24 au 26 août – Gênes (fr) ou Genova (it)

Nous partons de Quercia vers 10h et pensons nous arrêter à la petite ville de Portofino pour déjeuner. L’accès à la ville est fermé car le parking est complet. Compte tenu du monde qui semble vouloir y aller, nous reprenons la route pour Gênes. Nous arrivons dans le quartier de Boccadasse de Gênes, où se trouve notre appartement. Celui-ci est à 5 mètres de la mer, très bien situé dans le quartier animé.

Après un petit bain, nous passerons une soirée tranquille à regarder les gens flâner.

Un peu d’histoire :

Gênes, qui tient son nom du latin janua, de Janus, le dieu des Portes, fut fondée au IVè siècle av JC. Sa première enceinte fut érigée au XIIè siècle. La ville devient rapidement un port de commerce. Sa flotte, qu’elle prêtait à plusieurs puissances étrangères à l’occasion des croisades, lui conférait un tel pouvoir qu’en 1100, elle devint l’une des quatre républiques italiennes avec Pise, Venise et Amalfi. En 1284, Gêne remporte une bataille décisive contre Pise puis en 1298 contre Venise et étendit son empire jusqu’à la Mer Noire. Du XVIè siècle au XVIIè siècle, Gênes fut une « République marchande » qui prospéra en financant les expéditions espagnoles. La fin de l’ère des grandes découvertes et le déclin de l’importance commerciale de la Méditérranée sonnèrent le glas de l’expansion de Gênes. En 1684, Louis XIV fit détruire son port et la Corse fut cédée à la France en 1708. Au XXè siècle, la ville qui vit naître Giuseppe Mazzini (1805-1872), père de l’unité italienne, fut la première cité du nord de l’Italie à s’élever contre l’occupation nazie.

Le 25 août, nous partons découvrir la ville de Gênes. Nous marcherons pendant 1h depuis notre quartier le long de la Corsa Italia en bord de mer pour parvenir au centre historique.

Nous rejoignons Catia et Stefano, les parents de Nicole à la Piazza Ferrari.

Nous commençons par visiter le Palazzo Ducale, ancien siège du gouvernement de la république indépendante de Gênes et résidence des Doges. Puis nous continuons par la Chiesa dei Santi Ambrogio et Andrea, dans un style très baroque.*

Nous flânons dans les rues en passant par la porte Soprana, ancien vestige de la muraille, puis nous passons devant la maison de Christophe Colomb, natif de Gênes.

Nous nous baladons dans les ruelles de Gênes pour atteindre le port, qui a été entièrement rénové depuis une vingtaine d’années. Il abrite actuellement un des meilleurs musées maritimes et un des plus grands aquariums d’Europe.

Nous continuons notre visite dans les différents quartiers de la ville et nous traversons le Via Garibaldi où de nombreux palais ont été construits au XVIè siècle par les nobles de la ville. Les intérieurs sont somptueux et cette rue est classée au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Nous finissons notre petit tour par le théatre en face de la Piazza Ferrari. Puis nous revenons à pied à notre appartement.

Pour notre dernier soir en Italie, nous dînons au restaurant « La Creuza de Ma » avec Nicole et ses parents pour goûter les spécialités de Ligurie, région où nous nous trouvons.

Nous concluons notre séjour en Italie par cette soirée, nous avons partagé de bien belles vacances !!! A renouveler sans modération …

23 août – Cinque Terre – Villages de Riomaggiore et de Portovenere

Le 23 août au matin, nous retrouvons Nicole et ses parents à la gare de la Spezia et nous nous arrêtons à Riomaggiore, dernier village des Cinque Terre que nous n’avions pas fait. Nous faisons une petite visite du village puis nous nous lançons pour une randonnée afin de rejoindre le village de Portovenere.

  • Randonnée de Riomaggiore à Portovenere
    • Longueur: 15 km – Durée: 5 heures – Difficulté: moyen – Péage: non

Nous commençons par une montée plutôt raide (comme chaque randonnée, me direz-vous ?) au milieu de pinèdes et de terrasses plantées de vignes et d’oliviers, pour arriver à l’église Santuario di Nostra Signora di Montenero après 1 h de marche. La vue est magnifique sur Riomaggiore et toute la côte des Cinque Terre.

Le sentier atteint la crête au col du Telegrafo. Le sentier parcourt ensuite cette crête vers l’est au milieu d’une végétation dense et variée: pins, chênes, bruyères. Après le village de Campiglia nous avons une vue panoramique exceptionnelle sur la mer avec les iles de CapraiaElbe et même la Corse. ( on n’a pas vu la Corse …)

Le chemin descend ensuite vers Portovenere, un très beau et authentique village qui nous a enchanté.

L’appel de la mer étant trop fort, nous prenons un petit bain avec quelques plongeons, bien sûr, avant de prendre le bateau pour la Spezia.

Encore une belle journée !

21&22 août – Cinque Terre – Village de Manarola

Compte tenu de notre expérience précédente (chaleur et foule à partir de 11h), nous changeons de stratégie. Nous décidons de prendre le train à 16h40 pour commencer notre randonnée vers 17h. Cela a plutôt bien fonctionné car il faisait un peu moins chaud et surtout il y avait très peu de monde.

Aujourd’hui, nous allons relier le village de Corniglia au village de Manarola. Nous avions prévu de prolonger jusqu’au village de Riomaggiore mais « les Dieux en ont décidé autrement » …

  • Randonnée de Corniglia à Manorala (via Volastra)
    • Longueur: 4 km – Durée: 2 heures – Difficulté: moyen – Péage: non

Comme la journée précedente, nous prenons le train à La Gare centrale de la Spezia et 10 minutes plus tard, nous débarquons au village de Corniglia. Nous commençons par la montée des escaliers pour atteindre le village puis nous entamons une pente assez raide jusqu’au sommet de la colline.

Après une bonne heure de marche, nous atteignons le village de Volastra, situé à 330 mètres d’altitude au dessus de Manarola. La vue est très belle! Des générations de paysans ont travaillé une montagne parfois très abrupte pour cultiver la terre en terrasses où sont plantés vignes, fruits et oliviers depuis des siècles.

Nous arrivons au village de Manarola et le village est probablement le plus pittoresque des 5 villages. Au coucher du soleil, les couleurs sont magnifiques.

Après concertation avec l’ensemble de la Team, nous nous arrêtons pour prendre un bain – l’endroit est propice aux plongeons – et nous passons la soirée dans le village. Nous dînerons au restaurant « Il Porticciolo » où nous avons probablement mangé les meilleures pizzas de notre existence ! Très belle soirée et de très bons souvenirs !

Le 22 août, nous profitons de la piscine et du cadre magnifique du hameau où nous séjournons.

