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Catégorie : Andalousie – Mai 2024
17&18 mai – Grenade et son palais l’Alhambra
Le 17 mai, nous partons de Nerja dans la matinée, et après une heure de route, nous arrivons à Grenade.Nous logerons au Palacete 1620. (https://www.palacete1620.com) Il est situé dans le centre historique de Grenade sur la charmante Plaza de los Lobos qui conserve une grande partie de son charme d’antan.
Palacete 1620 appartient à cette typologie de maisons seigneuriales, construites au 17ème siècle. C´est un exemplaire unique et protégé d’une demeure de l’aristocratie de Grenade, à travers sa splendide porte cochère en bois encadrée de pierres taillées et sculptées. Elle laisse place à un hall d’entrée s´ouvrant sur sa cour interieure et reposant sur huit colonnes en pierre toscane de la Sierra Elvira, pourvues de chapiteaux et de plafonds sculptes en bois, conservés dans leur état d’origine. Au centre, on peut voir une fontaine octogonale avec une coupe haute et présidant le patio, ainsi que sur un des murs périmétraux un pylône exceptionnel avec un magnifique bouclier héraldique daté de 1620 et qui donne le nom à notre établissement.
Tout d’abord un peu d’histoire : La richesse culturelle de Grenade, avec ses influences mauresques, catholiques et juives font de cette ville espagnole un centre culturel important. Au 7ème siècle, les Maures ont progressé de l’Afrique du nord vers l’Espagne. Après quoi, Grenade a été occupée par les Maures pendant 800 ans. Le rôle de Grenade devint de plus en plus grand au sein de l’empire maure. Grenade ville devint l’une des ville les plus riches d’Europe et finalement un royaume avec le palais de l’Alhambra. En 1492, la ville fut reconquise par les rois catholiques (Ferdinand et Isabelle), après quoi les maures et les juifs présents durent se convertir ou fuir le pays. De ce fait, la ville a lentement décliné sur le plan économique et culturel pendant plusieurs siècles.
Après avoir déposé nos bagages, nous allons nous balader. Nous déjeunons au restaurant « Trinidad Plaza » où la langue espagnole nous a fait défaut. Comme les espagnols ne font vraiment pas d’efforts pour parler anglais ou une autre langue, quelques confusions sont apparues.Erwan a confondu 16€ et 61€ pour sa commande et l’addition était certes un peu salée ! Par contre la Côte de boeuf sur plancha était vraiment excellente !
Après avoir traversé la Plaza de la Trinidad, nous arrivons à la Cathédrale de Grenade. La Cathédrale de Grenade date du 16ème siècle et se situe en centre-ville. Elle est dédiée à la Vierge de l’Incarnation. Elle combine dans son architecture les styles renaissance, gothique et baroque. Près de la cathédrale se trouve la ‘Capilla Real’, la chapelle funéraire des rois.
Nous continuons notre balade jusqu’au Corral del Carbon du XIVè siécle. La Corrala del Carbón était autrefois la foire aux céréales de Grenade, également appelée une Alhóndiga. Cette ancienne foire aux céréales se situe dans le centre, dans le quartier de l’Albaicin. Elle fut construite en 1336 pendant la période de la domination mauresque sous Yousouf I. En plus d’une foire aux céréales, la Corrala del Carbón servait aussi d’auberge où les caravanes des marchands pouvaient se croiser, pour vendre et stocker temporairement leurs produits.Après la reconquête de Grenade par les catholiques, on attribua à ce bâtiment la fonction de marché au charbon (« Carbón »), d’où le nom de La Corrala del Carbón ; la cour du charbon. À partir de 1593, le bâtiment a été utilisé comme théâtre et comme maison communautaire.
Comme nous avions pris la Granada Card, nous prenons le petit train touristique (comme le commun des touristes!) pour nous rendre au Monastère de la Cartuja, situé à 3kms du centre ville. Le monastère doté d’un intérieur particulier de style baroque date de 1506, mais n’a été achevé que trois siècles plus tard dans son état actuel. Ce de fait, les styles gotique et renaissance apparaissent dans les détails du monastère. Malgré son aspect extérieur sobre, c’est l’un des monastères les plus joliment décorés d’Espagne. Le monastère a été habité par les chartreux jusqu’en 1835. Ces moines y vivaient comme des ermites et avaient une doctrine très stricte. Ils passaient beaucoup de temps à prier et respectaient des vœux de silence et de jeûne très strictes.
