10 & 11 août – Randonnée glaciaire du Bishorn (4153 m)

Le Bishorn est un l’un des 82 « 4000 » des Alpes. Son ascension est relativement aisée mais nécessite toutefois d’être bien acclimaté et suffisamment entraîné afin de prendre le plus de plaisir possible. Il présente la particularité d’être environné de certains des plus beaux sommets des Alpes (Weisshorn, Obergabelhorn, Zinalrothorn…)

Réveil à 5h. Après un solide petit déjeuner, l’ascension du Bishorn peut commencer. Nous commençons notre ascension en même temps que le soleil.

Après 15 minutes de marche, nous nous équipons des crampons et nous nous encordons. Nous serons accompagnés de deux guides : Philippe et Patrice. Nous commençons l’ascension en traversant le glacier de Turtmann. Nous nous frayons un chemin parmi les crevasses.

Après 1h30 de marche, une première pause s’impose.

Progressivement la pente s’incline plus fortement jusqu’à la selle entre les 2 sommets du Bishorn.

Il faut enfin se diriger vers le sommet de droite et monter la dernière pente de neige relativement forte (35-40°) pour atteindre le sommet après avoir passé une grande crevasse. Après 4h de marche, nous arrivons au sommet ! Les derniers deux cent mètres n’ont pas été faciles ! Mais les efforts valent le coup avec n temps magnifique ! Le panorama est à couper le souffle avec une vue sur un grand nombre de sommets de plus de 4000 !

Ensuite, le retour se fait par le même chemin. D’habitude, la descente n’est pas des plus évidente, car il s’agit de redescendre d’une traite les 2500m montés en deux jours. Nous choisissons de la faire en deux jours et de passer une nuit supplémentaire à la cabane de Tracuit.

Le 11 août, nous nous levons tranquillement vers 8 h et nous entamons la descente vers Zinal, notre point de départ.

Arrivée vers 12h à Zinal – Un petit repas au restaurant et nous repartons pour notre prochaine destination : Interlaken.

08 août – Randonnée jusqu’à la Cabane d’Arpitettaz (2786 m)

Pour tout vous dire, l’objectif de venir dans cette région est de monter un sommet de plus de 4000 mètres qui ne soit pas trop technique. Nous avons donc choisi de gravir le Bishorn (4153m). Nous allons effectuer cette randonnée glaciaire en 4 jours avec 3 nuits en refuge. Ci-dessous en bleu le tracé de notre périple.

1er jour : Zinal (1640) -> Cabane d’Arpitettaz (2786) par le sentier 97a
2nd jour : Cabane d’Arpitettaz (2786) -> Refuge de Tracuit (3256)
3ème jour : Ascension A/R au Bishorn (4153) / 4ème jour : Descente jusqu’à Zinal par le sentier 98b

Accompagné de notre guide, Philippe Pouts, nous partons de Zinal en milieu de matinée par un chemin assez pentu avec quelques passages escarpés. Un peu dur pour Erwan !

Après 1h30 de marche, nous arrivons au lac d’Arpitettaz où nous avons une vue sur le Besso et la Pointe de Zinal.

Nous continuons notre ascension vers la cabane d’Apetittaz. Le temps est assez brumeux mais il semble que celui-ci se dégage progressivement.

Nous arrivons vers 16h au refuge, très jolie petite maison au milieu de rien.. La cabane d’Arpitettaz (2’786m) est située au pied du Weisshorn du coté ouest, face au Blanc de Moming et à son glacier. Ce refuge est plutôt petit et on sent tout de suite bien. Le personnel qui s’occupe de refuge est très sympathique.

Après un repas copieux, nous nous endormons rapidement.

05 au 07 août – Zinal

Pour cette année, nous avons choisi de découvrir ce merveilleux, mais ô bien couteux, pays que la Suisse. Départ le 05 août de bon matin de Cholet avec Maxime et Jeanne. Simon et Lucille nous rejoindront à Zinal en fin de soirée après qu’ils aient passé deux semaines de vacances (Triathlon de l’Alpe d’Huez pour Simon … oh que c’est dur la montagne !!)

Sur le chemin, nous faisons une petite halte à Ouchy (près de Lausanne) au bord du lac pour déjeuner.

Nous reprenons notre route pour arriver en fin d’après midi à notre lieu de villégiature : Zinal. (altitude 1670m) C’est un village situé dans le val d’Anniviers en Valais. Il est connu pour être le lieu d’arrivée de la course Sierre-Zinal, et représente également le point de départ pour l’ascension de plusieurs sommets de plus de 4000 mètres de hauteur. (ah ah c’est pour nous !)

Nous logeons à l’étage d’un chalet typique de la région.

Petit panorama depuis le chalet !

Le 06 août, après une matinée au calme (ce sont les vacances tout de même !), nous partons découvrir l’ancienne mine de cuivre.
«  Le val d’Anniviers est riche en minerais de cuivre. Située à 1 920 mètres d’altitude au fond du plat de la Lée, le filon de la mine de cuivre de la Lée est découvert dans les années 1830 puis exploré entre 1857 et 1859 par la creusée d’une galerie. Elle n’est réellement exploitée qu’entre 1900 et 1902 lors du rachat de la concession par la Société des Mines du val d’Anniviers.« 
C’est l’occasion de faire un petit tour à pied dans la Vallée.

Le 07 août, nous prenons notre temps le matin.

L’après midi, nous décidons de nous dégourdir les jambes. Nous empruntons le téléphérique depuis Zinal pour monter jusqu’à Sorebois. De là, nous marchons jusqu’à la Corne de Sorebois en empruntant le chemin balisé n°6.

Arrivés à la Corne de Sorebois à 2895 mètres d’altitude, nous avons un très joli panorama sur toute la chaîne de montagnes ainsi que le lac de Moiry. Nous redescendrons tranquillement à pied jusqu’à Zinal. Petite marche de 4 h.

13 au 15 août – Randonnée au Mont Roisetta (3324m)

Le 13 août , journée tranquille : Piscine pour Simon et Erwan – Visite du village de Brueil-Cervina, dans le même esprit que Chamonix mais en plus petit. C’est un village typique d’une station de ski.

Le 14 août, à défaut de ne pas avoir pu effectuer la randonnée glaciaire au Mont Rose (trop risqué compte tenu des conditions climatiques), nous nous sommes rabattus sur sa petite soeur en randonnée classique : Le Mont Roisetta. (3324 m) – Nous aurons tout de même un très bel aperçu de la chaîne de montagnes du Mont Rose depuis le point culminant.

Difficulté : Difficile – Dénivelé : 1350 mètres – Temps : 6h – Distance : 13 km environ

Nous débutons à 7h50 en nous garant au parking de Barmaz. Nous emprunterons l’itinéraire n°26. Nous laissons sur notre droite le village de Cheneil puis nous commençons notre ascension par un dénivelé faible sur le palteau de la Combe de Cheneil.

Nous longerons le torrent de Cheneil et le traverserons. Nous laisserons sur notre gauche la montée vers le Becca d’Aran et nous continuerons par l’itinéraire n°29. L’ascension est beaucoup plus abrupte et nous aurons la chance d’apercevoir un troupeau de bouquetins.

Au bout de 3h, nous arrivons au sommet et la vue est splendide sur le Mont Cervin et le Mont Rose.

Après une petite pause, nous redescendons et nous arrêtons pour pique-niquer avec nos amis les Bouquetins. Nous bifurquerons par l’itinéraire n°29 pour faire une boucle et rejoindre le parking de Barmaz. Une bien belle randonnée à 3300 mètres !

Le 15 août, nous prendrons le temps … On est en vacances tout de même ! On ne pourra tout de même pas s’empêcher de faire une petite randonnée près du lago di Maen.

Difficulté : Facile – Dénivelé : 300 mètres – Temps : 1h30

Après avoir monté jusqu’au Mont Perron à travers bois, puis au Mont Mené par l’itinéraire n°2, nous empruntons le chemin n°39A. Nous aurons une belle vue sur le Lago di Maen.

