Nos vacances en Suisse (du 05 au 25 août 2023)

05 au 07 août – Zinal
08 août – Randonnée jusqu’à la Cabane d’Arpitettaz (2786 m)
9 août – Randonnée jusqu’à la Cabane de Tracuit (3259 m)
10 & 11 août – Randonnée glaciaire du Bishorn (4153 m)
12 & 13 août – Interlaken
14 août – Randonnée du Niederhorn vers Beatenberg
15 août – Randonnée du Schynige Platte à First (Chemin du Faulhorn)
16 août – Randonnée au Glacier d’Aletsch
17 août – Via Ferrata Klettersteig de Murren à Gimmelwald
18 août – Lucerne
19 & 20 août – Zurich
21 août – Berne
22 août – Montreux & Chateau de Chillon
23 août – Randonnée « Les Rochers de Naye » (2042m)
24 août – Bouée sauvage sur le Lac Léman !

24 août – Bouée sauvage sur le Lac Léman !

L’avant veille, nous étions passé au bord du Lac Léman et cette attraction nous a bien donné envie d’essayer …
Nous décidons donc de nous laisser tenter et nous réservons un petit tour d’une demi-heure sur une bouée tractée ! Nadège n’étant pas trop tentée, nous nous lançons donc à trois sur un rodéo de la mort !

Très sympa ! Un peu physique mais on s’est bien amusés ! Quelques vidéos pour vous faire rire !

L’après midi, nous irons nous baigner et nous préparons les bagages car la fin des vacances se profile … (Sniff !)
Mais on en a bien profité et c’est le but des vacances !

A bientôt pour de nouvelles aventures !

23 août – Randonnée « Les Rochers de Naye » (2042m)

Aujourd’hui, nous décidons de réaliser une randonnée.
Distance : 9.6 kms – Dénivelé : 890 m – Temps : 5 h

Nous nous rendons au village de Caux en voiture où nous nous garons.On commence par suivre une petite route qui part dans la forêt.

Après quelques dizaines de minutes, un chemin monte dans la forêt (il y a deux possibilités qui se rejoignent). Comme nous ne le savions pas, nous avons demandé à un autochtone fort sympathique, dans sa cabane au fond du jardin !

Puis nous sortons de la forêt, saluons quelques vaches et profitons pleinement de la vue sur le lac et le sommet qui se dévoile.

Après ce couloir où la montée est un peu raide, nous arrivons à Sautodoz. Il y a un chalet en pierre, un gros cairn et une superbe vue !

Nous continuons notre ascension en passant sous un petit pont et nous dirigeons vers le jardin botanique alpin, la Rambertia.

Nous passons près d’un monument boudhiste avant de rejoindre le sommet. Nous avons eu la chance d’avoir un temps magnifique et le panorama est fabuleux !

Après une petite pause, nous reprenons le chemin du retour.

Cygne ou Dragon ?

22 août – Montreux & Chateau de Chillon

Nous prenons le train à la gare de Rivaz pour 30 minutes de trajet jusqu’à Montreux. Nous allons visiter aujourd’hui le chateau de Chillon.

Le château de Chillon se trouve sur les rives du Lac Léman,à Veytaux. De forme oblongue, le château mesure 110 mètres de long pour 50 mètres de large, le donjon culmine à 25 mètres. Successivement occupé par la maison de Savoie puis par les Bernois dès 1536 et jusqu’en 1798, il appartient désormais à l’ Etat de Vaud. Le château est le monument historique le plus visité de Suisse.

La forteresse devint célèbre en 1816, après que Lord Byron eut écrit « Le Prisonnier de Chillon », poème consacré à François Bonivard, enfermé pour ses idées séditieuses et libéré par les forces bernoises en 1536..

Le château est un labyrinthe de cours, de tours et de salles d’armes, de meubles anciens et d’oeuvres d’art.

Du haut des remparts, nous avons de très belles perspectives sur le château et le lac.

Nous revenons vers Montreux en empruntant pendant 4kms le « Chemin fleuri », une promenade agrémentée de massifs de fleurs et d’oeuvres d’art.

Arrivé à Montreux, nous n’avons pas pu nous empêcher de prendre en photo la célèbre statue de Freddy Mercury, dont le studio d’enregistrement avec le groupe Queen a fait la célébrité de Montreux, et où sont venus enregistrer de grands noms à l’instar de David Bowie ou d’Iggy Pop.

