité en un peu plus d’un an et a été inaugurée en 1821 – une prouesse dont le rayonnement est encore mondial aujourd’hui !

Nous poursuivons notre balade à travers la vieille ville et nous terminons la journée sur la Bahnofplatz au bord du lac des Quatre Cantons.

En fin de journée, nous reprenons la route pour nous rendre à Zurich. L’aventure continue …

12 & 13 août – Interlaken

Nous arrivons à notre appartement en milieu d’après midi. C’est le rez-de chaussée d’une grande maison qui se situe à Beatenberg, un village situé au dessus d’Interlaken.

L’après midi sera consacré à la logistique (Courses, lessives).

Le 12 août, journée tranquille. Quelques photos depuis notre maison :

Le 13 août, nous partons découvrir la ville.
Tout d’abord, un peu de culture …
Interlaken est une ville de villégiature traditionnelle dans la région montagneuse bernoise d’Oberland en Suisse centrale. Depuis le XIXe siècle, la région a d’ailleurs accueilli de nombreuses célébrités, à l’instar de l’écrivain Goethe, le musicien Mendelssohn ou encore l’écrivain Lord Byron. Construite sur une étroite bande de la vallée, entre les eaux couleur émeraude du lac de Thoune et du lac de Brienz, elle abrite de vieilles maisons en bois et des espaces verts de chaque côté de la rivière Aar. Ses montagnes environnantes, couvertes de forêts denses, de prairies alpines et de glaciers, comptent de nombreux sentiers de randonnée et de pistes de ski.

03 Novembre – Basilique St Pierre et Musées du Vatican

Le Vatican, séparé du centre historique par le Tibre, est le plus petit état souverain du monde (0.44 km²). Cette superpuissance spirituelle, artistique et touristique s’articule autour de la Basilique Saint-Pierre et abrite certaines des oeuvres les plus célèbres au monde. Nous avons été surpris car l’accès au Vatican est interdit et le Vatican est entouré de murailles.

Petite histoire du Vatican :

Etabli en vertu des acords du Latran en 1929, le Vatican est le vestige moderne des Etats pontificaux, fief papal qui régnait sur Rome et une bonne partie de l’Italie centrale jusqu’à l’unification italienne en 1861. C’est une nation indépendante dotée, en tant que telle, d’un Chef de l’Etat (le pape), d’un gouvernement et d’une armée (gardes suisses).

Le lien entre Vatican et chrétienté remonte au Ier siècle, lorsque Saint Pierre fur crucifié la tête en bas dans le cirque de Néron (à l’emplacement actuel de la place Saint Pierre). Au IVè siècle, pour commémorer cet évènement, l’empereur Constantin fit construire une basilique sur le site où le saint fut inhumé.

Pendant des siècles, la basilique Saint Pierre occupait le centre d’un quartier très peuplé, qui fut par la suite encerclé par les remparts. Comme la majorité du Vatican, il fut laissé à l’abandon pendant l’exil de la papauté à Avignon (1305-1378) et le Grand Schisme (1378-1417) où des papes rivaux gouvernaient à Rome et à Avignon.

La vie reprit ses droits au Vatican au XVIè siécle, à l’époque de la Renaissance. Saint Pierre fut alors remis en état et c’est au cours de la période baroque du XVIIè siècle que fut construite la place Saint Pierre.

Après 30 minutes d’attente (ce qui est peu, d’après ce que l’on nous a dit), nous suivons notre guide pour la visite de la Basilique Saint-Pierre.

Première église du monde catholique, la Basilica di San Pietro compte évidemment parmi les plus grandes, les plus riches et les plus spectaculaires cathédrales du monde (la plus grande est à Yamoussoukro en Cote d’Ivoire). Elle fut construite sur une basilique du IVè siècle et achevée en 1626 après 150 ans de travaux.

Achevée en 1612, l’immense façade de Carlo Maderno est dotée de huit colonnes de 27 m de haut et de 13 statues représentant le Christ, Saint Jean Baptiste et les 11 apôtres. La balcon central est appelé Loggia della Benedizione : c’est là que le pape donne sa bénidiction à Noël et à Pâques. (Urbi et Orbi …)

Intérieur de la Basilique

Au début du bas côté droit, la superbe Piéta de Michel Ange trône dans sa propre chapelle. L’artiste était un quasi inconnu de 25 ans lorsqu’il la sculpta en 1499.

Pietà de Michel Ange
Coupole de Michel Ange à 119 m de haut

C’est une magnifique cathédrale d’une richesse incroyable !

Après un petit tour autour des remparts du Vatican, et une pause déjeuner, nous nous dirigeons vers les Musées du Vatican.

