22 & 23 août – Grottes de Skocjan – Lac d’Iseo

Les grottes de Skocjan sont situées dans la partie sud-ouest de la Slovénie, sur le karst natif. Elles sont inscrites comme monument naturel sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Elles abritent l’un des plus grands canyons souterrains du monde.

Ce réseau souterrain de 6 km de long est l’œuvre de la Reka, rivière qui pénètre dans une gorge sous le village de Škocjan pour se jeter dans le lac Mort, un réservoir où elle disparaît à l’extrémité de la grotte. Elle refait surface – sous le nom de Timavo – à Duino, en Italie, soit 34 km au nord-ouest, avant de se jeter dans le golfe de Trieste.

Nous commencerons par la visite guidée (en noir) puis nous continuerons par la promenade en rouge. Il est interdit de prendre des photos lors de la visité guidée ; c’est pourquoi nous n’avons pas pu en prendre beaucoup. (mais un peu quand même …)

Nous empruntons un chemin de gravier sur environ 600 m avant d’atteindre l’entrée principale dans la vallée de Globočak (dolines). Un tunnel de 116 m, construit en 1933, conduit rapidement au début de la Grotte silencieuse, une ramification sèche de la gorge souterraine qui s’étend sur 500 m. Baptisée paradis dans sa première section, elle est couverte de splendides stalactites, stalagmites et de coulées semblables à des congères ; le deuxième secteur, dit calvaire, constituait autrefois le lit de la rivière. La Grotte silencieuse débouche sur la grande salle, véritable forêt de concrétions et de gisements, large de 120 m sur 30 de hauteur. Ne manquez pas les “géantes” et l’“orgue”, des stalagmites impressionnantes.

Le bourdonnement de la rivière salue notre entrée dans la Grotte bruyante aux parois de 100 m de hauteur. Pour enjamber la Reka et rejoindre la salle de Müller, nous traversersons le pont de Cerkevnik,suspendu à près de 50 m au-dessus du lit de la rivière. C’est magnifique !! On se croirait dans le film « Le Seigneur des Anneaux »….

La salle de Schmidl, la portion finale, débouche dans la Velika Dolina (“grande vallée”). De là, nous passerons devant la grotte de Tominč, où des éléments d’un site préhistorique ont été mis au jour, puis nous empruntons une passerelle près du pont naturel.

Nous continuons notre marche pendant 2.5 kms ; ce qui vaut vraiment le coup. Pas trop de monde et de beaux paysages !

Nous rentrons sur Izola en fin d’après midi et allons nous baigner avant le coucher du soleil.

Le 23 août, nous reprenons la route avec un halte au lac d’Iséo en Italie avant de rentrer chez nous.

Ce fût un très beau voyage dans un pays facilement accessible et très diversifié. A faire !

21 août – A vélo sur la Parenzana entre Koper et Piran

Aujourd’hui nous découvrons la côte slovène en vélo (compris dans notre location …. cool !). Un peu d’histoire :
Jusqu’en 1935, un train reliait Trieste (Italie) à Porec (Croatie). Son tracé est désormais celui de la Parenzana, un itinéraire de 120 km, dont 32 km en Slovénie, sans aucune difficulté.

Nous partons d’Izola. Nous roulons en suivant tout simplement la mer au plus près et nous rejoignons le port. Après le port, nous continuez encore un peu, toujours en suivant la mer.
Quelques indications : Passez là où il est écrit P3-P10-P11 dans des ronds rouges puis une fois arrivée sur une sorte de plage de galets et au niveau de deux toboggans aquatiques qui s’entremêlent, grimpez tout droit pour retrouver la Parenzana et ses panneaux bleus D8. Vous atteindrez rapidement l’entrée du premier tunnel.

Vue d’Izola

Ensuite, ça grimpe encore et plutôt dur pour arriver à un grand tunnel dont vous apprécierez la fraîcheur.

Le tunnel nous amène vers Portoroz (sur les hauteurs de Lucija plus précisément), station balnéaire chic de Slovénie.
La piste cyclable ne passe pas à Piran (la plus jolie ville de la côte slovène), mais nous y allons en faisant un aller-retour  entre Portoroz et Piran sur la piste bleue K12.

Nous arrivons à Piran en fin de matinée et nous partons découvrir la ville. Nous commençons notre excursion par le Phare de la Punta puis nous déambulons dans le labyrinthe de ruelles aux maisons colorées. Nous déjeunons en terrasse sur la place Trg 1 Maja à la Cantina Klet. Très bon rapport qualité prix.

Nous passons par la place Tartinijev. Pavée de marbre, cette place ovale recouvre le port intérieur, comblé en 1894. La statue au centre est un hommage au compositeur et violoniste Giuseppe Tartini (1692-1770), né à Piran.

Nous montons sur les hauteurs de Piran, où se dressent encore quelques fortifications. De là, nous avons un très beau panorama sur la ville.

Nous redescendons des hauteurs de Piran et nous trouvons un petit chemin qui descend au pied de murailles. Nous en profitons pour prendre un bain.

Nous passons devant le Campanile et nous visitons la cathédrale Saint Georges.

Nous longeons la côte et faisons le tour de la ville pour terminer notre balade au port. C’est une belle petite ville pleine de charme vénitien.

