15&16 mai – Circuit des villages blancs et Nerja

Nous quittons Séville pour nous rendre à la station balnéaire de Nerja au sud de l’Andalousie en passant par la route des villages blancs.

La route des Villages blancs est un itinéraire allant d’Arcos de la Frontera à Ronda.
La route parcourt de nombreuses communes de la province de Cadix situées autour d’El Torreón, sommet de 1 654 mètres, dans une région de sierras couverte, selon l’endroit et l’altitude, de vergers d’oliviers, de champs de blé et de tournesols, de chênes ou de sapins d’Andalousie.
Les villages que la route croise, situés à flanc de montagne, au bord de falaises abruptes ou au contraire au fond d’une vallée, ont souvent eu de ce fait, historiquement, une position stratégique importante. Cette position privilégiée et la blancheur de leurs maisons peintes à la chaux sont pour beaucoup dans la renommée de la région.

Nous faisons une première halte au village de Zahara de la Sierra.


Il est niché autour d’un magnifique éperon rocheux culminant à 605m d’altitude et dominé par une tour du XVème siècle (la Torre del Homenaje), édifié sur les vestiges d’une forteresse maure.
Ce bastion musulman a été l’un des derniers à tomber en 1483 après avoir résisté pendant 150 ans sur la frontière qui le séparait du bourg chrétien d’Olvera.

Il domine un lac aux eaux turquoises créé par la retenue d’un barrage, ce qui exalte encore le cadre de ce pueblo blanco d’Andalousie et la vue magnifique qu’il offre.

Nous poursuivons notre voyage en franchissant le Mirador Tugate de los cielos, où nous avons une magnifique vue sur la région.

Nous faisons une seconde halte au village de Grazalema, où nous déjeunons. Il est perché à plus de 800m d’altitude et s’étale sur les flancs rocheux et accidentés de la Sierra de Grazalema. Le cadre de la montagne est magnifique et le village est connu pour sa production ancestrale de couvertures de laine, de miel et de fromage.

Notre troisième et dernière halte est le village de Ronda, l’un des plus beaux villages blancs du sud de l’Espagne, renommé pour son caractère romantique.
Ronda est une ville installée au sommet d’une montagne. Elle surplombe El Tajo, une gorge profonde qui sépare la nouvelle ville, établie vers le XVe siècle, de la vieille ville, datant de l’occupation mauresque. Puente Nuevo, un pont de pierre enjambant la gorge, offre un point de vue sur les environs. Dans la nouvelle ville, les arènes historiques pour corrida Plaza de Toros, datant du XVIIIe siècle, constituent l’un des monuments les plus significatifs de la ville.

Il y a beaucoup de monde dans cette petite ville très touristique. Pour nous éloigner un peu de la foule, nous décidons de faire le tour de la ville à pied. Depuis la Plaza de Espana, nous nous rendons au Puente Nuevo (Pont Neuf) où la vue est saisissante à 120 mètres de hauteur au dessus de la gorge du Tajo de Ronda.

Nous traversons ensuite les Jardines de Cunenca pour atteindre le Puente Viejo (Pont vieux).

Nous continuons notre chemin en empruntant le Sendero Los Molinos où nous avons une vue imprenable sur le Puento Nuevo.

Nous remontons ensuite le sentier pour arriver dans la vieille ville de Ronda.

Nous reprenons la route pour nous rendre à Nerja, station balnéaire de la Côte méditerranéenne. Nous avons choisi cette station car elle a gardé un côté plus authentique contrairement à Malaga ou Marbella. Cette station est célèbre pour son fameux Balcon de l’Europe, jadis une forteresse où l’on surveillait l’activité des pirates britanniques. Le point de vue est sympa !

Le 16 mai, pour bien commencer la journée, et afin de découvrir les bords de mer, nous entamons un petit jogging de 10 kms. Nous faisons un aller/retour depuis le Balcon de l’Europe jusqu’à la Playa Calaceite.

Après un petit bain pour Erwan et une petite pause, nous nous rendons au village de Frigiliana, à quelques kilomètres de Nerja. C’est un village blanc tout en ruelles pavées et maisons chaulées, dont les portes colorées et les fleurs contrastent avec le blanc immaculé des façades.

