21 août – A vélo sur la Parenzana entre Koper et Piran

Aujourd’hui nous découvrons la côte slovène en vélo (compris dans notre location …. cool !). Un peu d’histoire :
Jusqu’en 1935, un train reliait Trieste (Italie) à Porec (Croatie). Son tracé est désormais celui de la Parenzana, un itinéraire de 120 km, dont 32 km en Slovénie, sans aucune difficulté.

Nous partons d’Izola. Nous roulons en suivant tout simplement la mer au plus près et nous rejoignons le port. Après le port, nous continuez encore un peu, toujours en suivant la mer.
Quelques indications : Passez là où il est écrit P3-P10-P11 dans des ronds rouges puis une fois arrivée sur une sorte de plage de galets et au niveau de deux toboggans aquatiques qui s’entremêlent, grimpez tout droit pour retrouver la Parenzana et ses panneaux bleus D8. Vous atteindrez rapidement l’entrée du premier tunnel.

Vue d’Izola

Ensuite, ça grimpe encore et plutôt dur pour arriver à un grand tunnel dont vous apprécierez la fraîcheur.

Le tunnel nous amène vers Portoroz (sur les hauteurs de Lucija plus précisément), station balnéaire chic de Slovénie.
La piste cyclable ne passe pas à Piran (la plus jolie ville de la côte slovène), mais nous y allons en faisant un aller-retour  entre Portoroz et Piran sur la piste bleue K12.

Nous arrivons à Piran en fin de matinée et nous partons découvrir la ville. Nous commençons notre excursion par le Phare de la Punta puis nous déambulons dans le labyrinthe de ruelles aux maisons colorées. Nous déjeunons en terrasse sur la place Trg 1 Maja à la Cantina Klet. Très bon rapport qualité prix.

Nous passons par la place Tartinijev. Pavée de marbre, cette place ovale recouvre le port intérieur, comblé en 1894. La statue au centre est un hommage au compositeur et violoniste Giuseppe Tartini (1692-1770), né à Piran.

Nous montons sur les hauteurs de Piran, où se dressent encore quelques fortifications. De là, nous avons un très beau panorama sur la ville.

Nous redescendons des hauteurs de Piran et nous trouvons un petit chemin qui descend au pied de murailles. Nous en profitons pour prendre un bain.

Nous passons devant le Campanile et nous visitons la cathédrale Saint Georges.

Nous longeons la côte et faisons le tour de la ville pour terminer notre balade au port. C’est une belle petite ville pleine de charme vénitien.

Nous repartons en vélo en direction d’Izola. Comme nous sommes en forme, nous décidons de pousser notre balade jusqu’à Koper. La piste cyclable de 5km suit la mer tout du long.
Koper est une ville portuaire située en Slovénie, sur la côte adriatique. Sa vieille ville médiévale s’étend autour de Titov Trg, une place bordée d’édifices emblématiques d’inspiration vénitienne tels que le Pretorska Palača et une loggia de style gothique. À proximité se dresse la fontaine Da Ponte, une réplique du célèbre pont du Rialto de Venise. Datant du XIIe siècle environ et reconstruite à plusieurs reprises, la cathédrale de l’Assomption dispose d’un haut campanile offrant une vue panoramique sur la baie.

Nous parcourons à pied le centre ville, qui a un certain charme.

Nous enfourchons de nouveau notre vélo pour rentrer à la maison… Cette balade à vélo est vraiment sympa, sans grande difficulté.

13 août – Balade en vélo de Bled à Bohinj

Aujourd’hui, pour changer de la randonnée, nous décidons de partir en vélo du Lac de Bled jusqu’au Lac de Bohinj. Les deux lacs sont séparés d’environ 30 kms et il existe quasiment des pistes cyclables sur tout le trajet.

Nous longeons tout d’abord le lac de Bled, puis nous passons par le village de Bohinjska Bela jusqu’au pont en structure métallique qui traverse la rivière Sava Bohinjka. Juste avant ce pont, nous prenons la piste cyclable toute neuve qui s’écarte de la route. Cette piste est vraiment très agréable et traverse la forêt et les champs.

Quelques centaines de mètres après, nous avons notre premier incident sur le parcours : la pédale de Maxime se dévisse et il ne peut plus l’utiliser dans cet état. Après plusieurs minutes, nous interpellons un autochtone en vélo, qui a le bon tournevis. Ouf, nous revissons la pédale en croyant que ça irait. Après 20 minutes de vélo, patatra ! Cela recommence … heureusement , notre cher autochtone en vélo nous rejoint et nous aide de nouveau !
Dix minutes avant d’arriver au lac de Bohinj, la pédale se dévisse de nouveau et Maxime finit à pied. Nous nous arrêtons à la Pension Cerkovnik pour déjeuner et surtout attendre le loueur de vélo qui nous apporte un nouveau vélo à Maxime.