Nous repartons en vélo en direction d’Izola. Comme nous sommes en forme, nous décidons de pousser notre balade jusqu’à Koper. La piste cyclable de 5km suit la mer tout du long.
Koper est une ville portuaire située en Slovénie, sur la côte adriatique. Sa vieille ville médiévale s’étend autour de Titov Trg, une place bordée d’édifices emblématiques d’inspiration vénitienne tels que le Pretorska Palača et une loggia de style gothique. À proximité se dresse la fontaine Da Ponte, une réplique du célèbre pont du Rialto de Venise. Datant du XIIe siècle environ et reconstruite à plusieurs reprises, la cathédrale de l’Assomption dispose d’un haut campanile offrant une vue panoramique sur la baie.

Nous parcourons à pied le centre ville, qui a un certain charme.

Nous enfourchons de nouveau notre vélo pour rentrer à la maison… Cette balade à vélo est vraiment sympa, sans grande difficulté.

19 & 20 août – Izola – Grottes de Postojna – Château de Predjama

Le 19 août, nous nous rendons à Izola, port de pêche sur la côte slovène. Celle-ci ne mesure que 47 kilomètres et est ancrée entre l’Italie et la Croatie. Nous avons choisi cette ville, car beaucoup plus abordable que Piran, ville plus célèbre. Nous avons loué une petite maison sur quatre étages typique de la région, en plein centre ville.

Nous allons nous balader en ville et découvrons le charme vénitien de cette petite cité, ainsi qu’une grande marina et de vieilles ruelles tortueuses. Nous montons en haut du campanile afin d’embrasser l’ensemble de la ville.

Le 20 août, nous partons découvrir les Grottes de Postojna. Elles valent vraiment la visite malgré le côté « Disneyland » du site et la forte affluence.

L’impressionnant réseau de Postojna, succession de grottes, de grandes salles et de galeries sur quelque 24 km est vieux de deux millions d’années. Il a été creusé par la rivière Pivka, qui s’engouffre dans un tunnel souterrain près de l’entrée de la grotte. Elle continue ensuite son périple sous terre et ressort sous le nom d’Unica.

La visite de 1 heure 30 couvre 5 km de grottes, dont 3,2 km par un petit train électrique. Il conduit à la grotte de la Grande Montagne (Velika Gora). Puis un guide nous accompagne à pied à travers tunnels, grandes salles, galeries et cavernes.

Ces galeries sèches se parent d’une vaste gamme de stalactites en forme d’aiguilles, d’énormes glaçons ou de fragiles spaghettis. Si les stalagmites revêtent des contours familiers (pêches, choux-fleurs et châteaux de sable), certaines évoquent d’étranges colonnes, des piliers ou des rideaux translucides.

En quittant la grotte de Velika Gora, nous traversons le Pont russe construit par des prisonniers de guerre en 1916, pour atteindre les Belles Grottes (Lepe Jame). Sur une longueur de 500 m, elles alignent une forêt de fabuleuses stalactites et stalagmites en rubans, vieilles de 2 millions d’années (1 mm de stalactite se forme en l’espace de 30 ans). Les galeries des Belles Grottes marquent le point le plus éloigné de la visite.

La visite se poursuit en direction du sud avec la salle d’Hiver dont la stalagmite le Brillant (parfois appelée le Diamant), haute de 5 m et d’un blanc pur et le Pilier baroque sont devenus les emblèmes.

Postojna est le royaume du protée anguillard (Proteus anguinus), un poisson aveugle aux allures d’anguille. Cette sorte de salamandre vit cachée dans les profondeurs jusqu’à près de 100 ans et peut se passer de nourriture pendant une décennie. Long de 30 cm, doté d’une queue et de courtes pattes, le protée dispose d’un excellent odorat et détecte les champs électriques les plus faibles dans l’eau.

Nous entrons ensuite dans la salle de Concert, cavité la plus imposante du réseau, qui peut accueillir 10 000 personnes pour des représentations musicales. C’est ici que nous reprenons le train pour regagner l’entrée.

Nous reprenons la route et nous rendons au Château de Predjama. Impressionnant !

Niché au creux d’une falaise de 123 m de haut se trouve depuis déjà plus de 800 ans une merveille imprenable du Moyen Âge ( construit à partir de 1202). Derrière le plus grand château au monde bâti dans une grotte (4 niveaux), s’ouvre un vaste réseau de galeries duquel partait le chevalier Érasme de Predjama pour aller commettre ses méfaits.
Parfait Robin des Bois volant les riches pour donner aux pauvres, Erasme Lueger, baron-brigand du XVè siècle, prit le parti des Hongrois dans les guerres qui les opposèrent aux Autrichiens. Il se terrait dans le château de Predjama pour poursuivre ses audacieuses opérations en utilisant le passage secret qui débouchait derrière la paroi rocheuses. En 1484, l’armée autrichienne assiégea le château,lequel se révéla imprenable. Lueger se joua de ses assaillants, le humiliant d’un pluie de cerises bien mûres. Cependant, les Autrichiens finirent par avoir le dernier mot, atteignant l’insolent d’un boulet de canon alors qu’il trônait au petit coin.

Une très belle journée très instructive !