19&20 août – Cinque Terre – Villages de Corniglia, Vernazza et Monterosso

Le 19 août, nous découvrons le hameau en cours de rénovation complète, avec piscine, à proximité de 50 hectares de bois parmi les collines de Lunigiana et vue sur les Alpes aputiennes. Nous profitons de la piscine.

En fin d’après-midi, nous nous rendons à la Marina di Massa où nous retrouvons Nicole, la jeune italienne que nous avons hébergée pendant 1 an avec ses parents. Nous passons 2h sur la plage… privée. Nous découvrons la privatisation des plages avec la location de parasols et de transats. C’est clair que cela ne correspond pas à notre conception de la plage ! Cela semble légion (pas romaine – pour l’Italie, le jeu de mots est pas mal !) en Italie et les italiens ont l’air de s’en accommoder.

Nous passerons la soirée dans un restaurant au bord de la plage et les pieds dans le sable. Belle soirée !

Le 20 août, de bon matin, nous nous rendons à la Gare centrale de la Spezia où nous prenons le train régional pour Corniglia. Il y a 10 minutes de train. Nous avions pris la Carte Cinque Train Terre qui nous permet d’avoir un accès illimité pour la journée pour les trains des Cinq terres et l’accès aux deux sentiers payants.( Ci-joint le lien https://card.parconazionale5terre.it/fr pour l’ensemble des rensignements). Pour aujourd’hui, c’était plus rentable.

Nous débutons notre premier tronçon :

  • Randonnée de Corniglia à Vernazza
    • Longueur: 4 km – Durée: 2 heures – Difficulté: moyen – Péage: €7.50 ou Cinque Terre Card

Nous empruntons l’escalier (380 marches en brique) qui part de la gare jusqu’au village. Juché sur un promontoire rocheux haut de 100 mètres entouré de vignes, Corniglia est le seul des cinq villages sans accès direct à la mer. Son centre ancien se compose de ruelles étroites et de maisons à quatre étages colorées.

Sur le chemin qui est actuellement peu fréquenté, nous admirons les panoramas qui sont extraordinaires. L’ascension continue sur une pente pas trop raide jusqu’au point de vue de Punta Palma (208 mètres au dessus du niveau de la mer). Le chemin se poursuit par une succession de hauts et de bas en longeant des champs cultivés, des oliveraies, des vignobles et des prés fleuris.

Après 2h de marche (il est 11h), nous arrivons au village de Vernazza. Le ravissant petit port de Vernazza appartient sans doute au plus pittoresque des cinq villages. Bordée de petits cafés, la grande rue pavée, la Via Roma, relie la Piazza Marconi, en bord de mer, à la gare ferroviaire. Les rues latérales conduisent aux caruggi (ruelles étroites) typiques de la région. Nous faisons un petit tour du village mais la foule commence déjà à arriver….

Vers 11h30, nous décidons de reprendre notre route et nous débutons le 2nd tronçon :

  • Randonnée de Vernazza à Monterosso
    • Longueur: 3,5 km – Durée: 1,5 heures – Difficulté: moyen – Péage: €7.50 ou Cinque Terre Card

Nous quittons le village par le Nord, sans oublier d’y jeter un coup d’oeil car la vue est splendide.

Le sentier monte de façon pentue au milieu des oliviers et des champs cultivés en passant sur un petit pont antique. Le sentier continue à plat, mais dans certaines portions, il est très étroit et sans protection sur le côté mer (rien de bien effrayant tout de même!). La voie se termine par un long escalier à travers des vignes et des vergers d’agrumes pour atteindre le village de Monterosso. Il y a beaucoup plus de monde sur le sentier.

Nous arrivons au village de Monterosso. Village le plus facile d’accès en voiture et le seul des Cinque Terre à compter une véritable plage, Monterosso est aussi le plus occidental et peut-être le moins pittoresque. Alors, que vous-dire … nous n’avons pas du tout aimé ce village pour plusieurs raisons : une foule de dingues, la privatisation des plages à outrance (toutes complètes et peu d’accès à la mer) et des commerces partout (pour consommer à fond !) – Pas du tout notre trip ! Un peu de déception…

On a eu bien du mal à trouver un bout de plage pour prendre un bain et nous (Simon et Erwan) avons fait une nouvelle expérience, les piqûres de méduse. Pas trop mal mais une belle brûlure ! Comprenez bien que l’on est pas resté trop longtemps. On a trouvé sur le prochain tronçon un petit coin à l’ombre pour pique-niquer avec une belle vue.

Nous finissons donc par notre troisième tronçon :

  • Randonnée de Monterosso à Levanto
    • Longueur: 6 km – Durée: 3 heures – Difficulté: moyen – Péage: non

Le sentier, marqué blanc et rouge, débute par des escaliers et la montée est un peu raide jusqu’au point de vue la Punta Mesca , où se trouve un ancien sémaphore. Pas beaucoup de monde, on aime bien. Par contre, une chaleur de bête ! Ici commence le sentier panoramique qui traverse une forêt et des plantations d’ oliviers avec de nombreux points de vue panoramiques pour admirer la côte. Après 3h de marche, et une soif intense, nous nous arrêtons à Levanto (qui ne fait pas partie des 5 villages) pour nous sustenter puis nous reprenons le train pour rentrer.

Pour cette première journée, nous sommes un peu mitigés… Nous avons bien aimé le village de Vernazza mais pas apprécié du tout le côté mercantile poussé à l’extrème du village de Monterosso. Les randonnées offrent des vues époustouflantes quand il n’y a pas trop de monde… Il va falloir s’adapter !

24 & 25 août – Kayak et Randonnée Sentier Blanc Martel

De bon matin, nous partons au Lac Sainte Croix pour une balade en kayak sur le Lac et la rivière du Verdon.

Avec une superficie de 2200 hectares et un réservoir de 767 millions de m3, c’est le second plus grand lac artificiel de France et le plus grand lac du Verdon. Sa mise en eau a crée quelques controverses car il a fallu détruire plusieurs fermes et reconstruire entièrement le village de Salles-sur-Verdon un peu plus haut sur la rive. Sans compter les 2 ponts à construire et la vingtaine de kilomètres de routes à rétablir.

Nous avions décidé de commencer vers 10h pour éviter le bain de foule. En effet, la veille, nous nous étions aperçus que plus la journée avançait, plus la rivière devenait une autoroute à kayak ,canoë et pédalos ! Et comme nous ne sommes pas fans de la foule, ….

Petite vidéo pour commencer … Nadège débute !…

Juste pour rire un petit peu (mais sans se moquer bien sûr …) !

Le 25 août, nous entamons notre deuxième randonnée « Le Sentier Blanc Martel », randonnée qui est réputée la plus belle des Gorges du Verdon.