Tout rentre enfin dans l’ordre, et nous dirigeons vers le lac. Nous nous arrêtons prendre un bain de soleil et un petit bain dans l’eau.

Après une heure de baignade, nous enfourchons notre vélo et nous reprenons le chemin en sens inverse.

Nous nous arrêtons pour une petite pause près de la rivière …

En repartant, nous avons de nouveau un problème ! Nadège a crevé ! Evidemment, nous n’avons rien pour réparer et nous appelons de nouveau notre loueur ! (d’habitude, cela n’arrive jamais sur des VTC !) Bon , il faut croire que c’était notre journée ! Nous traversons les champs (on se fait engueler en slovène !) et nous attendons notre loueur près du pont de Bintje. Après 3/4 d’heure d’attente, nous reprenons notre route et arrivons « entiers » chez nous !

Malgré nos quelques déboires, nous avons passé une très belle journée.

10&11 août – Découverte du Lac de Bled

Nous quittons Bovec en début de matinée pour nous rendre à notre prochaine destination : Le Lac de Bled. Pour ce faire, nous empruntons la route alpine reliant Bovec à Kranjska Gora avec pas moins de 50 virages en épingle à cheveux. La construction de la route date de la Première Guerre mondiale et le gros des travaux a été réalisé par des prisonniers de guerre russes. Voilà pourquoi de Kranjska Gora jusqu’en haut du col, la route s’appelle maintenant la Ruska cesta(« Route russe »).

Sur la route, nous faisons une pause au Col du Vrsic à 1611 m d’altitude.En haut du col, la fabuleuse vue embrasse les sommets du Mojstrovoka (2322 m) à l’ouest et du Prisojnik/Prisank (2547 m) à l’est.

Nous arrivons à Bled et nous déjeunons en terrasse au Restavracija Al Fresco. Très bonne adresse ! Nous prenons possession de notre appartement, qui est très bien situé. Il y a beaucoup de circulation autour du lac et nous apprécions de pouvoir nous balader à pied sans prendre la voiture.

Nous partons faire une petite balade autour du lac. Le lac aux eaux bleu lagon (2 km sur 1.4 km) ponctué d’une église érigée sur un îlot, le château médiéval accroché à son rocher et les hauts sommets des Alpes Juliennes et des Karavanke en toile de fond dressent un authentique décor de carte postale.

L’eau du lac étant approximativement à 22°C, nous en profitons pour prendre un petit bain.

Le 11 août, Nadège et Erwan partons découvrir les alentours du lac en courant. Petit tour de 11 kms. Nous grimpons un sentier boisé abrupt qui mène à Mala Osojnica (685m) puis au sommet de Velika Osojnica (756m) où la vue est imprenable et magnifique.

L’après midi, avec les enfants, nous partons visiter l’église Saint Martin de Bled.

Nous cherchons un endroit pour nous baigner. Il existe plusieurs plages publiques autour du Lac et deux plages privées. (c’est pas donné !). Avant de nous baigner, nous montons de nouveau au sommet du Mala Osojnica pour admirer la vue.

Nous nous posons sur la plage près du terrain du camping et nous prenons le temps de prendre un petit bain.

Petite baignade entre la plage et l’île de Bled : 1240 m A/R.

Au coucher du soleil, nous continuons notre tour du Lac (6 kms) en passant sur quelques pontons pour retourner chez nous.

Ce lieu est vraiment féerique malgré le nombre de touristes et les panoramas sont vraiment magnifiques ! Une très belle découverte.

9 août – Canyoning dans la Vallée de la Soca et Cascade de la Boka

De bon matin, sans Nadège, nous partons tous les trois pour du Canyoning ! Sensations garanties !!
Nous nous rendons au Canyon de Fratarica. Il est situé au cœur du parc national de Triglav et est certainement le canyon le plus scénique et pittoresque de la vallée de Soča.
Après 25 minutes de marche, nous atteignons le départ de notre aventure…

Lors de ce parcours, nous allons sauter et glisser dans des piscines cristallines et descendre en rappel deux cascades extra hautes de 15 et 45 m. (cascade Parabola).

Quelques photos pour illustrer notre parcours ..

Et pour finir, quelques vidéos pour vivre notre aventure, comme si vous y étiez ! Super journée.

En fin d’après midi, Nadège et moi allons visiter la cascade de Boka.Elle est l’une des cascades les plus impressionnantes du pays. Avec une hauteur de plus de 100 mètres, c’est également l’une des plus hautes cascades de Slovénie et de toute la région des Alpes juliennes.
La cascade de Boka est alimentée par les eaux de fonte des montagnes environnantes, ce qui lui donne un débit puissant, surtout pendant les périodes de fonte des neiges ou après de fortes pluies.