17 août – Ascension du Triglav – Jour 3 : Dolic – 7 Lacs – Plato

Jour 3: Dolic – 7 lacs – Plato (21km, +300m, -1450m, 7h): passer un col à 2360m, et après une descente un peu raide redescendre la bucolique vallée des sept lacs, puis rejoindre le parking de Plato (1088m)

Après quelques cols rocheux, on aperçoit de nouveau verdure et pâturages. Nous avons pu apercevoir des bouquetins, ce qui a ravi Nadège !

Nous arrivons dans la vallée et nous admirons au cours de la randonnée les magnifiques couleurs des lacs.

Juste avant le refuge des 7 lacs, nous ferons une pause et admirerons le paysage.

Enfin c’est la redescente finale, parmi les cabanes et les sapins. On est chez Thoreau, un village qui semble en dehors du temps !.

Ce fût une très belle expérience et les paysages sont vraiment très beaux ! Il faut tout de même une certaine condition physique pour réaliser l’ascension.

16 août – Ascension du Triglav – Jour 2 : Vodnikov-Triglav-Dolic

Jour 2: Vodnikov – Triglav – Dolic (9.96 km, 1286 m, 8h): monteé en 2h jusqu’au refuge de Dom Planika (2400m d’altitude, au pied du Triglav), faire l’aller-retour de 2h30 jusqu’au sommet (2864m d’altitude), descendre en 2h30 jusqu’au refuge de Dolic (2150m d’altitude). L’aller-retour au sommet peut nécessiter un équipement de via ferrata si vous craignez le vertige ou s’il a plu.

La montée est aride et raide dès le départ du refuge de Dom Vodnikov; c’est rocheux et ça monte vite. Au bout d’un peu plus de 2h, nous arrivons au refuge Dom Planika.

La montée entre le refuge de Dom Planika et le sommet du Triglav est pour le moins abrupte! C’est équipé en via ferrata: sous réserve que vous n’ayez pas le vertige. Ce n’est pas nécessaire quand tout est sec, mais indispensable lorsqu’il a plu ou neigé. Nadège apprécie réellement sa tenue de via ferrata !

Dernière ascension pour atteindre le sommet du Mont Triglav

Il y avait un peu de monde et nous devions quelquefois patienter pour laisser monter ou descendre des groupes de marcheurs.

Le Triglav, point culminant des Alpes juliennes et plus haut sommet de Slovénie, s’élève à 2 864 mètres d’altitude. Véritable symbole national, berceau de plusieurs légendes et terrain de conflits armés, escaladé pour la première fois en 1778, il orne désormais le drapeau de Slovénie et la face spécifique des pièces de 50 centimes d’euro.

La vue depuis le sommet est époustouflante. Nous prenons le temps d’admirer la vue et de prendre une petite collation. Au sommet se trouve l’Aljažev stolp (ou « tour d’Aljaž »), un bivouac cylindrique, symbole important du pays. Il offre aux alpinistes, durant les tempêtes, un refuge de courte durée.

Nous reprenons notre descente et au bout de 2h30, nous arrivons au refuge Dolic. Le refuge est un peu moins confortable que le précédent (pas d’eau courante et potable) mais on apprécie de manger chaud et de dormir dans un lit.

15 août – Ascension du Triglav – Jour 1 : Plato – Vodnikov

Itinéraire de trois jours dans le Triglav

Trois jours laissent le temps de monter au sommet, et de redescendre en faisant une belle boucle par la vallée des sept lacs. L’accès se fait par le Sud-Est du massif. Il est à taille humaine: le sommet du Triglav culmine à 2900 mètres, le parc naturel fait vingt kilomètres de bout en bou

Voici donc l’itinéraire que nous avons suivi:

  • Jour 1: Plato – Vodnikov (11.83km, 1354 m, 6h): garer la voiture au parking de Plato (1088m d’altitude, cela permet de gagner 600m de dénivelée) et monter jusqu’au refuge de Dom Vodnikov (1817m d’altitude, très bien situé, eau gratuite).
  • Jour 2: Vodnikov – Triglav – Dolic
  • Jour 3: Dolic – 7 lacs – Plato

Nous nous rendons au parking du Plato (Coordonnées GPS : 46.31395 Nord, 13.85153 Est). Le parking est payant.


Nous débutons notre randonnée en traversant des massifs boisés.

A mesure qu’on monte ça se dépeuple et l’ossature de la montagne se découvre.

Vers 18h, nous arrivons au refuge Dom Vodnikov. Le refuge est très sympa avec de l’eau et la possibilité de prendre une douche.

Le soir, nous sommes témoin d’un phénomène étrange, une sorte de fusée dans le ciel, dont nous vous faisons part dans la vidéo ci-dessus.

14 août – Les Gorges de Vintgar

Situées à 4 kilomètres du lac de Bled, nous allons visiter les gorges de Vintgar. Facile d’accès, elles sont à couper le souffle lorsque le soleil vient déposer ses rayons sur l’eau cristalline de la rivière Radovna. Elles ont toutefois un défaut majeur, qui pourrait en partie venir compromettre le plaisir que vous pourriez ressentir à les visiter : leur grande popularité. Il faut donc choisir ses horaires (ouverture ou fermeture) pour éviter la foule et réserver ses billets auparavant. En ce qui nous concerne, il y avait effectivement du monde mais nous avons réussi à être relativement tranquilles.

