Jour 262 à 268 (26 avril au 02 mai) – De Dharamsala à New Delhi …

Le 26 avril, nous reprenons la route avec nos deux voitures pour Dharamsala, ou plus précisément Mc Leod Gang, qui est considéré comme le Petit Tibet. En effet, dans cette ville se trouve la résidence du 14ème Daï Lama en exil depuis l’invasion du Tibet par la Chine. Nous avons une jolie vue sur la chaîne de l’Himalaya. Le soir, nous faisons un petit tour en amoureux dans la ville (2 rues principales avec plein d’échoppes et quelques allumés qui ont dû abuser du cannabis !).

Le lendemain, nous visitons l’institut Norbulingka qui a pour objectif de conserver l’art et la culture tibétains. En effet, l’occupation chinoise (qui est toujours actuelle !) continue à éradiquer l’identité tibétaine (arts, culture, langue ..). Dans ce lieu sont pratiquées la sculpture sur bois, la peinture ainsi que la fabrication de statues en métal selon les traditions ancestrales. Dans ce jardin d’inspiration japonaise se trouve le temple de Deden Tsuglakhang.

Ensuite, nous visiterons l’église St John qui date de 1852 ainsi que l’ensemble du Tsuglakhang où se trouvent la résidence  du Daïla Lama, le temple principal  ainsi que le Tibet Muséum, qui retrace l’histoire du Tibet, et plus précisément l’invasion de la Chine et les conditions de vie des Tibétains. Nous avons découvert ou redécouvert l’histoire de ce petit pays qui subit encore aujourd’hui la répression des chinois !

Le 28 avril, en route vers Mandi, nous pourrons observer plantations de thé, des ours (en captivité), et un temple tout en pierre beaucoup plus ancien. Quelques photos avec les stars ! Nous apercevrons un drôle de rituel qui consiste à émettre un voeu à l’oreille de la statue de la vache après lui avoir remis des offrandes. A nos yeux, cela s’apparente à de la superstition… (on remarquera beaucoup de rituels de ce type tout au long de notre séjour et que les indiens sont très superstitieux !)

Arrivés à Mandi, nous visiterons les temples Triloknath (le long de la rivière en face du pont Victoria) et Bhootnath puis nous nous perdrons dans l’Indira Market.

Le 29 avril, après 5h de route, nous arriverons à Shimla, capitale de l’état Himachal Pradesh, qui s’étend sur 7 flancs de collines. C’est une ville très prisée par les touristes indiens qui dénote par rapport aux autres villes que nous avons visitées. En effet, il y a un grand secteur piétonnier, c’est propre, il n’y a pas de Tuk Tuk et c’est calme ! Nous avons passé deux jours agréables dans cette ville : shopping, visite d’un temple hindouiste (les singes sont très présents, certains dormaient !), visite de l’Institute of Advanced Studies (qui ressemble à un château écossais ; l’architecte était originaire d’Ecosse !) ainsi que le théatre et l’église.

Nous passerons la journée du 1er mai dans les trains : le premier de Shimla à Kalka (6h) sur les flancs de l’Himalaya où nous ferons plusieurs rencontres, le deuxième de Kalka à Delhi (4h) qui avait des allures de train européen. Un peu longuet …Nous serons heureux d’arriver à l’hôtel, il est minuit passé!

Le 2 mai, nous profitons de la journée pour « finir » de découvrir Delhi. Nous commençons par la mosquée Jama Masjid, plus grande mosquée d’Inde, où nous avons dû, pour la circonstance, endosser de nouvelles tenues ! Après une brève visite au Marché de Chandni Chowk, à l’atmosphère suffocante, nous visiterons le Fort Rouge et sa muraille de 2 kms. Nous aurons le plaisir de dîner avec Jean Noël, de l’agence Inde en Liberté, qui nous a aidé à organiser notre voyage en Inde, dans le quartier Hauz Khas, quartier branché de la ville.

Le lendemain, il est l’heure de quitter l’Inde pour s’envoler vers Bangkok. Nous avons la surprise de retrouver Kamal ,notre deuxième chauffeur, pour ce petit trajet. Avant de prendre l’avion, petite halte au Mc Do indien où le Big Mac est remplacé par le Maharaja Mac ! Pas mauvais voire plutôt bon.

30 jours en Inde ! Beaucoup de découvertes, de rencontres et d’émotions. Il va nous falloir un peu de temps pour tourner la page… L’Inde est un drôle de pays, plein de contrastes voire de contradictions. Malgré la saleté, le bruit assourdissant, la pauvreté, le comportement des indiens parfois fatiguant pour nous, l’Inde est un pays haut en couleurs qui nous a vraiment enthousiasmé !

Nous nous sommes laissés embarquer et ce fût une formidable expérience !

 

 

Jours 254 à 260 (18 au 24 avril) – Safari à Corbett Tiger et Hindouisme à Rishikesh

Le 18 avril, nous roulons vers La Corbett Tiger Reserve (Cette réserve  de 1320 km² devint le premier parc national du pays en 1936). Les six heures de route seront un peu longues … mais nous arriverons dans un hôtel agréable. En début d’après midi, nous partons pour notre premier safari en jeep. Nous verrons de nombreux cervidés (dont un cerf « hipster » !), des paons, de multiples singes et aurons la chance de croiser un éléphant sauvage !

Le lendemain, lever à 5h (cela commence à tirer dur …) pour un deuxième safari. Cela valait le coup de se lever tôt car nous verrons un troupeau de 7 éléphants sauvages avec un éléphanteau. Malgré la persévérance de notre guide, nous ne verrons malheureusement pas de tigres, mais seulement leurs empreintes. C’était sympa !

Et c’est encore 6h de route qui nous attendent pour rejoindre Haridwar. Nous arrivons en fin d’après-midi pour assister à la cérémonie Ganga Aarti (adoration du fleuve). Nous étions un peu (beaucoup) perdus au milieu de tous ces hindous venus se purifier dans le Gange. Haridwar est en effet un haut lieu de pèlerinage. Erwan n’a pu résister (contre sa volonté) à se faire « décorer » le front d’un point rouge (difficile à enlever !). En tout cas, cela a beaucoup fait rire un jeune couple d’indiens qui de plus, a vu fuir les 4 autres membres de la famille qui ne voulaient pas subir le même sort ! La ville d’Haridwar est d’une grande pauvreté et en travaux partout ! Un sacré bazar ! Notre hôtel quant à lui n’était pas bien terrible … (à l’image de la ville !) Pour le repas, nous devenons végétariens, régime imposé par la loi dans cet état le long du Gange ! Alors que nous trouvions que nous mangions bien en Inde (malgré un peu beaucoup de poulet-riz), nous allons devoir nous adapter à cette nouvelle cuisine. (surtout pour Nadège et Jeanne …)