Après une demi-heure de marche, nous nous rendons sur la colline El Fuerte qui surplombe le village. Elle fût le théâtre de la sanglante défaite finale des morisques (musulmans convertis au christianisme) lors de la rebellion de 1569. La vue sur le village depuis le haut de la colline est magnifique.

En fin d’après-midi, nous nous nous promenons dans la ville de Nerja et nous dînons au restaurant « Le Papalo », très bonne adresse pour un gastro.

23 août – Randonnée « Les Rochers de Naye » (2042m)

Aujourd’hui, nous décidons de réaliser une randonnée.
Distance : 9.6 kms – Dénivelé : 890 m – Temps : 5 h

Nous nous rendons au village de Caux en voiture où nous nous garons.On commence par suivre une petite route qui part dans la forêt.

Après quelques dizaines de minutes, un chemin monte dans la forêt (il y a deux possibilités qui se rejoignent). Comme nous ne le savions pas, nous avons demandé à un autochtone fort sympathique, dans sa cabane au fond du jardin !

Puis nous sortons de la forêt, saluons quelques vaches et profitons pleinement de la vue sur le lac et le sommet qui se dévoile.

Après ce couloir où la montée est un peu raide, nous arrivons à Sautodoz. Il y a un chalet en pierre, un gros cairn et une superbe vue !

Nous continuons notre ascension en passant sous un petit pont et nous dirigeons vers le jardin botanique alpin, la Rambertia.

Nous passons près d’un monument boudhiste avant de rejoindre le sommet. Nous avons eu la chance d’avoir un temps magnifique et le panorama est fabuleux !

Après une petite pause, nous reprenons le chemin du retour.

Cygne ou Dragon ?

22 août – Montreux & Chateau de Chillon

Nous prenons le train à la gare de Rivaz pour 30 minutes de trajet jusqu’à Montreux. Nous allons visiter aujourd’hui le chateau de Chillon.

Le château de Chillon se trouve sur les rives du Lac Léman,à Veytaux. De forme oblongue, le château mesure 110 mètres de long pour 50 mètres de large, le donjon culmine à 25 mètres. Successivement occupé par la maison de Savoie puis par les Bernois dès 1536 et jusqu’en 1798, il appartient désormais à l’ Etat de Vaud. Le château est le monument historique le plus visité de Suisse.

La forteresse devint célèbre en 1816, après que Lord Byron eut écrit « Le Prisonnier de Chillon », poème consacré à François Bonivard, enfermé pour ses idées séditieuses et libéré par les forces bernoises en 1536..

Le château est un labyrinthe de cours, de tours et de salles d’armes, de meubles anciens et d’oeuvres d’art.

Du haut des remparts, nous avons de très belles perspectives sur le château et le lac.

Nous revenons vers Montreux en empruntant pendant 4kms le « Chemin fleuri », une promenade agrémentée de massifs de fleurs et d’oeuvres d’art.

Arrivé à Montreux, nous n’avons pas pu nous empêcher de prendre en photo la célèbre statue de Freddy Mercury, dont le studio d’enregistrement avec le groupe Queen a fait la célébrité de Montreux, et où sont venus enregistrer de grands noms à l’instar de David Bowie ou d’Iggy Pop.

En revenant en train, nous nous arrêtons prendre un petit bain à la plage de Rivaz.

Après une bonne journée, nous rentrons dans notre appartement pour déguster un bon repas en savourant la vue !

17 août – Via Ferrata Klettersteig de Murren à Gimmelwald

Pour cette journée, nous nous sommes lancés le défi de réaliser la via Ferrata Klettresteig de Murren à Gimmelwald. Longue de 2.2 km, celle-ci est l’une des plus ensorcelantes de la région. Elle s’hasarde sur les façades à pic jusqu’à Gimmelwald, offrant au passage une vue étourdissante sur la gigantesque Jungfrau. Avec ses échelles, ses câbles, son pont suspendu et sa vue saisissante sur le versant nord de l’Eiger, elle vous coupera le souffle dans tous les sens du terme.

Nous marchons sur un escalier à même la roche avec 150 mètres de vide dessous nous. Vraiment impressionnant mais magnifique !

Nous empruntons ensuite le pont de signe avec les bruits de la cascade dessous nous. Extra !

Nous continuons notre descente par de nombreuses échelles …

Et enfin, nous utilisons le « Népal Bridge » -> Des sensations fortes comme on les aime !