Pour accéder à la cascade de Boka, nous empruntons un sentier de randonnée bien balisé à travers la forêt. Bon, pour tout vous dire; cela ne nous a pas vraiment impressionné. Probablement, qu’en période de fonte des neiges, le débit doit être impressionnant mais en été, « cela casse pas des briques ! »

07 août – Rafting sur la Soca et Cascade de Kozjak

Aujourd’hui, de bon matin, nous partons pour une excursion sur la Socà en Rafting. Quelques vidéos pour se faire plaisir !

On s’est bien amusé – Sous le beau temps,la rivière Soca est vraiment très belle (certes un peu froide !) et les paysages environnants magnifiques. De beaux moments passés !

Après une petite pause, sans les enfants, nous nous rendons à la cascade de Kozjak, située juste à côté de Kobarid,Le cours d’eau descend de la montagne en créant six cascades. La plus belle d’entre elles et Veliki Kozjak, où l’eau fait une chute de 15m dans une piscine émeraude. Le lieu est enchanteur !

Ci-dessus, vous pouvez voir le pont. Construit initialement en 1750, il a été détruit pendant la Première Guerre mondiale puis reconstruit. Pourquoi le nom du pont Napoléon? Apparemment parce que Napoléon a marché avec ses troupes dessus …

Une journée magnifique en tout point !

06 Août – Bovec – Randonnée à la cascade de Virje

Après une nuit passée à Turin, nous traversons la frontière juste avant le village de Zaga.

Pour le début de notre séjour en Slovénie, nous nous arrêtons pour 4 nuits à Bovec au 1er étage d’une maison « Apartma Guide 360″. L’appartement est confortable et nous avons droit à la petite terrasse pour déjeuner à l’extérieur. Notre hôte est moniteur de parapente et il nous conseillera pour nos activités.

Après un petit repos, nous partons découvrir le village de Bovec. Ville vouée au tourisme sportif , Bovec est la capitale de l’adrénaline en Slovénie. C’est le paradis des sports aquatiques, de la randonnée, du vélo, du parapente et bien d’autres activités touristiques en plein air. Cette petite ville située au seuil du parc national du Triglav se vante également de son paysage dépaysant, merveilleusement entouré par les hauts sommets des Alpes juliennes.. A travers cette vallée coule la Soca aux reflets turquoise.
Un petit mot d’histoire : Lors de la première guerre mondiale, ces montagnes se sont transformés en champ de bataille qui virent s’affronter des millions de soldats. Il y a de nombreuses fortifications dans le région qui témoignent de cette période.

Comme le tour du village est rapide, nous ne pouvons nous empêcher d’aller randonner jusqu’à la cascade de Virje (Slap Virje). Située dans la commune de Pluzna, la cascade de Virje qui danse sur 12 mètres de hauteur, offre une petite étendue d’eau émeraude bien transparente. Il est facile de se détendre au son de l’eau qui rentre en contact avec la piscine naturelle.

Distance : 10.2 kms – Dénivelé : 333 m – Temps : 3 h

Nos deux marmottes n’ont pas pu s’empêcher de faire sonner la cloche ! Après un peu plus d’une heure, nous arrivons à la cascade de Virje.

La balade vaut vraiment le coup ! Les couleurs sont magnifiques ! Un peu de monde mais tout à fait acceptable.

Après une petite pause détente pour admirer la cascade, nous reprenons notre balade jusqu’à Izvir Glijuna.Tout près de Slap Virje se trouve la source Glijun, qui fournit une grande quantité d’eau toute l’année. Le cours naturel passe par le Slap Virje, mais une partie est également détournée via un canal vers une petite centrale hydroélectrique.

Enfin, nous reprenons le chemin du retour en passant par un réservoir d’eau appelé Plužensko jezero.

15&16 mai – Circuit des villages blancs et Nerja

Nous quittons Séville pour nous rendre à la station balnéaire de Nerja au sud de l’Andalousie en passant par la route des villages blancs.

La route des Villages blancs est un itinéraire allant d’Arcos de la Frontera à Ronda.
La route parcourt de nombreuses communes de la province de Cadix situées autour d’El Torreón, sommet de 1 654 mètres, dans une région de sierras couverte, selon l’endroit et l’altitude, de vergers d’oliviers, de champs de blé et de tournesols, de chênes ou de sapins d’Andalousie.
Les villages que la route croise, situés à flanc de montagne, au bord de falaises abruptes ou au contraire au fond d’une vallée, ont souvent eu de ce fait, historiquement, une position stratégique importante. Cette position privilégiée et la blancheur de leurs maisons peintes à la chaux sont pour beaucoup dans la renommée de la région.