Après quelques minutes de marche, nous prenons le bus pour nous rendre sur les hauteurs de Grenade au Mirador de San Cristobal.
Puis nous nous dirigeons à travers les petites ruelles pavées au Mirador de San Nicolas, où nous avons une magnifique vue sur le Palais de l’Alhambra.
Nous faisons un petit tour dans les jardins de la mosquée.
Puis nous reprenons tranquillement le chemin vers le centre ville en longeant le Rio Darro. Il est très agréable de se balader dans la ville et de se laisser porter vers les différentes places, ruelles et monuments. Nous passons de très bons moments dans cette ville.
Le 18 mai, nous partons visiter le palais de l’Alhambra. Petit conseil : Réservez plusieurs mois à l’avance les billets pour pouvoir visiter l’ensemble du palais. Pour notre part, comme nous nous sommes décidés au dernier moment, nous n’aurons pas la possibilité de visiter le Palacios Nazaries. Mais la visite reste très belle et nous avons passé toute la matinée à déambuler sur le site.
L’Alhambra est un palais médiéval fortifié à Grenade. Il est l’un des plus hauts-lieux d’Espagne. L’ensemble palatial de l’Alhambra date de la période des souverains Maures (les sultans nasrides). Le nom vient de l’arabe qasr alhamrã, ce qui signifie ‘le Palais Rouge’. La couleur rouge provient de l’argile rouge mélangée aux pierres et dans la lumière du soir, l’ensemble palatial apparaît dans une belle couleur rouge foncée. La forteresse (Alcazaba) bénéficie d’une place stratégique, sur une colline. Elle est visible depuis une grande partie du centre de Grenade. Au sein des murs de la forteresse, se trouvent de très beaux palais nasrides arabes, les magnifiques jardins du palais d’été Généralife, d’imposantes églises chrétiennes et des tours médiévales.
Cette « ville dans la ville » a été construite au 13ème siècle par les Maures, sur la colline de Sabika à Grenade. Après la prise de la ville de Grenade en 1492 sur les Maures par le couple royal catholique, le palais fut ajouté à leurs possessions. En 1526, leur petit fil Charles Quint ordonna la construction d’un palais de style renaissance au milieu de de l’Alhambra. Les nombreuses décorations mauresques datant de la période de Yousouf Ier font la particularité de l’Alhambra et le palais est aujourd’hui très bien restauré : Des colonnes et des sols en marbre, des plafonds de boiseries fines, des murs décorés de calligraphies impressionnantes et des voûtes aux motifs géométriques. Dans les jardins se trouve aussi le Parador de Grenade. C’est l’ancien convent de Saint-François où les rois catholiques furent enterrés d’origine.
Après cette visite merveilleuse dans un autre temps, nous nous laissons guider par les monuments prévus dans la Granada Card et nous visitons le Musée de Casa de Los Tiros. Pas génial …
Puis nous continuons par la Maison de Zafra, qui fait l’éloge de l’Andalousie. Ouais …
Puis comme les églises nous manquaient (non, non en fait), nous allons visité le Monastère de San Jeronimo. Le monastère de San Jerónimo à Grenade est un exemple impressionnant de l’architecture de la Renaissance espagnole et l’un des édifices religieux les plus importants de la ville. Le monastère doté d’une église très baroque a été fondé au XVIe siècle par les rois catholiques, après la conquête de Grenade sur les Maures.
Et pour finir notre journée, nous nous rendons au Cuarto Real Grenade. Entouré de beaux jardins, cet ensemble architectural palatin du XIIIe siècle appartenait à Axa, la mère du roi Boabdil. On y remarque particulièrement la quba ou salle de réception, d’une grande valeur architecturale
Et ainsi se termine notre escapade en Andalousie !…. C’est une très belle région qui mérite vraiment d’y séjourner au moins une semaine. A cette période de mai, les températures sont clémentes et très agréables. A renouveler sans modération !!
15&16 mai – Circuit des villages blancs et Nerja
Nous quittons Séville pour nous rendre à la station balnéaire de Nerja au sud de l’Andalousie en passant par la route des villages blancs.
La route des Villages blancs est un itinéraire allant d’Arcos de la Frontera à Ronda.
La route parcourt de nombreuses communes de la province de Cadix situées autour d’El Torreón, sommet de 1 654 mètres, dans une région de sierras couverte, selon l’endroit et l’altitude, de vergers d’oliviers, de champs de blé et de tournesols, de chênes ou de sapins d’Andalousie.