Nous nous garons sur le parking et nous prenons le bus jusqu’à l’entrée des gorges. Nous nous munissons d’un casque (clairement pour le fun ! car aucun risque…) et nous débutons notre promenade.


La passerelle en bois qui les borde est convenablement aménagée et elle s’étend sur un parcours de 1.6 kilomètre, au cœur de deux montagnes.


Sur notre chemin, nous croisons le Bohinj Railway Bridge qui est un pont fait en pierre avec une grande arche, un barrage électrique, de la végétation luxuriante, de nombreuses cascades et des bassins, ainsi qu’une chute de 16 mètres de haut.


Comme le trajet ne forme pas une boucle, nous prenons à droite pour prendre un chemin (Chemin Sveta Katarina, tracé vert, 5.7 kms) qui grimpe dans la forêt. Après 30 minutes d’effort, nous arrivons à l’église Sainte Catherine d’où on profite d’une très belle vue.

13 août – Balade en vélo de Bled à Bohinj

Aujourd’hui, pour changer de la randonnée, nous décidons de partir en vélo du Lac de Bled jusqu’au Lac de Bohinj. Les deux lacs sont séparés d’environ 30 kms et il existe quasiment des pistes cyclables sur tout le trajet.

Nous longeons tout d’abord le lac de Bled, puis nous passons par le village de Bohinjska Bela jusqu’au pont en structure métallique qui traverse la rivière Sava Bohinjka. Juste avant ce pont, nous prenons la piste cyclable toute neuve qui s’écarte de la route. Cette piste est vraiment très agréable et traverse la forêt et les champs.

Quelques centaines de mètres après, nous avons notre premier incident sur le parcours : la pédale de Maxime se dévisse et il ne peut plus l’utiliser dans cet état. Après plusieurs minutes, nous interpellons un autochtone en vélo, qui a le bon tournevis. Ouf, nous revissons la pédale en croyant que ça irait. Après 20 minutes de vélo, patatra ! Cela recommence … heureusement , notre cher autochtone en vélo nous rejoint et nous aide de nouveau !
Dix minutes avant d’arriver au lac de Bohinj, la pédale se dévisse de nouveau et Maxime finit à pied. Nous nous arrêtons à la Pension Cerkovnik pour déjeuner et surtout attendre le loueur de vélo qui nous apporte un nouveau vélo à Maxime.

Tout rentre enfin dans l’ordre, et nous dirigeons vers le lac. Nous nous arrêtons prendre un bain de soleil et un petit bain dans l’eau.

Après une heure de baignade, nous enfourchons notre vélo et nous reprenons le chemin en sens inverse.

Nous nous arrêtons pour une petite pause près de la rivière …

En repartant, nous avons de nouveau un problème ! Nadège a crevé ! Evidemment, nous n’avons rien pour réparer et nous appelons de nouveau notre loueur ! (d’habitude, cela n’arrive jamais sur des VTC !) Bon , il faut croire que c’était notre journée ! Nous traversons les champs (on se fait engueler en slovène !) et nous attendons notre loueur près du pont de Bintje. Après 3/4 d’heure d’attente, nous reprenons notre route et arrivons « entiers » chez nous !

Malgré nos quelques déboires, nous avons passé une très belle journée.

12 août – Randonnée au sommet du Stol (2236 m)

Aujourd’hui, nous décidons de réaliser une randonnée au sommet du Stol à 2236 m
Distance : 11 kms – Dénivelé : 1141 m – Temps : 7 h00

Nous démarrons au refuge de Valvasojev (1181 m) et nous entamons notre ascension. Nous suivons tout simplement le balisage indiquant le sommet (« Stol » en slovène, ou « Hochstuhl » en allemand). Nous avons choisi de faire l’itinéraire dans le sens des aiguilles d’une montre, réservant ainsi le gros du dénivelé à la montée pour terminer sur un retour en douceur.

Nous arrivons au sommet au bout de 3 h et nous entrons en Autriche sur 1 mètre. En effet, nous sommes juste à la frontière avec l’Autriche ! Pas mal de vent au sommet mais de très beaux panoramas. Nous admirons la vue au sommet du Stol sur l’Autriche, puis revenons au col pour aller en direction du Mali Stol, puis du refuge. Nous déjeunerons en terrasse et au soleil. Nous retrouvons le chemin de la descente en contrebas du bâtiment et terminez la boucle jusqu’au parking du départ.

10&11 août – Découverte du Lac de Bled

Nous quittons Bovec en début de matinée pour nous rendre à notre prochaine destination : Le Lac de Bled. Pour ce faire, nous empruntons la route alpine reliant Bovec à Kranjska Gora avec pas moins de 50 virages en épingle à cheveux. La construction de la route date de la Première Guerre mondiale et le gros des travaux a été réalisé par des prisonniers de guerre russes. Voilà pourquoi de Kranjska Gora jusqu’en haut du col, la route s’appelle maintenant la Ruska cesta(« Route russe »).

Sur la route, nous faisons une pause au Col du Vrsic à 1611 m d’altitude.En haut du col, la fabuleuse vue embrasse les sommets du Mojstrovoka (2322 m) à l’ouest et du Prisojnik/Prisank (2547 m) à l’est.