Un aperçu des nombreuses curiosités de la région
Vue sur les sommets depuis notre logement

16 août – Randonnée au Glacier d’Aletsch

Le glacier d’Aletsch est un monument Suisse pour son immense langue glaciaire de 23km. Il se caractérise par ses 2 bandes parallèles de moraines qui suivent le glacier de la Konkordiaplatz (l’endroit où se rejoignent les 3 principaux glaciers qui se trouvent juste derrière le trio mythique des alpes bernoises: Eiger, Jungfrau et Mönch) jusqu’au bout de sa langue.
Sa masse est spectaculaire : 27 milliards de tonnes de glace avec une épaisseur de 900 mètres à son apogée et il avance de 200 mètres par an.
A titre de comparaison, la Mer de Glace au-dessus de Chamonix ne fait que 7km de long et a une profondeur maximale de 300 mètres. Le glacier d’Aletsch est donc environ 3 fois plus grand que la Mer de Glace.

Distance: 17kms – Dénivelé: 700m de d+/- – Difficulté : Moyen/Facile – Durée: 6 h (Tracé bleu)

Photo prise à la station – Zoomez, c’est plutôt sympa !

De bon matin, depuis le village de Fiesch, nous empruntons la télécabine qui nous emmène à la station de Fiescheralp (2212 m). Nous avons une vue à couper le souffle sur les 4000m emblématiques de la région (le Cervin, le Weisshorn et le massif des Mischabels) de l’autre côté de la vallée du Rhône.

Dès le départ au nord-est de la station, le chemin de terre plat dévoile de très beaux points de vue.

Nous serpentons au dessus du village de Fieschertal, et traversons la ravine d’Unter Tälli. Puis nous grimpons jusqu’à une petite croix en bois sur un plateau rocheux. Nous avons un premier aperçu du Glacier de Fiescher.

Nous traversons des corniches pour atteindre la petite vallée de Märjela, puis poursuivons jusqu’au refuge Gletscherstube (2363 m)

Nous continuons vers le Märjenlensee (2300m) qui s’est formé sur le bord est du glacier d’Aletsch.

A l’embranchement de Roti Chumma (2369m), nous bifurquons à droite sur un sublime tronçon surplombant une infinie langue de glace. Depuis cet endroit, on randonne pendant 4-5 kms sur un sentier (le Aletsch Panoramaweg) qui offre sans aucun doute une des vues les plus iconiques et impressionnantes de Suisse!

Arrivé au Greichergrat au niveau du col de Biel (2292 m), nous partons en direction du sud-ouest le long de la crête puis des pentes herbeuses menant à Moosfluch (2333 m).

On quitte ensuite le chemin de crête pour descendre vers les eaux bleu profond du Blausee (2204 m) puis continuons vers le Bettmersee avant d’arriver à Bettmeralp. Nous en profiterons pour nous sustenter avant de reprendre le téléphérique jusqu’au village de Betten.

Depuis Betten, nous prenons le train jusqu’à Fiesch, notre point de départ. Encore une superbe journée sous le soleil et des souvenirs inoubliables du Glacier !

15 août – Randonnée du Schynige Platte à First (Chemin du Faulhorn)

Le 15 août, sans Maxime et Jeanne qui décident de rester se reposer, nous décidons de parcourir le Chemin du Faulhorn, entre Schynige Platte et la télécabine First. Ce sentier d’altitude, l’un des plus beaux de Suisse, dévoile une vue dégagée sur le lac de Thourne, le lac de Brienze, l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau.

Pour ce faire nous nous rendons jusqu’au village de Wilderswil pour prendre de le train. Le chemin de fer historique de la Schynige Platte traverse l’Alpe de Breitlauenen pour se rendre à la Schynige Platte.

Difficulté : difficile – Distance : 16,2 km – Durée : 6:00 h.

Dénivelé positif : 825 m – Dénivelé négatif : 639 m – Point le plus élevé : 2 680 m – Point le plus bas : 1 910 m

Après 50 minutes de trajet, nous arrivons à la station supérieure de la Schynige Platte. Nous entamons notre randonnée et dépassons les chalets de montagne de l’Oberberg sur la route vers le flanc ouest du Loucherhorn. Les panoramas depuis la station sont fabuleux !

