23 août – Randonnée « Les Rochers de Naye » (2042m)

Aujourd’hui, nous décidons de réaliser une randonnée.
Distance : 9.6 kms – Dénivelé : 890 m – Temps : 5 h

Nous nous rendons au village de Caux en voiture où nous nous garons.On commence par suivre une petite route qui part dans la forêt.

Après quelques dizaines de minutes, un chemin monte dans la forêt (il y a deux possibilités qui se rejoignent). Comme nous ne le savions pas, nous avons demandé à un autochtone fort sympathique, dans sa cabane au fond du jardin !

Puis nous sortons de la forêt, saluons quelques vaches et profitons pleinement de la vue sur le lac et le sommet qui se dévoile.

Après ce couloir où la montée est un peu raide, nous arrivons à Sautodoz. Il y a un chalet en pierre, un gros cairn et une superbe vue !

Nous continuons notre ascension en passant sous un petit pont et nous dirigeons vers le jardin botanique alpin, la Rambertia.

Nous passons près d’un monument boudhiste avant de rejoindre le sommet. Nous avons eu la chance d’avoir un temps magnifique et le panorama est fabuleux !

Après une petite pause, nous reprenons le chemin du retour.

Cygne ou Dragon ?

16 août – Randonnée au Glacier d’Aletsch

Le glacier d’Aletsch est un monument Suisse pour son immense langue glaciaire de 23km. Il se caractérise par ses 2 bandes parallèles de moraines qui suivent le glacier de la Konkordiaplatz (l’endroit où se rejoignent les 3 principaux glaciers qui se trouvent juste derrière le trio mythique des alpes bernoises: Eiger, Jungfrau et Mönch) jusqu’au bout de sa langue.
Sa masse est spectaculaire : 27 milliards de tonnes de glace avec une épaisseur de 900 mètres à son apogée et il avance de 200 mètres par an.
A titre de comparaison, la Mer de Glace au-dessus de Chamonix ne fait que 7km de long et a une profondeur maximale de 300 mètres. Le glacier d’Aletsch est donc environ 3 fois plus grand que la Mer de Glace.

Distance: 17kms – Dénivelé: 700m de d+/- – Difficulté : Moyen/Facile – Durée: 6 h (Tracé bleu)

Photo prise à la station – Zoomez, c’est plutôt sympa !

De bon matin, depuis le village de Fiesch, nous empruntons la télécabine qui nous emmène à la station de Fiescheralp (2212 m). Nous avons une vue à couper le souffle sur les 4000m emblématiques de la région (le Cervin, le Weisshorn et le massif des Mischabels) de l’autre côté de la vallée du Rhône.

Dès le départ au nord-est de la station, le chemin de terre plat dévoile de très beaux points de vue.

Nous serpentons au dessus du village de Fieschertal, et traversons la ravine d’Unter Tälli. Puis nous grimpons jusqu’à une petite croix en bois sur un plateau rocheux. Nous avons un premier aperçu du Glacier de Fiescher.

Nous traversons des corniches pour atteindre la petite vallée de Märjela, puis poursuivons jusqu’au refuge Gletscherstube (2363 m)

Nous continuons vers le Märjenlensee (2300m) qui s’est formé sur le bord est du glacier d’Aletsch.

A l’embranchement de Roti Chumma (2369m), nous bifurquons à droite sur un sublime tronçon surplombant une infinie langue de glace. Depuis cet endroit, on randonne pendant 4-5 kms sur un sentier (le Aletsch Panoramaweg) qui offre sans aucun doute une des vues les plus iconiques et impressionnantes de Suisse!

Arrivé au Greichergrat au niveau du col de Biel (2292 m), nous partons en direction du sud-ouest le long de la crête puis des pentes herbeuses menant à Moosfluch (2333 m).

On quitte ensuite le chemin de crête pour descendre vers les eaux bleu profond du Blausee (2204 m) puis continuons vers le Bettmersee avant d’arriver à Bettmeralp. Nous en profiterons pour nous sustenter avant de reprendre le téléphérique jusqu’au village de Betten.

Depuis Betten, nous prenons le train jusqu’à Fiesch, notre point de départ. Encore une superbe journée sous le soleil et des souvenirs inoubliables du Glacier !

15 août – Randonnée du Schynige Platte à First (Chemin du Faulhorn)

Le 15 août, sans Maxime et Jeanne qui décident de rester se reposer, nous décidons de parcourir le Chemin du Faulhorn, entre Schynige Platte et la télécabine First. Ce sentier d’altitude, l’un des plus beaux de Suisse, dévoile une vue dégagée sur le lac de Thourne, le lac de Brienze, l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau.

Pour ce faire nous nous rendons jusqu’au village de Wilderswil pour prendre de le train. Le chemin de fer historique de la Schynige Platte traverse l’Alpe de Breitlauenen pour se rendre à la Schynige Platte.

Difficulté : difficile – Distance : 16,2 km – Durée : 6:00 h.