Le 20 avril, avant de prendre la route pour Rishikesh, nous allons visiter le temple Mansa Devi. Après 20 minutes de marche pour traverser la ville (c’est le « maximum » que nous pouvons supporter compte tenu du concert de klaxons et des sollicitations permanentes !), nous prenons la télécabine pour rejoindre le temple. Quelle effervescence ! Après avoir laissé nos chaussures à l’entrée, nous sommes entraînés à la queue leu leu dans différentes niches qui hébergent les différentes statues de dieux.(et il y en a beaucoup !). Dans chacune d’elles, on vous marque le front d’une couleur différente, on vous tape le dos et la tête, et surtout on vous demande une offrande (monnaie trébuchante) et ce avec une certaine insistance ! (on nous a bien fait remarquer au début que nous n’étions pas assez généreux …). Au bout du deuxième dieu, on avait bien compris le système et nous nous sommes débrouillés pour nous éclipser. C’était intéressant de découvrir ces rites hindous mais presque oppressant de part l’agitation ambiante.

Nous sommes à 1h de Rishikesh où nous découvrons un havre de paix. Nous avions prévu de nous poser quelques jours dans cette ville réputée comme le haut lieu du yoga. Nous ne pensions pas autant apprécier cette pause, qui va nous faire un grand bien après un programme très chargé tant en découvertes qu’en émotions !

Nous en profiterons pour découvrir la ville, nous balader le long du Gange, voir de nouveau la cérémonie Ganga Aarti (présente tout le long du fleuve), profiter du confort de l’hôtel et nous remettre de quelques problèmes digestifs.

Le 23 avril, nous découvrirons deux ponts supendus, Laxman Jhula et Ram Jhula, qui enjambent le Gange. Nous profiterons de beaux panoramas ! Nous déjeunerons au café « Little Buddha » où nous mangerons des pizzas et surtout des crêpes au nutella pour le plus grand bonheur de tous !

Le 24 avril, direction Haridwar pour prendre le train pendant 8 heures pour rejoindre Amristar et son célèbre temple d’Or !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jours 241 à 247 (05 au 11 avril) – Le Kerala – Premiers pas en Inde

Le 04 avril en début d’après-midi, nous prenons l’hydravion pour Malé puis nous embarquons pour Trivandrum, capitale du Kerala. Nous sommes impatients de découvrir ce pays mais appréhendons quelque peu le choc culturel… Nous arrivons vers 18h et après avoir passé la douane (au pays des moustachus !), nous faisons connaissance avec notre chauffeur « Simsons » (pas sûr de l’écriture …). Nous prenons la direction de Varkala à 1h30 de route. Nous allons vite nous rendre compte qu’il vaut mieux parler en temps qu’en kilomètres et que conduire en Inde pour un européen est « Mission Impossible ! ». Ils conduisent comme des dingues et usent du klaxon de façon compulsive (pas pour enguirlander l’autre conducteur (comme en France) mais pour prévenir) !

La route passe relativement vite car toute l’agitation ambiante nous accapare ! A l’arrivée à notre hôtel, nous découvrons notre premier paradoxe : l’agitation ambiante et la lenteur pour obtenir certaines choses (le simple fait de récupérer nos passeports après les photocopies d’usage a mis un temps certain après plusieurs demandes de notre part).

Le lendemain matin, nous nous rendrons en ville pour acheter un sari pour Jeanne (un rêve « ancien » de notre miss). Simsons nous conduira dans une boutique locale puis chez la couturière pour la confection du petit boléro. Trop belle !

Nous profiterons de l’après-midi pour nous balader le long des falaises de Varkala au milieu des nombreuses échoppes. Il fait chaud et humide. On est un peu assommés….

Le 06 avril, nous partons pour Allepey (110 km – 3h de trajet) et sommes arrêtés à plusieurs reprises sur la route par des manifestants en raison d’une grève due au meurtre d’un étudiant quelques jours auparavant. Les manifestants étaient assez virulents mais nous ont finalement laissés passer en tant que touristes (avec un petit écriteau sur la voiture disant que l’on se rendait à l’aéroport). Nous n’étions pas très rassurés …

Nous arriverons finalement à bon port et embarquerons sur notre Houseboat pour découvrir les Backwaters, réseau de lacs, canaux, estuaires et deltas de 44 rivières se jetant dans l’océan indien. Nous passerons une journée et une nuit à bord et découvrirons les rives et la vie attenante. Apaisant et reposant !!! Très belle excursion.

Le 07 avril, nous nous dirigeons vers Peryiar (130km – 4h de trajet) en empruntant des routes de montagne qui vont avoir raison de l’estomac de Jeanne. (Pauvre choupinette !) Cela sera vite oublié avec la découverte des éléphants dans une petite ferme (5 éléphants avec leurs 10 mahouts (dresseurs)). Nous pourrons les chevaucher, les nourrir et participer à leur bain. Erwan, Jeanne et Maxime prendront leur douche avec eux !!! Ce fut un beau moment ! Le soir, pour se remettre de nos émotions, massage tonique (à l’indienne) pour  Nadège, Jeanne et Erwan.

Le lendemain, nous aurons la chance de déjeuner dans la famille de Monsieur Thomas, producteur d’épices qui nous fera découvrir sa plantation. Rencontre instructive ! 90 kilomètres nous attendent pour rejoindre Munnar en 3h30. Les routes ne sont pas meilleures mais on profite de beaux points de vue sur la jungle et les montagnes.

Le 09 avril, randonnée (10 kms) dans les plantations de thé avec Augustin, notre guide. Cela nous a fait plaisir de nous retrouver en pleine nature avec de magnifiques paysages et toutes les teintes de vert. Jeanne vous en dira plus sur la culture du thé dans un prochain article…

Le lendemain, nous prenons la direction de Kochi (Cochin de son ancien nom colonial). En partant, nous pouvons observer des travailleurs récoltant des feuilles de thé. En arrivant, nous nous arrêterons à la laverie (depuis 15 jours sans possibilité de laver nos affaires, nous n’avons plus rien à nous mettre !). La laverie … moment épique …. retour 100 ans en arrière…alors que certains touristes visitent la laverie, nous déposons notre linge sous leurs regards éberlués. Après un comptage du linge à même le sol, nous le laissons, pas très rassurés !

En fin d’après midi, nous assisterons au spectacle « Kaleidoscope » qui présente les arts majeurs du Kerala. Pas vraiment emballés ! Mais nous avons bien ri parce que cela avait un côté burlesque (3/4 heure à observer le démon peint en vert qui se maquille) ! Nous avons cependant bien apprécié les arts martiaux et la danse indienne.