Nous redescendrons par un chemin sous les bois, avec un peu de pluie. Nous ferons le tour du lac avant de rejoindre notre voiture. La couleur du lac est toujours d’un bleu extraordinaire.

Pour terminer ce séjour dans la Vallée de Valtournenche, qui se prête merveilleusement bien à la randonnée (chapeau les italiens pour la qualité des itinéraires), voici la carte de l’ensemble de nos randonnées – Je crois que nous avons eu un bel aperçu!

Demain, direction Pise et sa célèbre Tour penchée …

12 août – Randonnée en boucle depuis Perrères jusqu’au Lago di Cignana en passant par le Mont Pancherot

Nous allons réaliser aujourd’hui une très belle randonnée sous un soleil éclatant tout au long de la journée.

Difficulté : Moyen – Dénivelé : 800 mètres – Temps : 7h – Distance : 20 km environ

Nous débutons notre randonnée à l’aire de pique nique de Perrères où nous empruntons l’itinéraire n°107.Le sentier monte à travers les mélèzes puis passe près du « Grillon », un magnifique bâtiment d’alpage (1954 m).

L’ascension se poursuit au milieu des mélèzes puis, après deux lacets, nous arrivons à l’intersection avec le sentier N° 35, que l’on laisse à droite. Nous sommes maintenant en terrain totalement dégagé jusqu’à la Fenêtre de Cignana (2445 m), où nous arrivons après une belle traversée ascendante en balcon.

Nous décidons de modifier notre itinéraire de base et de gravir le Mont Pancherot (2616 m). Nous ne le regretterons pas et nous vous le conseillons fortement. D’une part, la vue à 360° est extraordinaire ; d’autre part, nous avons eu la chance de voir un chamois et un bouquetin (qui a pris la pose pour nous !). Nadège était aux anges !!!

Le chamois
Le bouquetin

Après une pause pour admirer les paysages, nous entamerons notre descente avec en point de mire le lac Cignana.

La couleur du lac est vraiment incroyable. Nous apercevons la petite église de Cignana, située dans un cadre féerique.Ici, le 04 août, on célèbre la messe de la sainte patronne, Notre Dame des Neiges. Au fond du lac se trouvent les restes d’un village qui a été abandonné pour construire le réservoir dans les années 1920. Lorsqu’on vide le barrage, on peut encore voir les murs d’enceinte des anciennes maisons.

Nous longeons le lac pour atteindre son barrage. Nous passons près du refuge Jean Barmasse (2169 m), puis en entamons la descente vers Falegnon (chemin N°8).

Nous continuons notre descente jusqu’à Pomoron. De Promoron à Perrères, nous marchons sur l’un des sentiers les plus beaux et fréquentés de Valtournenche à flanc de vallée. Il suit le parcours du petit train utilisé pour la construction des centrales hydroélectriques de Perrères, Promoron et Cignana. Nous arrivons ensuite à notre point de départ. Superbe !

09&10 août – Randonnée en boucle depuis Valtournenche en passant par la Cime Blanche

Au cœur du val d’Aoste, dans la haute vallée de Valtournenche, cette magnifique randonnée permet d’admirer pendant presque tout le parcours l’incontournable pyramide du Cervin, qui de ses 4478 mètres domine le bassin du Breuil et tous les sommets alentour. Nous avions vu ce parcours sur le site « Randos-passion.com » avec une durée de 5 à 6h et un retour en bus. Mais nous avons décidé de modifier quelque peu l’itinéraire…

Difficulté : Difficile – Dénivelé : 1300 mètres – Temps : 10h30 (effectivement un peu plus long que prévu) – 25 kms environ

Le 09 août de très bon matin, nous nous levons vers 6h et nous démarrons le randonnée vers 6h45 depuis notre appartement. La journée est belle et l’ascension s’annonce sympathique !

Nous empruntons le sentier n°20 qui nous emmènera jusqu’au col superiore delle Cime Blanche. Nous montons par un sous-bois jusqu’à ND de la Salette . Après avoir observé deux marmottes , nous atteignons le téléphérique de la Salette où nous avons un superbe panorama sur le plateau de la Motta.

Après une petite halte, nous reprenons notre route sur les pistes de ski (sans neige) pour atteindre le Colle inferiore delle Cime Blanche. Alors là, c’est moins cool ! En effet, c’est un domaine skiable réputé et il y a de nombreux travaux pour la mise en place de nouveaux remonte pentes. On se dépêche de monter vers le Colle superiore delle Cime blanche.

Nous avons une vue sur le Mont Cervin ainsi que sur le Ghiacciaio di Valtournenche. Pour les non-initiés à l’italien, le terme ghiacciaio signifie glacier et se prononce [gujachjajo]. Nous pique niquons sur les hauteurs en admirant le paysage et en faisant abstraction des engins de chantier en contrebas.

Nous redescendons en longeant le Lago di Goillet, lac artificiel d’un bleu extraordinaire. Ce toponyme vient du mot « goille », indiquant en patois valdôtain une flaque d’eau ou un petit lac de montagne. Ce lac reflète le Cervin et toute la couronne de montagnes qui délimite la haute Valtournenche. Le lac Goillet est un merveilleux bassin artificiel situé à 2550 mètres d’altitude, fermé par une digue, qui est utilisé pour la production d’énergie hydro-électrique ainsi que pour l’enneigement des pistes de ski..

Cela nous rappelle le Chili et la Nouvelle-Zélande. Très beau paysage !!

Lago di Goillet avec le Mont Cervin (La tête dans les nuages)

Contrairement à ce que nous avions prévu, et après un vote démocratique, nous décidons de ne pas continuer vers Breuil-Cervina pour prendre le bus et de retourner à Valtournenche par les différents chemins de randonnée qui s’offrent à nous. Ci-dessous, une grande discussion entre Simon et Nadège.(Elle a rapetissé ?…)

Nous étions restés sur notre faim avec tous ces chantiers mais le retour à pied sera vraiment sympa. Nous longeons toute la chaine de montagnes : Les Grandes Murailles, Les Petites Murailles … Nous longeons une ancienne voie de chemin de fer qui était utilisée pour desservir le réservoir hydroélectrique construit dans les années 1930. Nous arrivons à la Cappella di Santa Anna. C’est une chapelle – imaginée et érigée par la famille Bich toute vitrée – dédiée à Sainte Anne, Notre Dame de la Garde et Saint Jean Paul II. Le Pape a choisi ce lieu pour une journée de repos et de contemplation lors du Jubile de l’an 2000.

Nous terminons la randonnée après 10h30 de marche et sommes bien fatigués mais heureux de cette belle randonnée.

Le 10 août, nous nous reposerons après cette belle journée. Nous visiterons en 1 heure le village de Valtournenche et nous nous occuperons de quelques tâches ménagères.

Valtournenche est le chef lieu historique qui se dresse en haut de la vallée homonyme, sillonné par le torrent Marmore. C’est la patrie des guides de haute montagne du Cervin et de nombreux personnages illustres de la Vallée d’Aoste, dont le plus célèbre est Luigi Carrel.

12 au 14 Août – Randonnée au Col d’Aussois

Le 12 août, pour nous préparer aux randonnées à Chamonix la semaine suivante, nous entamons la randonnée du Col d’Aussois, qui culmine à un peu plus de 3000 mètres.

Difficulté : Difficile – Dénivelé : 1355 mètres – Temps : 6h30

Du parking, nous suivons la piste pastorale (GR 55) jusqu’à l’alpage de Ritort qui marque l’entrée dans le Parc national de la Vanoise.
Ensuite le sentier est bon et régulier jusqu’à la passerelle de Rosoire (2 370 m). Au-delà, l’itinéraire emprunte une zone d’éboulis, raide dans la partie terminale.

Aux abords du Col, nous avons la chance d’apercevoir des bouquetins.