Dénivelé positif : 825 m – Dénivelé négatif : 639 m – Point le plus élevé : 2 680 m – Point le plus bas : 1 910 m

Après 50 minutes de trajet, nous arrivons à la station supérieure de la Schynige Platte. Nous entamons notre randonnée et dépassons les chalets de montagne de l’Oberberg sur la route vers le flanc ouest du Loucherhorn. Les panoramas depuis la station sont fabuleux !

Nous continuons sur l’Egg par une montée douce le long du flanc du Sägissa; en-dessous, nous apercevons le lac de montagne de Sägistalsee, brillant. Nous prenons le temps de déjeuner puis nous reprenons notre chemin. Le temps « s’abernaoudit » ! (comme on dit en patois en Normandie)

Après avoir contourné le ravin escarpé de Bonera, le sentier se poursuit jusqu’à l’auberge de montagne de Männdlenen, et continue sa montée jusqu’à Fulegg. Nous profitons de la vue en prenant une petite collation.

De là, nous suivons le flanc sud de la montagne jusqu’au sommet du Faulhorn (2681m) et offre un point de vue panoramique exceptionnel. Au 19e siècle, le Faulhorn était appelé le «Pic des Dames» parce qu’aucune compétence importante d’alpinisme n’était requise pour l’escalader. Cependant, son nom («faul» signifie «paresseux» en français) n’a rien à voir avec la paresse et atteindre le sommet de ce pic requiert une bonne forme physique. «Faul» ou «ful» est en fait le terme utilisé pour décrire les couches molles d’argile et d’ardoise dont la montagne est faite.

Le temps s’est fortement dégradé avant d’arriver au sommet. Au début du sommet, l’orage éclate et nous montons de manière accélérée. La pluie nous accompagne et les éclairs s’en donnent à coeur joie. Nous nous abritons au Berghotel Faulhorn en attendant que cela se calme. Après une vingtaine de minutes, nous entamons la descente, pas bien rassurés par le temps.

Le sentier escarpé mais bien entretenu descend ensuite jusqu’au lac de Bachalp (2265) en passant par Gassenboden (2533m). Nous faisons une petite halte dans deux refuges pour animaux en attendant que les nuées s’estompent. Malgré la pluie, nous profitons de superbes paysages de montagne.

Après une bonne averse, nous rejoignons la station supérieure des télécabines de Grindelwald-First avec un dénivelé plus ou moins plat. Nous immortalisons notre passage sur la célèbre passerelle Tissot « Cliff Walk ».

Nous prenons la télécabine pour rejoindre le village de Grindelwald.(1034 m). De là, nous embarquons dans le train pour rejoindre notre point de départ, la gare de Wilderswill. Une magnifique journée !

En Suisse, même pour randonner, cela revient tout de même cher !

10 & 11 août – Randonnée glaciaire du Bishorn (4153 m)

Le Bishorn est un l’un des 82 « 4000 » des Alpes. Son ascension est relativement aisée mais nécessite toutefois d’être bien acclimaté et suffisamment entraîné afin de prendre le plus de plaisir possible. Il présente la particularité d’être environné de certains des plus beaux sommets des Alpes (Weisshorn, Obergabelhorn, Zinalrothorn…)

Réveil à 5h. Après un solide petit déjeuner, l’ascension du Bishorn peut commencer. Nous commençons notre ascension en même temps que le soleil.

Après 15 minutes de marche, nous nous équipons des crampons et nous nous encordons. Nous serons accompagnés de deux guides : Philippe et Patrice. Nous commençons l’ascension en traversant le glacier de Turtmann. Nous nous frayons un chemin parmi les crevasses.

Après 1h30 de marche, une première pause s’impose.

Progressivement la pente s’incline plus fortement jusqu’à la selle entre les 2 sommets du Bishorn.

Il faut enfin se diriger vers le sommet de droite et monter la dernière pente de neige relativement forte (35-40°) pour atteindre le sommet après avoir passé une grande crevasse. Après 4h de marche, nous arrivons au sommet ! Les derniers deux cent mètres n’ont pas été faciles ! Mais les efforts valent le coup avec n temps magnifique ! Le panorama est à couper le souffle avec une vue sur un grand nombre de sommets de plus de 4000 !

Ensuite, le retour se fait par le même chemin. D’habitude, la descente n’est pas des plus évidente, car il s’agit de redescendre d’une traite les 2500m montés en deux jours. Nous choisissons de la faire en deux jours et de passer une nuit supplémentaire à la cabane de Tracuit.

Le 11 août, nous nous levons tranquillement vers 8 h et nous entamons la descente vers Zinal, notre point de départ.

Arrivée vers 12h à Zinal – Un petit repas au restaurant et nous repartons pour notre prochaine destination : Interlaken.

9 août – Randonnée jusqu’à la Cabane de Tracuit (3259 m)

Distance : 5,6 km – Dénivelé : 815 m D+, 350 m D – Durée : 4 h

De la cabane, nous gagnons le col de Milon (2 960 m env.) par un sentier qui remonte la moraine latérale du glacier du Weisshorn.