En revenant en train, nous nous arrêtons prendre un petit bain à la plage de Rivaz.

Après une bonne journée, nous rentrons dans notre appartement pour déguster un bon repas en savourant la vue !

21 août – Berne

La vieille ville de Berne fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO et possède 6 kilomètres d’arcades en tonnelle, l’une des plus longues promenades commerçantes couvertes d’Europe.

Berne est également le siège du Gouvernement suisse. À quelque pas seulement de la gare principale se dresse le Palais Fédéral siège du Parlement.

La plus grande collection d’œuvres du peintre Paul Klee est conservée dans le Centre Paul Klee aux abords de la ville. La Maison Albert Einstein témoigne du séjour du physicien à Berne au début du 20e siècle

L’atmosphère médiévale de la ville avec de nombreuses fontaines, façades en grès, ruelles et tours historiques est exemplaire. La plus jolie vue sur la vieille ville ceinturée par l’Aar s’offre depuis la roseraie perchée au-dessus de la BärenPArk (parc aux ours). Les anciens remparts et bastions descendent à pic vers la rivière.

Emblème le plus connu de Berne, la Tour de l’Horloge était à l’origine la porte ouest de la cité (1191-1256). Nous nous rendons au Zytglogge pour voir la ronde des figures du carillon qui précède la sonnerie des cloches. Bon, comment dire, il était 13h et la ronde a été très, très courte … Il n’en restera pas un souvenir inoubliable !

Nous nous promenons dans la vieille ville et découvrons les nombreuses fontaines. Les onze figures allégoriques des fontaines de Berne sont saisissantes. Qu’elles rendent hommage à des héros, à des événements historiques ou qu’elles incarnent des valeurs sociales, les fontaines ont chacune leur histoire et leur propre signification. La plupart sont pourtant l’œuvre du même artiste. Huit des onze statues qui trônent sur les fontaines ont été réalisées par le sculpteur fribourgeois Hans Gieng, qui a manifestement vécu et travaillé à Berne dans les années 1540. Les fontaines ont conservé leur aspect originel et sont de magnifiques œuvres typiques de l’art de la Renaissance. Leur conception et les personnages somptueux qui les ornent sont un symbole de la prospérité de la bourgeoisie de l’époque.

Après quelques heures à flâner, nous reprenons la route en direction de notre dernière destination : Le Lac Léman.

Nous avons réservé un appartement à Saint Saphorin avec une vue exceptionnelle sur le lac.

En fin d’après midi, nous décidons d’aller nous baigner à la plage de Cully.

19 & 20 août – Zurich

Arrivés le 18 août au soir, nous nous baladons près du lac de Zurich. Les bords du lac sont très animés !

Son dynamisme culturel et son emplacement idéal entre fleuve et lac font de Zurich l’une des villes les plus agréables à vivre du moment. Dédale de ruelles sinueuses et de hauts clochers, le coeur historique de Zurich est resté en grande partie intact. A l’opposé, la capitale a su reconvertir son passé industriel dans un esprit très contemporain et alternatif.

Le 19 août au matin, nous longeons la Limmat, rivière qui s’écoule vers le nord en coupant le centre médiéval en deux. Il y a une manifestation nautique où les gens descendent la Limmat en nageant pendant 2 kms.

Nous nous dirigeons ensuite vers le Fraumünster de Zurich. Il est l’un des plus anciens édifices religieux de Zurich. Pendant des siècles, l’abbaye accueille des soeurs bénédictines.L’importance de l’abbaye se mesure au fait que dès le XIè siècle, elle exerce le droit royal de marché, de battre monnaie et de prélever des droits de douane. A compter du XIIIè siècle, l’abbesse en place devient même seigneure de la ville de Zurich et obtient le titre de princesse royale de l’Empire. Cette époque prend fin avec la Réforme : en 1524, la dernière abbesse, Katharina von Zimmern, cède l’abbaye et l’ensemble de ses biens à la ville de Zurich.

Cette église est réputée pour ses vitraux réalisés par Marc Chagall (1887-1985), auteur des cinq verrières du choeur (1971) et de la rosace du bras sud du transept. La rosace du bras nord du transept est signée Augusto Giacometti (1945).