À l’arrivée au col d’Aussois, à cheval entre Maurienne et Tarentaise, nous découvrons quelques sommets de prestiges : Dent Parrachée, pointe de l’Échelle, dômes des Glaciers de la Vanoise, Mont Blanc…
Du Col d’Aussois, nous gagnons le sommet de la pointe de l’Observatoire (3 015 m) par une succession de gradins rocheux. La vue sur le vallon de Chavière et le massif des Écrins est superbe !

Le retour s’effectue par le même chemin. Ce fût une bonne préparation pour les futurs sommets que nous allons pratiquer … Et cela a permis à Erwan de se rassurer sur ses capacités à grimper à plus de 3000 mètres !!! 😱😱😱

Le 13 août, nous resterons tranquilles à la maison … ah enfin les vacances !

Le 14 août, nous prenons la direction de Chamonix : Maxime (le conducteur) et Nadège dans une voiture, Erwan et Jeanne dans une autre et Simon, en vélo bien sûr !! (180 kms par le Col de Roselend)

11 Août – Randonnée au Col de la Vanoise

Le 11 août, nous décidons de réaliser la randonnée emblématique de Pralognan et du massif de la Vanoise. Un itinéraire chargé d’histoire sur l’antique route la plus directe entre la Tarentaise et la Maurienne vers Turin et le Piémont.

Difficulté : Moyenne – Dénivelé : 877 mètres – Temps : 4h30

C’est une route parcourue depuis toujours. Par là transitaient vers le Piémont, beaufort, miel, minerai, bétail mais aussi le sel. À partir de 1860, année de la conquête de la Grande Casse, le col et plus tard le refuge deviendront le point de départ des guides et de leurs « Monchus » (mot patois qui désignait les premiers clients des guides de montagne. C’étaient les « messieurs », les gens de la ville, la bourgeoisie, qui venaient faire les premières ascensions) pour l’ascension des sommets environnants. Aujourd’hui, c’est un itinéraire de Grande Randonnée (GR 55), de découverte et d’approche de la montagne et du Parc national de la Vanoise.


Depuis le parking des Fontanettes, nous empruntons la direction Arcelin par le sentier n°2, puis dans le cirque, à droite le sentier des Arollets (n° 24). Une marmotte viendra saluer Nadège au passage.

Nous traversons le Lac des Assiettes (mais plus rien dans l’assiette ! ) et découvrons le Glacier de la Grande Casse, vestige du petit âge glaciaire (1550-1850).

Nous arrivons au refuge du Col de la Vanoise à 2517 m.

Nous longerons le Lac Long avant de nous arrêter pique-niquer avec une vue panoramique sur le Lac des Vaches, qui est un haut lieu au pied de l’aiguille de la Vanoise. Celui-ci se traverse à gué sur des dalles.

Nous redescendrons tranquillement (sentiers n°14 puis n°13) par le Refuge des Barmettes avant d’arriver à notre point de départ. Les cloches des vaches vous saluent !

Encore une très belle randonnée ! Pour la découverte du merveilleux Parc de la Vanoise, paradis des randonneurs, nous avons la chance d’avoir des conditions idéales pour le visiter ! Et cela continue …

10 Août – Randonnée au Cirque du Génépi

Le 10 août, par prudence pour le genou de Maxime (qui restera à l’appartement … pas le genou uniquement, mais lui tout entier !!), nous entamons la randonnée du Cirque du Génépi à quatre.

Difficulté : Moyenne – Dénivelé : 600 mètres – Temps : 3h30

Nous gagnons Montaimont par la piste pastorale (sentier n° 39) puis nous empruntons les sentiers n°40 et 41. Il longe une gorge joliment sculptée par le torrent du Genépi.

Dans le cirque du Genépi, le sentier gravit les lacets tracés dans la moraine latérale. Nous aurons la chance d’apercevoir une marmotte.
Le point de vue sur les crevasses et les séracs du glacier est alors saisissant.
Nous redescendrons par le sentier n°42.

22 & 23 février 2019 – Le Wadi Rum et Aqaba

Après une bonne nuit, bien équipés, nous reprenons le 4×4 pour un trek de 3h près de la frontière de l’Arabie Saoudite. On pourra y observer des fossiles, quelques rochers aux formes particulières (Eléphant et tortue). Nous partagerons un thé improvisé avec 2 allemandes et leur guide (l’une d’elle étudiait l’arabe et l’Islam à Amman dans le but de travailler en Allemagne afin de faciliter l’intégration des turcs, échange très intéressant!). Nos deux guides nous improviseront une danse sur un rocher …

De retour au camp, nous déjeunerons (c’est un peu toujours le même repas sur le camp : de la viande et des salades) puis nous monterons à dos de dromadaires pour une balade d’1h dans le désert. On n’est pas trop fan !….

Nous retrouvons notre voiture et nous nous dirigeons vers notre hôtel « Lacosta Hotel » à Aqaba. Nous redécouvrons le plaisir de prendre une douche … En fait, nous ne nous étions pas lavés pendant notre séjour dans le désert : les douches étaient à l’air libre (température fraîche) et pas d’eau chaude. Vous comprendrez aisément que l’on peut s’en passer pour deux jours.

Aqaba est une petite station balnéaire sur les bords de la Mer Rouge. Elle se trouve à la frontière avec Israël. La ville a peu d’intérêts mais elle est proche de nombreux spots de plongée. La température est agréable et après le froid du désert, on apprécie.

Le soir, nous nous baladerons dans la ville sur la King Hussein Street (corniche) et nous dînerons dans un très bon restaurant sur la marina « Romero at Royal Yacht Club », le petit plaisir en terme de restauration de ce séjour.

Le lendemain matin, nous ferons un petit tour dans la ville en passant devant la mosquée Chérif Hussein Ben Ali, puis le long de la plage, devant le fort d’Aqaba (fermé quand nous y étions) avant de terminer par le souk aux fruits et aux légumes (Erwan s’est laissé embobiner et nous achetons du thé…! ). Comme toutes les villes de Jordanie, elles ne sont pas belles (en travaux perpétuellement) et un joyeux bazar (ou souk) y règne.

Nous irons ensuite au Sud d’Aqaba sur une plage publique où se trouve le spot de plongée Japanese Garden (En maillot, Nadège, se sent un peu, beaucoup regardée!). Malgré une température de l’eau assez fraîche, nous sommes allés explorer les fonds en snorkeling. Nous aurons eu un bref aperçu des fonds de la Mer Rouge (poissons et coraux!) mais il faudra revenir un jour pour en voir davantage en plongée…

Après un déjeuner au restaurant « Ali Baba », nous reprenons la route jusqu’à Madaba (4h de route) où nous dormirons pour notre dernière nuit. L’hôtel « Saint John Hotel » n’était pas terrible mais bon pour une nuit, on s’y fera (Hein, Nadège !).

Nous reprenons l’avion le 23 février direction Paris Charles de Gaulle. Et ainsi s’achève notre semaine. La Jordanie possède de très beaux sites inscrits à l’UNESCO et pour une semaine, c’est parfait. Les gens sont accueillants et souriants. On peut s’éclater en conduisant car c’est le bordel, ça a bien amusé Erwan !

21 février 2019 – Le désert du Wadi Rum

Après une nuit glaciale dans notre hutte (on n’était pas bien organisé avec nos couvertures et peaux de bêtes, on fera mieux la nuit prochaine…), nous nous levons de très bonne heure ; et ce n’est pas un euphémisme ! Lever à 4h30 du matin, mais c’est pour une cause exceptionnelle !!!! (roulement de tambour …) Nous nous sommes offerts une petite folie : un vol en montgolfière au dessus du désert au lever du soleil !!! Eh là, mes amis, on en prend plein les mirettes !

Après 3/4 h de voiture, nous arrivons sur le site de décollage et nous attendons les professionnels de la société « RUM Balloon » dont le responsable est Khaled Shishani, seul autorisé à faire voler des montgolfières en Jordanie.