Nous continuons sur l’Egg par une montée douce le long du flanc du Sägissa; en-dessous, nous apercevons le lac de montagne de Sägistalsee, brillant. Nous prenons le temps de déjeuner puis nous reprenons notre chemin. Le temps « s’abernaoudit » ! (comme on dit en patois en Normandie)

Après avoir contourné le ravin escarpé de Bonera, le sentier se poursuit jusqu’à l’auberge de montagne de Männdlenen, et continue sa montée jusqu’à Fulegg. Nous profitons de la vue en prenant une petite collation.

De là, nous suivons le flanc sud de la montagne jusqu’au sommet du Faulhorn (2681m) et offre un point de vue panoramique exceptionnel. Au 19e siècle, le Faulhorn était appelé le «Pic des Dames» parce qu’aucune compétence importante d’alpinisme n’était requise pour l’escalader. Cependant, son nom («faul» signifie «paresseux» en français) n’a rien à voir avec la paresse et atteindre le sommet de ce pic requiert une bonne forme physique. «Faul» ou «ful» est en fait le terme utilisé pour décrire les couches molles d’argile et d’ardoise dont la montagne est faite.

Le temps s’est fortement dégradé avant d’arriver au sommet. Au début du sommet, l’orage éclate et nous montons de manière accélérée. La pluie nous accompagne et les éclairs s’en donnent à coeur joie. Nous nous abritons au Berghotel Faulhorn en attendant que cela se calme. Après une vingtaine de minutes, nous entamons la descente, pas bien rassurés par le temps.

Le sentier escarpé mais bien entretenu descend ensuite jusqu’au lac de Bachalp (2265) en passant par Gassenboden (2533m). Nous faisons une petite halte dans deux refuges pour animaux en attendant que les nuées s’estompent. Malgré la pluie, nous profitons de superbes paysages de montagne.

Après une bonne averse, nous rejoignons la station supérieure des télécabines de Grindelwald-First avec un dénivelé plus ou moins plat. Nous immortalisons notre passage sur la célèbre passerelle Tissot « Cliff Walk ».

Nous prenons la télécabine pour rejoindre le village de Grindelwald.(1034 m). De là, nous embarquons dans le train pour rejoindre notre point de départ, la gare de Wilderswill. Une magnifique journée !

En Suisse, même pour randonner, cela revient tout de même cher !

14 août – Randonnée du Niederhorn vers Beatenberg

Avec Maxime et Jeanne (Simon et Lucille sont repartis en France), nous décidons de partir randonner pendant 5h30 du Niederhorn vers Beatenberg. (randonnée n°2) : Niederhorn – Burgfeldstand – Gemmenalphorn – Seefeld Oberberg – Justistal – Grön – Beatenberg Station

Point de départ : station de montagne de Niederhorn – Arrivée : Beatenberg Station
Durée de la randonnée aller: 5 h 30 – Distance : 15,8 km – Dénivelé: 1 360 m
Niveau de difficulté: exigeant

Pour ce faire, nous prenons le téléphérique depuis Beatenberg station (1130m) qui nous emmène au sommet du Niederhorn (1950m). De là, nous avons un très joli panorama sur les montagnes environnantes, les deux lacs et la ville d’Interlaken.


Le tronçon entre le Niederhorn et le Gemmenalphorn s’est vu décerner la médaille d’or du plus beau chemin de randonnée de Suisse.
La majeure partie de la randonnée se situe au-dessus de la lisière de la forêt et offre une vue à couper le souffle sur le lac de Thoune et le massif montagneux de l’Eiger, du Mönch et de la Jungfrau. Le chemin est plat jusqu’au petit lac Hohseil-Seeli. Dans celui-ci s’ébattent souvent des tritons et par temps particulièrement clair, le panorama des montagnes s’y reflète.


Nous montons ensuite au Burgfeldstand, le point culminant de la randonnée. De mai à juillet, les amateurs de fleurs sont particulièrement comblés sur ce parcours: crocus, edelweiss, anémone à fourrure, renoncules et bien d’autres ornent les alpages. .


Lors de la descente du Gemmenalphorn, un sentier escarpé nous mène vers la vallée de Justistal.

Sur un sentier en grande partie plat, nous longeons le ruisseau à travers les alpages. À partir de Büffelboden, nous continuons sur la route goudronnée jusqu’à Grön, puis jusqu’à Beatenberg Station. Avant d’arriver au village de Beatenberg,nous passons d’imposants tunnels rocheux et avons régulièrement une vue sur la vallée en contrebas.