Avec quelque 7 km d’expositions et plus de chefs-d’oeuvres que n’en compte beaucoup de petits pays, ce vaste musée constitue l’un des plus beaux ensembles artistiques du monde. Les temps forts de la visite sont la collection spectaculaire de statues classiques, la suite de pièces peintes par Raphaël et, bien entendu, la Chapelle Sixtine, peinte par Michel Ange. Le tout occupe les 5.5 ha du Palazzo Apostolico Vaticano, qui est aussi la résidence officielle du Pape.

Nous commençons par une exposition sur l’Egypte, puis les Etrusques et puis nous nous baladerons dans les nombreuses salles.

Nous passons la soirée chez la famille Banchetti pour un dernier repas et un Au-revoir.

Nous reprenons l’avion le lendemain matin direction Paris.

Ce fût un beau séjour dans une capitale à taille humaine qui nous émerveille à tous les coins de rue !

02 Novembre – Le Panthéon, la Villa Borghese et la Fontaine de Trevi

Comme nous voulions impérativement le visiter, nous sommes partis de bon matin pour visiter le Panthéon.

Bâti il y a 2000 ans, cet ancien temple transformé en église est le mieux conservé des édifices antiques de la ville. Il fut érigé en l’an 120 par Hadrien à l’emplacement d’un temple fondé antérieurement par Marcus Agrippa. Si, de l’extérieur, sa masse grise accuse son âge, passé les grandes portes de bronze, on ne peut qu’admirer sa gigantesque coupole, la plus grande du monde en béton armé. (Son diamètre de 43.30 m est égal à sa hauteur intérieure)

Usé par le temps, le portique monumental soutenu par 16 colonnes de 13m de haut est surmonté d’un fronton. Les deux portes de bronze, de 20 tonnes chacune, ont été restaurées au XVIè siècle.

Traduction : « Marcus Agrippa, fils de Lucius, consul pour la troisième fois, le construisit »

La lumière qui pénètre par l’oculus (le trou au centre de la coupole de 8.7 mètres de diamètre) accentue l’immensité de l’intérieur recouvert de marbre.

Par la Via del Corso, rue commerçante, nous atteignons la Piazza del Polpolo. Cette place impressionnante fur créée en 1538 afin d’offrir une entrée grandiose à ce qui était alors la principale porte nord de Rome. Elle a été depuis remaniée à plusieurs reprises. Au centre, l’obélisque de 36m fut rapporté d’Egypte par Auguste.

Nous traversons le parc de la Villa Borghèse et nous visitons le Museo e Galleria Borghese. Il renferme la « reine des collections privées » d’art baroque et Renaissance. Rassemblée par le cardinal Scipione Borghese dans sa somptueuse villa du XVIIè siècle, elle comprend les oeuvres de Caravage, de Raphaël et du Titien, ainsi qu’une série de sculptures de Bernin.

Nous repassons par le Parc de la villa Borghese. Il fut au XVIIè siècle la propriété d’un puissant cardinal et couvre aujourd’hui près de 80 hectares. Nous repassons par la Piazza Spagna puis la Fontaine de Trevi.

Puis nous finirons la journée par la Piazza Venezia et la Torre Argentina.

01 Novembre – La Via Appia Antica et les Catacombes

La Via Appia Antica est l’une des plus anciennes voies de Rome et fut l’une des voies les plus importantes pour accéder à la ville. La Voie Appienne allait à l’origine jusqu’au Brundisium, le Brindisi actuel dans le talon de la botte italienne. La voie pavée est nommée d’après le censeur Appius Claudius Caecus qui donna ordre de construire cette voie en 312 avant J.C. avec, à l’époque, le but principal que les troupes militaires puissent se déplacer plus vite lors de la Seconde Guerre Samnite, mais aussi pour améliorer le transport journalier de marchandises entre Rome et la Campanie. Cette route est aussi chargée d’histoire : c’est ici que 6000 esclaves rebelles, compagnons de Spartacus, furent crucifiés.

Pour cette journée, nous aurons la famille Banchetti, Stefano, Catia et Nicole, comme guides et qui nous accompagneront toute la journée.

Nous débutons par la visite de la Chiesa del Domine Quo Vadis. Selon la légende, Pierre demanda : Domine quo vadis ? (Seigneur, où vas-tu ?) Jésus répondit : Venio Roman iterum crucifigi (Je vais à Rome pour me faire crucifier de nouveau). Pierre l’accompagna avec réticence en ville, où il fût arrêté et exécuté. On trouve même dans l’église une pierre avec l’empreinte de St Pierre.

Après deux kilomètres, nous arrivons à la partie la mieux conservée de la Voie Appienne. Nous y trouvons aussi les vestiges du Cirque de Maxence, un ancien hippodrome. L’obélisque qui se tenait devant le cirque a été déplacé sur la Piazza Navona.

Dans un des bâtiments, le Mausoleo di Romolo, nous découvrons une exposition d’art.