Nous déambulons ensuite dans le centre médiéval…

Nous montons (à pied bien sûr) par la Pfalzgasse pour atteindre le Lindenhof. Depuis le Lindenhof, nous profitons d’une vue splendide sur la vieille ville, la Grossmünster, l’Hôtel de ville, la rivière Limmat, l’Université et l’École polytechnique fédérale de Zurich. Le Lindenhof a été le théâtre de nombreux événements historiques. Au IVe siècle, un fort romain se dressait au Lindenhof et au IXe siècle, le petit-fils de Charlemagne y bâtit une résidence royale. Jusqu’au début des temps modernes, la place était un lieu de rassemblement pour les Zurichois. Ainsi, en 1798, c’est au Lindenhof qu’on prêtait serment sur la constitution helvétique.

Nous nous baladons ensuite vers le quartier Niederdorf et les espaces industriels reconvertis de Zurich Ouest. D’après le guide, il existe un magasin « Freitag » qui transforme d’anciennes bâches de camion colorées en sacs uniques. La boutique est faite de containers maritimes superposés où l’on peut accéder à un toit terrasse. La vue n’est pas formidable mais le concept est sympa ! On passera par « Im Viadukt », ancien espace de stockage sous le pont ferroviaire qui s’est métamorphosé en un complexe de boutiques.

Sur le chemin du retour, nous visitons l’église Grossmünster, fondée par Charlemagne au IXè siècle. Elle est l’emblème de Zurich. Au cours de la première moitié du XVIe siècle, l’église Grossmünster est devenue le point de départ de la Réforme menée par Huldrych Zwingli et Heinrich Bullinger en Suisse alémanique. L’école théologique, à l’époque associée à l’église, donna naissance à l’université de Zurich.

A côté se trouve un très joli couvent qui mérite un petit détour !

Après une bonne journée de marche et de visites, nous rentrons nous reposer…

Le 20 août, c’est une journée baignade dans la Limmat ! Nous nous rendons donc à Letten, qui est la « place to be » pour se rafraîchir !

L’après midi, nous nous rendons au Kunsthaus. Le plus grand musée d’art de Suisse séduit par l’extension baignée de lumière de David Chipperfield et l’une des collections les plus importantes du pays. Dans deux édifices, le bâtiment Moser et l’extension de David Chipperfield (ouverte en 2021), le Kunsthaus expose la plus grande collection Munch hors de Norvège, des artistes de renom comme Picasso, van Gogh et Chagall ainsi que de célèbres représentant-e-s de l’expressionisme. Des œuvres prégnantes de la fin du XXe et du XXIe siècle comme celles de Warhol, Rothko ou Beuys complètent la collection.

Le Kunsthaus Zurich permet de s’immerger dans l’univers des anciens maîtres, de découvrir l’art suisse avec Giacometti et Fischli/Weiss ou de se laisser séduire par l’impressionnisme ou l’art moderne.

Nous nous sommes immergés dans la « Turicum Pixelwald » (« forêt lumineuse Turicum ») de Pipilotti Rist.

18 août – Lucerne

Lucerne, petite ville suisse connue pour son architecture médiévale très bien préservée, se trouve au milieu des montagnes enneigées sur le lac des Quatre-Cantons.

Sa vieille ville colorée (Altstadt) est bordée au nord par le Museggmauer, un rempart de 870 m de long datant du XIVe siècle. Autrefois signe de puissance et de pouvoir, les remparts de la Musegg et leurs neufs tours font partie des anciennes fortifications de la ville de Lucerne et la dominent en formant une couronne reconnaissable de loin.

La Wachtturm : Elle doit son nom au foin que l’on y conservait. À l’époque, on entreposait également de la poudre de guerre entre ses murs. En 1701, la foudre a fait exploser la poudre et sauter la tour. Les blocs de pierre projetés sur la ville ont provoqué d’importants dégâts et des habitants ont perdu la vie lors de l’explosion. La tour reconstruite mesure 44 mètres de haut.

La tour Zyt : D’une hauteur de 31 mètres, la tour aujourd’hui ouverte au public a été construite en 1442 et est ornée d’une horloge. Le cadran et les chiffres sont si grands que même les pêcheurs sur le lac peuvent lire l’heure. 