Durée : 6h30 – Distance : 12.9 km – Dénivelé : 727 m – Difficulté : Difficile

Cette randonnée à faire dans les gorges du Verdon remonte le fleuve par son lit. Elle suit le sentier Blanc Martel aménagé il y a près d’un siècle et qui constitue une section du GR4. Peu difficile physiquement, il comporte toutefois quelques sections vertigineuses.

De La Maline, le chemin passe le ravin de Charençon jusqu’à la colossale barre rocheuse du Pas d’Issane. S’ensuit l’Étroit des Cavaliers : ce passage étroit entre deux falaises de 300 mètres est un temps fort du tracé !

Continuez ensuite jusqu’à la Brèche Imbert et ses échelles fixées dans la roche. Le chemin remonte le Verdon à des altitudes variables. De belles plages de galets et des formations monolithiques spectaculaires rendent la progression inoubliable. Votre aventure s’achève peu après la traversée d’un long tunnel…

Le traçé n’est pas une boucle. Nous avions déposé notre véhicule au Point Sublime et nous avions réservé un taxi pour nous déposer au Chalet de la Maline pour débuter la randonnée. Nous évitions ainsi la foule qui prend le bus un peu plus tard.

Sur la route; nous apercevrons les restes de l’averse de grêle de la veille qui avait été relativement violente.

Nous rentrons chez nous par la rive droite où nous nous arrêterons à de nombreux belvédères (Trescaïre, Carelle, Escalès …) pour admirer les vues plongeantes sur les Gorges. Au belvédère de la Dent d’Aire, nous aurons la chance d’apercevoir des vautours volant au gré du vent.

Dernier petit arrêt : Visite du village de Moustiers Sainte Marie, LE village le plus connu de la région. Avec son ruisseau qui le traverse, sa promenade vers la cascade et la montée à la chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir d’où vous aurez une vue sur toute la vallée, le lieu est très agréable pour se promener.

21 au 23 août – Arrivée aux Gorges du Verdon – Randonnée Sentier de l’Imbut

Le 21 août, nous prenons la route depuis Chamonix en évitant les bouchons, un petit pique nique à Clelles et on arrivons en milieu d’après midi à Valensole. Nous logerons pour la semaine à la maison d’hôtes « L’Auguste » dans un gîte 6 personnes avec piscine extérieure. Très sympa avec un accueil très chaleureux de ma part de nos hôtes.

https://www.laugustemaisondhotes.com/

Le lendemain, après un réveil tardif, nous restons profiter du gîte et de la piscine.

Le 23 août, nous décidons de découvrir les Gorges du Verdon en randonnant. Nous effectuerons la randonnée du « Sentier de l’Imbut ».

Durée : 3h – Distance : 8,2 km – Dénivelé : 693 m – Difficulté : Difficile

Le sentier de l’Imbut est tout simplement l’itinéraire le plus majestueux parmi les randonnées à faire dans les gorges du Verdon !
Tout commence sur le parking de l’hôtel des Cavaliers situé sur la route touristique d’Aiguines. Les randonneurs suivent le sentier balisé dans les bois et effectuent une franche descente sur les bords du Verdon. Vous vous trouvez au coeur du plus grand canyon d’Europe !

Le sentier surplombe une corniche sécurisée par une main courante. Il remonte jusqu’au sentier Vidal qui mène à l’Imbut. Ici, le canyon se rétrécit et l’on aperçoit le Verdon s’engouffrer dans une galerie souterraine. Le retour s’effectue par un sentier remontant tranquillement dans la forêt.

Le belvédère du col d’Illoire surplombant les eaux émeraude du Verdon, 300 mètres en contrebas

Sur le retour, nous emprunterons comme à l’allée la rive gauche des Gorges jusqu’au pont de l’Artuby qui surplombe les Gorges à plus de 180 mètres de haut. C’est aujourd’hui le plus haut pont en Europe.

07&08 août – Annecy

Deuxième halte de notre périple : la Ville d’Annecy. Nous arrivons en milieu d’après midi et nous découvrons la très jolie ville du Vieux-Annecy, avec ses canaux et ses ruelles.

Nous longerons ensuite le lac jusqu’à la plage des Marquisats où nous prendrons un petit bain avant de nous sustenter au restaurant « Le Chalet » d’une merveilleuse tartiflette pour les 3 plus gourmands (les mêmes courageux qui se sont baignés) et un exquis risotto pour la dernière.
Le lendemain nous retrouverons pour déjeuner chez nos amis Elisabeth, Vincent et leurs deux enfants qui habitent à Seynod à quelques kilomètres d’Annecy.

11 au 13 août – Sous le soleil de Stavanger !

Le 11 août au matin, nous quittons Bergen sous la pluie. Bon, autant vous le dire, question temps en Norvège sur les trois prochains jours, c’est la loose ! Il a plu quasiment tout le temps avec parfois quelques éclaircies…

Le trajet dure environ 5 heures. Nous prenons deux fois le ferry (1h et 30min) pour traverser les différents fjords. A travers les gouttes, nous pouvons apercevoir de jolis paysages.

Nous prenons possession de notre appartement à Klepp (Boretunet à Borestrand), à 30 minutes de Stavanger mais au bord de la plage. Cet endroit est réputé pour le surf ! L’appartement possède une jolie architecture mais manifestement trop petit pour cinq. Après quelques palabres, nous négocions que les enfants dorment dans une chambre à part. Cool .. un grand appartement (30m²) rien que pour deux. Nous profitons de la cuisine commune et de la PS 4 pour les deux grands. En fin d’après midi, pendant une courte éclaircie, nous faisons une balade le long de la plage.

Le lendemain, motivés (enfin les enfants !) bien qu’il pleuve, nous sommes à 11h devant l’école de surf … pour rien. La marée est haute et les vagues sont trop importantes. Il faudrait revenir en milieu d’après midi … cela ne colle pas avec notre organisation et la météo nous conforte dans notre choix !

Nous décidons de partir visiter Stavanger. Nous commençons par le Musée Norsk Oljemuseum, qui retrace l’histoire de l’exploitation du pétrole et du gaz en Mer du Nord par la Norvège de 1950 à nos jours. Très intéressant de part ses explications et ses différentes maquettes ! Ensuite nous nous baladons dans les différentes rues de la ville (sous la pluie toujours !).

Le soir, nous dînons en compagnie de notre hôte polonaise en dégustant des crêpes. Ensuite, petite balade sur la plage.