Nous nous baladons sur la Via Appia et nous nous arrêtons pour déjeuner dans un restaurant en plein air.

Il existe diverses catacombes et tombes. Comme il était interdit à l’époque romaine d’enterrer les morts à l’intérieur des murs de la ville, on fit construire différents cimetières le long des sorties. Nous visitons l’un des cimetières souterrains, les catacombes de San Callisto ; à ce jour, 20 km de galeries ont été fouillés, et les archéologues y ont découvert quelque 500 000 sépultures, dont les tombes de sept papes morts en martyrs. Il est interdit de prendre des photos ….

La tombe la plus importante et la plus connue est celle de Cecilia Metella, située à 5 kilomètres en dehors de la ville. Elle était la fille d’un important général sous l’empereur César.

Nous avons passé une belle journée sous le soleil. Sans être guidés, nous ne serions probablement pas venus visiter cette partie de Rome, qui est pourtant très importante dans l’histoire de Rome. Grazie mille a la famiglia Banchetti !

31 octobre – La Rome Antique

Pour visiter les monuments principaux de Rome, il est impératif de réserver. Les tarifs sont plutôt élevés. Pour ce faire, nous avions pris en format dématérialisé la Rome Tourist Card. Il existe différentes formules de cartes selon vos attentes et vos besoins. Nous l’avions commandée sur www.tiqets.com.

De bon matin, et après 20 minutes à pied de notre appartement, nous sommes partis à la conquête du Colisée, monument mythique de Rome. A notre grande surprise, nous n’avons pas fait la queue et nous avons pu récupérer des audio-guides.

Appelé à l’origine amphithéâtre Flavien, le Colosseo, d’une capacité de 50 000 places, reste le plus impressionnant des monuments de la Rome antique. C’est ici que les gladiateurs s’affrontaient, parfois à mort, et que les condamnés étaient jetés en pâture aux fauves. Inauguré en l’an 80, il fut laissé à l’abandon après la chute de l’Empire, et servit par la suite de carrière de travertin et de marbre.

Les murs extérieurs du Colisée sont formés de trois niveaux d’arches superposés ponctués de colonnes. Ces murs étaient à l’origine couverts de travertin, pierre naturelle blanche. Les 80 arches d’entrée permettaient aux spectateurs de prendre place en quelques minutes. Le dernier niveau était doté de supports pour les 240 mâts qui soutenaient la toile tendue au dessus de l’arène. Il sont forts ces vendéens … on a le même au Puy du Fou et quasiment neuf !

L’arène était dotée d’un plancher en bois recouvert de sable pour éviter que les combattants ne glissent et pour absorber le sang répandu. Elle pouvait être mise en eau pour les simulations de combats navals.

Bien que ne faisant pas partie du Colisée, l’Arco di Constantino est un beau monument d’importance. Il fut érigé en 312 pour commémorer la victoire de Constantin sur son rival Maxence à la bataille du Ponte Milvio.

Nous continuons notre balade au Mont Palatin. Situé entre le Forum romain et le Circo Massimo, le Palatin séduit avec ses grands pins, ses ruines majestueuses et ses vues extraordinaires. C’est ici que Romulus aurait fondé la ville en 753 av JC et c’est là qu’habitaient les empereurs romains.

Plan du Mont Palatin – Colosseo et Forum Romain

Nous poursuivrons notre visite par le Forum Romain. Jadis au coeur du monde antique, le Foro Romano, grandiose ensemble de temples couverts de marbre et de basiliques n’est plus aujourd’hui qu’un champ de ruines, qui reste impressionnant. D’abord cimetière étrusque au VIIè siècle av JC, il est laissé à l’abandon à la chute de l’Empire romain.

Nous ressortons du Forum romain par la Via di Monte Caprino pour atteindre la Piazza del Campidoglio. Dessinée par Michel Ange en 1538, la place du Capitole est l’une des plus belles de Rome. La place est bordée par le Palazzo Nuovo et le Palazzo dei Conservatori où sont aménagés les musées du Capitole, et le Palazzo Senatorio, siège du conseil municipal. En son centre se tient une copie d’une statue équestre de Marc Aurèle. Juste à côté se trouve la célèbre statue de la louve nourrissant Romulus et Remus … cela nous rappelle nos livres d’histoire de notre enfance. (Elle est bien plus petite qu’on le pensait !)

Nous descendons par l’escalier la Cordonata jusqu’à la Piazza d’Ara Coeli. Nous irons visiter la Chiesa di Santa Maria in Aracoeli. Cette église romane du VIè siècle est le point culminant du Capitole. Son riche intérieur renferme plusieurs trésors, parmi lesquels un plafond en bois à dorures.L’oeuvre la plus célèbre reste toutefois sa statue en bois de l’enfant Jésus, à laquelle on prête des pouvoirs de guérison. (Ah religion quand tu nous tiens !…)

Nous rejoignons ensuite le massif édifice de marbre blanc Il Vittoriano. Il a été débuté en 1885 en l’honneur du premier roi d’Italie. Ce monument dédié à Victor Emmanuel II trône sur la Piazza Venezia.