Le pont Kapellbrücke (pont de la Chapelle), construit en 1333, relie la Aldstadt à la rive droite de la rivière Reuss. Le pont de la Chapelle et sa tour, appelé aussi « Kapellbrücke » est un pont fortifié de bois à toit de tuiles de 204 m construit en 1333, ce qui en fait le plus vieux pont en bois d’Europe. Sous son toit, on peut voir de nombreuses peintures de forme triangulaire reconstituant les hauts faits de la cité depuis le Moyen Âge. En 1993, le pont a été en grande partie détruit par le feu. Il a été reconstruit depuis.

Attrayante malgré son caractère massif, la Tour de l’eau a été construite entre les années 1290 et 1300, avant le Pont de la Chapelle. La Tour de l’eau doit sa forme unique à son plan octogonal de 4,4 à 5 mètres. Elle présente un périmètre de 39 mètres et une hauteur de 34,5 mètres. Durant ses 700 ans d’existence, la tour a rempli différentes fonctions. Poste d’observation, elle permettait de surveiller la navigation dans le bassin de Lucerne. Avec le pont Hofbrücke et le Pont de la Chapelle, elle constituait l’ouvrage défensif de la ville du côté du lac. Depuis le XIVe siècle, la tour a plusieurs fois servi d’archives. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, la tour servait également de prison. Les prisonniers étaient descendus dans le cachot au moyen d’une corde, et n’étaient remontés que lorsqu’ils avaient purgé leur peine.

Nous continuons la visite de la ville en nous rendant à l’emblématique Monument du Lion.

Le Lion de Lucerne a été sculpté dans la pierre en souvenir des gardes suisses morts au service du roi de France Louis XVI, lors de la journée du 10 août 1792. Un peu d’histoire :

Nous sommes le 10 août 1792. À l’époque, environ un millier de Suisses protégeaient la vie du roi de France Louis XVI avec une loyauté et une bravoure inconditionnelles. Ce jour-là, les révolutionnaires ont pris d’assaut la résidence du roi et ses gardes du corps furent presque entièrement massacrés. « The Lion Monument », un monument commémoratif impressionnant, rend hommage aux héros de la garde suisse.

L’un des gardes qui, ce jour-là, ne séjournait pas à Paris mais à Lucerne, était l’officier Karl Pfyffer, d’Altishofen. La perte tragique de ses compagnons d’armes l’a profondément touché et l’a poursuivi pendant des années. Il s’est donc engagé pour ériger un monument digne des hommes tombés au combat en proposant comme site la paroi rocheuse en dessous du Wesemlin. Pour financer ce projet d’envergure, Karl Pfyffer a initié une collecte de fonds.

Créée par le célèbre artiste danois Bertel Thorvaldsen, la maquette d’un lion plus grand que nature est devenue réalité en un peu plus d’un an et a été inaugurée en 1821 – une prouesse dont le rayonnement est encore mondial aujourd’hui !

Nous poursuivons notre balade à travers la vieille ville et nous terminons la journée sur la Bahnofplatz au bord du lac des Quatre Cantons.

En fin de journée, nous reprenons la route pour nous rendre à Zurich. L’aventure continue …

17 août – Via Ferrata Klettersteig de Murren à Gimmelwald

Pour cette journée, nous nous sommes lancés le défi de réaliser la via Ferrata Klettresteig de Murren à Gimmelwald. Longue de 2.2 km, celle-ci est l’une des plus ensorcelantes de la région. Elle s’hasarde sur les façades à pic jusqu’à Gimmelwald, offrant au passage une vue étourdissante sur la gigantesque Jungfrau. Avec ses échelles, ses câbles, son pont suspendu et sa vue saisissante sur le versant nord de l’Eiger, elle vous coupera le souffle dans tous les sens du terme.

Nous marchons sur un escalier à même la roche avec 150 mètres de vide dessous nous. Vraiment impressionnant mais magnifique !

Nous empruntons ensuite le pont de signe avec les bruits de la cascade dessous nous. Extra !

Nous continuons notre descente par de nombreuses échelles …

Et enfin, nous utilisons le « Népal Bridge » -> Des sensations fortes comme on les aime !