Nous descendons ensuite sur son versant nord en s’aidant des chaînes en place. Nous avons la chance d’apercevoir de nombreux bouquetins et c’est toujours un plaisir pour toute la famille de vois ces animaux en liberté.

Nous rejoignons ensuite le sentier pour la cabane de Tracuit, en provenance de Zinal.

Nous passons au sud-est du col de Tracuit (3 227 m), et nous atteignons la cabane vers 16h. Un aperçu de la Cabane de Tracuit à 3256 mètres d’altitude. C’est un refuge moderne avec une vue spectaculaire sur les chaînes de montagne qui l’entoure. Le paysage est véritablement somptueux avec le Bishorn, le Weisshorn, le Zinalrothorn, la Dent Blanche et le Val d’Anniviers.

Quelques photos du coucher de soleil depuis le refuge !

Le temps se dégage petit à petit et on nous annonce un temps magnifique demain ! Vivernent demain ! Lever à 5h…

08 août – Randonnée jusqu’à la Cabane d’Arpitettaz (2786 m)

Pour tout vous dire, l’objectif de venir dans cette région est de monter un sommet de plus de 4000 mètres qui ne soit pas trop technique. Nous avons donc choisi de gravir le Bishorn (4153m). Nous allons effectuer cette randonnée glaciaire en 4 jours avec 3 nuits en refuge. Ci-dessous en bleu le tracé de notre périple.

1er jour : Zinal (1640) -> Cabane d’Arpitettaz (2786) par le sentier 97a
2nd jour : Cabane d’Arpitettaz (2786) -> Refuge de Tracuit (3256)
3ème jour : Ascension A/R au Bishorn (4153) / 4ème jour : Descente jusqu’à Zinal par le sentier 98b

Accompagné de notre guide, Philippe Pouts, nous partons de Zinal en milieu de matinée par un chemin assez pentu avec quelques passages escarpés. Un peu dur pour Erwan !

Après 1h30 de marche, nous arrivons au lac d’Arpitettaz où nous avons une vue sur le Besso et la Pointe de Zinal.

Nous continuons notre ascension vers la cabane d’Apetittaz. Le temps est assez brumeux mais il semble que celui-ci se dégage progressivement.

Nous arrivons vers 16h au refuge, très jolie petite maison au milieu de rien.. La cabane d’Arpitettaz (2’786m) est située au pied du Weisshorn du coté ouest, face au Blanc de Moming et à son glacier. Ce refuge est plutôt petit et on sent tout de suite bien. Le personnel qui s’occupe de refuge est très sympathique.

Après un repas copieux, nous nous endormons rapidement.

05 au 07 août – Zinal

Pour cette année, nous avons choisi de découvrir ce merveilleux, mais ô bien couteux, pays que la Suisse. Départ le 05 août de bon matin de Cholet avec Maxime et Jeanne. Simon et Lucille nous rejoindront à Zinal en fin de soirée après qu’ils aient passé deux semaines de vacances (Triathlon de l’Alpe d’Huez pour Simon … oh que c’est dur la montagne !!)

Sur le chemin, nous faisons une petite halte à Ouchy (près de Lausanne) au bord du lac pour déjeuner.

Nous reprenons notre route pour arriver en fin d’après midi à notre lieu de villégiature : Zinal. (altitude 1670m) C’est un village situé dans le val d’Anniviers en Valais. Il est connu pour être le lieu d’arrivée de la course Sierre-Zinal, et représente également le point de départ pour l’ascension de plusieurs sommets de plus de 4000 mètres de hauteur. (ah ah c’est pour nous !)

Nous logeons à l’étage d’un chalet typique de la région.

Petit panorama depuis le chalet !

Le 06 août, après une matinée au calme (ce sont les vacances tout de même !), nous partons découvrir l’ancienne mine de cuivre.
«  Le val d’Anniviers est riche en minerais de cuivre. Située à 1 920 mètres d’altitude au fond du plat de la Lée, le filon de la mine de cuivre de la Lée est découvert dans les années 1830 puis exploré entre 1857 et 1859 par la creusée d’une galerie. Elle n’est réellement exploitée qu’entre 1900 et 1902 lors du rachat de la concession par la Société des Mines du val d’Anniviers.« 
C’est l’occasion de faire un petit tour à pied dans la Vallée.

Le 07 août, nous prenons notre temps le matin.

L’après midi, nous décidons de nous dégourdir les jambes. Nous empruntons le téléphérique depuis Zinal pour monter jusqu’à Sorebois. De là, nous marchons jusqu’à la Corne de Sorebois en empruntant le chemin balisé n°6.

Arrivés à la Corne de Sorebois à 2895 mètres d’altitude, nous avons un très joli panorama sur toute la chaîne de montagnes ainsi que le lac de Moiry. Nous redescendrons tranquillement à pied jusqu’à Zinal. Petite marche de 4 h.