Le 11 avril, nous partons à la découverte de Kochi : Palais hollandais où est relatée l’histoire de la ville, un temple hindou, la synagogue (mais fermée), l’église Saint François Xavier et enfin le port et ses carrelets chinois. On se baladera le long de la mer, des marchés de poissons et à travers la ville. Nous avons profité en déjeunant avec Simsons  de discuter des traditions indiennes et avons été surpris du poids et de la pérennité de celles-ci (mariages arrangés, castes …).

Erwan a même trouvé le film de son année de naissance ! « 1971, behind borders » avec un acteur (moustachu bien sûr ) trop bien !

Après avoir récupéré notre linge en bon état (ou presque), nous prenons la direction de l’aéroport et nous embarquons pour New Delhi à 20h15.

Nous appréhendions mais sommes envoûtés par ces premiers jours passés dans ce pays aux antipodes du nôtre et des pays que nous avons visités auparavant. C’est un pays plein de contrastes mais haut en couleurs ; couleurs admirablement bien portés par les femmes indiennes en sari. Nous nous sommes laissés transporter par cette agitation incessante en essayant de ne pas porter notre regard européen sur leur façon de vivre. Nous nous contentons d’observer et de découvrir. A suivre ….

Jours 235 à 240 (30 mars au 04 avril) – Les Maldives

Lorsque nous avons organisé notre voyage, nous nous sommes dit: »On ne passe pas loin des Maldives, ce serait dommage de ne pas y aller. » On ne se voyait pas venir y passer une semaine dans le cadre de vacances classiques. Nous avions quelques idées préconçues sur les Maldives, sur le fait que ce soit surfait et loin de la vision idyllique diffusée ! Nous allons très vite changer d’avis !!!…

Après avoir passé la journée du 28 mars à Sydney pour notre plus grand plaisir de retrouver cette ville, nous prenons l’avion direction Singapour (8h de trajet) et y arrivons vers 3h du matin (heure locale – 3h de décalage avec Sydney). En une heure, nous rentrerons à Singapour pour récupérer nos bagages puis devrons repasser la douane pour accéder à notre hôtel de transit. On est content, nous avons le tampon de Singapour sur nos passeports mais nous aurions pu optimiser l’organisation si nous avions su où se situait l’hôtel de transit, c’est à dire dans la zone d’embarquement. A 18h20, nous embarquons pour Malé, capitale des Maldives. Nous arrivons vers 19h45 (heure locale – 3 h de décalage avec Singapour) et nous nous dirigeons vers notre hôtel « le Ripple Beach ». Après une courte nuit (lever 5h45), nous découvrons une ville en chantier et nous dirigeons vers la zone d’embarquement des hydravions.Là commence le charme des Maldives !!!

Les Maldives sont composés de 1190 îlots regroupés en 27 atolls couvrant une superficie de 90 000 km².  La population est de 400 000 habitants de confession musulmane et appliquant les règles strictes de l’Islam. Du fait du développement du tourisme, le PIB par habitant est le plus élevé de l’Asie du Sud Est. Il est bien évident que la vie sur les îles hôtels ne représente pas le quotidien des Maldiviens. Nous nous sommes aussi interrogés sur les conséquences écologiques d’un tel développement en voyant notamment le nombre impressionnant de coraux morts et les déchetteries à ciel ouvert à Malé. Cependant, des efforts semblent entrepris par le gouvernement…

Nous attendrons dans un magnifique salon en dégustant notre petit déjeuner. Il est ensuite l’heure d’embarquer. Nous sommes une dizaine de personnes dans l’hydravion, direction notre îlot « Vilu reef ».(Ilot de 1 km sur 200 mètres) La vue sur les nombreux atolls est splendide !!!

Après 40 minutes de vol, nous débarquons sur un ponton où un bateau vient nous chercher. Sur l’île hôtel, le sens de l’accueil va jusqu’à nous accueillir par du personnel parlant le français. Nous nous rendrons compte tout au long de notre séjour de la très grande qualité du service proposé ! C’est vraiment exceptionnel !

Nous logerons dans deux très belles villas côte à côte face à l’océan. Nous allons nous laisser vivre et profiter des joies de la piscine, du snokelling, du badmington et du ping pong, des balades autour de l’atoll et de la qualité de la restauration . Simon a pu reprendre ses marques en planche à voile dans une cadre idyllique dans une eau à au moins 32°C. Maxime sera le gagnant d’une course de bernards l’hermites ! Nous rencontrerons même quelques animaux de notre connaissance : Raies et chauves-souris ainsi que de très jolis poissons (et même une murène !)

En un mot : PARADISIAQUE !!!

Un grand coup de coeur pour tous les cinq et une envie d’y revenir dans quelques années, si nous le pouvons !

 

 

 

 

 

L’Australie, une île crée pour tous les animaux dangereux!!!

L’Australie est le seul pays ou il y a plus de serpents venimeux que non venimeux!!!

  • Les animaux que nous n’avons pas vus:

L’ornithorynque: C’est un animal semi-aquatique de l’est de l’Australie. C’est l’un des rares mammifères venimeux! Avant, il était chassé pour sa fourrure, mais aujourd’hui c’est une espèce protégée. Ils ont une queue de castor et un museau de canard!

Le scorpion: les scorpions sont de la famille des Arachnides. Ils se différencient des autres arachnides par leurs pinces et par l’aiguillon venimeux qu’ils ont au bout de leur abdomen.

Pieuvre et Poulpe: les pieuvres sont principalement de la famille des Octopodidae. Elles ont 8 bras et sont très intelligentes. Leur corps est entièrement mou sauf leur bec qui ressemble à celui du perroquet.

Le poisson-pierre: le poisson-pierre est un poisson de la famille des Scorpaenidae, réputé pour être le plus venimeux du monde. Je suis presque contente de ne pas en avoir vu!!!

Les dasyatidaes: les dasyatidaes sont une famille de raies. Les dasyatidaes sont présentes dans les centres zoologiques marins.

  • Les animaux que nous avons vus:

Les araignées: les araignées sont des prédateurs invertébrés. A l’exception de deux familles et d’un groupe de 350 espèces, elles ont un venin qui leur permet de se protéger et de chasser. La morsure de certaines espèces sont douloureuses mais ne sont pas dangereuses pour l’homme. Seulement 200 espèces sont dangereuses pour nous. Nous en avons vues plusieurs dans nos maisons, et des dizaines dans les arbres et dans les buissons!

 

 

 

 

 

 

Les méduses: les scyphozoa, plus généralement appelés méduses, possèdent une ombrelle de 50 cm à 2,50 m et 800 fines tentacules qui peuvent mesurer jusqu’à 40 m. Nous en avons vues mais nous n’avons pas vu cette espèce là. Nous, elles étaient beaucoup plus petites!