Un aperçu des nombreuses curiosités de la région
Vue sur les sommets depuis notre logement

16 août – Randonnée au Glacier d’Aletsch

Le glacier d’Aletsch est un monument Suisse pour son immense langue glaciaire de 23km. Il se caractérise par ses 2 bandes parallèles de moraines qui suivent le glacier de la Konkordiaplatz (l’endroit où se rejoignent les 3 principaux glaciers qui se trouvent juste derrière le trio mythique des alpes bernoises: Eiger, Jungfrau et Mönch) jusqu’au bout de sa langue.
Sa masse est spectaculaire : 27 milliards de tonnes de glace avec une épaisseur de 900 mètres à son apogée et il avance de 200 mètres par an.
A titre de comparaison, la Mer de Glace au-dessus de Chamonix ne fait que 7km de long et a une profondeur maximale de 300 mètres. Le glacier d’Aletsch est donc environ 3 fois plus grand que la Mer de Glace.

Distance: 17kms – Dénivelé: 700m de d+/- – Difficulté : Moyen/Facile – Durée: 6 h (Tracé bleu)

Photo prise à la station – Zoomez, c’est plutôt sympa !

De bon matin, depuis le village de Fiesch, nous empruntons la télécabine qui nous emmène à la station de Fiescheralp (2212 m). Nous avons une vue à couper le souffle sur les 4000m emblématiques de la région (le Cervin, le Weisshorn et le massif des Mischabels) de l’autre côté de la vallée du Rhône.

Dès le départ au nord-est de la station, le chemin de terre plat dévoile de très beaux points de vue.

Nous serpentons au dessus du village de Fieschertal, et traversons la ravine d’Unter Tälli. Puis nous grimpons jusqu’à une petite croix en bois sur un plateau rocheux. Nous avons un premier aperçu du Glacier de Fiescher.

Nous traversons des corniches pour atteindre la petite vallée de Märjela, puis poursuivons jusqu’au refuge Gletscherstube (2363 m)

Nous continuons vers le Märjenlensee (2300m) qui s’est formé sur le bord est du glacier d’Aletsch.

A l’embranchement de Roti Chumma (2369m), nous bifurquons à droite sur un sublime tronçon surplombant une infinie langue de glace. Depuis cet endroit, on randonne pendant 4-5 kms sur un sentier (le Aletsch Panoramaweg) qui offre sans aucun doute une des vues les plus iconiques et impressionnantes de Suisse!

Arrivé au Greichergrat au niveau du col de Biel (2292 m), nous partons en direction du sud-ouest le long de la crête puis des pentes herbeuses menant à Moosfluch (2333 m).

On quitte ensuite le chemin de crête pour descendre vers les eaux bleu profond du Blausee (2204 m) puis continuons vers le Bettmersee avant d’arriver à Bettmeralp. Nous en profiterons pour nous sustenter avant de reprendre le téléphérique jusqu’au village de Betten.

Depuis Betten, nous prenons le train jusqu’à Fiesch, notre point de départ. Encore une superbe journée sous le soleil et des souvenirs inoubliables du Glacier !

15 août – Randonnée du Schynige Platte à First (Chemin du Faulhorn)

Le 15 août, sans Maxime et Jeanne qui décident de rester se reposer, nous décidons de parcourir le Chemin du Faulhorn, entre Schynige Platte et la télécabine First. Ce sentier d’altitude, l’un des plus beaux de Suisse, dévoile une vue dégagée sur le lac de Thourne, le lac de Brienze, l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau.

Pour ce faire nous nous rendons jusqu’au village de Wilderswil pour prendre de le train. Le chemin de fer historique de la Schynige Platte traverse l’Alpe de Breitlauenen pour se rendre à la Schynige Platte.

Difficulté : difficile – Distance : 16,2 km – Durée : 6:00 h.

Dénivelé positif : 825 m – Dénivelé négatif : 639 m – Point le plus élevé : 2 680 m – Point le plus bas : 1 910 m

Après 50 minutes de trajet, nous arrivons à la station supérieure de la Schynige Platte. Nous entamons notre randonnée et dépassons les chalets de montagne de l’Oberberg sur la route vers le flanc ouest du Loucherhorn. Les panoramas depuis la station sont fabuleux !