Nous faisons une première halte au village de Zahara de la Sierra.


Il est niché autour d’un magnifique éperon rocheux culminant à 605m d’altitude et dominé par une tour du XVème siècle (la Torre del Homenaje), édifié sur les vestiges d’une forteresse maure.
Ce bastion musulman a été l’un des derniers à tomber en 1483 après avoir résisté pendant 150 ans sur la frontière qui le séparait du bourg chrétien d’Olvera.

Il domine un lac aux eaux turquoises créé par la retenue d’un barrage, ce qui exalte encore le cadre de ce pueblo blanco d’Andalousie et la vue magnifique qu’il offre.

Nous poursuivons notre voyage en franchissant le Mirador Tugate de los cielos, où nous avons une magnifique vue sur la région.

Nous faisons une seconde halte au village de Grazalema, où nous déjeunons. Il est perché à plus de 800m d’altitude et s’étale sur les flancs rocheux et accidentés de la Sierra de Grazalema. Le cadre de la montagne est magnifique et le village est connu pour sa production ancestrale de couvertures de laine, de miel et de fromage.

Notre troisième et dernière halte est le village de Ronda, l’un des plus beaux villages blancs du sud de l’Espagne, renommé pour son caractère romantique.
Ronda est une ville installée au sommet d’une montagne. Elle surplombe El Tajo, une gorge profonde qui sépare la nouvelle ville, établie vers le XVe siècle, de la vieille ville, datant de l’occupation mauresque. Puente Nuevo, un pont de pierre enjambant la gorge, offre un point de vue sur les environs. Dans la nouvelle ville, les arènes historiques pour corrida Plaza de Toros, datant du XVIIIe siècle, constituent l’un des monuments les plus significatifs de la ville.

Il y a beaucoup de monde dans cette petite ville très touristique. Pour nous éloigner un peu de la foule, nous décidons de faire le tour de la ville à pied. Depuis la Plaza de Espana, nous nous rendons au Puente Nuevo (Pont Neuf) où la vue est saisissante à 120 mètres de hauteur au dessus de la gorge du Tajo de Ronda.

Nous traversons ensuite les Jardines de Cunenca pour atteindre le Puente Viejo (Pont vieux).

Nous continuons notre chemin en empruntant le Sendero Los Molinos où nous avons une vue imprenable sur le Puento Nuevo.

Nous remontons ensuite le sentier pour arriver dans la vieille ville de Ronda.

Nous reprenons la route pour nous rendre à Nerja, station balnéaire de la Côte méditerranéenne. Nous avons choisi cette station car elle a gardé un côté plus authentique contrairement à Malaga ou Marbella. Cette station est célèbre pour son fameux Balcon de l’Europe, jadis une forteresse où l’on surveillait l’activité des pirates britanniques. Le point de vue est sympa !

Le 16 mai, pour bien commencer la journée, et afin de découvrir les bords de mer, nous entamons un petit jogging de 10 kms. Nous faisons un aller/retour depuis le Balcon de l’Europe jusqu’à la Playa Calaceite.

Après un petit bain pour Erwan et une petite pause, nous nous rendons au village de Frigiliana, à quelques kilomètres de Nerja. C’est un village blanc tout en ruelles pavées et maisons chaulées, dont les portes colorées et les fleurs contrastent avec le blanc immaculé des façades.

Après une demi-heure de marche, nous nous rendons sur la colline El Fuerte qui surplombe le village. Elle fût le théâtre de la sanglante défaite finale des morisques (musulmans convertis au christianisme) lors de la rebellion de 1569. La vue sur le village depuis le haut de la colline est magnifique.

En fin d’après-midi, nous nous nous promenons dans la ville de Nerja et nous dînons au restaurant « Le Papalo », très bonne adresse pour un gastro.

14 Mai – Running du matin – La Cathédrale de Séville & Le Palais Real Alcazar

Quoi de mieux que de découvrir les alentours d’une ville que de la faire en running ! Nous sommes donc partis de bon matin (vers 10h) pour un circuit d’un peu moins de 15 kilomètres pour découvrir quelques sites.

Nous longeons tout d’abord les berges du Rio Guadalquivir jusqu’au site de l’Exposition universelle de 1992.Elle a célébré le 500è anniversaire de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. Nombre de pavillons ont été rasés et remplacés par des bureaux. Parmi les structures restantes, le Pabellon del Futuro avec sa réplique de la fusée spatiale Ariane 4 incarne le mieux l’esprit du lieu.