Les villages que la route croise, situés à flanc de montagne, au bord de falaises abruptes ou au contraire au fond d’une vallée, ont souvent eu de ce fait, historiquement, une position stratégique importante. Cette position privilégiée et la blancheur de leurs maisons peintes à la chaux sont pour beaucoup dans la renommée de la région.
Nous faisons une première halte au village de Zahara de la Sierra.
Il est niché autour d’un magnifique éperon rocheux culminant à 605m d’altitude et dominé par une tour du XVème siècle (la Torre del Homenaje), édifié sur les vestiges d’une forteresse maure.
Ce bastion musulman a été l’un des derniers à tomber en 1483 après avoir résisté pendant 150 ans sur la frontière qui le séparait du bourg chrétien d’Olvera.
Il domine un lac aux eaux turquoises créé par la retenue d’un barrage, ce qui exalte encore le cadre de ce pueblo blanco d’Andalousie et la vue magnifique qu’il offre.
Nous poursuivons notre voyage en franchissant le Mirador Tugate de los cielos, où nous avons une magnifique vue sur la région.
Nous faisons une seconde halte au village de Grazalema, où nous déjeunons. Il est perché à plus de 800m d’altitude et s’étale sur les flancs rocheux et accidentés de la Sierra de Grazalema. Le cadre de la montagne est magnifique et le village est connu pour sa production ancestrale de couvertures de laine, de miel et de fromage.
Notre troisième et dernière halte est le village de Ronda, l’un des plus beaux villages blancs du sud de l’Espagne, renommé pour son caractère romantique.
Ronda est une ville installée au sommet d’une montagne. Elle surplombe El Tajo, une gorge profonde qui sépare la nouvelle ville, établie vers le XVe siècle, de la vieille ville, datant de l’occupation mauresque. Puente Nuevo, un pont de pierre enjambant la gorge, offre un point de vue sur les environs. Dans la nouvelle ville, les arènes historiques pour corrida Plaza de Toros, datant du XVIIIe siècle, constituent l’un des monuments les plus significatifs de la ville.
Il y a beaucoup de monde dans cette petite ville très touristique. Pour nous éloigner un peu de la foule, nous décidons de faire le tour de la ville à pied. Depuis la Plaza de Espana, nous nous rendons au Puente Nuevo (Pont Neuf) où la vue est saisissante à 120 mètres de hauteur au dessus de la gorge du Tajo de Ronda.
Nous traversons ensuite les Jardines de Cunenca pour atteindre le Puente Viejo (Pont vieux).
Nous continuons notre chemin en empruntant le Sendero Los Molinos où nous avons une vue imprenable sur le Puento Nuevo.
Nous remontons ensuite le sentier pour arriver dans la vieille ville de Ronda.
Nous reprenons la route pour nous rendre à Nerja, station balnéaire de la Côte méditerranéenne. Nous avons choisi cette station car elle a gardé un côté plus authentique contrairement à Malaga ou Marbella. Cette station est célèbre pour son fameux Balcon de l’Europe, jadis une forteresse où l’on surveillait l’activité des pirates britanniques. Le point de vue est sympa !
Le 16 mai, pour bien commencer la journée, et afin de découvrir les bords de mer, nous entamons un petit jogging de 10 kms. Nous faisons un aller/retour depuis le Balcon de l’Europe jusqu’à la Playa Calaceite.
Après un petit bain pour Erwan et une petite pause, nous nous rendons au village de Frigiliana, à quelques kilomètres de Nerja. C’est un village blanc tout en ruelles pavées et maisons chaulées, dont les portes colorées et les fleurs contrastent avec le blanc immaculé des façades.
Après une demi-heure de marche, nous nous rendons sur la colline El Fuerte qui surplombe le village. Elle fût le théâtre de la sanglante défaite finale des morisques (musulmans convertis au christianisme) lors de la rebellion de 1569. La vue sur le village depuis le haut de la colline est magnifique.
En fin d’après-midi, nous nous nous promenons dans la ville de Nerja et nous dînons au restaurant « Le Papalo », très bonne adresse pour un gastro.
14 Mai – Running du matin – La Cathédrale de Séville & Le Palais Real Alcazar
Quoi de mieux que de découvrir les alentours d’une ville que de la faire en running ! Nous sommes donc partis de bon matin (vers 10h) pour un circuit d’un peu moins de 15 kilomètres pour découvrir quelques sites.