Nous continuons sur l’Egg par une montée douce le long du flanc du Sägissa; en-dessous, nous apercevons le lac de montagne de Sägistalsee, brillant. Nous prenons le temps de déjeuner puis nous reprenons notre chemin. Le temps « s’abernaoudit » ! (comme on dit en patois en Normandie)

Après avoir contourné le ravin escarpé de Bonera, le sentier se poursuit jusqu’à l’auberge de montagne de Männdlenen, et continue sa montée jusqu’à Fulegg. Nous profitons de la vue en prenant une petite collation.

De là, nous suivons le flanc sud de la montagne jusqu’au sommet du Faulhorn (2681m) et offre un point de vue panoramique exceptionnel. Au 19e siècle, le Faulhorn était appelé le «Pic des Dames» parce qu’aucune compétence importante d’alpinisme n’était requise pour l’escalader. Cependant, son nom («faul» signifie «paresseux» en français) n’a rien à voir avec la paresse et atteindre le sommet de ce pic requiert une bonne forme physique. «Faul» ou «ful» est en fait le terme utilisé pour décrire les couches molles d’argile et d’ardoise dont la montagne est faite.

Le temps s’est fortement dégradé avant d’arriver au sommet. Au début du sommet, l’orage éclate et nous montons de manière accélérée. La pluie nous accompagne et les éclairs s’en donnent à coeur joie. Nous nous abritons au Berghotel Faulhorn en attendant que cela se calme. Après une vingtaine de minutes, nous entamons la descente, pas bien rassurés par le temps.

Le sentier escarpé mais bien entretenu descend ensuite jusqu’au lac de Bachalp (2265) en passant par Gassenboden (2533m). Nous faisons une petite halte dans deux refuges pour animaux en attendant que les nuées s’estompent. Malgré la pluie, nous profitons de superbes paysages de montagne.

Après une bonne averse, nous rejoignons la station supérieure des télécabines de Grindelwald-First avec un dénivelé plus ou moins plat. Nous immortalisons notre passage sur la célèbre passerelle Tissot « Cliff Walk ».

Nous prenons la télécabine pour rejoindre le village de Grindelwald.(1034 m). De là, nous embarquons dans le train pour rejoindre notre point de départ, la gare de Wilderswill. Une magnifique journée !

En Suisse, même pour randonner, cela revient tout de même cher !

14 août – Randonnée du Niederhorn vers Beatenberg

Avec Maxime et Jeanne (Simon et Lucille sont repartis en France), nous décidons de partir randonner pendant 5h30 du Niederhorn vers Beatenberg. (randonnée n°2) : Niederhorn – Burgfeldstand – Gemmenalphorn – Seefeld Oberberg – Justistal – Grön – Beatenberg Station

Point de départ : station de montagne de Niederhorn – Arrivée : Beatenberg Station
Durée de la randonnée aller: 5 h 30 – Distance : 15,8 km – Dénivelé: 1 360 m
Niveau de difficulté: exigeant

Pour ce faire, nous prenons le téléphérique depuis Beatenberg station (1130m) qui nous emmène au sommet du Niederhorn (1950m). De là, nous avons un très joli panorama sur les montagnes environnantes, les deux lacs et la ville d’Interlaken.


Le tronçon entre le Niederhorn et le Gemmenalphorn s’est vu décerner la médaille d’or du plus beau chemin de randonnée de Suisse.
La majeure partie de la randonnée se situe au-dessus de la lisière de la forêt et offre une vue à couper le souffle sur le lac de Thoune et le massif montagneux de l’Eiger, du Mönch et de la Jungfrau. Le chemin est plat jusqu’au petit lac Hohseil-Seeli. Dans celui-ci s’ébattent souvent des tritons et par temps particulièrement clair, le panorama des montagnes s’y reflète.


Nous montons ensuite au Burgfeldstand, le point culminant de la randonnée. De mai à juillet, les amateurs de fleurs sont particulièrement comblés sur ce parcours: crocus, edelweiss, anémone à fourrure, renoncules et bien d’autres ornent les alpages. .


Lors de la descente du Gemmenalphorn, un sentier escarpé nous mène vers la vallée de Justistal.

Sur un sentier en grande partie plat, nous longeons le ruisseau à travers les alpages. À partir de Büffelboden, nous continuons sur la route goudronnée jusqu’à Grön, puis jusqu’à Beatenberg Station. Avant d’arriver au village de Beatenberg,nous passons d’imposants tunnels rocheux et avons régulièrement une vue sur la vallée en contrebas.