12 & 13 août – Interlaken

Nous arrivons à notre appartement en milieu d’après midi. C’est le rez-de chaussée d’une grande maison qui se situe à Beatenberg, un village situé au dessus d’Interlaken.

L’après midi sera consacré à la logistique (Courses, lessives).

Le 12 août, journée tranquille. Quelques photos depuis notre maison :

Le 13 août, nous partons découvrir la ville.
Tout d’abord, un peu de culture …
Interlaken est une ville de villégiature traditionnelle dans la région montagneuse bernoise d’Oberland en Suisse centrale. Depuis le XIXe siècle, la région a d’ailleurs accueilli de nombreuses célébrités, à l’instar de l’écrivain Goethe, le musicien Mendelssohn ou encore l’écrivain Lord Byron. Construite sur une étroite bande de la vallée, entre les eaux couleur émeraude du lac de Thoune et du lac de Brienz, elle abrite de vieilles maisons en bois et des espaces verts de chaque côté de la rivière Aar. Ses montagnes environnantes, couvertes de forêts denses, de prairies alpines et de glaciers, comptent de nombreux sentiers de randonnée et de pistes de ski.

10 & 11 août – Randonnée glaciaire du Bishorn (4153 m)

Le Bishorn est un l’un des 82 « 4000 » des Alpes. Son ascension est relativement aisée mais nécessite toutefois d’être bien acclimaté et suffisamment entraîné afin de prendre le plus de plaisir possible. Il présente la particularité d’être environné de certains des plus beaux sommets des Alpes (Weisshorn, Obergabelhorn, Zinalrothorn…)

Réveil à 5h. Après un solide petit déjeuner, l’ascension du Bishorn peut commencer. Nous commençons notre ascension en même temps que le soleil.

Après 15 minutes de marche, nous nous équipons des crampons et nous nous encordons. Nous serons accompagnés de deux guides : Philippe et Patrice. Nous commençons l’ascension en traversant le glacier de Turtmann. Nous nous frayons un chemin parmi les crevasses.

Après 1h30 de marche, une première pause s’impose.

Progressivement la pente s’incline plus fortement jusqu’à la selle entre les 2 sommets du Bishorn.

Il faut enfin se diriger vers le sommet de droite et monter la dernière pente de neige relativement forte (35-40°) pour atteindre le sommet après avoir passé une grande crevasse. Après 4h de marche, nous arrivons au sommet ! Les derniers deux cent mètres n’ont pas été faciles ! Mais les efforts valent le coup avec n temps magnifique ! Le panorama est à couper le souffle avec une vue sur un grand nombre de sommets de plus de 4000 !

Ensuite, le retour se fait par le même chemin. D’habitude, la descente n’est pas des plus évidente, car il s’agit de redescendre d’une traite les 2500m montés en deux jours. Nous choisissons de la faire en deux jours et de passer une nuit supplémentaire à la cabane de Tracuit.

Le 11 août, nous nous levons tranquillement vers 8 h et nous entamons la descente vers Zinal, notre point de départ.

Arrivée vers 12h à Zinal – Un petit repas au restaurant et nous repartons pour notre prochaine destination : Interlaken.

9 août – Randonnée jusqu’à la Cabane de Tracuit (3259 m)

Distance : 5,6 km – Dénivelé : 815 m D+, 350 m D – Durée : 4 h

De la cabane, nous gagnons le col de Milon (2 960 m env.) par un sentier qui remonte la moraine latérale du glacier du Weisshorn.

Nous descendons ensuite sur son versant nord en s’aidant des chaînes en place. Nous avons la chance d’apercevoir de nombreux bouquetins et c’est toujours un plaisir pour toute la famille de vois ces animaux en liberté.

Nous rejoignons ensuite le sentier pour la cabane de Tracuit, en provenance de Zinal.

Nous passons au sud-est du col de Tracuit (3 227 m), et nous atteignons la cabane vers 16h. Un aperçu de la Cabane de Tracuit à 3256 mètres d’altitude. C’est un refuge moderne avec une vue spectaculaire sur les chaînes de montagne qui l’entoure. Le paysage est véritablement somptueux avec le Bishorn, le Weisshorn, le Zinalrothorn, la Dent Blanche et le Val d’Anniviers.

Quelques photos du coucher de soleil depuis le refuge !