Nous arrivons à Bled et nous déjeunons en terrasse au Restavracija Al Fresco. Très bonne adresse ! Nous prenons possession de notre appartement, qui est très bien situé. Il y a beaucoup de circulation autour du lac et nous apprécions de pouvoir nous balader à pied sans prendre la voiture.

Nous partons faire une petite balade autour du lac. Le lac aux eaux bleu lagon (2 km sur 1.4 km) ponctué d’une église érigée sur un îlot, le château médiéval accroché à son rocher et les hauts sommets des Alpes Juliennes et des Karavanke en toile de fond dressent un authentique décor de carte postale.

L’eau du lac étant approximativement à 22°C, nous en profitons pour prendre un petit bain.

Le 11 août, Nadège et Erwan partons découvrir les alentours du lac en courant. Petit tour de 11 kms. Nous grimpons un sentier boisé abrupt qui mène à Mala Osojnica (685m) puis au sommet de Velika Osojnica (756m) où la vue est imprenable et magnifique.

L’après midi, avec les enfants, nous partons visiter l’église Saint Martin de Bled.

Nous cherchons un endroit pour nous baigner. Il existe plusieurs plages publiques autour du Lac et deux plages privées. (c’est pas donné !). Avant de nous baigner, nous montons de nouveau au sommet du Mala Osojnica pour admirer la vue.

Nous nous posons sur la plage près du terrain du camping et nous prenons le temps de prendre un petit bain.

Petite baignade entre la plage et l’île de Bled : 1240 m A/R.

Au coucher du soleil, nous continuons notre tour du Lac (6 kms) en passant sur quelques pontons pour retourner chez nous.

Ce lieu est vraiment féerique malgré le nombre de touristes et les panoramas sont vraiment magnifiques ! Une très belle découverte.

9 août – Canyoning dans la Vallée de la Soca et Cascade de la Boka

De bon matin, sans Nadège, nous partons tous les trois pour du Canyoning ! Sensations garanties !!
Nous nous rendons au Canyon de Fratarica. Il est situé au cœur du parc national de Triglav et est certainement le canyon le plus scénique et pittoresque de la vallée de Soča.
Après 25 minutes de marche, nous atteignons le départ de notre aventure…

Lors de ce parcours, nous allons sauter et glisser dans des piscines cristallines et descendre en rappel deux cascades extra hautes de 15 et 45 m. (cascade Parabola).

Quelques photos pour illustrer notre parcours ..

Et pour finir, quelques vidéos pour vivre notre aventure, comme si vous y étiez ! Super journée.

En fin d’après midi, Nadège et moi allons visiter la cascade de Boka.Elle est l’une des cascades les plus impressionnantes du pays. Avec une hauteur de plus de 100 mètres, c’est également l’une des plus hautes cascades de Slovénie et de toute la région des Alpes juliennes.
La cascade de Boka est alimentée par les eaux de fonte des montagnes environnantes, ce qui lui donne un débit puissant, surtout pendant les périodes de fonte des neiges ou après de fortes pluies.

Pour accéder à la cascade de Boka, nous empruntons un sentier de randonnée bien balisé à travers la forêt. Bon, pour tout vous dire; cela ne nous a pas vraiment impressionné. Probablement, qu’en période de fonte des neiges, le débit doit être impressionnant mais en été, « cela casse pas des briques ! »

8 août – Randonnée au Lac de Krn (1400m) ou Krnsko Jezero.

Aujourd’hui, nous décidons de réaliser une randonnée au lac de Krn.
Distance : 14 kms – Dénivelé : 924 m – Temps : 4 h50

Le lac Krn Jezero est le plus grand lac de haute altitude de Slovénie ; il est d’origine glacière et se situe à 1400m d’altitude. Il mesure 390m de long, 150m de large et 17m de profondeur. Il est encaissé entre le mont Lemež (2042 m) et le mont Mali Šmohor.
Il y a une vie riche dans le lac, qui est grandement menacée en raison de l’afflux important de nutriments. Le lac est habité par des œufs de Pâques et des poissons rouges, qui ont été introduits dans le lac entre les deux guerres mondiales. Les premières visites sont enregistrées dès 1312, lorsque l’évêque Henri III de Gorizia est venu ici pour chasser.

Après 2 h de marche, nous faisons une première halte au lac Dupljesko Jezero.

Nous reprenons notre route pour arriver ensuite après une demi-heure de marche au lac Krnsko Jezero.

Nous faisons connaissance avec quelques animaux …

Après avoir profité du paysage et dit au revoir à nos nouveaux amis, nous reprenons notre route en sens inverse. Très jolie randonnée sans grande difficulté.

Sur la route du retour, nous nous arrêtons près du fleuve Isonzo (petite plage et possibilité de plonger) et nous marchons pour nous rendre à Velika Koritka Socé. Les gorges sont magnifiques et l’eau est d’un bleu époustouflant.

07 août – Rafting sur la Soca et Cascade de Kozjak

Aujourd’hui, de bon matin, nous partons pour une excursion sur la Socà en Rafting. Quelques vidéos pour se faire plaisir !

On s’est bien amusé – Sous le beau temps,la rivière Soca est vraiment très belle (certes un peu froide !) et les paysages environnants magnifiques. De beaux moments passés !