12 & 13 août – Interlaken

Nous arrivons à notre appartement en milieu d’après midi. C’est le rez-de chaussée d’une grande maison qui se situe à Beatenberg, un village situé au dessus d’Interlaken.

L’après midi sera consacré à la logistique (Courses, lessives).

Le 12 août, journée tranquille. Quelques photos depuis notre maison :

Le 13 août, nous partons découvrir la ville.
Tout d’abord, un peu de culture …
Interlaken est une ville de villégiature traditionnelle dans la région montagneuse bernoise d’Oberland en Suisse centrale. Depuis le XIXe siècle, la région a d’ailleurs accueilli de nombreuses célébrités, à l’instar de l’écrivain Goethe, le musicien Mendelssohn ou encore l’écrivain Lord Byron. Construite sur une étroite bande de la vallée, entre les eaux couleur émeraude du lac de Thoune et du lac de Brienz, elle abrite de vieilles maisons en bois et des espaces verts de chaque côté de la rivière Aar. Ses montagnes environnantes, couvertes de forêts denses, de prairies alpines et de glaciers, comptent de nombreux sentiers de randonnée et de pistes de ski.

10 & 11 août – Randonnée glaciaire du Bishorn (4153 m)

Le Bishorn est un l’un des 82 « 4000 » des Alpes. Son ascension est relativement aisée mais nécessite toutefois d’être bien acclimaté et suffisamment entraîné afin de prendre le plus de plaisir possible. Il présente la particularité d’être environné de certains des plus beaux sommets des Alpes (Weisshorn, Obergabelhorn, Zinalrothorn…)

Réveil à 5h. Après un solide petit déjeuner, l’ascension du Bishorn peut commencer. Nous commençons notre ascension en même temps que le soleil.

Après 15 minutes de marche, nous nous équipons des crampons et nous nous encordons. Nous serons accompagnés de deux guides : Philippe et Patrice. Nous commençons l’ascension en traversant le glacier de Turtmann. Nous nous frayons un chemin parmi les crevasses.

Après 1h30 de marche, une première pause s’impose.

Progressivement la pente s’incline plus fortement jusqu’à la selle entre les 2 sommets du Bishorn.

Il faut enfin se diriger vers le sommet de droite et monter la dernière pente de neige relativement forte (35-40°) pour atteindre le sommet après avoir passé une grande crevasse. Après 4h de marche, nous arrivons au sommet ! Les derniers deux cent mètres n’ont pas été faciles ! Mais les efforts valent le coup avec n temps magnifique ! Le panorama est à couper le souffle avec une vue sur un grand nombre de sommets de plus de 4000 !

Ensuite, le retour se fait par le même chemin. D’habitude, la descente n’est pas des plus évidente, car il s’agit de redescendre d’une traite les 2500m montés en deux jours. Nous choisissons de la faire en deux jours et de passer une nuit supplémentaire à la cabane de Tracuit.

Le 11 août, nous nous levons tranquillement vers 8 h et nous entamons la descente vers Zinal, notre point de départ.

Arrivée vers 12h à Zinal – Un petit repas au restaurant et nous repartons pour notre prochaine destination : Interlaken.

9 août – Randonnée jusqu’à la Cabane de Tracuit (3259 m)

Distance : 5,6 km – Dénivelé : 815 m D+, 350 m D – Durée : 4 h

De la cabane, nous gagnons le col de Milon (2 960 m env.) par un sentier qui remonte la moraine latérale du glacier du Weisshorn.

Nous descendons ensuite sur son versant nord en s’aidant des chaînes en place. Nous avons la chance d’apercevoir de nombreux bouquetins et c’est toujours un plaisir pour toute la famille de vois ces animaux en liberté.

Nous rejoignons ensuite le sentier pour la cabane de Tracuit, en provenance de Zinal.

Nous passons au sud-est du col de Tracuit (3 227 m), et nous atteignons la cabane vers 16h. Un aperçu de la Cabane de Tracuit à 3256 mètres d’altitude. C’est un refuge moderne avec une vue spectaculaire sur les chaînes de montagne qui l’entoure. Le paysage est véritablement somptueux avec le Bishorn, le Weisshorn, le Zinalrothorn, la Dent Blanche et le Val d’Anniviers.