Le temps se dégage petit à petit et on nous annonce un temps magnifique demain ! Vivernent demain ! Lever à 5h…

08 août – Randonnée jusqu’à la Cabane d’Arpitettaz (2786 m)

Pour tout vous dire, l’objectif de venir dans cette région est de monter un sommet de plus de 4000 mètres qui ne soit pas trop technique. Nous avons donc choisi de gravir le Bishorn (4153m). Nous allons effectuer cette randonnée glaciaire en 4 jours avec 3 nuits en refuge. Ci-dessous en bleu le tracé de notre périple.

1er jour : Zinal (1640) -> Cabane d’Arpitettaz (2786) par le sentier 97a
2nd jour : Cabane d’Arpitettaz (2786) -> Refuge de Tracuit (3256)
3ème jour : Ascension A/R au Bishorn (4153) / 4ème jour : Descente jusqu’à Zinal par le sentier 98b

Accompagné de notre guide, Philippe Pouts, nous partons de Zinal en milieu de matinée par un chemin assez pentu avec quelques passages escarpés. Un peu dur pour Erwan !

Après 1h30 de marche, nous arrivons au lac d’Arpitettaz où nous avons une vue sur le Besso et la Pointe de Zinal.

Nous continuons notre ascension vers la cabane d’Apetittaz. Le temps est assez brumeux mais il semble que celui-ci se dégage progressivement.

Nous arrivons vers 16h au refuge, très jolie petite maison au milieu de rien.. La cabane d’Arpitettaz (2’786m) est située au pied du Weisshorn du coté ouest, face au Blanc de Moming et à son glacier. Ce refuge est plutôt petit et on sent tout de suite bien. Le personnel qui s’occupe de refuge est très sympathique.

Après un repas copieux, nous nous endormons rapidement.

05 au 07 août – Zinal

Pour cette année, nous avons choisi de découvrir ce merveilleux, mais ô bien couteux, pays que la Suisse. Départ le 05 août de bon matin de Cholet avec Maxime et Jeanne. Simon et Lucille nous rejoindront à Zinal en fin de soirée après qu’ils aient passé deux semaines de vacances (Triathlon de l’Alpe d’Huez pour Simon … oh que c’est dur la montagne !!)

Sur le chemin, nous faisons une petite halte à Ouchy (près de Lausanne) au bord du lac pour déjeuner.

Nous reprenons notre route pour arriver en fin d’après midi à notre lieu de villégiature : Zinal. (altitude 1670m) C’est un village situé dans le val d’Anniviers en Valais. Il est connu pour être le lieu d’arrivée de la course Sierre-Zinal, et représente également le point de départ pour l’ascension de plusieurs sommets de plus de 4000 mètres de hauteur. (ah ah c’est pour nous !)

Nous logeons à l’étage d’un chalet typique de la région.

Petit panorama depuis le chalet !

Le 06 août, après une matinée au calme (ce sont les vacances tout de même !), nous partons découvrir l’ancienne mine de cuivre.
«  Le val d’Anniviers est riche en minerais de cuivre. Située à 1 920 mètres d’altitude au fond du plat de la Lée, le filon de la mine de cuivre de la Lée est découvert dans les années 1830 puis exploré entre 1857 et 1859 par la creusée d’une galerie. Elle n’est réellement exploitée qu’entre 1900 et 1902 lors du rachat de la concession par la Société des Mines du val d’Anniviers.« 
C’est l’occasion de faire un petit tour à pied dans la Vallée.

Le 07 août, nous prenons notre temps le matin.

L’après midi, nous décidons de nous dégourdir les jambes. Nous empruntons le téléphérique depuis Zinal pour monter jusqu’à Sorebois. De là, nous marchons jusqu’à la Corne de Sorebois en empruntant le chemin balisé n°6.

Arrivés à la Corne de Sorebois à 2895 mètres d’altitude, nous avons un très joli panorama sur toute la chaîne de montagnes ainsi que le lac de Moiry. Nous redescendrons tranquillement à pied jusqu’à Zinal. Petite marche de 4 h.

23 août – Cinque Terre – Villages de Riomaggiore et de Portovenere

Le 23 août au matin, nous retrouvons Nicole et ses parents à la gare de la Spezia et nous nous arrêtons à Riomaggiore, dernier village des Cinque Terre que nous n’avions pas fait. Nous faisons une petite visite du village puis nous nous lançons pour une randonnée afin de rejoindre le village de Portovenere.