Après une petite pause, sans les enfants, nous nous rendons à la cascade de Kozjak, située juste à côté de Kobarid,Le cours d’eau descend de la montagne en créant six cascades. La plus belle d’entre elles et Veliki Kozjak, où l’eau fait une chute de 15m dans une piscine émeraude. Le lieu est enchanteur !

Ci-dessus, vous pouvez voir le pont. Construit initialement en 1750, il a été détruit pendant la Première Guerre mondiale puis reconstruit. Pourquoi le nom du pont Napoléon? Apparemment parce que Napoléon a marché avec ses troupes dessus …

Une journée magnifique en tout point !

06 Août – Bovec – Randonnée à la cascade de Virje

Après une nuit passée à Turin, nous traversons la frontière juste avant le village de Zaga.

Pour le début de notre séjour en Slovénie, nous nous arrêtons pour 4 nuits à Bovec au 1er étage d’une maison « Apartma Guide 360″. L’appartement est confortable et nous avons droit à la petite terrasse pour déjeuner à l’extérieur. Notre hôte est moniteur de parapente et il nous conseillera pour nos activités.

Après un petit repos, nous partons découvrir le village de Bovec. Ville vouée au tourisme sportif , Bovec est la capitale de l’adrénaline en Slovénie. C’est le paradis des sports aquatiques, de la randonnée, du vélo, du parapente et bien d’autres activités touristiques en plein air. Cette petite ville située au seuil du parc national du Triglav se vante également de son paysage dépaysant, merveilleusement entouré par les hauts sommets des Alpes juliennes.. A travers cette vallée coule la Soca aux reflets turquoise.
Un petit mot d’histoire : Lors de la première guerre mondiale, ces montagnes se sont transformés en champ de bataille qui virent s’affronter des millions de soldats. Il y a de nombreuses fortifications dans le région qui témoignent de cette période.

Comme le tour du village est rapide, nous ne pouvons nous empêcher d’aller randonner jusqu’à la cascade de Virje (Slap Virje). Située dans la commune de Pluzna, la cascade de Virje qui danse sur 12 mètres de hauteur, offre une petite étendue d’eau émeraude bien transparente. Il est facile de se détendre au son de l’eau qui rentre en contact avec la piscine naturelle.

Distance : 10.2 kms – Dénivelé : 333 m – Temps : 3 h

Nos deux marmottes n’ont pas pu s’empêcher de faire sonner la cloche ! Après un peu plus d’une heure, nous arrivons à la cascade de Virje.

La balade vaut vraiment le coup ! Les couleurs sont magnifiques ! Un peu de monde mais tout à fait acceptable.

Après une petite pause détente pour admirer la cascade, nous reprenons notre balade jusqu’à Izvir Glijuna.Tout près de Slap Virje se trouve la source Glijun, qui fournit une grande quantité d’eau toute l’année. Le cours naturel passe par le Slap Virje, mais une partie est également détournée via un canal vers une petite centrale hydroélectrique.

Enfin, nous reprenons le chemin du retour en passant par un réservoir d’eau appelé Plužensko jezero.

15&16 mai – Circuit des villages blancs et Nerja

Nous quittons Séville pour nous rendre à la station balnéaire de Nerja au sud de l’Andalousie en passant par la route des villages blancs.

La route des Villages blancs est un itinéraire allant d’Arcos de la Frontera à Ronda.
La route parcourt de nombreuses communes de la province de Cadix situées autour d’El Torreón, sommet de 1 654 mètres, dans une région de sierras couverte, selon l’endroit et l’altitude, de vergers d’oliviers, de champs de blé et de tournesols, de chênes ou de sapins d’Andalousie.
Les villages que la route croise, situés à flanc de montagne, au bord de falaises abruptes ou au contraire au fond d’une vallée, ont souvent eu de ce fait, historiquement, une position stratégique importante. Cette position privilégiée et la blancheur de leurs maisons peintes à la chaux sont pour beaucoup dans la renommée de la région.

Nous faisons une première halte au village de Zahara de la Sierra.


Il est niché autour d’un magnifique éperon rocheux culminant à 605m d’altitude et dominé par une tour du XVème siècle (la Torre del Homenaje), édifié sur les vestiges d’une forteresse maure.
Ce bastion musulman a été l’un des derniers à tomber en 1483 après avoir résisté pendant 150 ans sur la frontière qui le séparait du bourg chrétien d’Olvera.

Il domine un lac aux eaux turquoises créé par la retenue d’un barrage, ce qui exalte encore le cadre de ce pueblo blanco d’Andalousie et la vue magnifique qu’il offre.

Nous poursuivons notre voyage en franchissant le Mirador Tugate de los cielos, où nous avons une magnifique vue sur la région.

Nous faisons une seconde halte au village de Grazalema, où nous déjeunons. Il est perché à plus de 800m d’altitude et s’étale sur les flancs rocheux et accidentés de la Sierra de Grazalema. Le cadre de la montagne est magnifique et le village est connu pour sa production ancestrale de couvertures de laine, de miel et de fromage.

Notre troisième et dernière halte est le village de Ronda, l’un des plus beaux villages blancs du sud de l’Espagne, renommé pour son caractère romantique.
Ronda est une ville installée au sommet d’une montagne. Elle surplombe El Tajo, une gorge profonde qui sépare la nouvelle ville, établie vers le XVe siècle, de la vieille ville, datant de l’occupation mauresque. Puente Nuevo, un pont de pierre enjambant la gorge, offre un point de vue sur les environs. Dans la nouvelle ville, les arènes historiques pour corrida Plaza de Toros, datant du XVIIIe siècle, constituent l’un des monuments les plus significatifs de la ville.