Les crocodiles marins: les crocodiles marins sont une espèce de crocodiliens de la famille des Crocodylidae. Cette espèce est vivante en Asie du Sud, en Asie du Sud Est et en Océanie. Les crocodiles marins vivent très bien dans l’eau salée, mais aussi dans l’eau douce. Pendant la saison humide, il vivent dans les marais et les rivières d’eau douce et pendant la saison sèche ils vont dans les estuaires et parfois jusqu’à la mer. Cette espèce, avec le crocodile du Nil, est la plus grande espèce de crocodiles et le plus gros reptile vivant. Les mâles mesurent environ 5 mètres et les femelles entre 2,5 et 3 m. Les adultes sont capables d’attraper un buffle adulte mais aussi des humains, et beaucoup d’autre animaux. Il y a environ 200 000 à 300 000 individus.

 

 

 

 

 

 

 

Les crocodiles de Johnston: les crocodiles de Johnston sont de la même famille que les crocodiles marin. Ils vivent dans le Nord de l’Australie, le Territoire du Nord, le Nord de Queensland et dans l’Australie-Occidentale. C’est un crocodile de petite taille, les mâles dépassent rarement 3 mètres et les femelles mesurent environ 2 mètres. Ils ne restent plus que 50 000 à 100 000 crocodiles de Johnston.

 

 

 

 

 

 

 

Les dingos: les dingos sont des chiens sauvages de la famille des canidés. Ils vivent en Asie du Sud Est et en Australie. Ils descendent des loups gris, ils ont été domestiqués mais aujourd’hui, ils vivent à l’état sauvage. Quand ils sont seuls, ils chassent des wallabys, des petits mammifères… mais quand ils sont en petites meutes, ils chassent des kangourous, des émeus, des chevaux, des dromadaires…

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons aussi eu la chance de voir certains animaux non dangereux de l’Australie:

Le Kangourou: Le kangourou est un marsupial de la famille des macropodidés. Il est typique du continent Australien. Au sens strict, le terme « Kangourou » désigne plusieurs sortes de kangourous: le kangourou roux, le kangourou géant, le kangourou gris et le kangourou antilope. Ils existent aussi les wallaroos, les wallabys et les kangourous arboricoles. Evidemment, nous n’avons pas vu toutes ces espèces! On les trouve à l’état sauvage en Australie et en Tasmanie, mais les kangourous arboricoles vivent aussi en Nouvelle-Guinée. Il reste environ quarante millions de kangourous en Australie. Le kangourou roux est le plus grand kangourou d’Australie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Koala: le koala ou paresseux Australien est une espèce marsupiale herbivore d’Australie, c’est le seul animal encore vivant de la famille des Phascolarctidés. Le koala se trouve dans les régions côtières de l’Australie méridionale et orientale. Ils vivent aussi dans l’arrière-pays australien. Le koala ne mange que des feuilles d’eucalyptus car cela lui apporte de l’eau et de la nourriture. En liberté, il vit environ 10 ans et en captivité, 15 ans. Comme le kangourou, c’est un animal emblématique de l’Australie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les émeus: les émeus sont de grands oiseaux qui ne savent pas voler. Ils ont de longues pattes et un long cou. Leurs pattes ne possèdent que trois orteils. Ces animaux sont présents seulement en Australie. L’émeu est le deuxième plus grand oiseau, et le troisième plus lourd oiseau au monde.

 

 

 

 

 

 

 

Les casoars: ils existent 3 espèces de casoars, mais une seule habite en Australie. Les autres vivent en Nouvelle-Guinée. Par rapport aux autres oiseaux coureurs, le casoar à une sorte de casque sur la tête. Ses plumes sont noires et son cou multicolore. Comme l’émeu, il a 3 orteils. Il a la taille d’un homme adulte. C’est une espèce en voie de disparition.

Jours 226 à 230 (21 au 25 mars) – De Alice Springs à Kings Canyon (Centre Rouge)

Le 21 mars, un peu assommés par la chaleur, nous découvrons Alice Springs. C’est relativement rapide parce qu’il n’y a pas grand chose à voir. Nous monterons en haut de la colline d’Anzac Hill qui nous offrira une vue d’ensemble de la ville et découvrirons l’art aborigène qui va passionner Jeanne. Le soir, nous dînerons avec Anne et Laurent, rencontrés précédemment dans le Ghan. Les garçons goûteront les spécialités locales : ribs de crocodile et steaks de kangourou.

Le lendemain, après avoir récupéré notre 4×4, nous partons vers l’ouest direction Glen Helen à 150 km. Nous ferons plusieurs haltes pour découvrir les paysages : Simpsons Gap, Standley Chasm, Ellery CreekBig Hole où nous pique-niquerons et nous baignerons,  Serpentine Gorge et Ormistone Gorge. Les paysages sont désertiques mais pas comme nous pouvions les attendre. Ce n’est pas un désert de sable mais de grandes étendues désertiques parsemées de grandes herbes et d’arbres, ponctuées de gorges où l’on retrouve des points d’eau. La couleur dominante est le rouge. Ce rouge est dû à l’oxydation du fer dans la roche.

Le soir, nous profiterons d’un logement simple au pied des gorges de Glen Helen et nous dînerons autour d’un barbecue réalisé par nos soins !

Le 23 mars, 250 kilomètres nous séparent de Kings Canyon. Nous les parcourrons en empruntant une piste de sable rouge. Nous ferons de nouveau différents arrêts : Red Bank Gorge, Tyler’s Pass Lookout et enfin Tnorala, joli cratère créé par une météorite et lieu de massacre entre aborigènes. Le midi, il fait tellement chaud (~ 42°C), que nous retrouvons notre « pique-nique car » adopté en Islande. (La climatisation a quand même du bon !) Arrivée à Kings Canyon dans l’après midi ce qui nous laisse le temps de profiter de la piscine.

Le lendemain, lever matinal pour un départ à 6h30,  nous partons pour la randonnée « Rim Walk » au coeur du Canyon. Les moustiquaires sont de rigueur, tant pis pour notre look, au grand dam de Simon ! Cela nous protège, non pas des moustiques, mais de centaines de mouches. Les couleurs du lever de soleil sur les roches rouges sont splendides. Nous marcherons 2h30 et nous avons bien fait de nous lever tôt car la chaleur est rapidement harassante ! Une très belle marche dans un décor de rêve !

Le reste de la journée, nous nous baignerons dans la piscine, endroit le plus adapté à la situation. Nous en profiterons aussi pour gérer l’intendance et les enfants pour travailler.

Le 25 mars, nous reprenons la route, direction le célèbre rocher d’Uluru ! En route nous croiserons nos fameux dromadaires avant d’observer le Mont Connor et le lac salé Amadeus !!!