Nous empruntons la Via Teatro di Marcello, en passant devant le Teatro di Marcello et atteignons l’Isola Tiberina. Avant de faire le tour de cette petite île qui se trouve entre les deux rives du Tibre, nous dégustons la fameuse « Gelato » italienne.

Une petite dernière pour la route : L’histoire de Romulus et Remus – Est-ce que cela vous intéresse ? …………….Oui ! (répondent-ils en coeur 😁👍) Comme vous insistez, je vous la raconte.

Selon la légende, Romulus et Remus seraient le fruit de la relation entre la vestale Rhea Silvia (jeune femme chaste choisie pour consacrer 30 ans de leur vie au Temple de Vesta) et Mars, le dieu de la Guerre. Condamnés à mort par leur oncle Amulius qui avait volé le trône d’Albe-La-Longue à leur grand-père, les enfants furent abandonnés sur les berges du Tibre. Ils furent découverts près du Palatin par une louve qui les nourrit, puis recueillis par un berger, Faustulus, qui les éleva.

Quand Rémus fut capturé par Amulius, son frère le libéra et tua le roi, ouvrant ainsi la voie à la fondation de leur propre ville. L’entente fraternelle fut de courte durée : les jumeaux s’opposèrent sur les limites de la nouvelle cité. Romulus finit par tuer son frère et s’attribua le mérite de la fondation de Rome le 21 avril 753 av JC.

30 octobre – Découverte à pied des quartiers de Rome

Nous partons de l’aéroport d’Orly (beaucoup moins cher que Nantes) le samedi 29 octobre en fin d’après midi. Nous avions acheté nos billets par le site « Supersaver » avec l’option « Enregistrement des billets ». Nous nous présentons au comptoir d’embarquement et Ô Surprise, nous ne sommes pas enregistrés … Heureusement, nous étions assez tôt et il restait 4 places. (Eh oui, pour ce voyage, Simon ne nous accompagne pas … sniff ! sniff !). En fait, après lecture des avis sur le site « SuperSaver », celui-ci n’est pas vraiment fiable ! A fuir …

Nous arrivons à l’aéroport Leonardo da Vinci (Fiumicino) vers 23h00 – nous prenons le taxi qui nous emmène directement à notre appartement qui est situé au 18, Largo Arenula en plein centre de Rome. Nous sommes accueillis par Bruno qui nous fait visiter l’appartement.

Le 30 octobre en fin de matinée, nous partons flâner à la découverte du centre ville de Rome.

Nous débutons notre balade par le Palazzo Spada, qui abrite une célèbre illusion d’optique : La Prospettiva de Bortomini. Ce qui semble être un long couloir de 25 mètres bordé de colonnes donnant sur une statue de taille humaine ne mesure en réalité que 10m de long et la sculpture est en fait une statuette.

Nous longeons ensuite la Via Giulia, qui est bordée de palais Renaissance et d’orangers en pots. A son extrémité sud, la Fontana del Mascherone représente un personnage du XVIIè siècle tout étonné de cracher de l’eau. A son extrémité nord se trouve la Chiesa di San Giovanni Battista dei Fiorentini.

Nous faisons un petit aller-retour sur le Ponte Vittorio Emanuele II pour admirer le Tibre et la vue sur le Chateau Saint-Ange.

Nous penons le temps d’admirer dans les nombreuses petites ruelles pavées les magasins typiques de l’Italie. Nous empruntons la Via di Panico puis la Via dei Coronari, célèbre pour ses ateliers d’artistes.

Nous atteignons la célèbre Piazza Novana. Avec ses superbes fontaines et ses palais, la Piazza Navona est la place emblématique du centre de Rome. Construite sur le Stadio di Domiziano (ancien stade dont on retrouve la forme allongée), datant du Ier siècle, elle fut pavée au XVè siècle et accueillit le principal marché de la ville durant près de 300 ans.

Autour de cette place se trouve l’ambassade du Brésil, et nous sommes le jour des élections pour les deux candidats Lula et Bolsonaro. Nous admirons les fervents supporters des deux camps.

Nous continuons notre promenade par la Via del Salvatore puis la Via Giustinian pour arriver devant le célèbre Panthéon. Malheureusement, nous ne pourrons pas le visiter aujourd’hui car le week-end, il faut réserver par internet. Ce n’est pas grave ; on reporte à un jour ultérieur. Un petit aperçu de l’extérieur du monument … Beaucoup de monde !