Nous longeons tout d’abord les berges du Rio Guadalquivir jusqu’au site de l’Exposition universelle de 1992.Elle a célébré le 500è anniversaire de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. Nombre de pavillons ont été rasés et remplacés par des bureaux. Parmi les structures restantes, le Pabellon del Futuro avec sa réplique de la fusée spatiale Ariane 4 incarne le mieux l’esprit du lieu.
Nous continuons notre footing jusqu’au Parque del Alamillo où de nombreux écoliers pratiquent leur sport dans un cadre sympa et naturel. Nous traversons le pont San Jeronimo pour retourner vers le Centre Ville par les berges. On passe à côte de la Torre del Oro. Cette tour de guet dodécagonale (XIIIè siècle) faisait partie des remparts élevés par les Almohades. Au fil des siècles, elle a servi de chapelle, de prison et de bureau de la Marine.
En début d’après midi, nous visitons la Cathédrale de Séville et la Torre Giralda. Comme nous avions décidé de partir au dernier moment, nous n’avons pas eu beaucoup de choix pour les horaires. Il est fortement conseillé de réserver assez tôt ces deux monuments.
Avant d’arriver à la Cathédrale, quelques photos de notre balade …
La Giralda, ancien minaret de la mosquée préexistante
Le minaret de la cathédrale, la Giralda, est la tour de la mosquée qui fut conservée après la démolition de celle-ci, lorsqu’elle fut remplacée par une cathédrale. La tour Giralda est haute de 104 mètres et vous pouvez la monter pour admirer une vue splendide sur le centre de la ville. Vous ne montez pas par un escalier, mais par un couloir incliné qui autrefois pouvait être emprunté par des chevaux. Tout en haut de la tour Giralda se trouve une statue en bronze de quatre mètres de haut. Cette statue représente la foi et est surnommée le Giraldillo. La statue tourne avec le vent et a donné son nom à la tour (Giralda = girouette).
Nous gravissons les marches de la Tour et la vue sur Séville est magnifique.
Catedral de Santa María de la Sede
Le nom officiel de la cathédrale de Séville est « Catedral de Santa María de la Sede » et après la basilique Saint Pierre de Rome et la Cathédrale Saint-Paul de Londres, c’est la plus grande église au monde. Ainsi, c’est la plus grande cathédrale gothique au monde.
La cathédrale de l’archevêché de Séville a été construite à l’endroit où se trouvait à l’origine une mosquée maure des Almohades. En 1248, cette mosquée fut conquise sur les Maures et mise en service comme cathédrale. Au 13ème siècle, cette mosquée fut démolie à l’exception du ‘Patio de los Naranjos’ (le patio des orangers) et de la tour Giralda. En 1403, on commença la construction de la cathédrale et en 1507 la cathédrale fut enfin consacrée. La cathédrale de Séville a été construite comme une église en croix avec cinq nefs et des chapelles. À l’intérieur, la cathédrale mesure environ 127 mètres de long, 83 mètres de large et 43 mètres de haut.
Certains sites importants lors de la visite sont :
- Tombeau de Christophe Colomb. Sa dépouille a été transférée de Cuba à Séville en 1898 et se trouve actuellement dans ce mausolée avec un cercueil en bronze qui est porté par quatre personnages qui symbolisent les royaumes de Castille, Léon, Aragon et Navarre.
- La chapelle royale (Capilla Real), dédiée au roi Ferdinand III de Castille. Ce roi conquit Séville sur les Maures en 1248. Elle était fermée.
- La Sacristia Major, vaste salle à coupole.
- Dans la cathédrale, vous pourrez admirer de nombreuses peintures de Murillo, Goya, Pedro de Campaña et Luis de Vargas.
- La Capilla Major, au coeur de la cathédrale, qui renferme la pièce maitresse, un immense retable illustrant des scènes de l’Ancien et Nouveau Testament (1000 personnes, 80 ans pour la réaliser)
En sortant de la cathédrale, nous retrouvons dans le Patio de los Naranjos. Une soixantaine d’orangers parfument ce patio ceint de murs fortifiés, un vestige de la mosquée du XIIè siècle. Nous sortons par la Puerta del Perdon, en arc en fer à cheval.
Nous poursuivons notre journée en nous rendant au palais Real Alcazar. C’est une visite à ne surtout pas manquer ! Ce palais est une merveille d’architecture de toute beauté !! Nous avons passé un moment merveilleux admiratifs de bout en bout !