Nous assistons, impatients, aux préparatifs : pose de la nacelle et fixation au ballon, déroulage de la « voile », et gonflage de celle-ci avec des ventilateurs. Tout cela avec le soleil qui se lève et la lune qui se couche. Un moment d’exception !

Nous allons passer une heure au dessus du désert et admirer le paysage. Ce désert est très particulier car c’est un désert de sable mais avec de nombreux rochers ; ce qui en fait sa particularité.

Le Wadi Rum est le type du désert sauvage par excellence : des températures extrêmes, un soleil violent au petit matin, lorsqu’il mord à travers les siq (gorges, défilés). Le désert doit sa popularité à Lawrence d’Arabie qui y séjourna en 1917 durant la Révolte arabe, une campagne menée par le roi Hussein, contre les Turcs ottomans, dans le but de former une nation arabe indépendante. Le célèbre film « Lawrence d’Arabie » y fut tourné.

Après ce moment exceptionnel, nous rejoindrons la tente principale pour un petit déjeuner frugal puis nous embarquerons dans le 4×4 pour y découvrir les principaux sites du désert :
– Les Dunes Al Hasany où les enfants testeront le surf des sables (un petit souvenir lorsque nous en avions fait aux Great Sand Dunes aux USA pendant notre Tour du monde),
– Le Siq Khazali, étroit défilé où nous pouvons observer des inscriptions anciennes : paires de pied, femme en train d’accoucher …
-L’arche de Little Rock Bridge, qui offre un superbe panorama sur le désert,
– La Maison de Lawrence, où il ne reste pas grand chose de l’édifice et nous prendrons le thé sous la tente.

Nous ferons une halte à l’ombre puis au soleil (parce qu’il ne fait tout de même pas très chaud à cette saison). Notre guide nous préparera un très bon déjeuner au « barbecue » improvisé.

Nous continuerons notre périple en 4×4 dans le Djebel Mahraq, nous marcherons pendant 1 heure dans un Siq puis nous irons visiter la célèbre Arche de Burdah, qui est la plus imposante du désert et perchée à 80 mètres de haut. Nous traverserons de nombreux djebels, dont nous n’avons pu retenir les noms.

Nous finirons notre grande journée sur l’Arche d’Umm Fruth où nous attendrons pendant 1 h30 que le soleil se couche et pourrons admirer ce magnifique spectacle. Quelle chance ! Nous rencontrerons sur le chemin de nombreux dromadaires avec leurs petits. Charmant spectacle !

Bien fatigués, nous rentrerons au campement où nous dînerons. Maxime s’essaiera à la danse locale avec nos hôtes et nous discuterons (en anglais) avec les visiteurs présents au campement : des américains, des allemandes, des australiens et des français.

Pour bien dormir cette fois-ci, nous préparons bien nos lits : Couvertures et peaux de bête bien calés, polaire, leggings, gants … Avant de nous coucher en pleine nuit noire, nous admirerons le superbe ciel étoilé. Faites de beaux rêves …

Jour 349 à 355 (22 au 28 juillet) – Nouméa, notre première semaine !

Nous arrivons le 21 juillet sur la Grande Terre surnommée « le Caillou »  en fin d’après midi. Après avoir récupéré notre voiture (Citroën Berlingo, s’il vous plaît ! Et conduite à droite (un peu de mal à s’y réhabituer depuis le temps !)), nous découvrons notre 111ème et dernier logement à Dumbéa ! (snif !..) Cela fait quand même un logement tous les 3,28 jours sur un an ! La vue de la maison sur la baie de Dumbéa est splendide !

Le week-end, nous resterons tranquilles avant d’aller visiter le centre de Nouméa le 24 juillet. Au programme : visite de la place des Cocotiers, visite du musée de la ville qui relate l’histoire de Nouméa (intéressant !) et balade autour du port Moselle avant de gagner la presqu’île de Nouville et ses vestiges du bagne. Nous finirons la journée en montant au fort Tereka d’où nous aurons une belle vue sur l’anse Kuendu.

Le 25 juillet, nous irons randonner dans la parc de Dumbéa le long de la rivière (2h).

Le lendemain, nous irons visiter le Parc Provincial de la Rivière Bleue, sans Simon qui s’est fait mal au tendon d’Achille (rien de trop grave, heureusement !). Nous découvrirons la faune et la flore de ce parc très bien entretenu dont le célèbre cagou, oiseau emblématique de la Nouvelle Calédonie (espèce protégée en voie de disparition), et un arbre millénaire, le grand Kaori. Nous pourrons observer la forêt noyée avec des troncs « argentés » qui émergent au milieu des eaux bleues d’un lac de retenue. Nous avons effectué quatre petites randonnées. Ce fût une très belle journée !

Les températures sont plutôt agréables autour de 25°C. Par contre, il fait nuit vers 18h ! Eh oui, nous sommes en hiver dans l’hémisphère Sud.

Après avoir découvert la baie des Citrons et l’Asnse Vata, où Erwan s’est baigné, le 27 juillet; nous prenons le lendemain la direction de Thio et de la Côte oubliée. Nous admirerons de très beaux paysages avec de magnifiques couleurs et nous profiterons de la plage de Port Bouquet ! Nous n’avons quasiment croisé personne (et surtout aucun touriste !).

Encore de belles découvertes pour la semaine à venir … A suivre. Rassurez vous, Simon est de nouveau sur pied!


Jour 345 à 348 (18 juillet au 21 juillet) – L’Ile des Pins, petit coin de Paradis !

Après 8h15 de vol, nous arrivons à l’aéroport international La Tontouta de Nouméa. Après une nuit de transit, nous reprenons l’avion en début d’après midi pour l’Ile des Pins.

Celle-ci a été découverte par James Cook (encore lui !) en 1774. Il la baptisa ainsi en raison des grands pins qui longent le littoral. En 1800, des missionnaires débarquent sur l’île avant qu’elle ne soit transformée en colonie pénitentiaire par la France en 1872. (Le bagne fermera en 1911)

Nous logerons dans un chalet au milieu d’un parc sur la baie de Kanuméra. Trop beau ! Après les grosses chaleurs du Japon et d’Asie, nous apprécions de retrouver des températures plus respirables (voire un peu trop fraîches pour certaines …)

Le 19 juillet, nous montons à pied au Pic N’ga (277 m) qui nous offrira un magnifique panorama sur l’île et ses lagons. L’après midi, Jeanne sera la première à voir une magnifique tortue en snorkeling dans la mer de la baie où nous logeons. Nous profitons des joies de la plage et de la baignade (pour les moins frileux !).

Le lendemain, nous louons une voiture pour faire le tour de l’île, sous un temps plus mitigé : vestiges du bagne, cimetière des déportés, grotte de la Troisième et les différentes baies dont la baie St Maurice et ses statues de bois. Nous randonnerons de la Baie d’Oro à la Baie d’Upi.

Le 21 juillet, sous un beau soleil, nous nous baladerons le long des baies de Kanuméra et de Kuto et profiterons des joies de la plage et du kayak avent de reprendre l’avion en fin d’après midi pour Nouméa.

Nous avons passé quelques jours idylliques sur cette île ! Cela nous a tout de même fait bizarre d’entendre parler français (cela faisait 6 mois ; c’était en Polynésie) et de voir beaucoup de nos concitoyens ! Il va bien falloir s’y habituer ….

Jour 339 à 344 (12 juillet au 17 juillet) – Kyoto, suite !

Nous poursuivons notre immersion dans la culture japonaise, où tout n’est que retenue, apparence et calme ! Nous trouvons cela très agréable en tant que voyageurs mais ne pouvons nous empêcher de penser que cela ne doit pas toujours être drôle d’y vivre et travailler !