Le 13 août, nous roulons pendant 2 heures jusqu’au début de la célèbre randonnée du Kjragbolten, un gros rocher ovale coincé dans une crevasse entre eux parois écartés d’environ 2 mètres. Nous commençons notre randonnée en fin de matinée, motivés comme jamais. Il ne pleut pas encore …

Après une montée difficile (digne d’alpinistes), et 1h30 de marche, nous sommes confrontés à des conditions météorologiques dantesques : pluie, grêle, vent, froid, tonnerre, sols glissants. Nous décidons à l’unanimité de rebrousser chemin, avec un goût amer d’inachevé… Mais nous étions trempés et frigorifiés et cela commençait à devenir dangereux !

Bien contents de retrouver la voiture pour nous changer, nous re-goûtons au « pique nique car »! Nous patientons à Lysebotn jusqu’à 18 h dans un café en dégustant des boissons chaudes et nous embarquons dans le ferry direction Songesand où nous logeons. Pendant la traversée, le soleil est revenu et nous pouvons admirer ce fameux rocher depuis tout en bas ! Les paysages sont très jolis tout au long de la traversée ; ce qui nous réconcilie un peu avec la Norvège …

Le logement à Songesand est une grande maison où nous pouvons nous reposer et faire sécher toutes les affaires de randonnée. Très belle maison ! C’est frais et dispos que nous reprendrons la route le lendemain direction le Rocher de Preisketolen!

22 & 23 février 2019 – Le Wadi Rum et Aqaba

Après une bonne nuit, bien équipés, nous reprenons le 4×4 pour un trek de 3h près de la frontière de l’Arabie Saoudite. On pourra y observer des fossiles, quelques rochers aux formes particulières (Eléphant et tortue). Nous partagerons un thé improvisé avec 2 allemandes et leur guide (l’une d’elle étudiait l’arabe et l’Islam à Amman dans le but de travailler en Allemagne afin de faciliter l’intégration des turcs, échange très intéressant!). Nos deux guides nous improviseront une danse sur un rocher …

De retour au camp, nous déjeunerons (c’est un peu toujours le même repas sur le camp : de la viande et des salades) puis nous monterons à dos de dromadaires pour une balade d’1h dans le désert. On n’est pas trop fan !….

Nous retrouvons notre voiture et nous nous dirigeons vers notre hôtel « Lacosta Hotel » à Aqaba. Nous redécouvrons le plaisir de prendre une douche … En fait, nous ne nous étions pas lavés pendant notre séjour dans le désert : les douches étaient à l’air libre (température fraîche) et pas d’eau chaude. Vous comprendrez aisément que l’on peut s’en passer pour deux jours.

Aqaba est une petite station balnéaire sur les bords de la Mer Rouge. Elle se trouve à la frontière avec Israël. La ville a peu d’intérêts mais elle est proche de nombreux spots de plongée. La température est agréable et après le froid du désert, on apprécie.

Le soir, nous nous baladerons dans la ville sur la King Hussein Street (corniche) et nous dînerons dans un très bon restaurant sur la marina « Romero at Royal Yacht Club », le petit plaisir en terme de restauration de ce séjour.

Le lendemain matin, nous ferons un petit tour dans la ville en passant devant la mosquée Chérif Hussein Ben Ali, puis le long de la plage, devant le fort d’Aqaba (fermé quand nous y étions) avant de terminer par le souk aux fruits et aux légumes (Erwan s’est laissé embobiner et nous achetons du thé…! ). Comme toutes les villes de Jordanie, elles ne sont pas belles (en travaux perpétuellement) et un joyeux bazar (ou souk) y règne.

Nous irons ensuite au Sud d’Aqaba sur une plage publique où se trouve le spot de plongée Japanese Garden (En maillot, Nadège, se sent un peu, beaucoup regardée!). Malgré une température de l’eau assez fraîche, nous sommes allés explorer les fonds en snorkeling. Nous aurons eu un bref aperçu des fonds de la Mer Rouge (poissons et coraux!) mais il faudra revenir un jour pour en voir davantage en plongée…

Après un déjeuner au restaurant « Ali Baba », nous reprenons la route jusqu’à Madaba (4h de route) où nous dormirons pour notre dernière nuit. L’hôtel « Saint John Hotel » n’était pas terrible mais bon pour une nuit, on s’y fera (Hein, Nadège !).

Nous reprenons l’avion le 23 février direction Paris Charles de Gaulle. Et ainsi s’achève notre semaine. La Jordanie possède de très beaux sites inscrits à l’UNESCO et pour une semaine, c’est parfait. Les gens sont accueillants et souriants. On peut s’éclater en conduisant car c’est le bordel, ça a bien amusé Erwan !

18 février 2019 – La Mer Morte et la route du Roi

Après une nuit somptueuse, nous nous levons à l’aube (pas trop quand même, vers 8h00 …) car nous voulons profiter de nouveau d’une petite baignade dans la Mer Morte ! Nous nous enduisons d’une glaise qui rend la peau douce … (trop mignon !) et nous nous laissons flotter dans une sérénité des plus totales ! De retour à l’hôtel, nous prenons un petit déjeuner gargantuesque qui nous servira de déjeuner. On a adoré les pancakes !

Sur le trajet de notre hôtel jusqu’au site de Pétra, nous emprunterons pendant 5 h la route du Roi. Nous commencerons par la route panoramique de la mer morte (Dead Sea Pkwy) pour rejoindre Dhiban où nous aurons de magnifiques points de vue sur la mer morte, puis nous ferons une halte pour observer le Wadi Mujib, le « Grand Canyon » jordanien.

Puis nous nous arrêterons au château de Kerak où un guide local nous fera une visite éclair du site. En fait, Nadège était contente car nous avons pu ainsi photographier un « autochtone » avec le foulard rouge et blanc jordanien. La forteresse légendaire (construction en 1142) qui domine la ville a vu se succéder les batailles entre les croisés (francs) et les armées musulmanes de Saladin. Aujourd’hui l’un des plus célèbres châteaux croisés, il n’était alors que l’une des nombreuses forteresses de la longue ligne fortifiée par les Francs, qui s’étendait d’Aqaba, au sud, jusqu’à la Turquie au nord.

Nous continuerons ensuite vers le château de Shobak. Sur la route, après les 23°C de la région de la mer morte, la neige et le vent s’invitent sur notre chemin. Visibilité difficile et petit stress ! Sur la route, de nombreux villages qui présentent peu d’intérêt (comme la plupart des villes de Jordanie) hormis les boucheries, où nous pouvons voir toutes les parties d’une vache découpée … Top!

Nous arriverons trop tard pour la visite du château de Shobak, que nous n’apercevrons que de l’extérieur. Nous arriverons en fin de soirée à notre hôtel dans la ville de Wadi Musa, proche de l’entrée du site de Pétra.