  • Randonnée de Riomaggiore à Portovenere
    • Longueur: 15 km – Durée: 5 heures – Difficulté: moyen – Péage: non

Nous commençons par une montée plutôt raide (comme chaque randonnée, me direz-vous ?) au milieu de pinèdes et de terrasses plantées de vignes et d’oliviers, pour arriver à l’église Santuario di Nostra Signora di Montenero après 1 h de marche. La vue est magnifique sur Riomaggiore et toute la côte des Cinque Terre.

Le sentier atteint la crête au col du Telegrafo. Le sentier parcourt ensuite cette crête vers l’est au milieu d’une végétation dense et variée: pins, chênes, bruyères. Après le village de Campiglia nous avons une vue panoramique exceptionnelle sur la mer avec les iles de CapraiaElbe et même la Corse. ( on n’a pas vu la Corse …)

Le chemin descend ensuite vers Portovenere, un très beau et authentique village qui nous a enchanté.

L’appel de la mer étant trop fort, nous prenons un petit bain avec quelques plongeons, bien sûr, avant de prendre le bateau pour la Spezia.

Encore une belle journée !

21&22 août – Cinque Terre – Village de Manarola

Compte tenu de notre expérience précédente (chaleur et foule à partir de 11h), nous changeons de stratégie. Nous décidons de prendre le train à 16h40 pour commencer notre randonnée vers 17h. Cela a plutôt bien fonctionné car il faisait un peu moins chaud et surtout il y avait très peu de monde.

Aujourd’hui, nous allons relier le village de Corniglia au village de Manarola. Nous avions prévu de prolonger jusqu’au village de Riomaggiore mais « les Dieux en ont décidé autrement » …

  • Randonnée de Corniglia à Manorala (via Volastra)
    • Longueur: 4 km – Durée: 2 heures – Difficulté: moyen – Péage: non

Comme la journée précedente, nous prenons le train à La Gare centrale de la Spezia et 10 minutes plus tard, nous débarquons au village de Corniglia. Nous commençons par la montée des escaliers pour atteindre le village puis nous entamons une pente assez raide jusqu’au sommet de la colline.

Après une bonne heure de marche, nous atteignons le village de Volastra, situé à 330 mètres d’altitude au dessus de Manarola. La vue est très belle! Des générations de paysans ont travaillé une montagne parfois très abrupte pour cultiver la terre en terrasses où sont plantés vignes, fruits et oliviers depuis des siècles.

Nous arrivons au village de Manarola et le village est probablement le plus pittoresque des 5 villages. Au coucher du soleil, les couleurs sont magnifiques.

Après concertation avec l’ensemble de la Team, nous nous arrêtons pour prendre un bain – l’endroit est propice aux plongeons – et nous passons la soirée dans le village. Nous dînerons au restaurant « Il Porticciolo » où nous avons probablement mangé les meilleures pizzas de notre existence ! Très belle soirée et de très bons souvenirs !

Le 22 août, nous profitons de la piscine et du cadre magnifique du hameau où nous séjournons.

19&20 août – Cinque Terre – Villages de Corniglia, Vernazza et Monterosso

Le 19 août, nous découvrons le hameau en cours de rénovation complète, avec piscine, à proximité de 50 hectares de bois parmi les collines de Lunigiana et vue sur les Alpes aputiennes. Nous profitons de la piscine.

En fin d’après-midi, nous nous rendons à la Marina di Massa où nous retrouvons Nicole, la jeune italienne que nous avons hébergée pendant 1 an avec ses parents. Nous passons 2h sur la plage… privée. Nous découvrons la privatisation des plages avec la location de parasols et de transats. C’est clair que cela ne correspond pas à notre conception de la plage ! Cela semble légion (pas romaine – pour l’Italie, le jeu de mots est pas mal !) en Italie et les italiens ont l’air de s’en accommoder.

Nous passerons la soirée dans un restaurant au bord de la plage et les pieds dans le sable. Belle soirée !

Le 20 août, de bon matin, nous nous rendons à la Gare centrale de la Spezia où nous prenons le train régional pour Corniglia. Il y a 10 minutes de train. Nous avions pris la Carte Cinque Train Terre qui nous permet d’avoir un accès illimité pour la journée pour les trains des Cinq terres et l’accès aux deux sentiers payants.( Ci-joint le lien https://card.parconazionale5terre.it/fr pour l’ensemble des rensignements). Pour aujourd’hui, c’était plus rentable.