Le 12 juillet, nous visitons le Tofuku-ji Temple, fondé en 1236. L’ensemble compte 24 temples et est surtout connu pour ses magnifiques jardins zen ! Nous rejoindrons ensuite, à 20 minutes à pied, le Fushimi inari-taicha. Il s’agit d’un sanctuaire shintoïste bâti au 8ème siècle par le clan Hata qui le dédia aux divinités du riz et du Saké (hips !). Nous avons parcouru un sentier de 4 kms qui serpente jusqu’au sommet en passant par des centaines de Toriis oranges. Les renards sculptés seraient les messagers d’Inari, déesse de la croissance du riz. Ce fût une très jolie balade à travers tous ces Toriis ! Plus nous montions, moins nous étions nombreux … Les touristes chinois ne montaient pas (pas vraiment sportifs !) par contre nous avons croisé de nombreux français ! (Vive le Sport !)

Le soir, nous irons assister à un spectacle d’arts traditionnels japonais au Gion Corner : cérémonie du thé, harpe, danse de geisha, marionnette, théâtre. Regardez la tête des enfants … Ils sont fans ! Nous terminons cette journée en dégustant du boeuf de Kobé (vendu par 50g) ! Un délice …

Le lendemain, direction les villages de Kibune et Kurama, à 1h de train, dans les montagnes au nord de Kyoto. Nous avons marché du petit village de Kibune (où se trouvent des restaurants dont les planchers surplombent la rivière) jusqu’au village de Kurama par le chemin de crêtes du mont Kurama. Tout au long de ce sentier, nous avons vu différents sanctuaires avant d’arriver au temple Kurama Dera. Promenade tranquille. Le midi, déjeuner typiquement japonais (nouilles et riz-omelette) … bof !

Le 14 juillet, nous découvrirons le marché de Nishiki (en plein centre de Kyoto) avec de nombreux étals de nourriture locale, certains très étranges ! Nous avions laissé les deux garçons faire les boutiques et lorsque nous les avons retrouvés, sous prétexte d’un interview, ils étaient au milieu de trois jeunes et jolies japonaises ! (dignes fils de leur père !)

Nous nous mêlons ensuite aux japonais en kimonos pour assister à la préparation de la fête Gion Matsuri, un des trois grands festivals du Japon.. Cette fête fut instaurée en 869, comme un rite pour lutter contre la peste et autres catastrophes naturelles qui ravageaient la région. Nous pourrons admirer de nombreux chars (33 au total), qui représentent les différents quartiers de la ville. Que de monde ! (trop pour nous !)

Le 15 juillet, nous prenons le train direction la ville de Nara. Pas toujours facile de s’y retrouver pour acheter les billets de train et pour prendre le bon train …. A Nara, nous déambulerons dans le parc Nara Köen au milieu de ses habitants : les daims, qui ont le statut de trésors nationaux.

Nous admirerons la pagode Kofuku-ji, le temple Todai-ji et son grand bouddha ainsi que le temple Nigatsu-do avant de visiter le jardin Isui-en et le musée d’art Neiraku. Journée tranquille qui mérite le déplacement.

Le lendemain, les temples ont eu raison des enfants, qui décideront de rester tranquilles. Nous irons nous balader le long du chemin des philosophes.  Nous croiserons de nombreux temples dont le Nanzenji Temple et son aqueduc ainsi que le Ginkakuji (temple d’argent). Sur le chemin du retour, nous serons poussés par l’orage à une pause au sanctuaire Heian Jingu Shrine.

Il sera ensuite temps de préparer les sacs pour un départ le lendemain à 7h, direction l’aéroport du Kansai à Oaska, pour un vol vers la Nouvelle Calédonie, dernière étape de notre tour du monde !

Jour 322 à 328 (25 juin au 01 juillet) – Tokyo, sur une autre planète !

Nous arrivons à Tokyo le 24 juin en soirée, notre vol ayant été retardé à Beijing pour des raisons météorologiques. Nous prenons le bus (conduite à gauche comme les anglo saxons) pour rejoindre le centre de Tokyo (2h00 de route) et après 10 minutes de marche, nous découvrons notre 105ème  logement. Nous sommes amusés par les « courbettes » des japonais qui saluent les clients à tout bout de champ.

Le 25 juin, après une matinée tranquille, nous nous dirigeons en métro vers le quartier d’Harajuku. Ce quartier est connu pour ses rues commerçantes et le street wear. Nous en profiterons pour acheter un kimono et les chaussures en bois assorties à Jeanne dans une petite boutique traditionnelle. De même, nous ferons quelques emplettes pour la famille dont des chaussures pour Simon au Nike Lab (nous reviendrons dans un prochain article sur l’histoire future de ces chaussures qui vont nous donner du fil à retordre …). Les garçons sont aux anges ! Le soir, après 15 jours de jeun, nous ferons des crêpes. Ô surprise, nous avons acheté du sel au lieu du sucre (rien n’est traduit sur les emballages contrairement aux autres pays ! ) ; nous mangerons donc des crêpes sucrées/salées.

Le lendemain, nous faisons la connaissance de Yosuke, qui va nous accompagner deux demi-journées à Tokyo pour nous faire découvrir la ville :

  • visite du sanctuaire Meiji-Jingu et découverte du shintoïsme, qui s’apparente plus à une façon de vivre qu’à une religion. Ce sanctuaire rend hommage à l’empereur Meiji et à son épouse, premier empereur restitué en 1868 à la tête du Japon, après l’abolition du Shogunat. Il a été construit en 1920 après sa mort. Yosuke va nous initier aux rituels avant de rentrer dans le sanctuaire (lavage des mains et de la bouche). A la sortie, nous verrons des tonneaux de saké faisant face à des tonneaux de vins français (Bourgogne), offerts par la France car l’empereur était amateur de ceux-ci.
  • Traversée du célèbre Shibuya Crossing, intersection la plus fréquentée du monde !
  • Balade dans le quartier de Shinjuku où nous déjeunerons (sushis au menu). Dans un dédale de stands de nourriture, après avoir salivé des présentations alléchantes, nous nous laisserons tenter par 5 éclairs au chocolat. La présentation est primordiale pour les japonais et ce, dans tous les domaines. Nous découvrirons aussi notre premier ascenseur de voitures !
  • Balade en voiture devant le siège du gouvernement de Tokyo et dans le Skyscraper disctrict.

Le 27 juin, nous irons visiter le Musée National de Tokyo (samourais, kimonos, estampes japonaises, katanas…) avant de nous balader dans le parc d’Ueno où nous verrons le Toshogu Shrine ainsi que la flamme d’Hiroshima, hommage aux victimes. Il existe au japon des bars à chats, à hérissons, à hiboux … et nous nous laisserons bien évidemment tentés par celui des chats !! (Merci à Jeanne et Nadège !) Lavage de mains et enfilage de chaussons obligatoires, serre tête avec oreilles de chat optionnel, paiement au temps passé… Nous entrons alors dans l’antre du paradis des chats ! Ils sont fous, ces japonais ! Nous aurons dans un cadre agréable et reposant le plaisir de caresser de très jolis chats de race. Cela s’appelle un bar mais il n’est pas obligatoire de consommer une boisson !

L’après-midi, nous déambulerons dans la folie du quartier d’Akihabara, célèbre pour ses salles de jeux d’arcade et ses mangas ! Nous pourrons observer de jolies demoiselles dans des tenues excentriques  faisant de la pub pour des magasins. Les ambiances des différentes quartiers de Tokyo sont vraiment très marquées !

Le 28 juin, nous retrouvons notre guide Yosuke pour nous diriger vers le quartier du Marché aux poissons. Nous visiterons le Temple Senso-Ji, temple bouddhiste et sa célèbre porte. La météo  nous fera rentrer un peu plus tôt. Pendant que les enfants se reposeront à l’appartement, Erwan et Nadège iront découvrir le musée de la Photographie dans le quartier de Yebisu.