16 au 17 février 2019 – Amman, capitale de la Jordanie

Nous sommes partis de l’aéroport de Charles de Gaulle le 16 février en milieu d’après midi sans une certaine excitation de reprendre l’avion. Nous arrivons à l’aéroport d’Amman en soirée après 4h30 de vol. Après avoir passé les formalités habituelles (Visa, retrait d’argent et location voiture), nous prenons la direction de notre hôtel en plein coeur d’Amman, hôtel modeste, mais pour une nuit, cela ira bien …

Réveil tranquille le matin, et après un petit déjeuner, nous prenons la route pour la visite de la Citadelle. Merci encore à Tom Tom (qui a un peu de mal tout de même avec la langue arabe pour se retrouver …). Les jordaniens conduisent comme dans beaucoup de pays du sud ; c’est celui qui est le plus fort ou le plus gros qui passe en premier.

La ville d’Amman est une ville jeune de 3.5 millions d’habitants typique des villes arabes : rien n’est tout à fait terminé et la ville n’est pas à proprement (au sens propre et figuré) parlé très belle. Par contre, la visite de la Citadelle et du Théâtre Romain sont à faire. Le point de vue depuis le sommet du djebel al-Qala’a (850m), où se situe la Citadelle, permet d’avoir un joli point de vue sur l’ensemble de la ville.

Avec plaisir, nous déambulerons dans les quartiers animés de la ville, à travers les différents souks, et finirons notre balade devant la mosquée du roi Hussein.

En fin de matinée, nous prendrons la route pour Madaba à 1 h d’Amman. La ville commerçante de Madaba est avant tout réputée pour ses mosaïques byzantines. La plus célèbre d’entre elles, que nous observerons, est la carte qui orne le sol de l’église Saint Georges. Cette carte servait à l’origine à aider les pélerins à s’orienter en Terre Sainte.

Après un petit repas dans une pizzéria (pas très local mais bon ..), et une petite balade dans les quartiers de Madaba, nous prenons la route pour le Mont Nébo (820m), lieu d’où Moïse aurait aperçu la Terre promise, dont Dieu lui aurait interdit l’accès. Il y serait mort à l’âge de 120 ans et aurait été enterré dans le secteur. Nous avons pu visiter le mémorial de Moïse ainsi que l’église.

En fin d’après midi, nous nous dirigeons vers notre hôtel « Le Marriot » au bord de la Mer Morte. Après un contrôle de sécurité renforcé (ouverture du coffre, regard avec un miroir sous le bas de caisse …), nous découvrons ce magnifique hôtel avec de multiples piscines : trop la classe !!!

Nous nous dépêchons pour nous rendre à la mer morte, mer à -415 mètres en dessous du niveau de la mer et extrêmement salée. De drôles de sensations et une expérience surprenante de flotter sur cette mer !


08 au 11 août – Bergame, Lac d’Iseo et Lac de Garde

Après avoir quitté Milan, et avant d’atteindre notre prochain lieu de villégiature sur les bords du Lac de Garde, nous nous arrêtons sur le chemin à Bergame. Nous arpentons les rues de « l’Alta Città » (Haute ville) afin d’y découvrir, toujours sous de fortes chaleurs, les différents monuments de la ville : la Piazza Vecchia (qui serait la « plus belle place d’Europe » selon Le Corbusier (nous n’en sommes pas convaincus …)), le duomo (cathédrale), la  Basilica di Santa Maria Maggiore (pas un cm² de mur non recouvert de tapisseries ou de peintures ; quelle démesure !)  et quelques autres églises (comme il en compte de nombreuses en Italie !). Bergame est une jolie ville fortifiée qui mérite un détour. Nous déjeunerons à Bergame et  nous goûterons aux « casonsèi », sortes de raviolis farcis de chair à saucisse épicée.

Nous reprendrons notre chemin en début d’après midi et nous ferons halte à Iséo sur les bords du lac du même nom. Le calme qui y règne  nous changera de l’agitation touristique du lac de Côme et cela n’est pas pour nous déplaire ! Joli petit lac avec une spécificité : la saisissante Monte Isola surgit à son extrémité sud et est la plus grande île lacustre d’Europe (4.28 km²).

En fin d’après midi, nous arrivons à Salò, petite cité balnéaire au Bord du Lac de Garde. Gaspard Salò est l’inventeur du violon et le Lac de Garde est le plus grand des lacs italiens (370 km²). Il règne dans cette petite ville une élégance tout italienne. Ce sera un coup de coeur pour l’ensemble de la famille. Nous logeons dans un très bel appartement le long de la promenade au bord du lac d’où la vue est magnifique ! Pendant ces deux jours, nous en profiterons pour nous reposer, nous baigner sur une des plus belles plages (de galets) du lac dans la Rocca di Manerba (Réserve naturelle au sud de Salò où un point de vue sur le lac est somptueux).

C’est en pleine forme que nous reprendrons la route le samedi 11 août, direction Cortina d’Ampezzo, dans les Dolomites. Nous allons emprunter la Grande route des Dolomites pour y accéder….

Jour 356 à 365 (29 juillet au 07 août) – Nouméa, derniers jours (snif!snif!) !

Le 29 juillet, nous allons visiter le centre culturel Jean Marie Tjibaou. Jean Marie Tjibaou (1936-1989, né dans la tribu de Tiendanite) a fait beaucoup pour la promotion de la culture kanak et  a été le premier président du Front de Libération National Kanak et socialiste. Il signera en 1988 les accords de Matignon qui apporteront un peu de calme sur le territoire. Il sera assassiné par un extrémiste kanak en 1989.

On peut y trouver de l’art néo calédonien et mélanésien ainsi qu’une sensibilisation à l’écologie. A l’extérieur, nous pouvons parcourir un chemin « Kanak » qui nous explique la végétation calédonienne et les traditions kanaks. Instructif et surtout une très belle architecture !

Le lendemain, sous un beau soleil, nous réalisons l’ascension du Mont Dore (772 m – 4h de marche). De très beaux panoramas sur la pointe de Nouméa et son lagon.

Après une journée tranquille, nous prenons le 01 août la direction du Grand Sud. Nous ferons une première halte aux Chutes de la Madeleine où nous randonnerons sur le chemin des Agathis avant de nous rendre dans la réserve naturelle de Cap N’Dua. Nous espérions pouvoir observer des baleines mais elles n’étaient pas au rendez-vous! La période mi-juillet, mi-septembre est la période où les baleines se reproduisent dans la baie de Prony. Sur la route, nous longerons une usine de traitement de nickel. Cette ressource est très présente dans le sol calédonien et il existe trois usines sur l’île principale. A noter que la chute du cours de ce métal rend la situation économique difficile.

Nous finirons la journée en randonnant sur le sentier de la pénitentiaire. En effet, la Nouvelle Calédonie fût un important centre de déportation pour les bagnards de 1864 à 1897.