On continue notre balade dans les rues de Rome. On ne détaillera pas toutes les églises et chapelles car il y en a à tous les coins de rue. Rome est un musée à ciel ouvert ! Nous passerons par la Piazza Colonna où se trouve la Colonna di Mareco Aurélio, impressionnante par ses nombreux motifs sculptés et avec un accès intérieur pour monter. Sur cette même place se trouve le le Siège de la Présidence du Conseil des Ministres dans le Palazzo Chigi.

Après quelques centaines de mètres dans des petites ruelles, nous découvrons à la sortie d’un détour la fameuse Fontana di Trevi ! Et quelle claque ! Malgré la foule impressionnante, elle est vraiment grandiose et magnifique ! La beauté du lieu nous subjugue …

La Fontana di Trevi est la plus grande et la plus célèbre fontaine de Rome. Ensemble extravagant de personnages de la mythologie, de chevaux sauvages et de cascades, elle occupe tout un pan du Palazzo Poli (XVIIè siècle). Le nom de Trevi fait référence aux Tre Vie (trois rues) qui convergent vers la fontaine achevée en 1762.

Petite anecdote : La tradition veut qu’en jetant une pièce dans la fontaine, on s’assure de revenir un jour à Rome. près de 3000 € finissent ainsi dans la fontaine chaque jour ! Qui sont récoltés tous les jours par les services de la ville …

Après cette parenthèse enchanteresse, nous remontons jusqu’à la Piazza del Quirinale où se trouve le Palazzo del Quirinale, palais présidentiel italien. Durant près de 3 siècles, ce fut la résidence d’été des papes, avant d’être donnée en 1870 au nouveau roi d’Italie, puis en 1948 à l’ Etat italien. Nous empruntons ensuite la Via del Quirinale puis la Via delle Quattro Fontane, nom donné car au croisement des deux rues, se trouve des quatre côtés, quatre fontaines. La faim se faisant sentir, nous trouvons une pizzeria très locale, où nous mangeons bien sûr des pâtes et des pizzas !

Nous reprenons notre route et nous remontons la Via Sistina pour arriver à la Chiesa della Trinita dei Monti. De là, nous avons un très beau point de vue sur Rome. L’Eglise, dont la construction fut ordonnée par le roi Louis XII, fut consacrée en 1585.

S’élevant au dessus de la Piazza di Spagna, le monumental escalier de 135 marches de la Trinité des Monts a été conçu par Francesco De Sanctis, et construit en 1725 grâce à des fonds français.

Au pied de l’escalier, la Barcaccia (1627), une fontaine figurant une barque en train de prendre l’eau, est attribuée à Pietro Bernini. En face, la Via Dei Condotti, avec ses boutiques de grandes marques, fait figure de rue commerçante la plus chic de Rome. Une foule de folie !!

Après ce bain de foule, nous rejoignons le Ponte Cavour, que nous ne traversons pas et nous pouvons apercevoir le Palazzo Giustizia (Palais de Justice). Nous marchons sur les bords du Tibre, au calme. Après 20 kms de marche, nous rejoindrons notre appartement pour un repos bien mérité.

Le soir, nous irons retrouver Nicole, une jeune italienne que nous avons hébergé pendant 10 mois chez nous, et ses parents qui habitent près du quartier du Vatican. Nous passerons par le Ponte Garibaldi où nous apercevrons les jolies couleurs de l’Isola Tiberina. Nous passerons par le quartier de Trastevere, très joli quartier animé, et après 45 minutes de marche (quand on aime, on ne compte pas 😁😁), nous arriverons chez Nicole. De la terrasse de l’appartement, nous aurons une très belle vue sur la Basilique St Pierre.

Après une soirée sympathique, Stefano, le père de Nicole, nous ramènera en voiture et nous aurons droit à une petite visite guidée de quelques monuments « By night ».

24 au 26 août – Gênes (fr) ou Genova (it)

Nous partons de Quercia vers 10h et pensons nous arrêter à la petite ville de Portofino pour déjeuner. L’accès à la ville est fermé car le parking est complet. Compte tenu du monde qui semble vouloir y aller, nous reprenons la route pour Gênes. Nous arrivons dans le quartier de Boccadasse de Gênes, où se trouve notre appartement. Celui-ci est à 5 mètres de la mer, très bien situé dans le quartier animé.

Après un petit bain, nous passerons une soirée tranquille à regarder les gens flâner.