Le lendemain, sous le soleil, nous montons en haut de la tour Tokyo Sky Tree (325 m). Nous déjeunerons dans un restaurant typiquement japonais. Il n’est pas  rare de croiser dans la rue des gens en kimono ! Nous prendrons ensuite le bateau pour une petite croisière jusqu’au quartier d’Odaiba. Nous nous baladerons dans les malls (qui sont omniprésents dans tout Tokyo !) puis nous visiterons le Musée national des sciences émergentes et de l’innovation. Un peu compliqué à comprendre mais la démonstration du robot Asimo a été bluffante !

Le 30 juin, nous voulions nous balader dans le jardin impérial mais il était fermé le vendredi. C’est la deuxième fois que l’on se fait avoir, la veille le parc Hama-Rijku fermait à 16h30 … On ira donc flâner dans Harajuku avant de manger au Breizh Café, où nous ferons la rencontre d’ Amaury, serveuse française expatriée. On se serait cru en Bretagne et les galettes étaient trop bonnes !!!! Nous serons surpris de ne croiser dans les restaurants que des femmes! En effet, les hommes sont encore au travail et les femmes, étant la plupart au foyer, sortent entre elles. La culture du travail est ici très marquée.

Quelques spécificités du Japon que nous vous faisons partager : les magasins n’occupent pas uniquement le rez-de-chaussée des immeubles (comme en France) mais il peut y avoir différents magasins sur tous les étages de l’immeuble…pas toujours évident de s’y retrouver ! Nous pensons faire importer des toilettes du Japon (ce sont les toilettes du futur !!) avec un panel de commandes que Jeanne a testé pour nous (cuvette chauffante, jets multiples, séchoir …). Ils sont forts ces japonais ! A l’entrée de certains magasins,  de jolies vendeuses s’égosillent avec un haut-parleur pour attirer les clients ! Les Japonais sont très respectueux sur les règles de vie ; c’est plutôt agréable comparé à la Chine mais peut-être parfois un peu, beaucoup ?!

Le 01 juillet, nous prenons le train pour Kawaguchico, ville proche du Mont Fuji. Le trajet sera long, surtout pour Erwan, mais on vous en dira plus dans le prochain article … A suivre !

 

Jour 301 à 307 (04 au 10 juin) – L’île de Penang !

Nous arrivons sur l’île de Penang le 03 juin en début d’après-midi. Nous découvrons GeorgeTown, sa ville principale, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008, qui allie quartiers modernes et anciens. Nous logerons dans le quartier Little India, qui fait partie du centre historique. Notre 96ème logement est une grande pièce commune de 100m² pleine de charme. Nous découvrons au coin de notre rue un café « Pit Stop  6 » qui deviendra notre cantine du midi. En effet, les courses aux supermarchés ne sont pas fructueuses et les prix des restaurants sont tout à fait raisonnables (6 à 7€/personne). Il y a une forte diversité culturelle dans cette ville façonnée par des décennies de colonialisme, de commerce et de tourisme : temples hindous et chinois, mosquées, échoppes en tous genres …

Tout au long de cette semaine, nous allons découvrir en déambulant dans les rues ce qui fait la particularité de Penang : son Street Art. On vous laisse en photos admirer quelques œuvres… On visitera aussi la maison Khoo Kongsi. C’est une maison de clans, qui jouent un rôle central pour les communautés chinoises d’outre mer.

Le 05 juin, nous prendrons le téléphérique pour nous rendre à Penang Hill (821 mètres). La vue est sympa mais les attractions touristiques pullulent et dénaturent le site. On en profitera tout de même pour marcher sur quelques sentiers au calme. Nous nous arrêterons en rentrant, au temple Kek Lok Si, plus grand temple bouddhiste de Malaisie.

Le 07 juin, nous nous lèverons tôt pour nous rendre au Parc National de Penang. Nous marcherons pendant 1h30 dans la jungle jusqu’à la jolie plage des tortues (on ne peut malheureusement pas s’y baigner). La chaleur humide est toujours aussi présente et les habits sont très vite détrempés. Les tortues ne sortant qu’à 3 h du matin, nous observerons quelques spécimens au centre de préservation de celles-ci. Par bateau, nous rejoindrons la plage des Singes où nous ne resterons que le temps de nous baigner. On est un peu déçu par cette plage, qui nous avait été fortement recommandée pour sa beauté, et que nous trouvons défigurée par de multiples paillotes en tous genres.

Le 09 juin, nous visiterons deux temples (cela nous manquait…) : le temple bouddhique birman Dhammikarama et le temple Thaï Wat Chayamangkalaran, avec son bouddha couché de 33m de long. Nous irons ensuite flâner dans le jardin botanique avant une dernière baignade sur la plage de Batu Ferringhi, qui, elle, nous a agréablement surpris (Malgré l’avis négatif du guide Lonely).

Nous profiterons aussi de cette semaine pour finir de préparer les deux mois à venir. Les enfants seront quant à eux très studieux !

Demain, direction X’ian (Chine) via Kuala Lumpur ! Une autre aventure commence ….

Jour 295 à 300 (29 mai au 03 juin) – Ipoh, et l’enfer vert de la jungle !

Nous arrivons à Ipoh le 28 mai dans l’après-midi. Ipoh est une ville importante dans l’état du Perak (700 000 habitants). L’appartement est bien agencé au 16ème étage d’un immeuble dans le centre de la ville. Pour les courses, les supermarchés sont loin de proposer les produits que nous avons l’habitude de trouver ailleurs : pas de viande, peu de légumes … bon, on va se débrouiller quand même ….

Nous visiterons la ville le lendemain où l’on note une influence chinoise importante. Le tour sera très rapide parce qu’il n’y a pas grand-chose à voir (Mairie, Gare, Clock Tower et Mosquée).

Le 30 mai, nous partons à 6h30 pour découvrir les Cameron Highlands, réputées pour leurs randonnées. … on ne sera pas déçu et on se demandera dans quoi nous nous sommes embarqués ?!

En effet, nous avons choisi le « Brinchang Barat Trail », plus connu sous le nom de  Jungle Trail n°1. Après avoir mis presque 1h à trouver le début du trail (on a demandé à plusieurs autochtones et après plusieurs essais, nous avons réussi à trouver la petite entrée !), nous nous retrouvons en pleine jungle ! La montée jusqu’au sommet (2000 mètres) se passera plutôt bien … un peu raide, quelques passages sensibles mais ça allait (1.30 heure environ). La deuxième partie va s’avérer beaucoup, beaucoup plus difficile. Le terrain est boueux et glissant, quasiment pas praticable à certains endroits, des cours d’eau à traverser, des troncs d’arbres à enjamber…  Il y aura plusieurs chutes, heureusement sans conséquences. Après 2 h dans cet enfer vert, et avec un bonheur immense, nous arrivons près de la route où nous apercevons le panneau « Congratulations » qui signifie la fin de la galère! Vous pourrez admirer l’état de nos vêtements, surtout Erwan ! Il nous restera tout de même encore plus de 2h pour retourner à notre voiture … mais des malaisiens (très gentils), qui ont eu pitié de nous, nous ont pris par deux fois en stop à l’arrière de leur pick up pour nous ramener à bon port !

En descendant, nous pourrons observer de nombreuses serres (légumes et fraises), ainsi que des plantations de thé et nous en profiterons pour acheter des fraises. Gourmandise bien méritée !

Après une bonne nuit réparatrice, nous visiterons les alentours d’Ipoh. Il y de nombreux temples grottes creusés dans les falaises. Nous en visiterons un ; à noter que l’on ne reconnaît  plus grand-chose des grottes qui ont été peintes. Ensuite, nous nous baladerons dans la grotte de Gua Tempurung, plus grande grotte calcaire de Malaisie, constituée de 5 dômes. Plutôt sympa et très différent des grottes que l’on connaît. Ce ne sont pas des grottes souterraines et la température reste haute ! Puis, nous nous dirigerons vers le château de Kellie, petite folie d’un écossais, riche propriétaire de plantations d’hévéas, qui est mort avant la fin des travaux en 1926. Amoureux de l’Inde, tous les matériaux et les ouvriers venaient de là-bas. Journée tranquille.