Le 02 août, nous partons à 6h45, direction l’îlot du phare Amédée à 40 minutes en bateau de Nouméa. Nous voulions profiter de ce cadre exceptionnel pour découvrir ou redécouvrir la plongée avec bouteilles. Un grand défi pour Nadège ! Les enfants et Nadège réaliseront leur baptême de plongée. Trop beau ! Ils ont vu deux tortues avec leurs raies Mora, des bans de poissons chirurgiens et perroquets, de magnifiques coraux…. Quant à Erwan, après n’avoir pas plongé depuis 20 ans mais ayant son niveau 1, il effectuera deux belles plongées d’exploration dont une épave, un ancien démineur la Dieppoise. Un peu stressant au départ, mais cela s’est très bien passé ! Nous avons pu nous balader autour de l’îlot et monter en haut du phare pour découvrir de beaux panoramas. De plus, nous avons fait la connaissance des fameux tricots rayés, des serpents de mer, omniprésents ! Une magnifique journée !!

Le 04 août, nous décidons d’explorer une partie de la côte ouest : baie de Ouano avec le sentier de Méegiwé, le fort Teremba et son histoire, la plage de Poé (pour le pique nique) et enfin le sentier des 3 baies avec la plage de la Roche Percée. Le soir, nous ferons la connaissance d’autochtones, amis de Xavier et Armelle, pour notre plus grand plaisir.

Aujourd’hui, 05 août, nous rédigeons ce dernier article sur notre deuxième semaine à Nouméa …

Demain matin, nous prendrons l’avion pour Sydney, puis Doha, puis Paris avant de prendre le train pour Angers, dernière étape avant notre retour à la maison.

Nous vous posterons demain nos petits mots de la fin ! A très bientôt !!!!!

Jour 349 à 355 (22 au 28 juillet) – Nouméa, notre première semaine !

Nous arrivons le 21 juillet sur la Grande Terre surnommée « le Caillou »  en fin d’après midi. Après avoir récupéré notre voiture (Citroën Berlingo, s’il vous plaît ! Et conduite à droite (un peu de mal à s’y réhabituer depuis le temps !)), nous découvrons notre 111ème et dernier logement à Dumbéa ! (snif !..) Cela fait quand même un logement tous les 3,28 jours sur un an ! La vue de la maison sur la baie de Dumbéa est splendide !

Le week-end, nous resterons tranquilles avant d’aller visiter le centre de Nouméa le 24 juillet. Au programme : visite de la place des Cocotiers, visite du musée de la ville qui relate l’histoire de Nouméa (intéressant !) et balade autour du port Moselle avant de gagner la presqu’île de Nouville et ses vestiges du bagne. Nous finirons la journée en montant au fort Tereka d’où nous aurons une belle vue sur l’anse Kuendu.

Le 25 juillet, nous irons randonner dans la parc de Dumbéa le long de la rivière (2h).

Le lendemain, nous irons visiter le Parc Provincial de la Rivière Bleue, sans Simon qui s’est fait mal au tendon d’Achille (rien de trop grave, heureusement !). Nous découvrirons la faune et la flore de ce parc très bien entretenu dont le célèbre cagou, oiseau emblématique de la Nouvelle Calédonie (espèce protégée en voie de disparition), et un arbre millénaire, le grand Kaori. Nous pourrons observer la forêt noyée avec des troncs « argentés » qui émergent au milieu des eaux bleues d’un lac de retenue. Nous avons effectué quatre petites randonnées. Ce fût une très belle journée !

Les températures sont plutôt agréables autour de 25°C. Par contre, il fait nuit vers 18h ! Eh oui, nous sommes en hiver dans l’hémisphère Sud.

Après avoir découvert la baie des Citrons et l’Asnse Vata, où Erwan s’est baigné, le 27 juillet; nous prenons le lendemain la direction de Thio et de la Côte oubliée. Nous admirerons de très beaux paysages avec de magnifiques couleurs et nous profiterons de la plage de Port Bouquet ! Nous n’avons quasiment croisé personne (et surtout aucun touriste !).

Encore de belles découvertes pour la semaine à venir … A suivre. Rassurez vous, Simon est de nouveau sur pied!


Jour 345 à 348 (18 juillet au 21 juillet) – L’Ile des Pins, petit coin de Paradis !

Après 8h15 de vol, nous arrivons à l’aéroport international La Tontouta de Nouméa. Après une nuit de transit, nous reprenons l’avion en début d’après midi pour l’Ile des Pins.

Celle-ci a été découverte par James Cook (encore lui !) en 1774. Il la baptisa ainsi en raison des grands pins qui longent le littoral. En 1800, des missionnaires débarquent sur l’île avant qu’elle ne soit transformée en colonie pénitentiaire par la France en 1872. (Le bagne fermera en 1911)

Nous logerons dans un chalet au milieu d’un parc sur la baie de Kanuméra. Trop beau ! Après les grosses chaleurs du Japon et d’Asie, nous apprécions de retrouver des températures plus respirables (voire un peu trop fraîches pour certaines …)

Le 19 juillet, nous montons à pied au Pic N’ga (277 m) qui nous offrira un magnifique panorama sur l’île et ses lagons. L’après midi, Jeanne sera la première à voir une magnifique tortue en snorkeling dans la mer de la baie où nous logeons. Nous profitons des joies de la plage et de la baignade (pour les moins frileux !).

Le lendemain, nous louons une voiture pour faire le tour de l’île, sous un temps plus mitigé : vestiges du bagne, cimetière des déportés, grotte de la Troisième et les différentes baies dont la baie St Maurice et ses statues de bois. Nous randonnerons de la Baie d’Oro à la Baie d’Upi.

Le 21 juillet, sous un beau soleil, nous nous baladerons le long des baies de Kanuméra et de Kuto et profiterons des joies de la plage et du kayak avent de reprendre l’avion en fin d’après midi pour Nouméa.

Nous avons passé quelques jours idylliques sur cette île ! Cela nous a tout de même fait bizarre d’entendre parler français (cela faisait 6 mois ; c’était en Polynésie) et de voir beaucoup de nos concitoyens ! Il va bien falloir s’y habituer ….

Jour 301 à 307 (04 au 10 juin) – L’île de Penang !