Un peu d’histoire :

Gênes, qui tient son nom du latin janua, de Janus, le dieu des Portes, fut fondée au IVè siècle av JC. Sa première enceinte fut érigée au XIIè siècle. La ville devient rapidement un port de commerce. Sa flotte, qu’elle prêtait à plusieurs puissances étrangères à l’occasion des croisades, lui conférait un tel pouvoir qu’en 1100, elle devint l’une des quatre républiques italiennes avec Pise, Venise et Amalfi. En 1284, Gêne remporte une bataille décisive contre Pise puis en 1298 contre Venise et étendit son empire jusqu’à la Mer Noire. Du XVIè siècle au XVIIè siècle, Gênes fut une « République marchande » qui prospéra en financant les expéditions espagnoles. La fin de l’ère des grandes découvertes et le déclin de l’importance commerciale de la Méditérranée sonnèrent le glas de l’expansion de Gênes. En 1684, Louis XIV fit détruire son port et la Corse fut cédée à la France en 1708. Au XXè siècle, la ville qui vit naître Giuseppe Mazzini (1805-1872), père de l’unité italienne, fut la première cité du nord de l’Italie à s’élever contre l’occupation nazie.

Le 25 août, nous partons découvrir la ville de Gênes. Nous marcherons pendant 1h depuis notre quartier le long de la Corsa Italia en bord de mer pour parvenir au centre historique.

Nous rejoignons Catia et Stefano, les parents de Nicole à la Piazza Ferrari.

Nous commençons par visiter le Palazzo Ducale, ancien siège du gouvernement de la république indépendante de Gênes et résidence des Doges. Puis nous continuons par la Chiesa dei Santi Ambrogio et Andrea, dans un style très baroque.*

Nous flânons dans les rues en passant par la porte Soprana, ancien vestige de la muraille, puis nous passons devant la maison de Christophe Colomb, natif de Gênes.

Nous nous baladons dans les ruelles de Gênes pour atteindre le port, qui a été entièrement rénové depuis une vingtaine d’années. Il abrite actuellement un des meilleurs musées maritimes et un des plus grands aquariums d’Europe.

Nous continuons notre visite dans les différents quartiers de la ville et nous traversons le Via Garibaldi où de nombreux palais ont été construits au XVIè siècle par les nobles de la ville. Les intérieurs sont somptueux et cette rue est classée au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Nous finissons notre petit tour par le théatre en face de la Piazza Ferrari. Puis nous revenons à pied à notre appartement.

Pour notre dernier soir en Italie, nous dînons au restaurant « La Creuza de Ma » avec Nicole et ses parents pour goûter les spécialités de Ligurie, région où nous nous trouvons.

Nous concluons notre séjour en Italie par cette soirée, nous avons partagé de bien belles vacances !!! A renouveler sans modération …

23 août – Cinque Terre – Villages de Riomaggiore et de Portovenere

Le 23 août au matin, nous retrouvons Nicole et ses parents à la gare de la Spezia et nous nous arrêtons à Riomaggiore, dernier village des Cinque Terre que nous n’avions pas fait. Nous faisons une petite visite du village puis nous nous lançons pour une randonnée afin de rejoindre le village de Portovenere.

  • Randonnée de Riomaggiore à Portovenere
    • Longueur: 15 km – Durée: 5 heures – Difficulté: moyen – Péage: non

Nous commençons par une montée plutôt raide (comme chaque randonnée, me direz-vous ?) au milieu de pinèdes et de terrasses plantées de vignes et d’oliviers, pour arriver à l’église Santuario di Nostra Signora di Montenero après 1 h de marche. La vue est magnifique sur Riomaggiore et toute la côte des Cinque Terre.

Le sentier atteint la crête au col du Telegrafo. Le sentier parcourt ensuite cette crête vers l’est au milieu d’une végétation dense et variée: pins, chênes, bruyères. Après le village de Campiglia nous avons une vue panoramique exceptionnelle sur la mer avec les iles de CapraiaElbe et même la Corse. ( on n’a pas vu la Corse …)

Le chemin descend ensuite vers Portovenere, un très beau et authentique village qui nous a enchanté.

L’appel de la mer étant trop fort, nous prenons un petit bain avec quelques plongeons, bien sûr, avant de prendre le bateau pour la Spezia.

Encore une belle journée !

21&22 août – Cinque Terre – Village de Manarola

Compte tenu de notre expérience précédente (chaleur et foule à partir de 11h), nous changeons de stratégie. Nous décidons de prendre le train à 16h40 pour commencer notre randonnée vers 17h. Cela a plutôt bien fonctionné car il faisait un peu moins chaud et surtout il y avait très peu de monde.

Aujourd’hui, nous allons relier le village de Corniglia au village de Manarola. Nous avions prévu de prolonger jusqu’au village de Riomaggiore mais « les Dieux en ont décidé autrement » …

  • Randonnée de Corniglia à Manorala (via Volastra)
    • Longueur: 4 km – Durée: 2 heures – Difficulté: moyen – Péage: non

Comme la journée précedente, nous prenons le train à La Gare centrale de la Spezia et 10 minutes plus tard, nous débarquons au village de Corniglia. Nous commençons par la montée des escaliers pour atteindre le village puis nous entamons une pente assez raide jusqu’au sommet de la colline.