Le Real Alcázar de Sevilla est le palais royal de Séville. Le nom ‘Alcazar‘ signifie château en espagnol et a été déviré du mot arabe al-qasr (forteresse ou palais). Le complexe de palais est en style Mudéjar : un style architectural avec de nombreuses influences des cultures maure et chrétienne. Il s’agit vraisemblablement du plus ancien palais encore en usage d’Europe : lorsque le roi Felipe V est en visite à Séville ce palais appartenant au patrimoine mondial de l’UNESCO est encore sa résidence.
Histoire du palais Real Alcazar à Séville
En 913, Abd-ar-Rahman III (le premier calife d’Al-Andalus) ordonna la construction d’un château à cet endroit, où originalement se trouvait un fort romain. Au 11ème siècle, le château fut agrandi par le roi Al-Moetamid (le dernier roi de la dynastie des Abbadides) pour en faire un palais. Au 14ème siècle, le palais fut reconquis sur les Maures, à la suite de quoi le roi Alphonse X de Castille fit agrandir le palais encore davantage. En 1364, le roi Pierre Ier de Castille (« Le Cruel ») ordonna la construction d’un nouveau palais, l’Alcázar, puis ses successeurs continuèrent à l’agrandir.
Points d’intérêts du palais royal de Séville
L’un des sites touristiques du palais Alcazar est le Patio de las Doncellas (photo). Dans le ‘patio des vierges’, un étang allongé est entouré de jardins encastrés et d’une galerie avec des voûtes dentelées avec accès aux salles de réception.
Le Salón de Embajadores (Salle des ambassadeurs) est impressionnant également, avec une splendide coupole en bois de cèdre travaillé.
Un autre bâtiment historique est la Casa de Contratación. Dans la ‘Casa de Contratación’ datant de 1503, le roi Ferdinand et la reine Isabelle recevaient entre autres l’explorateur Christophe Colomb. Tout le commerce espagnol avec le Nouveau Monde était administré ici et elle abritait aussi une école de navigation dirigée par Vespucci.
De plus, le complexe palatial dispose de beaux et vastes jardins: du style maure à celui de la Renaissance, avec de nombreux étangs, des arbres exotiques, des chemins ombragés et des pavillons.
Après ce moment de plénitude, nous dînons dans un restaurant de tapas. En ce qui concerne la cuisine espagnole, nous avons trouvé la cuisine bonne mais sans plus. Cela ne vaut pas la gastronomie française mais les tapas, c’est sympa !
13 mai – Balade & Premières visites de monuments à Séville
Après avoir profité d’une grasse matinée, nous ne pouvons nous empêcher de retourner la Plaza de Espana. Pour ce faire, nous passons par le Parque de Maria Luisa, superbe parc de 34ha. Il y abrite entre autres le Museo de Artes y Costumbres Populares.
De jour, avec cependant beaucoup plus de monde, la Plaza de Espana reste toujours aussi impressionnante. Nous aurons même le droit à un petit spectacle de Flamenco !
Nous reprenons notre chemin pour nous rendre à l’Hospital de los Venerables Sacerdotes.Aménagé dans un édifice baroque du XVIIè siècle, cet ancien hospice pour les prêtres retraités comporte une chapelle au plafond orné de somptueuses fresques réalisées par Valdés Leal (1622-1690) ainsi qu’un ravissant patio. Il accueille une petite collection de peintures du XVIIè siècle de Diego Velasquez, « peintre des peintres » sévillan.
Poursuivant notre quête, nous visitons l’Iglesia Colegial del Divino Salvador‘, ou l’église du Saint-Sauveur. Elle est la plus importante église de Séville après l’immense cathédrale. L’église a été bâtie à un endroit où à l’époque romaine se trouvait déjà une basilique et au temps de Maures une mosquée.
En 1661, la mosquée fut démolie et entre 1674-1712, une église baroque fut construite à cet endroit par Leonardo de Figueroa, et entre-temps l’église s’écroula une fois. Pour éviter que cela se reproduise, de solides piliers de construction se trouvent dans l’église actuelle. On peut surtout distinguer l’église par ses gravures sur bois plaquées or, un maître-autel principal et de nombreuses peintures murales et de plafond.
Cette église est l’une des plus extravagantes de la ville avec de nombreux retables dorés où le baroque est omniprésent !
La visite se poursuit en parcourant à pied le centre ville de Séville. C’est une ville extrêmement riche en monuments architecturaux et c’est un vrai plaisir de se balader. Nous nous dirigeons vers le Metropol Parasol.