Il y a beaucoup de monde dans cette petite ville très touristique. Pour nous éloigner un peu de la foule, nous décidons de faire le tour de la ville à pied. Depuis la Plaza de Espana, nous nous rendons au Puente Nuevo (Pont Neuf) où la vue est saisissante à 120 mètres de hauteur au dessus de la gorge du Tajo de Ronda.

Nous traversons ensuite les Jardines de Cunenca pour atteindre le Puente Viejo (Pont vieux).

Nous continuons notre chemin en empruntant le Sendero Los Molinos où nous avons une vue imprenable sur le Puento Nuevo.

Nous remontons ensuite le sentier pour arriver dans la vieille ville de Ronda.

Nous reprenons la route pour nous rendre à Nerja, station balnéaire de la Côte méditerranéenne. Nous avons choisi cette station car elle a gardé un côté plus authentique contrairement à Malaga ou Marbella. Cette station est célèbre pour son fameux Balcon de l’Europe, jadis une forteresse où l’on surveillait l’activité des pirates britanniques. Le point de vue est sympa !

Le 16 mai, pour bien commencer la journée, et afin de découvrir les bords de mer, nous entamons un petit jogging de 10 kms. Nous faisons un aller/retour depuis le Balcon de l’Europe jusqu’à la Playa Calaceite.

Après un petit bain pour Erwan et une petite pause, nous nous rendons au village de Frigiliana, à quelques kilomètres de Nerja. C’est un village blanc tout en ruelles pavées et maisons chaulées, dont les portes colorées et les fleurs contrastent avec le blanc immaculé des façades.

Après une demi-heure de marche, nous nous rendons sur la colline El Fuerte qui surplombe le village. Elle fût le théâtre de la sanglante défaite finale des morisques (musulmans convertis au christianisme) lors de la rebellion de 1569. La vue sur le village depuis le haut de la colline est magnifique.

En fin d’après-midi, nous nous nous promenons dans la ville de Nerja et nous dînons au restaurant « Le Papalo », très bonne adresse pour un gastro.

30 & 31 mars – Running le long du Douro – Découverte du Centre Ville de Porto

Le 30 mars de bon matin, quoi de mieux que de découvrir la ville en courant. Nous partons du Centre ville et nous atteignons la Foz do Douro et la Praia do Carneiro (plage de Porto), en longeant le fleuve Douro.

12.48 kms – 1h20 tout en douceur !…

Après une bonne douche, nous partons pour visiter le centre ville de Porto en commençant par nous rendre à l’Igreja do Carmo, que l’on trouve collée à une autre église, celle des Carmélites,
Cette église est facilement reconnaissable à ses « azulejos », avec une immense œuvre monumentale sur la façade latérale, représentant la fondation de l’ordre du Carmel. C’est une œuvre relativement récente, du début du XXème siècle : le carrelage fut posé sur l’église en 1912.
Silvestre Silvestri, un artiste italien, dessina cette scène, l’imposition du scapulaire du Mont Carmel, en rapport direct avec la fondation de l’ordre des Carmes. La Vierge Marie donna à Saint Simon Stock un scapulaire, un habit de moine, en lui disant que qui mourrait avec cet habit serait protégé de l’Enfer.

Des deux cotés de la porte principale de l’église, on retrouve les statues des prophètes Élie et Élisée. Ce sont eux les inspirateurs de l’Ordre du Carmel, car ils vivaient en ermites dans une grotte du Mont Carmel. Tout en haut, de chaque coté de la grande croix, les statues des quatre évangélistes. L’intérieur, d’une seule nef, est de toute beauté, avec son plafond décoré par le peintre Antonio Oliveira, la « talha dourada » de Francisco Pereira Campanhã (splendides bois sculptés et dorés) et son très bel orgue anglais de 1880.

Nous nous rendons ensuite à l’Avenida do Aliados qui est bordée d’imposantes façades de styme Beau Arts et se termine par la majestueuse Camara municipal.(Hôtel de ville)

En bas de cette artère se trouve la gare de Sao Bento.Terminée en 1903, elle semble tout droit sortie du Paris du XIXè siècle. Les panneaux d’azulejos de la salle des pas perdus, quelque 20000 carreaux organisés en larges fresques par Jorge Colaço en 1930, dépeignent des scènes de guerre et l’histoire des transports.

Nous remontons la rue R31 de Janeiro et passons devant l’Igreja de Sto Ildefonso puis nous continuons par la rue de Santa Carina. C’est une rue bordée de boutiques et d’une calçada portuguesa (trottoirs en mosaîque de pierre formant des motifs).

La faim nous tenaillant, nous nous rendons au Mercado do Bolhao et déjeunons dans un très bon restaurant végétarien.
Le marché présente plusieurs étages où les commerces sont distribués autour d’un grand patio central et où l’on vend depuis 1914 de la viande, du poisson, des fruits, des fleurs et bien d’autres produits. C’est un endroit très animé et l’on peut y trouver tous les produits typiques de Porto.