Après une bonne heure de marche, nous atteignons le village de Volastra, situé à 330 mètres d’altitude au dessus de Manarola. La vue est très belle! Des générations de paysans ont travaillé une montagne parfois très abrupte pour cultiver la terre en terrasses où sont plantés vignes, fruits et oliviers depuis des siècles.

Nous arrivons au village de Manarola et le village est probablement le plus pittoresque des 5 villages. Au coucher du soleil, les couleurs sont magnifiques.

Après concertation avec l’ensemble de la Team, nous nous arrêtons pour prendre un bain – l’endroit est propice aux plongeons – et nous passons la soirée dans le village. Nous dînerons au restaurant « Il Porticciolo » où nous avons probablement mangé les meilleures pizzas de notre existence ! Très belle soirée et de très bons souvenirs !

Le 22 août, nous profitons de la piscine et du cadre magnifique du hameau où nous séjournons.

18 août – Lucques (fr) ou Lucca (it)

En repartant de Pïse, nous décidons de nous arrêter visiter la ville de Lucques. Au moment de nous stationner, il y a eu un bel orage qui a rafraîchi nos ardeurs… Heureusement pour nous, cela n’a pas duré trop longtemps et nous sommes partis flâner à l’intérieur de la vieille ville. Tout d’abord un peu d’histoire,

Fondée par les Etrusques, Lucques devint une colonie romaine en 180 av JC, puis une comune (cité-Etat) libre au XIIè siècle; époque à laquelle elle connut la prospérité grâce au commerce de la soie. En 1314, elle tomba brièvement aux mains de Pise. Grâce à la poigne d’un aventurier, Castruccio Castranici degli Antelminelli, la ville retrouva rapidement sa liberté et demeura une république indépendante durant près de 5 siècles. En 1805; Napoléon 1er créa la principauté de Lucquès. Elle fut ensuite intégrée au royaume d’Italie. La ville ayant échappé aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale, son centre historique est resté le même depuis des siècles. Elle est la ville natale du compositeur d’opéra Giacomo Puccini (1858-1924).

On commence notre petit tour par la Piazza Napoleone puis La Piazza San Michele.

Nous montons ensuite en haut de la Tour Guinigi, tour de 45 mètres de haut tout en briques rouges. La vue est magnifique sur toute le ville. Ce qui est impressionnant ,ce sont les 7 chênes verts plants dans un parterre de fleurs en U au sommet de la tour.

Nous rejoindrons ensuite la Piazza Anfiteatro, qui doit son nom à l’amphithéâtre qui se dressait à cet endroit à l’époque romaine. Nous déjeunerons dans un petit restaurant tout proche.

Nous finissons notre visite en redescendant par la Via Fillungo, rue commercante puis nous cheminons sur l’enceinte fortifiée pendant quelques centaines de mètres. La monumentale mura (remparts), édifiée autour de la veille ville aux XVIè et XVIIè siècle est presque parfaitement intacte.

17 août – Piazza dei Miracoli – Pise

Après un bref aperçu la veille, nous revenons à la Piazza dei Miracoli pour une visite plus approfondie. Nous avions réservé notre billet pour monter dans la Tour à 9h, le premier horaire disponible. Cela nous a permis d’éviter la foule et de pouvoir prendre le temps d’observer la ville de Pise d’en haut.

Après la fin de sa construction dans la seconde moitié du XIVè siècle, pendant 600 ans, la tour continua à s’incliner au rythme de 1 mm par an. En 1993, elle était penchée de 5.5 °. Des travaux ont alors été effectués pour redresser la tour à 5°, les experts assurent la survie de l’édifice pour les trois siècles à venir…

Nous continuons notre visite par le Baptistère. Celui-ci, à la forme circulaire inhabituelle, comporte deux dômes superposés (moitié en plomb, moitié en tuiles). Sa construction débuta en 1152 pour s’achever au XIVè siècle. A l’intérieur, la chaire en marbre hexagonale de Nicola Pisano est un véritable joyau.

Nous entrons ensuite dans le Camposanto. On raconte que la terre du Calvaire, rapportée par bateau des croisades, tapisse le sol de ce magnifique cimetière enceint de murs blancs, où reposent de nombreux éminents Pisans, dans le jardin du cloître. Au cours de la seconde guerre mondiale, l’artillerie alliée détruisit de nombreuses fresques du cloître.

Nous allons ensuite visiter Il Duomo (la cathédrale). Le magnifique duomo roman fut commencé en 1064 ; sa consécration date de 1118. L’édifice découpé en plusieurs niveaux, habillé de marbre vert et beige, est impressionnant. A l’intérieur, on découvre un vaste espace ponctué de colonnes et un plafond en bois doré. La construction fut financée avec le butin d’une bataille navale remportée contre une flotte arabe dans le port de Palerme en 1063. Pour marquer la victoire et symboliser l’hégémonie de Pise sur la Méditerranée, on bâtît ce qui devint alors la plus grande cathédrale d’Europe.