Nous débutons notre premier tronçon :

  • Randonnée de Corniglia à Vernazza
    • Longueur: 4 km – Durée: 2 heures – Difficulté: moyen – Péage: €7.50 ou Cinque Terre Card

Nous empruntons l’escalier (380 marches en brique) qui part de la gare jusqu’au village. Juché sur un promontoire rocheux haut de 100 mètres entouré de vignes, Corniglia est le seul des cinq villages sans accès direct à la mer. Son centre ancien se compose de ruelles étroites et de maisons à quatre étages colorées.

Sur le chemin qui est actuellement peu fréquenté, nous admirons les panoramas qui sont extraordinaires. L’ascension continue sur une pente pas trop raide jusqu’au point de vue de Punta Palma (208 mètres au dessus du niveau de la mer). Le chemin se poursuit par une succession de hauts et de bas en longeant des champs cultivés, des oliveraies, des vignobles et des prés fleuris.

Après 2h de marche (il est 11h), nous arrivons au village de Vernazza. Le ravissant petit port de Vernazza appartient sans doute au plus pittoresque des cinq villages. Bordée de petits cafés, la grande rue pavée, la Via Roma, relie la Piazza Marconi, en bord de mer, à la gare ferroviaire. Les rues latérales conduisent aux caruggi (ruelles étroites) typiques de la région. Nous faisons un petit tour du village mais la foule commence déjà à arriver….

Vers 11h30, nous décidons de reprendre notre route et nous débutons le 2nd tronçon :

  • Randonnée de Vernazza à Monterosso
    • Longueur: 3,5 km – Durée: 1,5 heures – Difficulté: moyen – Péage: €7.50 ou Cinque Terre Card

Nous quittons le village par le Nord, sans oublier d’y jeter un coup d’oeil car la vue est splendide.

Le sentier monte de façon pentue au milieu des oliviers et des champs cultivés en passant sur un petit pont antique. Le sentier continue à plat, mais dans certaines portions, il est très étroit et sans protection sur le côté mer (rien de bien effrayant tout de même!). La voie se termine par un long escalier à travers des vignes et des vergers d’agrumes pour atteindre le village de Monterosso. Il y a beaucoup plus de monde sur le sentier.

Nous arrivons au village de Monterosso. Village le plus facile d’accès en voiture et le seul des Cinque Terre à compter une véritable plage, Monterosso est aussi le plus occidental et peut-être le moins pittoresque. Alors, que vous-dire … nous n’avons pas du tout aimé ce village pour plusieurs raisons : une foule de dingues, la privatisation des plages à outrance (toutes complètes et peu d’accès à la mer) et des commerces partout (pour consommer à fond !) – Pas du tout notre trip ! Un peu de déception…

On a eu bien du mal à trouver un bout de plage pour prendre un bain et nous (Simon et Erwan) avons fait une nouvelle expérience, les piqûres de méduse. Pas trop mal mais une belle brûlure ! Comprenez bien que l’on est pas resté trop longtemps. On a trouvé sur le prochain tronçon un petit coin à l’ombre pour pique-niquer avec une belle vue.

Nous finissons donc par notre troisième tronçon :

  • Randonnée de Monterosso à Levanto
    • Longueur: 6 km – Durée: 3 heures – Difficulté: moyen – Péage: non

Le sentier, marqué blanc et rouge, débute par des escaliers et la montée est un peu raide jusqu’au point de vue la Punta Mesca , où se trouve un ancien sémaphore. Pas beaucoup de monde, on aime bien. Par contre, une chaleur de bête ! Ici commence le sentier panoramique qui traverse une forêt et des plantations d’ oliviers avec de nombreux points de vue panoramiques pour admirer la côte. Après 3h de marche, et une soif intense, nous nous arrêtons à Levanto (qui ne fait pas partie des 5 villages) pour nous sustenter puis nous reprenons le train pour rentrer.

Pour cette première journée, nous sommes un peu mitigés… Nous avons bien aimé le village de Vernazza mais pas apprécié du tout le côté mercantile poussé à l’extrème du village de Monterosso. Les randonnées offrent des vues époustouflantes quand il n’y a pas trop de monde… Il va falloir s’adapter !