Le 01 juin, nous partons pour la parc national Royal Belum, sur l’île de Pulau Banding. Sur la route, nous nous arrêterons à Taiping, ancienne ville coloniale, qui ne nous a pas vraiment charmés, hormis ses « Lake Gardens ».

L’hôtel que nous avons eu beaucoup de mal à réserver est splendide avec une magnifique vue sur la jungle et le lac (celui-ci est artificiel). Nous profiterons de la piscine à débordement.

Le lendemain, nous partirons en bateau à la découverte de la jungle accompagné d’un guide prénommé Omar. Nous ferons tout d’abord une petite randonnée (bien plus praticable …), puis  nous nous arrêterons dans un village indigène Orang Asli Village où vivent  17 familles (105 personnes). C’est assez déstabilisant de découvrir leurs conditions de vie …. Plus que simples ! Ensuite, on profitera des Sungai Ruok Waterfall pour pique-niquer et pour se baigner (enfin que Erwan ,qui se fera grignoter les pieds par les petits poissons …sympa !) Nous terminerons par l’observation de bulbes de rafflésies. Ces fleurs mettent 2 à 3 ans avant de se former à partir des lianes d’arbres, puis plusieurs semaines avant de s’ouvrir, et restent ouvertes 5 jours. Ce sont de très grandes fleurs qui ont une odeur de « vomi » !

Les sangsues, quant à elles, vont venir à nous et « bisouter » Jeanne ! impressionnant à voir ! Ce sont des sortes de petits vers qui repèrent l’odeur humaine, bondissent ou rampent jusqu’à s’accrocher sur la peau. Ils pompent  alors le sang humain, et grossissent énormément. De vrais vampires !

C’était une  belle journée  avant notre départ le lendemain pour l’île de Penang, à 2h30 de route.

 

Jour 269 à 276 (03 au 10 mai) – Bangkok ou BKK, entre tradition et modernité !

Nous arrivons à Bangkok le 03 mai en fin d’après-midi. Après avoir passé la douane et pris le métro, nous sommes accueillis par Rose et découvrons notre 90ème logement au 17ème étage d’une tour particulièrement bien située dans le quartier Sukhumuvit (très proche des moyens de transport).

Que de contrastes avec l’Inde ! C’est propre, les gens sont disciplinés et on vend les bananes à l’unité et non dans du papier journal …

Le lendemain, nous resterons tranquilles et nous nous occuperons des tâches domestiques : courses, coiffure et lessives (pour essayer de récupérer notre linge très malmené en Inde !).

Le 05 mai, nous partons à la découverte de Bangkok et allons en peu de temps tester plusieurs moyens de transport : le taxi boat (ferry Asoke), le Tuk Tuk (car nous ne sommes pas descendus au bon arrêt ?) puis la pirogue (une certaine arnaque …). Nous visiterons le temple Wat Pho et son célèbre Bouddha couché ! Il évoque le passage du Bouddha au nirvana. Il est vraiment impressionnant de par ses dimensions : 46 m de long et 15m de haut ! Dans le temple, il y a de nombreuses galeries de Bouddhas dorés (394). C’était vraiment somptueux ! Après un repas Thai, nous nous baladons dans le marché aux amulettes puis longeons le Parc Sanam Luang. Le soir, nous aurons le plus grand plaisir à dîner avec Xavier, collègue et ami d’Erwan, et Armelle, en escale à Bangkok pour une journée. Une soirée très sympathique !

Le lendemain, nous partons en taxi en direction d’Ayuthaya, site classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Ayuthaya était la capitale du Siam entre 1350 et 1767 et son royaume gouvernait un territoire plus vaste que l’Angleterre et la France réunies. En 417 années de règne, 33 rois se succédèrent et plus de 70 guerres eurent lieu, ce qui empêcha toute puissance occidentale de s’emparer du Siam. Le dernier combat du royaume eut lieu en 1797, quand l’armée birmane envahit la cité. Il reste essentiellement aujourd’hui des vestiges de temples et de palais (certains temples restent bien conservés).

On a pu observer un bouddha couché, un magnifique bouddha assis haut de 17m ainsi qu’une mystérieuse tête de bouddha en pierre entrelacée dans des racines.

On ira ensuite visiter le Palais Banga Pa In, palais d’été de la famille royale. Une belle journée ! Le soir, pour se remettre de notre fatigue, nous mangerons des crêpes !!!!

Le 07 mai, Erwan et Nadège iront découvrir le marché de Chatuchak, un des plus grands marchés au monde. C’est un vrai labyrinthe de petites échoppes, mais organisé (cela change encore de l’Inde…) où l’on peut quasiment tout trouver ! Les enfants resteront tranquilles à l’appartement, et s’adonneront à leurs travaux d’école!

Le lendemain, après avoir récupéré nos billets de train pour Chang Mai, nous nous baladerons dans le quartier de Chinatown puis nous irons visiter le Grand Palais. Depuis le début de notre séjour, nous sommes étonnés par la ferveur des Thaïlandais envers leur roi défunt en octobre dernier. Il y a de nombreuses photos de leur roi et de son fils qui lui a succédé, dans toutes les villes et sur toutes les routes. Le corps du roi défunt sera conservé au Grand Palais jusqu‘en octobre 2017 et les Thaïlandais, de noir vêtus, viennent se recueillir. Cette enceinte royale abrite de nombreux temples et monuments. Malgré la foule, nous avons vraiment apprécié la beauté des lieux et les détails architecturaux. C’est magnifiquement entretenu !

Le 09 mai, nous reprenons le taxi direction Kanchanaburi. Ce lieu est connu du fait du célèbre pont construit pendant la Seconde Guerre Mondiale par les prisonniers de guerre du Commonwealth et les civils asiatiques sous la domination japonaise : le Pont de la Rivière Kwai (film célèbre). Ce pont fait partie de la ligne de chemin de fer qui a été construite en 1942-1943 entre la Birmanie et la Thaïlande. Il y a eu environ 115000 morts dont 15 000 prisonniers de guerre.

Après une halte au cimetière militaire, nous avons visité le musée « Centre du Chemin de Fer Thaïlande-Birmanie ». Nous avons ainsi pu (re)-découvrir ce pan de l’histoire et les conditions dramatiques dans lesquelles cette ligne fût construite. Nous finirons par traverser ce fameux pont. L’endroit est paisible et agréable. Une journée très instructive !

Les thaïlandais sont accueillants et vraiment gentils. Sur les lieux touristiques, il est facile de se faire arnaquer, avec le sourire, mais tout de même ! Nous apprenons à ne pas répondre aux nombreuses sollicitations et à être directifs pour obtenir ce que l’on souhaite !

Le 10 mai, après avoir déambulé dans un mall (immense centre commercial; nous avions l’embarras du choix car il y en a de nombreux à Bangkok), nous prenons la direction de la gare pour partir en train de nuit à Chiang Mai. A suivre ….

 

 

Jour 262 à 268 (26 avril au 02 mai) – De Dharamsala à New Delhi …

Le 26 avril, nous reprenons la route avec nos deux voitures pour Dharamsala, ou plus précisément Mc Leod Gang, qui est considéré comme le Petit Tibet. En effet, dans cette ville se trouve la résidence du 14ème Daï Lama en exil depuis l’invasion du Tibet par la Chine. Nous avons une jolie vue sur la chaîne de l’Himalaya. Le soir, nous faisons un petit tour en amoureux dans la ville (2 rues principales avec plein d’échoppes et quelques allumés qui ont dû abuser du cannabis !).

Le lendemain, nous visitons l’institut Norbulingka qui a pour objectif de conserver l’art et la culture tibétains. En effet, l’occupation chinoise (qui est toujours actuelle !) continue à éradiquer l’identité tibétaine (arts, culture, langue ..). Dans ce lieu sont pratiquées la sculpture sur bois, la peinture ainsi que la fabrication de statues en métal selon les traditions ancestrales. Dans ce jardin d’inspiration japonaise se trouve le temple de Deden Tsuglakhang.