Nous finirons notre visite par le Museo delle Sinòpie. Ce musée conserve des fresques et plusieurs sinopies (ébauches de fresques). Ces dernières, réalisées au pigment rouge venant de Turquie, sur les murs du Camposanto aux XIVè et XVè siècles, servaient d’esquisses avant que les fresques ne les recouvrent.

Nous cheminons ensuite sur les murailles, ce qui nous permet d’avoir un autre point de vue sur la ville et la Piazza dei Miracoli. Nous resterons « tranquillo » l’après midi ,compte tenu de la chaleur.

Le soir, nous repartons faire une petite visite de la ville by-night.

16 août – Découverte de la ville de Pise

Le 16 août au matin, nous prenons la direction de Pise. Nous nous arrêtons le midi à la station balnéaire de Rapallo sur la côte méditérranéenne pour déguster une pizza. Nous re-découvrons la chaleur …

Nous reprenons la route pour découvrir notre nouvel appartement un peu à l’écart du centre historique de Pise. Très bel appartement avec la climatisation. Nous allons nous apercevoir que ce n’est pas un luxe ! (bon, un peu quand même !) La chaleur (32°) ne semble pas si forte mais le ressenti de chaleur humide est assez intense.

Après une petite pause, nous partons déambuler dans la ville et découvrir Pise. Un petit plan pour vous situer :

Nous habitons à l’est du quartier « San Francesco » par lequel nous entrons dans la ville historique.

Un peu d’histoire pour débuter :

Cité vraisemblablement héllenique à l’origine, Pise fut une importante base navale sous l’Empire romain et demeura un actif pendant de nombreux siècles. Du Xè siècle au XIIè siècle, Pise fut une république maritime indépendante et contrôla la Corse et la Sardaigne. Pise a été très souvent en conflit avec ses voisins, Gênes, Florence et Lucques. En 1406, lorsque Pise tomba aux mains de Florence, les Médicis encouragèrent les projets artistiques, littéraires et scientifiques et rétablirent l’université de Pise, qui reste célèbre aujourd’hui. C’est là qu’enseigna plus tard le plus célèbre natif de la ville, Gallilée.

Nous nous y baladerons puis nous traverserons la rivière « Arno » sur le pont Ponte della Fortezza pour atteindre le quartier San Martino. Nous passerons dans la rue commerçante (la clim à fond avec les portes grandes ouvertes … dur, dur de changer). Nous nous arrêterons devant une fresque « Tuttomondo » réalisée en 1989 par Keith Haring, artiste new-yorkais, ami d’Andy Warhol et de Basquiat. Le thème de l’œuvre est la paix et l’harmonie dans le monde et cela s’exprime par les trente figures colorées si caractéristiques, interconnectées et divisées. Tuttomondo témoigne de la passion de Haring pour la vie : un hymne à la joie qui est encore considéré comme son testament artistique aujourd’hui.

Nous passerons ensuite par le quartier « San Antonio » pour revenir à la rivière Arno. Nous nous arrêterons devant la Chiesa di Santa Maria della Spina, petite église à façade gothique. Cette dernière fut construite entre 1223 et 1230 pour accueillir la relique d’une épine de la couronne du Christ.

Nous longerons la rive gauche de la rivière Arno où de splendides « palazzi » de toutes les couleurs bordent le « lungarno » (quai).

Nous sommes alors dans le quartier « Santa Maria », où se trouvent les plus célèbres et les plus beaux édifices de Pise. Nous atteignons la Piazza dei Cavalieri. Cette place était le centre politique à l’époque médiévale qui fut transformée dans la deuxième moitié du XVIè siécle par Cosme 1er en siège du nouvel Ordre militaire des Chevaliers de Saint Etienne. Le Palais des Chevaliers ou de la Caravane est actuellement le siége de la Scuola Normale Superiore.

Nous continuons notre balade pour atteindre la fameuse Piazza dei Miracoli (ou Piazza del Duomo) où se trouve la très célèbre Tour penchée mais pas que …

La Piazza de Duomo fait partie, depuis 1987, du Patrimoine de l’Unesco. Elle constitue le centre artistique de Pise. C’est ici que se trouvent les principaux monuments religieux de la ville : La catrhédrale Santa Maria Assunta (construite de 1064 à 1118), le Baptistère (1152), le Camposanto Monumentale (1274) et le Campanile – la célèbre Tour penchée (1172 et 1275 – 56 mètres – 5° d’inclinaison)

Cathédrale et Campanile (Tour)

Et voilà, autentica qualità ! Une première approche de cette merveille, que nous visiterons plus en profondeur demain !