Quelques photos du coucher de soleil depuis le refuge !

Le temps se dégage petit à petit et on nous annonce un temps magnifique demain ! Vivernent demain ! Lever à 5h…

08 août – Randonnée jusqu’à la Cabane d’Arpitettaz (2786 m)

Pour tout vous dire, l’objectif de venir dans cette région est de monter un sommet de plus de 4000 mètres qui ne soit pas trop technique. Nous avons donc choisi de gravir le Bishorn (4153m). Nous allons effectuer cette randonnée glaciaire en 4 jours avec 3 nuits en refuge. Ci-dessous en bleu le tracé de notre périple.

1er jour : Zinal (1640) -> Cabane d’Arpitettaz (2786) par le sentier 97a
2nd jour : Cabane d’Arpitettaz (2786) -> Refuge de Tracuit (3256)
3ème jour : Ascension A/R au Bishorn (4153) / 4ème jour : Descente jusqu’à Zinal par le sentier 98b

Accompagné de notre guide, Philippe Pouts, nous partons de Zinal en milieu de matinée par un chemin assez pentu avec quelques passages escarpés. Un peu dur pour Erwan !

Après 1h30 de marche, nous arrivons au lac d’Arpitettaz où nous avons une vue sur le Besso et la Pointe de Zinal.

Nous continuons notre ascension vers la cabane d’Apetittaz. Le temps est assez brumeux mais il semble que celui-ci se dégage progressivement.

Nous arrivons vers 16h au refuge, très jolie petite maison au milieu de rien.. La cabane d’Arpitettaz (2’786m) est située au pied du Weisshorn du coté ouest, face au Blanc de Moming et à son glacier. Ce refuge est plutôt petit et on sent tout de suite bien. Le personnel qui s’occupe de refuge est très sympathique.

Après un repas copieux, nous nous endormons rapidement.

05 au 07 août – Zinal

Pour cette année, nous avons choisi de découvrir ce merveilleux, mais ô bien couteux, pays que la Suisse. Départ le 05 août de bon matin de Cholet avec Maxime et Jeanne. Simon et Lucille nous rejoindront à Zinal en fin de soirée après qu’ils aient passé deux semaines de vacances (Triathlon de l’Alpe d’Huez pour Simon … oh que c’est dur la montagne !!)

Sur le chemin, nous faisons une petite halte à Ouchy (près de Lausanne) au bord du lac pour déjeuner.

Nous reprenons notre route pour arriver en fin d’après midi à notre lieu de villégiature : Zinal. (altitude 1670m) C’est un village situé dans le val d’Anniviers en Valais. Il est connu pour être le lieu d’arrivée de la course Sierre-Zinal, et représente également le point de départ pour l’ascension de plusieurs sommets de plus de 4000 mètres de hauteur. (ah ah c’est pour nous !)

Nous logeons à l’étage d’un chalet typique de la région.

Petit panorama depuis le chalet !

Le 06 août, après une matinée au calme (ce sont les vacances tout de même !), nous partons découvrir l’ancienne mine de cuivre.
«  Le val d’Anniviers est riche en minerais de cuivre. Située à 1 920 mètres d’altitude au fond du plat de la Lée, le filon de la mine de cuivre de la Lée est découvert dans les années 1830 puis exploré entre 1857 et 1859 par la creusée d’une galerie. Elle n’est réellement exploitée qu’entre 1900 et 1902 lors du rachat de la concession par la Société des Mines du val d’Anniviers.« 
C’est l’occasion de faire un petit tour à pied dans la Vallée.

Le 07 août, nous prenons notre temps le matin.

L’après midi, nous décidons de nous dégourdir les jambes. Nous empruntons le téléphérique depuis Zinal pour monter jusqu’à Sorebois. De là, nous marchons jusqu’à la Corne de Sorebois en empruntant le chemin balisé n°6.

Arrivés à la Corne de Sorebois à 2895 mètres d’altitude, nous avons un très joli panorama sur toute la chaîne de montagnes ainsi que le lac de Moiry. Nous redescendrons tranquillement à pied jusqu’à Zinal. Petite marche de 4 h.