Nous nous rendons ensuite dans le quartier de Ribeira par l’avenue d’Alfonso Henriques pour arriver au Mirador d’El Terreiro da Se. On peut voir les ponts mythiques de la ville, la Tour de los Clérigoso, les toits en brique des maisons, et tout le centre historique.

Sur la place se trouve la Cathédrale de Porto, également appelée La Sé, qui est l’édifice religieux le plus important de Porto. Elle est située dans le quartier de Batalha, à côté des murailles qui protégeaient autrefois la ville. L’extérieur de l’édifice ressemble fort à une forteresse avec ses créneaux.
La construction de la cathédrale a débuté au XIIe siècle. Au cours de son histoire,  celle-ci a connu de nombreuses reconstructions et présente donc différents styles architecturaux. La cathédrale possède dans son ensemble une influence baroque même si la structure de la façade et le corps de l’église sont de style roman, et le cloître et la chapelle de Saint-Jean l’Evangéliste sont de style gothique.

Nous resdescendons ensuite par les nombreuses petites ruelles pour atteindre le Ponte de Dom Luis I. Achevé en 1886, ce pont est l’œuvre de Théophile Seyrig, un disciple de Gustave Eiffel. Son tablier supérieur est aujourd’hui réservé aux piétons et au métro. Les voitures empruntent le tablier inférieur, avec d’étroits passages pour piétons en parallèle. La vue sur le fleuve et sur la vieille ville est magnifique.

Nous traversons le pont et nous nous rendons le quartier de Gaia, où se trouvent les principales maisons de Porto.

Nous déambulons dans le quartier de Gaia, qui est très animé avec de nombreux bars et restaurants. Nous terminons notre découverte en visitant l’Igreja de Sao Francisco.
Cette église, dont l’intérieur est recouvert d’or, est l’un des exemples les plus remarquables du baroque portugais. L’église de São Francisco fut construite au 14e siècle sous le règne de Dom Fernando, à l’emplacement d’une église plus modeste fondée par l’ordre des Franciscains, établis à Porto depuis 1223.

L’intérieur de l’église Saint-François possède trois nefs revêtues de boiseries dorées, sur lesquelles on estime qu’ils ont dû employer plus de 300 kg de poudre d’or. Il y a tellement d’or dans cette église qu’elle avait été fermée au culte plusieurs années auparavant car elle était trop ostentatoire pour la pauvreté qui l’entourait.
Dans la nef de gauche se trouve l’un des principaux atouts de l’église : l’Arbre de Jessé, une sculpture en bois polychrome considérée comme étant l’une des plus belles au monde de son genre.Sous le sol de l’Eglise Saint-François se cachent les catacombes, un lieu où sont enterrés de nombreux frères de l’ordre des Franciscains ainsi que quelques familles nobles de la ville.
Hormis les sépultures, nous pouvons découvrir dans les catacombes un ossuaire contenant des milliers d’os humains que l’on peut contempler au travers d’une vitre posée au sol.

Nous dînerons dans un restaurant très sympa près de la Praça da Ribeira sur les bords du fleuve Douro.

Le 31 mars, nous continuons notre visite en déambulant dans les différents quartiers de Porto.

Nous décidons de visiter l‘Igreja e Torre dos Clérigos. Cet ensemble monumental du XVIIIe siècle a été construit par la Confrérie des Clercs Pauvres dans le centre historique de la ville de Porto, à l’endroit connu sous le nom de « la colline des pendus » car c’est là qu’étaient enterrés les exécutés.
La Tour des Clercs est la tour la plus haute du Portugal : avec ses 76 mètres de haut et plus de 200 marches, elle offre une vue panoramique imprenable sur Porto. En montant dans la tour, vous vous trouverez nez à nez avec 49 cloches qui constituent un grand carillon.

Pour notre plus grand plaisir, nous retournons pour profiter de la vue depuis le point Dom Luis I.

Nous redescendons vers le fleuve et nous nous baladons du côté amont du Douro vers le Ponte do Freixo. La promenade est sympa et un peu de calme loin de la foule touristique est très appréciable.

Et ainsi se termine nos deux journées sur Porto …

23 août – Randonnée « Les Rochers de Naye » (2042m)

Aujourd’hui, nous décidons de réaliser une randonnée.
Distance : 9.6 kms – Dénivelé : 890 m – Temps : 5 h

Nous nous rendons au village de Caux en voiture où nous nous garons.On commence par suivre une petite route qui part dans la forêt.

Après quelques dizaines de minutes, un chemin monte dans la forêt (il y a deux possibilités qui se rejoignent). Comme nous ne le savions pas, nous avons demandé à un autochtone fort sympathique, dans sa cabane au fond du jardin !

Puis nous sortons de la forêt, saluons quelques vaches et profitons pleinement de la vue sur le lac et le sommet qui se dévoile.

Après ce couloir où la montée est un peu raide, nous arrivons à Sautodoz. Il y a un chalet en pierre, un gros cairn et une superbe vue !

Nous continuons notre ascension en passant sous un petit pont et nous dirigeons vers le jardin botanique alpin, la Rambertia.

Nous passons près d’un monument boudhiste avant de rejoindre le sommet. Nous avons eu la chance d’avoir un temps magnifique et le panorama est fabuleux !