Sur la Plaza de la Encarnación se trouve le Métropol Parasol, également connu comme les champignons de Séville (‘Setas de Sevilla‘). Ce bâtiment ouvert en 2011 a été conçu par l’architecte allemand Jürgen Mayer, qui a gagné un concours d’architecture pour insuffler une nouvelle vie à cette place. Il s’agit de la plus grande construction en bois au monde (150 x 70 mètres et 26 mètres de hauteur). Mayer a gagné le concours en partie grâce à la manière dont il a intégré les vestiges de la colonie romaine dans son architecture. À l’origine, on voulait construire ici un parking, mais cela a été évité par la découverte des ruiines romaines.
Pour terminer notre journée, bien que nous ne sommes pas très fan de la tauromachie, nous visitons la Plaza de Toros de la Real Maestranza.(Les arènes de la Real Maestranza de Caballería de Séville)
Elle est la plus grande et la plus importante arène d’Espagne pour les corridas. Ainsi, en avril le plus grand festival de corridas au monde a lieu pendant la Feria de Abril. L’arène ovale jouxte le quartier portuaire El Arenal. Elle fut construite au 18ème siècle et peut accueillir 13000 spectateurs. La Plaza de Toros a une façade baroque unique de la période 1762-1881.
Nous jetons un coup d’oeil au ‘Musée de la corrida’ avec entre autres une salle avec des peintures de corridas. Le musée montre toutes sortes d’objets qui retracent l’histoire et l’évolution de la corrida et des toreros d’Espagne.
Quelques photos depuis le balcon de notre appartement …
12 mai – Séville – Premières impressions
Pour fuir la grisaille ambiante (Y’en a marre de la pluie !), nous décidons de nous envoler pour l’Andalousie pour une semaine. Une fois n’est pas coutume, nous nous sommes décidés au dernier moment et ce fut une belle surprise ! Pas trop de monde et pas trop chaud … Parfait !
Nous arrivons le 12 mai en début d’après midi à Séville et nous nous dirigeons vers notre logement en face de la Torre del Oro sur la rive gauche du Rio Guadalquivir, la rivière qui traverse Séville, C’est un appartement bien sympa au calme.
Un peu d’Histoire pour commencer : Séville connu un véritable essor sous le règne d’une succession de souverains musulmans. Les Abbadides (XIè siècle), puis les Almohades (XIIè siècle) en firent la capitale de l’Etat le plus prospère, puissant et cultivé du sud de la péninsule ibérique. Au siècle d’or (1492-1681), marqué par un catholicisme farouche et des conflits sanglants, Séville demeura l’une des plus grandes villes d’Europe. C’est là qu’une bonne part des richesses rapportées du Nouveau Monde arrivèrent en bateau à la suite du premier voyage de Christophe Colomb.
Après une petite pause, nous partons flâner dans les différents quartiers de la ville. Nous commençons par la quartier de Triana, qui est le plus proche de chez nous sur la rive gauche de la rivière Guadalquivir. Triana était traditionnellement un quartier populaire, habité par d’importantes communautés de gitans, de marins et de potiers. Il s’agit également d’un haut-lieu du flamenco.
Nous continuons notre balade dans le Centre de la ville et les rues commerçantes (qui ne le sont pas trop puisque nous sommes dimanche et que les magasins sont fermés ….). Les rues sont couvertes par des bandes de tissus entre mes immeubles afin de pouvoir profiter de l’ombre. Il y a de superbes façades de bâtiments avec des magasins haut en couleur !
Nous arrivons à la Plaza de San Francisco.
La religion est omniprésente. La Fête de l’Ascension oblige, nous tombons sur une procession et un magasin qu mérite le détour !
Nous avons un premier aperçu extérieur de la Cathédrale et Giralda. Nous la visiterons dans les prochains jours. C’est vraiment magnifique. L’ambiance est vraiment sympa !
Nous décidons de poursuivre pour atteindre la Plaza de Espana en passant par les Jardines de Murillo. Cette place grandiose en forme d’hémicycle de 200m de diamètre s’agrémente de fontaines et de canaux. Elle est adossée à un palais en brique et marbre, ornée de céramiques peintes. La base de ses deux ailes à arcades est bordée de ba,ncs et de décorations en azulejos représentant des cartes et épisodes historiques relatifs aux 50 provinces espagnoles de l’époque. C’est magnifique et de nuit, avec très peu de monde, il y a un effet magique et nous ressentons de très belles vibrations !