Nous continuons notre footing jusqu’au Parque del Alamillo où de nombreux écoliers pratiquent leur sport dans un cadre sympa et naturel. Nous traversons le pont San Jeronimo pour retourner vers le Centre Ville par les berges. On passe à côte de la Torre del Oro. Cette tour de guet dodécagonale (XIIIè siècle) faisait partie des remparts élevés par les Almohades. Au fil des siècles, elle a servi de chapelle, de prison et de bureau de la Marine.

En début d’après midi, nous visitons la Cathédrale de Séville et la Torre Giralda. Comme nous avions décidé de partir au dernier moment, nous n’avons pas eu beaucoup de choix pour les horaires. Il est fortement conseillé de réserver assez tôt ces deux monuments.

Avant d’arriver à la Cathédrale, quelques photos de notre balade …

Fuente Farola

La Giralda, ancien minaret de la mosquée préexistante

Le minaret de la cathédrale, la Giralda, est la tour de la mosquée qui fut conservée après la démolition de celle-ci, lorsqu’elle fut remplacée par une cathédrale. La tour Giralda est haute de 104 mètres et vous pouvez la monter pour admirer une vue splendide sur le centre de la ville. Vous ne montez pas par un escalier, mais par un couloir incliné qui autrefois pouvait être emprunté par des chevaux. Tout en haut de la tour Giralda se trouve une statue en bronze de quatre mètres de haut. Cette statue représente la foi et est surnommée le Giraldillo. La statue tourne avec le vent et a donné son nom à la tour (Giralda = girouette).

Nous gravissons les marches de la Tour et la vue sur Séville est magnifique.

Catedral de Santa María de la Sede

Le nom officiel de la cathédrale de Séville est « Catedral de Santa María de la Sede » et après la basilique Saint Pierre de Rome et la Cathédrale Saint-Paul de Londres, c’est la plus grande église au monde. Ainsi, c’est la plus grande cathédrale gothique au monde.

La cathédrale de l’archevêché de Séville a été construite à l’endroit où se trouvait à l’origine une mosquée maure des Almohades. En 1248, cette mosquée fut conquise sur les Maures et mise en service comme cathédrale. Au 13ème siècle, cette mosquée fut démolie à l’exception du ‘Patio de los Naranjos’ (le patio des orangers) et de la tour Giralda. En 1403, on commença la construction de la cathédrale et en 1507 la cathédrale fut enfin consacrée. La cathédrale de Séville a été construite comme une église en croix avec cinq nefs et des chapelles. À l’intérieur, la cathédrale mesure environ 127 mètres de long, 83 mètres de large et 43 mètres de haut.

Certains sites importants lors de la visite sont :

  • Tombeau de Christophe Colomb. Sa dépouille a été transférée de Cuba à Séville en 1898 et se trouve actuellement dans ce mausolée avec un cercueil en bronze qui est porté par quatre personnages qui symbolisent les royaumes de Castille, Léon, Aragon et Navarre.
  • La chapelle royale (Capilla Real), dédiée au roi Ferdinand III de Castille. Ce roi conquit Séville sur les Maures en 1248. Elle était fermée.
  • La Sacristia Major, vaste salle à coupole.
  • Dans la cathédrale, vous pourrez admirer de nombreuses peintures de Murillo, Goya, Pedro de Campaña et Luis de Vargas.
  • La Capilla Major, au coeur de la cathédrale, qui renferme la pièce maitresse, un immense retable illustrant des scènes de l’Ancien et Nouveau Testament (1000 personnes, 80 ans pour la réaliser)

En sortant de la cathédrale, nous retrouvons dans le Patio de los Naranjos. Une soixantaine d’orangers parfument ce patio ceint de murs fortifiés, un vestige de la mosquée du XIIè siècle. Nous sortons par la Puerta del Perdon, en arc en fer à cheval.

Nous poursuivons notre journée en nous rendant au palais Real Alcazar. C’est une visite à ne surtout pas manquer ! Ce palais est une merveille d’architecture de toute beauté !! Nous avons passé un moment merveilleux admiratifs de bout en bout !

Le Real Alcázar de Sevilla est le palais royal de Séville. Le nom ‘Alcazar‘ signifie château en espagnol et a été déviré du mot arabe al-qasr (forteresse ou palais). Le complexe de palais est en style Mudéjar : un style architectural avec de nombreuses influences des cultures maure et chrétienne. Il s’agit vraisemblablement du plus ancien palais encore en usage d’Europe : lorsque le roi Felipe V est en visite à Séville ce palais appartenant au patrimoine mondial de l’UNESCO est encore sa résidence.