Jours 219 à 224 (14 au 19 mars) – Adelaïde

Après une attente interminnnnnable à l’aéroport de Cairns avant de prendre notre vol, (pas trop quand même, juste un peu plus de 4h de retard), nous embarquons dans l’après midi pour Adelaïde. Arrivée vers 19h. Nous prenons la direction de notre logement et surprise à l’arrivée, pas de numéro « 16 » dans la rue ….. petite frayeur … il y avait en fait deux avenues du même nom dans la ville ! Nous arrivons donc à bon port vers 20h30 et découvrons  une jolie petite maison (dans la prairie !!) en centre ville.

Pendant cette semaine, nous profiterons de la plage de Glenelg, petite station balnéaire à 10 minutes d’Adélaïde ainsi que du centre ville d’Adélaïde : Chinatown, Central Market, balade le long de la rivière Torrens, shopping sur le Rundle Mall … Adélaïde est une ville agréable entourée d’espaces verts.

Deux moments forts de notre semaine :

  • Le 15 mars, nous avons visité le Cleland Conservation Park où nous avons approché Koalas et Kangourous ainsi que d’autres animaux d’Australie : Emeus, rongeurs, pélicans, perruches … Nous avons eu grand plaisir à caresser les kangourous, très doux, et  à observer les koalas qui ne sont pas très vigoureux. Un bon moment en famille ! Le midi nous avons pique niqué au Mont Lofty (727 m) et bénéficié d’une belle vue sur la ville.
  • Le 16 mars, nous avons assisté un spectacle d’hypnose. Ce spectacle s’intégrait dans « l’ Adelaide Fringe Festival » qui propose pendant un mois une multitude de spectacles sur 3 lieux dédiés en plein air. Le spectacle d’hypnose était aussi impressionnant que déroutant (voir les personnes hypnotisées obéir aux directives de l’hypnotiseur sans aucune emprise !). Toute la famille a bien ri ! Nous avons ensuite eu plaisir à déambuler dans les jardins du festival où règne une atmosphère particulièrement conviviale !

Le 19 mars au matin, impatients, nous partons pour embarquer dans le Ghan, train mythique trans continental, qui doit nous permettre de rejoindre Alice Springs, dans le centre de l’Australie. Mais cela est une autre aventure …

Jours 210 à 218 (05 au 13 mars) – Cairns

Arrivée à Cairns après 3h de vol en fin de matinée. Nous entrons dans un hammam géant ! C’est chaud et humide … drôle de sensations ! Il va falloir s’habituer à ce climat tropical !!!

Nous nous arrêtons déjeuner à Cairns en bord de mer. Nous apercevons un pélican qui se prélasse sur la lagune et nous découvrons les premiers panneaux de mise en garde contre les méduses et les crocodiles qui se baladent en mer ! Nous n’y croyions pas trop mais l’avenir nous prouvera le contraire !! Ici pas question de se baigner hormis dans des zones protégées par des filets !

Nous découvrons ensuite notre maison à Palm Cove… trop génial !!! Pour la première fois depuis notre départ, chacun a sa chambre et il y a même une piscine ! La vue est exceptionnelle !!!! La jungle et toutes ses bestioles ne sont pas bien loin ; on se retrouvera nez à nez avec un serpent de belle taille sur notre terrasse et la nuit, de nombreux cris d’animaux nous interpellent ! Un oiseau aux grandes pattes viendra nous saluer !

Le 06 mars, nous irons visiter la station balnéaire de Port Douglas et nous nous baignerons sur la plage entre les filets.

Le lendemain, direction Cairns pour un peu de shopping. Nous pourrons observer un véritable ballet de chauves souris géantes. Jeanne vous en parlera dans un prochain article …

Le 08 mars, nous partons de bonne heure pour découvrir la forêt humide de Daintree. Nous longerons sur la route de nombreuses plantations de canne à sucre ; Cairns étant auparavant une région importante de production. Nous traversons la Daintree River en « ferry » puis nous découvrons la jungle à travers plusieurs randonnées. La végétation est dense et nous avons l’impression d’évoluer dans un milieu hostile (spray anti-moustique de rigueur – Ca marche, Simon ayant servi de déjeuner aux moustiques après avoir refusé d’en mettre !)… Nous irons jusqu’à Cape Tribulation, où la vue est somptueuse ! Après le pique nique sur la plage, nous avons navigué près de l’estuaire pour apercevoir deux crocodiles dans leur milieu naturel, la mangrove. Lors de notre dernière randonnée, nous aurons la chance de croiser un Cassowarie, sorte d’autruche en voie de disparition. (il en reste moins de 1000 en Australie) Nous étions ébahis devant ce grand animal aux belles couleurs ! Nous avons passé une belle journée  !

Le 9 mars, après une matinée tranquille,  nous voulons découvrir le village de Kuranda, connu pour son artisanat aborigène. Nous arrivons vers 16h et surprise, tout est fermé. En Australie, beaucoup de magasins ferment à 17h et ce même, à Sydney ! Le rythme de vie peut nous paraître surprenant ! Nous en rediscuterons avec une française expatriée qui nous confirmera que les Australiens ont un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle … à méditer ! Ce ne sera que partie remise, car nous y retournerons le 11 mars, mais plus tôt ! Il y a de tout, de l’artisanat aborigène très cher à des babioles, made in China, malheureusement les plus nombreuses ! Pas top ! Nous en profiterons pour nous balader le long de la rivière.

Le 10 mars, nous découvrirons la Grande Barrière de corail mais nous y reviendrons dans un prochain article, tellement c’était beau !

Le 12 mars, petite randonnée aux Gorges de Mossman avant notre départ le lendemain pour Adélaïde, au Sud de l’Australie.

Cette semaine nous a permis de nous poser tout en découvrant des éco-systèmes magnifiques et vraiment différents de chez nous. Les enfants ont eu le temps de bien travailler !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Grande Barrière de Corail ! Un truc de Ouf !

Le 10 Mars, l’heure a sonné! Nous allons découvrir la grande barrière de corail… Nous embarquons à bord du Calypso (le choix de la compagnie a été un vrai casse-tête!) et avons la bonne surprise de constater que nous ne sommes pas plus d’une trentaine à bord. Nous faisons rapidement la connaissance de Raphaëlle (française expatriée à Sydney) et de Virginie, sa maman venue lui rendre visite.