Nous arrivons sur l’île de Penang le 03 juin en début d’après-midi. Nous découvrons GeorgeTown, sa ville principale, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008, qui allie quartiers modernes et anciens. Nous logerons dans le quartier Little India, qui fait partie du centre historique. Notre 96ème logement est une grande pièce commune de 100m² pleine de charme. Nous découvrons au coin de notre rue un café « Pit Stop  6 » qui deviendra notre cantine du midi. En effet, les courses aux supermarchés ne sont pas fructueuses et les prix des restaurants sont tout à fait raisonnables (6 à 7€/personne). Il y a une forte diversité culturelle dans cette ville façonnée par des décennies de colonialisme, de commerce et de tourisme : temples hindous et chinois, mosquées, échoppes en tous genres …

Tout au long de cette semaine, nous allons découvrir en déambulant dans les rues ce qui fait la particularité de Penang : son Street Art. On vous laisse en photos admirer quelques œuvres… On visitera aussi la maison Khoo Kongsi. C’est une maison de clans, qui jouent un rôle central pour les communautés chinoises d’outre mer.

Le 05 juin, nous prendrons le téléphérique pour nous rendre à Penang Hill (821 mètres). La vue est sympa mais les attractions touristiques pullulent et dénaturent le site. On en profitera tout de même pour marcher sur quelques sentiers au calme. Nous nous arrêterons en rentrant, au temple Kek Lok Si, plus grand temple bouddhiste de Malaisie.

Le 07 juin, nous nous lèverons tôt pour nous rendre au Parc National de Penang. Nous marcherons pendant 1h30 dans la jungle jusqu’à la jolie plage des tortues (on ne peut malheureusement pas s’y baigner). La chaleur humide est toujours aussi présente et les habits sont très vite détrempés. Les tortues ne sortant qu’à 3 h du matin, nous observerons quelques spécimens au centre de préservation de celles-ci. Par bateau, nous rejoindrons la plage des Singes où nous ne resterons que le temps de nous baigner. On est un peu déçu par cette plage, qui nous avait été fortement recommandée pour sa beauté, et que nous trouvons défigurée par de multiples paillotes en tous genres.

Le 09 juin, nous visiterons deux temples (cela nous manquait…) : le temple bouddhique birman Dhammikarama et le temple Thaï Wat Chayamangkalaran, avec son bouddha couché de 33m de long. Nous irons ensuite flâner dans le jardin botanique avant une dernière baignade sur la plage de Batu Ferringhi, qui, elle, nous a agréablement surpris (Malgré l’avis négatif du guide Lonely).

Nous profiterons aussi de cette semaine pour finir de préparer les deux mois à venir. Les enfants seront quant à eux très studieux !

Demain, direction X’ian (Chine) via Kuala Lumpur ! Une autre aventure commence ….

Jour 284 à 291 (18 au 25 mai) – Ko Samui, une île pleine de charme !

Nous arrivons le 17 mai dans l’après midi et découvrons la maison qu’Annick et Philippe ont eu la gentillesse de nous prêter. On se sent immédiatement très bien dans cette jolie maison avec piscine ! Un grand merci à eux !

Pendant cette semaine, nous allons en profiter pour nous poser, travailler pour les enfants, avancer la logistique du voyage pour les parents et bien manger (délicieux produits de la mer!) … Nous allons bien évidemment découvrir l’île qui est certes touristique, mais nous avions la chance de ne pas être en haute saison.

Le 19 mai, nous allons voir le Big Bouddha et le temple Wat Phra Yai. Ils sont plus kitschs que ceux que nous avons déjà vus mais c’est sympa de les découvrir dans ce cadre maritime. Nous nous arrêterons sur la plage de Ao Tong Son pour un petit bain dans une eau à plus de 30°C. Trop facile pour rentrer dedans ! Nous déjeunerons en bord de mer avant d’être rincés par une pluie d’orage ! En fin de journée, Nadège et Erwan iront découvrir le marché nocturne au Fisherman’s village. Petit village agréable où nous repasserons à plusieurs reprises ….

Le lendemain, c’est en 4×4 (et heureusement) que nous sillonnons la Jungle route 360 à travers l’île. Beaux panoramas ! Nous nous arrêterons observer les rochers Hin Ta et Hin Yai puis ferons une halte dans un petit village de pêcheurs Ban Hua Thanon avant de nous poser à la plage de Chaweng Beach.

Le 22 mai, nous partons en speedboat au Parc national d’Angthong. Au programme : snorkeling, kayak, plage et randonnées en faisant halte sur différents îlots. La vue du second sommet est splendide sur les nombreux rochers épars ! Elle se mérite car l’ascension est raide – 500 mètres de dénivelé sous une chaleur humide ! Une très belle journée !

Après les massages indiens un peu trop toniques, nous avons profité des mains expertes de thaïlandaises pour nous relaxer. Cool !

Le 24 mai, nous randonnerons pour atteindre la cascade Hin Lad Waterfall à travers la jungle (1h30 A/R) avant de découvrir la jolie petite plage de Coral Cove. Sympa !

Le lendemain, c’est déjà l’heure du départ. Nous n’avons pas vu la semaine passer …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jours 235 à 240 (30 mars au 04 avril) – Les Maldives

Lorsque nous avons organisé notre voyage, nous nous sommes dit: »On ne passe pas loin des Maldives, ce serait dommage de ne pas y aller. » On ne se voyait pas venir y passer une semaine dans le cadre de vacances classiques. Nous avions quelques idées préconçues sur les Maldives, sur le fait que ce soit surfait et loin de la vision idyllique diffusée ! Nous allons très vite changer d’avis !!!…

Après avoir passé la journée du 28 mars à Sydney pour notre plus grand plaisir de retrouver cette ville, nous prenons l’avion direction Singapour (8h de trajet) et y arrivons vers 3h du matin (heure locale – 3h de décalage avec Sydney). En une heure, nous rentrerons à Singapour pour récupérer nos bagages puis devrons repasser la douane pour accéder à notre hôtel de transit. On est content, nous avons le tampon de Singapour sur nos passeports mais nous aurions pu optimiser l’organisation si nous avions su où se situait l’hôtel de transit, c’est à dire dans la zone d’embarquement. A 18h20, nous embarquons pour Malé, capitale des Maldives. Nous arrivons vers 19h45 (heure locale – 3 h de décalage avec Singapour) et nous nous dirigeons vers notre hôtel « le Ripple Beach ». Après une courte nuit (lever 5h45), nous découvrons une ville en chantier et nous dirigeons vers la zone d’embarquement des hydravions.Là commence le charme des Maldives !!!

Les Maldives sont composés de 1190 îlots regroupés en 27 atolls couvrant une superficie de 90 000 km².  La population est de 400 000 habitants de confession musulmane et appliquant les règles strictes de l’Islam. Du fait du développement du tourisme, le PIB par habitant est le plus élevé de l’Asie du Sud Est. Il est bien évident que la vie sur les îles hôtels ne représente pas le quotidien des Maldiviens. Nous nous sommes aussi interrogés sur les conséquences écologiques d’un tel développement en voyant notamment le nombre impressionnant de coraux morts et les déchetteries à ciel ouvert à Malé. Cependant, des efforts semblent entrepris par le gouvernement…

Nous attendrons dans un magnifique salon en dégustant notre petit déjeuner. Il est ensuite l’heure d’embarquer. Nous sommes une dizaine de personnes dans l’hydravion, direction notre îlot « Vilu reef ».(Ilot de 1 km sur 200 mètres) La vue sur les nombreux atolls est splendide !!!