Histoire du palais Real Alcazar à Séville

En 913, Abd-ar-Rahman III (le premier calife d’Al-Andalus) ordonna la construction d’un château à cet endroit, où originalement se trouvait un fort romain. Au 11ème siècle, le château fut agrandi par le roi Al-Moetamid (le dernier roi de la dynastie des Abbadides) pour en faire un palais. Au 14ème siècle, le palais fut reconquis sur les Maures, à la suite de quoi le roi Alphonse X de Castille fit agrandir le palais encore davantage. En 1364, le roi Pierre Ier de Castille (« Le Cruel ») ordonna la construction d’un nouveau palais, l’Alcázar, puis ses successeurs continuèrent à l’agrandir.

Points d’intérêts du palais royal de Séville

L’un des sites touristiques du palais Alcazar est le Patio de las Doncellas (photo). Dans le ‘patio des vierges’, un étang allongé est entouré de jardins encastrés et d’une galerie avec des voûtes dentelées avec accès aux salles de réception.

Le Salón de Embajadores (Salle des ambassadeurs) est impressionnant également, avec une splendide coupole en bois de cèdre travaillé.

Un autre bâtiment historique est la Casa de Contratación. Dans la ‘Casa de Contratación’ datant de 1503, le roi Ferdinand et la reine Isabelle recevaient entre autres l’explorateur Christophe Colomb. Tout le commerce espagnol avec le Nouveau Monde était administré ici et elle abritait aussi une école de navigation dirigée par Vespucci.

De plus, le complexe palatial dispose de beaux et vastes jardins: du style maure à celui de la Renaissance, avec de nombreux étangs, des arbres exotiques, des chemins ombragés et des pavillons.

Après ce moment de plénitude, nous dînons dans un restaurant de tapas. En ce qui concerne la cuisine espagnole, nous avons trouvé la cuisine bonne mais sans plus. Cela ne vaut pas la gastronomie française mais les tapas, c’est sympa !

24 août – Bouée sauvage sur le Lac Léman !

L’avant veille, nous étions passé au bord du Lac Léman et cette attraction nous a bien donné envie d’essayer …
Nous décidons donc de nous laisser tenter et nous réservons un petit tour d’une demi-heure sur une bouée tractée ! Nadège n’étant pas trop tentée, nous nous lançons donc à trois sur un rodéo de la mort !

Très sympa ! Un peu physique mais on s’est bien amusés ! Quelques vidéos pour vous faire rire !

L’après midi, nous irons nous baigner et nous préparons les bagages car la fin des vacances se profile … (Sniff !)
Mais on en a bien profité et c’est le but des vacances !

A bientôt pour de nouvelles aventures !

17 août – Via Ferrata Klettersteig de Murren à Gimmelwald

Pour cette journée, nous nous sommes lancés le défi de réaliser la via Ferrata Klettresteig de Murren à Gimmelwald. Longue de 2.2 km, celle-ci est l’une des plus ensorcelantes de la région. Elle s’hasarde sur les façades à pic jusqu’à Gimmelwald, offrant au passage une vue étourdissante sur la gigantesque Jungfrau. Avec ses échelles, ses câbles, son pont suspendu et sa vue saisissante sur le versant nord de l’Eiger, elle vous coupera le souffle dans tous les sens du terme.

Nous marchons sur un escalier à même la roche avec 150 mètres de vide dessous nous. Vraiment impressionnant mais magnifique !

Nous empruntons ensuite le pont de signe avec les bruits de la cascade dessous nous. Extra !

Nous continuons notre descente par de nombreuses échelles …

Et enfin, nous utilisons le « Népal Bridge » -> Des sensations fortes comme on les aime !

Un aperçu des nombreuses curiosités de la région
Vue sur les sommets depuis notre logement

24 & 25 août – Kayak et Randonnée Sentier Blanc Martel

De bon matin, nous partons au Lac Sainte Croix pour une balade en kayak sur le Lac et la rivière du Verdon.

Avec une superficie de 2200 hectares et un réservoir de 767 millions de m3, c’est le second plus grand lac artificiel de France et le plus grand lac du Verdon. Sa mise en eau a crée quelques controverses car il a fallu détruire plusieurs fermes et reconstruire entièrement le village de Salles-sur-Verdon un peu plus haut sur la rive. Sans compter les 2 ponts à construire et la vingtaine de kilomètres de routes à rétablir.

Nous avions décidé de commencer vers 10h pour éviter le bain de foule. En effet, la veille, nous nous étions aperçus que plus la journée avançait, plus la rivière devenait une autoroute à kayak ,canoë et pédalos ! Et comme nous ne sommes pas fans de la foule, ….

Petite vidéo pour commencer … Nadège débute !…

Juste pour rire un petit peu (mais sans se moquer bien sûr …) !

Le 25 août, nous entamons notre deuxième randonnée « Le Sentier Blanc Martel », randonnée qui est réputée la plus belle des Gorges du Verdon.