Direction Opal Reef dont nous visiterons 3 sites différents au cours de la journée, cela bouge un peu mais rien de dramatique (même pour Nadège!)! Harnachés de nos masques (à la vue pour les 3 myopes de la famille), nos tubas, nos palmes et nos « magnifiques » combinaisons en lycra, nous découvrons successivement 3 sites magnifiques! Les mots nous manquent pour décrire ce que nous avons pu ressentir devant un tel spectacle : poissons de toutes tailles et de toutes couleurs, coraux de formes et couleurs diverses et clou du spectacle une magnifique tortue avec laquelle nous avons pu évoluer sous l’eau! Jeanne et Maxime ont même eu la chance de voir un petit requin.

Le même jour, nous lisions un article de journal disant que 20% des coraux étaient morts…Cela ne peut qu’éveiller nos consciences sur l’importance de prendre soin de notre planète et des trésors qu’elle possède. Nous sommes tellement chanceux d’avoir pu bénéficier d’un tel spectacle…On vous laisse découvrir un aperçu de ce que nous avons vu! Eh oui, nous voulions pouvoir immortaliser ce moment et avions donc investi dans une nouvelle go pro avec poignée flottante cette fois (nous aurions dû y penser avant…)!

Au retour, alors que nous arrivions à Port Douglas, nous voyons un crocodile tranquillement installé sur un banc de sable…Nous avons eu la preuve en image que les pancartes n’étaient pas là juste pour faire impression.

Une magnifique journée qui mérite un grand coup de coeur !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jours 203 à 209 (26 février au 04 mars) – Sydney (Suite)

Le 26 février, balade à pied le long de la côte entre Coogee Beach et Bondi Beach.

Le lendemain, nous prenons la direction des « Blue Mountains », célèbres notamment pour une couleur bleutée dûe à l’huile des eucalyptus qui s’évapore.(Pour notre part, nous avons aperçu une brume au dessus des arbres ; de là à dire qu’elle était bleutée ?…)

Première randonnée de 2h30 dans le Blackheath Grand Canyon qui fait partie du bush australien. On se croirait vraiment dans la jungle. Les bestioles sont au rendez vous, notamment le dragon des montagnes avec qui Simon et Maxime ont sympathisé. Après que Simon ait failli s’asseoir dessus, celui-ci est resté tout proche des deux compères pendant un bon moment. On verra aussi de splendides Cacatoès blancs à crêtes jaunes. Magnifique point de vue au Evan’s Lookout sur le canyon où nous pique-niquerons.

Sur la route du retour, nous profiterons de différents points de vue dont les Three Sisters, formation triple de rochers. Nous finirons la journée par une balade aux Wentworth Falls. Belle journée sous le soleil !

Les deux jours suivants, nous profiterons de Sydney by night et de Coogee. En fin d’après midi, commence un ballet de chauve souris géantes (1  mètre d’envergure !) qui viennent des plages du nord pour se diriger vers le pont de Pyrmont. Ce sont des « Renards Volants » ! Il y en a des centaines en plein coeur de Sydney. Impressionnant !

Le 2 mars, nous prenons le ferry pour découvrir la ville de Manly au nord est de Sydney. Nous traversons la baie de Sydney avant d’arriver à la station balnéaire où se déroule l’Open Australian de surf. Petite randonnée le long de la côte où nous verrons cette fois des Water Dragons, les homologues des dragons des montagnes, et des grosses araignées ! La vue est splendide, et à 20 minutes en bateau de Sydney, cela ressemble à un petit coin de paradis !

Nous ferons une halte à la plage. Jeanne se fera malheureusement piquer (décharge électrique) par une méduse, sans gravité. Le soir, nous fêterons les 14 ans de Maxime et nous aurons le droit à la première projection du film « Double Face », premier court métrage de Maxime et Jeanne sur lequel ils travaillaient depuis plusieurs semaines. Très cool !

Les deux derniers jours, il pleut, il vente, c’est la fête à la grenouille ! Entre deux averses, on s’échappera à Sydney pour aller admirer l’opéra de plus près et faire quelques courses. On se baladera aussi  le long de plage de Maroubra.

Nous décollons le 05 mars de bonne heure, direction Cairns et sa barrière de corail !

 

Des vers luisants en Nouvelle-Zélande!!!

J’ai visité les grottes de Waitomo en Nouvelle Zélande. Ces grottes sont célèbres puisqu’on peut y observer de magnifiques vers luisants. On descend sous terre et on avance en bateau sur un lac souterrain. On voit alors une voûte magique semée d’étoiles : des milliers de vers luisants!

Les vers luisants ou Diptères Kéroplatidés ne sont pas des vers.

Il existe d’autres espèces de vers luisants mais ceux ci n’existent que dans ces grottes et sur la côte Est de l’Australie. Leur développement demande des conditions très particulières: une grande humidité, un plafond pour permettre aux larves, aux toiles et aux fils de s’accrocher, une rivière qui fournit des insectes pour qu’ils puissent se nourrir, une totale obscurité.

De l’oeuf jusqu’à l’âge adulte, les vers luisants vivent entre 10 et 11 mois. La femelle pond ses oeufs (une centaine)  sur le plafond de la grotte dans une sorte de colle, et ils éclosent au bout d’une vingtaine de jours. Lorsqu’elle éclôt, la larve ne mesure que 3,5 mm de long. Elle construit une sorte de toile et produit une substance visqueuse qui forme des filaments pendants. Ces filaments lumineux attirent les insectes, qui, paralysés par de l’acide oxalique disposé sur les fils par la larve vont être mangés par celle ci. Les larves sont par ailleurs cannibales et se battent entre elles. Le stade larvaire dure plusieurs mois, pendant lesquels la larve atteint 30 à  40 mm.  C’est le seul stade où l’insecte se nourrit, et accumule ainsi suffisamment de nourriture pour survivre à l’état de nymphe, puis d’adulte. L’état de nymphe dure une dizaine de jours, puis la nymphe se transforme en adulte. L’adulte reste immobile jusqu’à ce qu’il puisse voler. Il meurt au bout de quelques jours.

En dehors de l’œuf, tous les stades sont luminescents.

La larve contrôle son émission de lumière et peut l’arrêter notamment quand il y a du bruit.

C’était très impressionnant !

 

Les Animaux du Chili !…

  • Les Condors :

Le Condor est une sorte d’oiseau de proie de la famille des Cathartidae. Il vit en Amérique du Sud le long de la Cordillère des Andes et des côtes du Pacifique. Il mesure 3,20 m environ. Il est le plus grand oiseau terrestre de l’hémisphère sud. Il n’est dépassé que par l’albatros hurleur, un grand oiseau marin. C’est un grand vautour au cou et aux ailes blanches. J’ai pu l’observer durant le trek W en  Patagonie.

 

 

 

 

 

 

 

  • Les Camélidés :

Les Camélidés sont des mammifères. Les espèces vivantes sont le dromadaire et le chameau de Bractiane en Afrique et en Asie, le lama, l’alpaga, le guanaco et la vigogne qui vivent en Amérique du Sud.