Ensuite, nous visiterons l’église St John qui date de 1852 ainsi que l’ensemble du Tsuglakhang où se trouvent la résidence  du Daïla Lama, le temple principal  ainsi que le Tibet Muséum, qui retrace l’histoire du Tibet, et plus précisément l’invasion de la Chine et les conditions de vie des Tibétains. Nous avons découvert ou redécouvert l’histoire de ce petit pays qui subit encore aujourd’hui la répression des chinois !

Le 28 avril, en route vers Mandi, nous pourrons observer plantations de thé, des ours (en captivité), et un temple tout en pierre beaucoup plus ancien. Quelques photos avec les stars ! Nous apercevrons un drôle de rituel qui consiste à émettre un voeu à l’oreille de la statue de la vache après lui avoir remis des offrandes. A nos yeux, cela s’apparente à de la superstition… (on remarquera beaucoup de rituels de ce type tout au long de notre séjour et que les indiens sont très superstitieux !)

Arrivés à Mandi, nous visiterons les temples Triloknath (le long de la rivière en face du pont Victoria) et Bhootnath puis nous nous perdrons dans l’Indira Market.

Le 29 avril, après 5h de route, nous arriverons à Shimla, capitale de l’état Himachal Pradesh, qui s’étend sur 7 flancs de collines. C’est une ville très prisée par les touristes indiens qui dénote par rapport aux autres villes que nous avons visitées. En effet, il y a un grand secteur piétonnier, c’est propre, il n’y a pas de Tuk Tuk et c’est calme ! Nous avons passé deux jours agréables dans cette ville : shopping, visite d’un temple hindouiste (les singes sont très présents, certains dormaient !), visite de l’Institute of Advanced Studies (qui ressemble à un château écossais ; l’architecte était originaire d’Ecosse !) ainsi que le théatre et l’église.

Nous passerons la journée du 1er mai dans les trains : le premier de Shimla à Kalka (6h) sur les flancs de l’Himalaya où nous ferons plusieurs rencontres, le deuxième de Kalka à Delhi (4h) qui avait des allures de train européen. Un peu longuet …Nous serons heureux d’arriver à l’hôtel, il est minuit passé!

Le 2 mai, nous profitons de la journée pour « finir » de découvrir Delhi. Nous commençons par la mosquée Jama Masjid, plus grande mosquée d’Inde, où nous avons dû, pour la circonstance, endosser de nouvelles tenues ! Après une brève visite au Marché de Chandni Chowk, à l’atmosphère suffocante, nous visiterons le Fort Rouge et sa muraille de 2 kms. Nous aurons le plaisir de dîner avec Jean Noël, de l’agence Inde en Liberté, qui nous a aidé à organiser notre voyage en Inde, dans le quartier Hauz Khas, quartier branché de la ville.

Le lendemain, il est l’heure de quitter l’Inde pour s’envoler vers Bangkok. Nous avons la surprise de retrouver Kamal ,notre deuxième chauffeur, pour ce petit trajet. Avant de prendre l’avion, petite halte au Mc Do indien où le Big Mac est remplacé par le Maharaja Mac ! Pas mauvais voire plutôt bon.

30 jours en Inde ! Beaucoup de découvertes, de rencontres et d’émotions. Il va nous falloir un peu de temps pour tourner la page… L’Inde est un drôle de pays, plein de contrastes voire de contradictions. Malgré la saleté, le bruit assourdissant, la pauvreté, le comportement des indiens parfois fatiguant pour nous, l’Inde est un pays haut en couleurs qui nous a vraiment enthousiasmé !

Nous nous sommes laissés embarquer et ce fût une formidable expérience !

 

 

Jours 254 à 260 (18 au 24 avril) – Safari à Corbett Tiger et Hindouisme à Rishikesh

Le 18 avril, nous roulons vers La Corbett Tiger Reserve (Cette réserve  de 1320 km² devint le premier parc national du pays en 1936). Les six heures de route seront un peu longues … mais nous arriverons dans un hôtel agréable. En début d’après midi, nous partons pour notre premier safari en jeep. Nous verrons de nombreux cervidés (dont un cerf « hipster » !), des paons, de multiples singes et aurons la chance de croiser un éléphant sauvage !

Le lendemain, lever à 5h (cela commence à tirer dur …) pour un deuxième safari. Cela valait le coup de se lever tôt car nous verrons un troupeau de 7 éléphants sauvages avec un éléphanteau. Malgré la persévérance de notre guide, nous ne verrons malheureusement pas de tigres, mais seulement leurs empreintes. C’était sympa !

Et c’est encore 6h de route qui nous attendent pour rejoindre Haridwar. Nous arrivons en fin d’après-midi pour assister à la cérémonie Ganga Aarti (adoration du fleuve). Nous étions un peu (beaucoup) perdus au milieu de tous ces hindous venus se purifier dans le Gange. Haridwar est en effet un haut lieu de pèlerinage. Erwan n’a pu résister (contre sa volonté) à se faire « décorer » le front d’un point rouge (difficile à enlever !). En tout cas, cela a beaucoup fait rire un jeune couple d’indiens qui de plus, a vu fuir les 4 autres membres de la famille qui ne voulaient pas subir le même sort ! La ville d’Haridwar est d’une grande pauvreté et en travaux partout ! Un sacré bazar ! Notre hôtel quant à lui n’était pas bien terrible … (à l’image de la ville !) Pour le repas, nous devenons végétariens, régime imposé par la loi dans cet état le long du Gange ! Alors que nous trouvions que nous mangions bien en Inde (malgré un peu beaucoup de poulet-riz), nous allons devoir nous adapter à cette nouvelle cuisine. (surtout pour Nadège et Jeanne …)

Le 20 avril, avant de prendre la route pour Rishikesh, nous allons visiter le temple Mansa Devi. Après 20 minutes de marche pour traverser la ville (c’est le « maximum » que nous pouvons supporter compte tenu du concert de klaxons et des sollicitations permanentes !), nous prenons la télécabine pour rejoindre le temple. Quelle effervescence ! Après avoir laissé nos chaussures à l’entrée, nous sommes entraînés à la queue leu leu dans différentes niches qui hébergent les différentes statues de dieux.(et il y en a beaucoup !). Dans chacune d’elles, on vous marque le front d’une couleur différente, on vous tape le dos et la tête, et surtout on vous demande une offrande (monnaie trébuchante) et ce avec une certaine insistance ! (on nous a bien fait remarquer au début que nous n’étions pas assez généreux …). Au bout du deuxième dieu, on avait bien compris le système et nous nous sommes débrouillés pour nous éclipser. C’était intéressant de découvrir ces rites hindous mais presque oppressant de part l’agitation ambiante.

Nous sommes à 1h de Rishikesh où nous découvrons un havre de paix. Nous avions prévu de nous poser quelques jours dans cette ville réputée comme le haut lieu du yoga. Nous ne pensions pas autant apprécier cette pause, qui va nous faire un grand bien après un programme très chargé tant en découvertes qu’en émotions !

Nous en profiterons pour découvrir la ville, nous balader le long du Gange, voir de nouveau la cérémonie Ganga Aarti (présente tout le long du fleuve), profiter du confort de l’hôtel et nous remettre de quelques problèmes digestifs.

Le 23 avril, nous découvrirons deux ponts supendus, Laxman Jhula et Ram Jhula, qui enjambent le Gange. Nous profiterons de beaux panoramas ! Nous déjeunerons au café « Little Buddha » où nous mangerons des pizzas et surtout des crêpes au nutella pour le plus grand bonheur de tous !

Le 24 avril, direction Haridwar pour prendre le train pendant 8 heures pour rejoindre Amristar et son célèbre temple d’Or !