Durée : 6h30 – Distance : 12.9 km – Dénivelé : 727 m – Difficulté : Difficile

Cette randonnée à faire dans les gorges du Verdon remonte le fleuve par son lit. Elle suit le sentier Blanc Martel aménagé il y a près d’un siècle et qui constitue une section du GR4. Peu difficile physiquement, il comporte toutefois quelques sections vertigineuses.

De La Maline, le chemin passe le ravin de Charençon jusqu’à la colossale barre rocheuse du Pas d’Issane. S’ensuit l’Étroit des Cavaliers : ce passage étroit entre deux falaises de 300 mètres est un temps fort du tracé !

Continuez ensuite jusqu’à la Brèche Imbert et ses échelles fixées dans la roche. Le chemin remonte le Verdon à des altitudes variables. De belles plages de galets et des formations monolithiques spectaculaires rendent la progression inoubliable. Votre aventure s’achève peu après la traversée d’un long tunnel…

Le traçé n’est pas une boucle. Nous avions déposé notre véhicule au Point Sublime et nous avions réservé un taxi pour nous déposer au Chalet de la Maline pour débuter la randonnée. Nous évitions ainsi la foule qui prend le bus un peu plus tard.

Sur la route; nous apercevrons les restes de l’averse de grêle de la veille qui avait été relativement violente.

Nous rentrons chez nous par la rive droite où nous nous arrêterons à de nombreux belvédères (Trescaïre, Carelle, Escalès …) pour admirer les vues plongeantes sur les Gorges. Au belvédère de la Dent d’Aire, nous aurons la chance d’apercevoir des vautours volant au gré du vent.

Dernier petit arrêt : Visite du village de Moustiers Sainte Marie, LE village le plus connu de la région. Avec son ruisseau qui le traverse, sa promenade vers la cascade et la montée à la chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir d’où vous aurez une vue sur toute la vallée, le lieu est très agréable pour se promener.

18 au 20 août – Randonnée glaciaire haute montagne à Gran Paradiso (4061m)

Le 18 août, journée de repos. Nous restons tranquilles à l’appartement et Erwan achète par précaution des boules Quiès !

Le 19 août, nous avons rendez-vous à 9h avec Philippe, notre guide, au parking du tunnel du Mont Blanc. Après 1h30 de trajet, nous parvenons au parking du Pont Valsavarenche près du camping Pont Breuil du Blanc, camping le plus haut d’Europe à 2000 mètres d’altitude. Nous nous situons dans la Parco Nazionale Gran Paradiso.

Le massif du Grand Paradis et son sommet éponyme (4061 m) se trouvent dans les Alpes occidentales. Réserve royale en 1856, il devient parc national en 1922. Cet itinéraire glaciaire réalise l’ascension du Grand Paradis, et se déroule sur des pentes de faible inclinaison (enfin, un peu, beaucoup tout de même!), sans difficulté technique. Idéal pour un premier 4000 m !

Nous prenons la direction du refuge Vittorio Emmanuel à 2735m que nous atteignons au bout de 3h de marche. Le refuge est très agréable et sympathique. Nous nous baladerons l’après midi autour du refuge.

Compte tenu de l’expérience nocturne de notre dernière randonnée, notre cher guide négocie une chambre seule pour Nadège et Erwan … quel soulagement !!! Les enfants quant à eux dormiront avec le guide.

Départ dans la nuit vers 5 heures après avoir pris un petit-déjeuner léger. De nuit, avec nos frontales, nous empruntons le chemin rocailleux de la moraine puis escaladons une petite falaise avant de nous retrouver sur un plateau pour admirer le lever du soleil.

Nous aurons marché pendant 1h30 avant d’arriver au pied du glacier où nous nous équipons.Nous devons impérativement réaliser l’ascension et son retour dans un délai de 5h, car les conditions de marche sur le glacier se dégradent rapidement avec le soleil. Pas de pression mais quand même …

Après 3h de marche (quelque fois à marche forcée .. même Erwan n’a pas réussi à faire une pause), nous arrivons au sommet à 4061 mètres d’altitude où le panorama est exceptionnel. Le temps est magnifique et nous avons une vue somptueuse sur le massif alpin. Quelques photos avec la Vierge ….

Nous entamons la descente avec quelques passages un « peu chauds » et nous faisons une pause pour un petit encas en admirant la vue et en profitant pleinement de notre chance ! Les efforts accomplis (surtout pour Erwan sur les 300 derniers mètres !) valent vraiment le coup !

Et la descente continue …

Nous arrivons vers 14h au refuge pour un bon repas chaud au soleil en terrasse. Nous redescendons ensuite en vallée et nous arrivons à Pont vers 17h après 2000 mètres de descente. On est content d’être arrivés !!