Après 40 minutes de vol, nous débarquons sur un ponton où un bateau vient nous chercher. Sur l’île hôtel, le sens de l’accueil va jusqu’à nous accueillir par du personnel parlant le français. Nous nous rendrons compte tout au long de notre séjour de la très grande qualité du service proposé ! C’est vraiment exceptionnel !

Nous logerons dans deux très belles villas côte à côte face à l’océan. Nous allons nous laisser vivre et profiter des joies de la piscine, du snokelling, du badmington et du ping pong, des balades autour de l’atoll et de la qualité de la restauration . Simon a pu reprendre ses marques en planche à voile dans une cadre idyllique dans une eau à au moins 32°C. Maxime sera le gagnant d’une course de bernards l’hermites ! Nous rencontrerons même quelques animaux de notre connaissance : Raies et chauves-souris ainsi que de très jolis poissons (et même une murène !)

En un mot : PARADISIAQUE !!!

Un grand coup de coeur pour tous les cinq et une envie d’y revenir dans quelques années, si nous le pouvons !

 

 

 

 

 

Jours 226 à 230 (21 au 25 mars) – De Alice Springs à Kings Canyon (Centre Rouge)

Le 21 mars, un peu assommés par la chaleur, nous découvrons Alice Springs. C’est relativement rapide parce qu’il n’y a pas grand chose à voir. Nous monterons en haut de la colline d’Anzac Hill qui nous offrira une vue d’ensemble de la ville et découvrirons l’art aborigène qui va passionner Jeanne. Le soir, nous dînerons avec Anne et Laurent, rencontrés précédemment dans le Ghan. Les garçons goûteront les spécialités locales : ribs de crocodile et steaks de kangourou.

Le lendemain, après avoir récupéré notre 4×4, nous partons vers l’ouest direction Glen Helen à 150 km. Nous ferons plusieurs haltes pour découvrir les paysages : Simpsons Gap, Standley Chasm, Ellery CreekBig Hole où nous pique-niquerons et nous baignerons,  Serpentine Gorge et Ormistone Gorge. Les paysages sont désertiques mais pas comme nous pouvions les attendre. Ce n’est pas un désert de sable mais de grandes étendues désertiques parsemées de grandes herbes et d’arbres, ponctuées de gorges où l’on retrouve des points d’eau. La couleur dominante est le rouge. Ce rouge est dû à l’oxydation du fer dans la roche.

Le soir, nous profiterons d’un logement simple au pied des gorges de Glen Helen et nous dînerons autour d’un barbecue réalisé par nos soins !

Le 23 mars, 250 kilomètres nous séparent de Kings Canyon. Nous les parcourrons en empruntant une piste de sable rouge. Nous ferons de nouveau différents arrêts : Red Bank Gorge, Tyler’s Pass Lookout et enfin Tnorala, joli cratère créé par une météorite et lieu de massacre entre aborigènes. Le midi, il fait tellement chaud (~ 42°C), que nous retrouvons notre « pique-nique car » adopté en Islande. (La climatisation a quand même du bon !) Arrivée à Kings Canyon dans l’après midi ce qui nous laisse le temps de profiter de la piscine.

Le lendemain, lever matinal pour un départ à 6h30,  nous partons pour la randonnée « Rim Walk » au coeur du Canyon. Les moustiquaires sont de rigueur, tant pis pour notre look, au grand dam de Simon ! Cela nous protège, non pas des moustiques, mais de centaines de mouches. Les couleurs du lever de soleil sur les roches rouges sont splendides. Nous marcherons 2h30 et nous avons bien fait de nous lever tôt car la chaleur est rapidement harassante ! Une très belle marche dans un décor de rêve !

Le reste de la journée, nous nous baignerons dans la piscine, endroit le plus adapté à la situation. Nous en profiterons aussi pour gérer l’intendance et les enfants pour travailler.

Le 25 mars, nous reprenons la route, direction le célèbre rocher d’Uluru ! En route nous croiserons nos fameux dromadaires avant d’observer le Mont Connor et le lac salé Amadeus !!!

Jours 219 à 224 (14 au 19 mars) – Adelaïde

Après une attente interminnnnnable à l’aéroport de Cairns avant de prendre notre vol, (pas trop quand même, juste un peu plus de 4h de retard), nous embarquons dans l’après midi pour Adelaïde. Arrivée vers 19h. Nous prenons la direction de notre logement et surprise à l’arrivée, pas de numéro « 16 » dans la rue ….. petite frayeur … il y avait en fait deux avenues du même nom dans la ville ! Nous arrivons donc à bon port vers 20h30 et découvrons  une jolie petite maison (dans la prairie !!) en centre ville.

Pendant cette semaine, nous profiterons de la plage de Glenelg, petite station balnéaire à 10 minutes d’Adélaïde ainsi que du centre ville d’Adélaïde : Chinatown, Central Market, balade le long de la rivière Torrens, shopping sur le Rundle Mall … Adélaïde est une ville agréable entourée d’espaces verts.

Deux moments forts de notre semaine :

  • Le 15 mars, nous avons visité le Cleland Conservation Park où nous avons approché Koalas et Kangourous ainsi que d’autres animaux d’Australie : Emeus, rongeurs, pélicans, perruches … Nous avons eu grand plaisir à caresser les kangourous, très doux, et  à observer les koalas qui ne sont pas très vigoureux. Un bon moment en famille ! Le midi nous avons pique niqué au Mont Lofty (727 m) et bénéficié d’une belle vue sur la ville.
  • Le 16 mars, nous avons assisté un spectacle d’hypnose. Ce spectacle s’intégrait dans « l’ Adelaide Fringe Festival » qui propose pendant un mois une multitude de spectacles sur 3 lieux dédiés en plein air. Le spectacle d’hypnose était aussi impressionnant que déroutant (voir les personnes hypnotisées obéir aux directives de l’hypnotiseur sans aucune emprise !). Toute la famille a bien ri ! Nous avons ensuite eu plaisir à déambuler dans les jardins du festival où règne une atmosphère particulièrement conviviale !

Le 19 mars au matin, impatients, nous partons pour embarquer dans le Ghan, train mythique trans continental, qui doit nous permettre de rejoindre Alice Springs, dans le centre de l’Australie. Mais cela est une autre aventure …