Le lama : Le lama est un camélidé domestique d’Amérique du Sud. Il vit entre 10 et 20 ans. Il mesure 2,5 m de long. Nous en avons vu à San Pedro de Atacama.

 

 

 

 

 

 

 

Le guanaco : Le guanacao est un camélidé sauvage d’Amérique du Sud. Il mesure de 1,10 m à 1,20 m au garrot et  de 1,60 m à 1,80 m jusqu’à la tête. En longueur, il peut mesurer entre 1,50 m et 2,00 m. Les femelles peuvent atteindre jusqu’à 75 kg et les mâles peuvent peser jusqu’à 140 kg. Nous en avons vus en Patagonie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La vigogne : La vigogne est un camélidé sauvage qui vit sur les hauts plateaux de la Cordillère des Andes. Au garrot, elle mesure 75 cm à 1 m, et au niveau de la tête, elle mesure entre 1,30 m et 1,60 m. La vigogne est le plus petit des camélidés. Son poids varie entre 40 et 60 kg. Nous avons pu les observer au désert d’Atacama.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’alpaga : L’alpaga est un camélidé domestique qui vit sur les hauts plateaux de la Cordillère des Andes. Il mesure entre 80 cm et 1 m au garrot. Il peut vivre jusqu’à 20 ans. Je n’ai pas eu la chance d’en voir.

  • La mygale rose du Chili

Le nouvel animal de compagnie à la mode !

La mygale rose du Chili est une sorte d’araignée de la famille des théraphosidae. Elle vit dans les milieux relativement humides où la température varie entre 20°C et 30°C. Elle est inoffensive pour l’homme même si sa piqûre fait mal. Elle a seulement des poils qui peuvent provoquer de l’urticaire.

 

 

 

 

 

 

 

  • Les flamants roses

Le flamant rose est l’espèce de flamant le plus répandue du monde.

A la lagune Del Salar, nous avons pu observer trois espèces de flamants rose : le James Flamingo, le Chilean Flamingo et l’Andean Flamingo. Les flamants roses vivent en groupe comptant plusieurs centaines voire plusieurs milliers d’individus. Leur nom vient de la couleur de leur plumage. Celle-ci provient de la bétâ carotène contenue dans les algues et les crustacés qu’ils mangent. Le bec du flamant rose est unique parmi les oiseaux et permet la filtration de l’eau et de la vase. Les flamants roses existent depuis 130 millions d’années.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Les nandous

Les nandous sont des sortes d’autruches d’Amérique du Sud, de la famille des Rheidae. Les adultes pèsent environ 25 kg et mesurent 1,50 m. Ils possèdent trois doigts à chaque patte. Je les ai découverts dans le parc Torres del Paine.

 

Jours 174 à 177 (28 au 31 janvier) – Mooréa

Nous quitterons Raivavae le 27 janvier pour Tahiti via Tubuai et Rurutu (2 escales). Eléonore nous a offert un collier de fleurs et un collier de coquillages ; certains en portent des dizaines autour du cou, ce qui les empêche presque de bouger le cou et de respirer !!… On passera la nuit dans un hôtel à Tahiti après avoir dégusté des galettes et des crêpes aux célèbres roulottes sur le port. Cela rappelait la Bretagne et les galettes & crêpes étaient vraiment bonnes !

Le lendemain matin, nous prenons le ferry pour Mooréa (45 minutes de traversée) et nous prenons possession de notre 58ème logement ! Une maison typiquement polynésienne en face du lagon, une grande terrasse couverte et une vue imprenable sur les eaux turquoises ! Accès direct à la mer depuis le jardin….un Rêve !

Nous passerons nos journées à profiter du lagon. En kayak, nous pouvons aller jusqu’à un endroit où nous pouvons nager avec des requins à pointes noires (des gentils !!) et des raies ! C’est magique et extraordinaire! On pouvait même toucher les raies, « trop doux « dixit Jeanne ! Nous sillonnerons l’île en voiture jusqu’au belvédère avec un joli point de vue sur les 2 baies très célèbres : Cook et Opunohu.

Ne vous étonnez pas des photos des raies et des requins qui ne sont pas de nous …nous aurions bien aimé pouvoir les photographier mais la Go Pro a souhaité rester au fond de l’océan à Raivavae. Grrrr !!!

Nous avons passé trois jours idylliques et reposants sur cette charmante île !

Le 31 janvier en fin d’après midi, direction Auckland en Nouvelle Zélande. Pour s’y retrouver, en ce qui concerne les décalages horaires, nous partons le 31 janvier à 17h35 et nous arrivons le 01 février à 22h35 en ayant eu 5h de vol. Nous perdons donc une journée et nous aurons ensuite 12h de décalage en plus par rapport à la France. (à 8h en France, il sera 20h à Auckland) Actuellement, nous avons 11h de moins … il y a de quoi s’y perdre !

En Nouvelle Zélande, nous allons expérimenter le camping car … donc il est possible que vous n’ayez pas beaucoup de nouvelles pendant nos 3 semaines de séjour (connexion internet ???) Nous  ferons bien sûr au mieux !

 

Jours 167 à 173 (21 au 27 janvier) – Raivavae

Arrivée le 20 janvier dans l’après midi à l’aérodrome de Raivavae. Nous avons pu, de l’avion, avoir un premier aperçu de l’île, de son lagon et de ses motus (îlots qui ceinturent le lagon avec la barrière de corail). « C’est comme dans les films ! » dixit les enfants !

Nous sommes accueillis par Eléonore, qui nous offre les traditionnels colliers de fleurs. « En Polynésie, tu arrives avec un collier de fleur et tu repars avec un collier de coquillages ». Trop beau ! Arrivés à la pension, nous découvrons nos deux bungalows en face de la mer (sur la photo prise depuis le mont Hiro, vous apercevez trois bungalows à gauche de l’église qui donnent sur la plage – deux sont les nôtres) et dégustons des crêpes à la banane. Accueil très chaleureux  et typique ! Nous n’aurons jamais autant mangé de bananes que depuis notre arrivée en Polynésie !

Premier bain dans le lagon à une eau à 25°C environ. Même Nadège se baigne sans problèmes ! Eau transparente !

Le lendemain, les garçons partent en kayaks à l’assaut du Motu Itaamu à 45 minutes  de rames. Nous avons une vue splendide sur l’île. L’après-midi, nous partons tous faire le tour de l’île en vélo. L’île fait 24 kms de circonférence. Les paysages sont magnifiques et tous les habitants nous saluent au passage ! Une grande courtoisie !