Sur le chemin du retour vers notre appartement, nous aurons la désagréable surprise d’être bloqués à l’entrée du Tunnel du Mont Blanc jusqu’à 21h pour cause d’accident dans celui-ci, cela n’entachera pas notre bonne humeur. L’expérience d’un sommet en haute montagne est vraiment inoubliable !!! Quelle belle journée en famille ! Quel sera le prochain sommet? On y réfléchira tranquillement… A suivre! (peut-être!)

15 au 17 août – Randonnée glaciaire haute montagne à Tête Blanche (3429m)

Le 15 août, nous passerons notre journée à organiser nos deux futures randonnées glaciaires en haute montagne. Nous aurons le plaisir de recevoir Sébastien du club d’alpinisme de la CAF de Cholet. Celui-ci a fait une petite halte à notre appartement pour nous déposer du matériel d’alpinisme (car il en faut beaucoup …). Merci à eux !

Nous préparons nos sacs avec tout le matériel : Casque, chaussure d’alpinisme, crampons, piolet, baudrier, bâtons de marche, lunettes de glacier, gants, bonnet, polaire, sac à viande, barres de céréales … Vive l’été ! On s’habille comme en hiver 🥶🥶 … Ils sont fous ces bretons ! Après une petite conversation avec notre guide, le célèbre Philippe Pouts, nous validons tout notre matériel.

Le 16 août, nous rejoignons notre guide à Argentière avant de nous diriger vers la télécabine Le Tour Col de Balme. Nous emprunterons un premier téléphérique qui nous emmènera de 1462m à 1850m (Charamillon) puis un deuxième téléphérique qui nous déposera à 2195m (Les Autannes).

Nous débuterons notre ascension vers 10h30 dans les nuages avec quelques gouttes et aucune visibilité sur les montagnes qui nous entourent. Au fait, qu’est-ce qu’elle disait la météo ?…Nous aurons le droit à quelques éclaircies qui nous permettront d’admirer le glacier sur la moraine avant d’atteindre le refuge Albert 1er à 2702 m. Nous pique niquerons au refuge en admirant la pluie … On espère que cela va s’améliorer pendant la nuit … (on croise les doigts !)

Nous aurons le droit en fin de soirée à une belle éclaircie où nous pourrons admirer le Col du Chardonnet et nous nous coucherons plus sereins.

Après une nuit agitée pour Erwan et Nadège (notre guide émettant des ronflements vraiment bruyants et autres bruits suspects …), les enfants ont pour leur part bien dormi, nous nous levons à 5h pour un départ vers 6h au lever du soleil. Il fait magnifiquement beau, pas trop froid et le spectacle est saisissant de beauté ! Nous sommes au dessus de la mer de nuages et nous profitons de ce merveilleux moment !

Après une demi-heure de marche dans un chemin rocailleux, nous arrivons au début de l’ascension et nous nous équipons. Ce sera toujours ça de moins à porter !

Nous voilà partis pour 700 mètres de dénivelé sur la glace !

Après 3h30 d’efforts, nous arrivons au sommet de la Tête Blanche à 3429 mètres. C’est trop beau !

Après de longues minutes à observer le panorama, nous entamons la descente jusqu’au refuge Albert 1er où nous déjeunerons.

En début d’après midi, sous un superbe soleil, nous entamons la descente et pouvons cette fois-ci admirer les paysages verdoyants de la vallée de Chamonix sans oublier le Glacier. Ce fut une formidable expérience et nous ne pouvons que nous réjouir pour la prochaine randonnée en haute montagne, prévue le sur lendemain !!! Notre guide nous a donné son feu vert!

20&21 août – Chamonix – Nos premiers vols en parapente

Le 19 août après midi, nous avons revu tous ensemble le plan de vol et bien préparer nos vols du lendemain. Nous nous sommes entraînés au sous-sol de l’école à l’utilisation de la sellette.

Le 20 août au matin, nous prenons le téléphérique de Plan Praz et nous retrouvons à 1000 mètres d’altitude au-dessus de la ville de Chamonix où se situe notre lieu de décollage. Notre premier vol se fera côté « Les Praz ». Un peu de stress tout de même pour toute la famille, même si Erwan et Nadège avaient déjà volé il y a une vingtaine d’année et qu’ils connaissaient ses sensations. Serions-nous un peu « fous » (non!) de laisser nos trois enfants seuls en l’air dans ces conditions? …

Au final, tout le monde était ravi! Nous avons pu réaliser deux vols avec des atterrissages plus ou moins bien réussis !

Le spectacle est grandiose et les efforts des trois jours précédant valaient vraiment le coup! Un beau moment de partage en famille alliant efforts, sensations, et beauté des grands espaces!