Le 22 janvier, sous le soleil, nous partons avec un guide ainsi que Paul et Juliette, deux expatriés français à Tahiti, gravir le mont Hiro à 437 mètres. Après avoir traversé une végétation dense, nous longerons la crête jusqu’au sommet et bénéficierons de panoramas extraordinaires !!!! Des couleurs éclatantes de bleus avec tous ses dégradés contrastant avec le vert de la végétation ! Randonnée sportive mais qui valait vraiment les efforts accomplis !

Après une journée plus tranquille, nous partons le 24 janvier, accompagnés d’Eléonore, découvrir les motus Vaiamanu (piscine) et Rani. Cela ne prendra qu’une vingtaine de minutes en bateau. Nous arrivons sur le Motu avec un paysage digne de carte postale. Nous serons seuls sur le Motu pour en profiter. Exceptionnel et Unique !! Pour le déjeuner, nous pêcherons, avec l’aide du capitaine, des bénitiers que nous mangerons avec du lait de coco. Eléonore aura pris soin de griller du poisson et du pain-banane. Tout au long de notre séjour, Eléonore nous préparera tous les plats typiques de l’île : poissons, bénitiers, porc, pâtes aux langoustes, tarau, manioc, gâteaux aux bananes, coco ….Au dernier repas, Eléonore nous a fait la surprise de nous préparer une magnifique langouste ! Trop bon !

Sur le motu, nous avons passé notre temps dans l’eau à faire du snorkelling (masque et tuba), et avions l’impression de nous baigner dans un aquarium géant naturel (poissons et coraux de toutes les couleurs et de toutes les tailles). Nous avons juste regretté d’avoir oublié la Go Pro (Sniff !).

Tout au long de la semaine, nous avons profité des joies de la baignade?du kayak et du vélo! Raivavae est une petite île qui ne comprend que 900 habitants – Il n’y a que deux routes : une route circulaire et une route traversière qui s’apparentent parfois plus à des chemins. Il n’y a encore que peu de visiteurs et uniquement six pensions pour les accueillir ! Et c’est très bien ! Il y règne une certaine douceur de vivre, le dépaysement est  total !!!

UN GRAND COUP DE COEUR POUR TOUS LES CINQ !!!!

Jours 155 à 162 (09 au 16 janvier) – L’Ile de Pâques

Après un au-revoir rempli d’émotions en laissant Annick et Gaby à l’aéroport de Santiago, nous prenons notre vol pour Hanga Roa (mais où est-ce ? …. C’est la seule ville de l’Ile de Pâques (encore appelée Eastern Island, Isla Del Pasqua ou Rapa Nui )). Nous arrivons en début d’après-midi où nous sommes accueillis par un indigène Rapa Nui se prénommant Ivan avec colliers de fleurs et premières visions des statues Moai… Changement total d’ambiance par rapport à la Patagonie ! (Au fait, nous avons réussi à télécharger les photos de la Patagonie pour le Trek W donc n’hésitez pas à aller voir !)

Nous découvrons notre Cabanas sous une chaleur humide. Très sympa ! Il va pleuvoir les deux premiers jours (sans interruption !), heureusement que nous avions prévu de nous reposer …. Nous irons tout de même faire le tour de l’Ile …en voiture ! Aperçu de l’ensemble de l’île : 2 routes uniquement, l’île ne fait que 24 kilomètres sur 12 kilomètres. Cela se fait bien en faisant attention aux vaches et aux chevaux en liberté sur les routes ! Nous profiterons aussi de la magnifique plage d’Anakena où nous nous baignerons même sous la pluie avec de magnifiques poissons !

Le 12 janvier, le soleil réapparaît et nous en profitons pour visiter le site d’Ahu Akivi où se dressent sept Moai qui représentent les explorateurs venus de la Polynésie qui auraient découvert l’île en 600 AP JC. Il y a encore beaucoup d’interrogations et de mystères autour de l’histoire et des statues Moai… Nous monterons jusqu’au point culminant de l’Ile, le Maunga Terevaka à 511 mètres d’altitude et visiterons une première grotte Ana te Pahu, qui servait d’habitation. Le soir, culture rapa nui oblige, nous assisterons à un spectacle de danse, où se mêlent toutes les générations.

Le lendemain, nous passerons la journée avec notre guide Céline, française expatriée depuis 10 ans,  dont le compagnon est rapa nui. Elle va nous permettre de mieux comprendre les cultes des Moais et de l’homme oiseau ainsi que la culture Rapa nui. Nous nous sommes baladés sur les principaux sites, notamment Tongariki (16 statues remises en état en 1994) et la carrière Rano Raraku (où étaient sculptés les Moais). Les Moais représenteraient les ancêtres des différentes familles et ils sont invoqués dans les danses pour donner leur « Mana « (puissance et protection). Quand ils ont été retrouvés, tous les Moais étaient tombés, et un lent de travail de restauration est en cours.

Ce fut une journée passionnante et très instructive ! Céline eut l’art de nous conter les histoires de l’île avec brio !

Le 14 janvier, nous continuons à découvrir l’île avec  le site d’Orongo et son somptueux cratère. Ballade dans l’ancien village où se déroulait la compétition de l’homme oiseau. Cette compétition consistait à aller chercher un œuf de sterne sur un îlot avoisinant en descendant une falaise de plus de 300 mètres et de le ramener au Chef du clan, qui avait alors le pouvoir pendant un an sur l’ensemble des clans. Balade à Hanga roa l’après-midi. Nous aurons la chance de pouvoir apercevoir des grandes tortues dans le port.

Les deux jours suivants, la pluie est de retour. Nous finirons de découvrir quelques sites de l’île et irons à la plage lors de quelques éclaircies avant de reprendre l’avion pour Papeete. Le climat tropical de l’île est vraiment étrange pour nous, français ! De même, les rapa nui ne sont pas toujours très accessibles car très centrés sur leurs propres origines.  On se demande parfois quelle considération ils peuvent avoir pour les touristes, hormis un intérêt purement financier ?…. Un peu dommage qu’ils ne soient pas plus ouverts !

Malgré cela, la magie de l’île a opéré ! C’est vraiment un site unique à découvrir !!!

Pour vous le démontrer, on a fait une expérience unique en son genre. En effet, avant d’arriver à la plage d’Anakena, nous avons réussi à faire reculer la voiture, moteur arrêté, sur une pente ascendante ! Un truc de dingue de magnétisme, sûrement magique grâce au mana des ancêtres !

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Jours 145 à 154 (30 décembre au 08 janvier) – La Patagonie Chilienne (suite)

Nous découvrons notre refuge en début d’après midi(chambres en dortoir et en lits superposés), nous déposons nos sacs, et nous commençons le W par une randonnée le long du glacier Grey. Les points de vue sont époustouflants ! Nous sommes ébahis devant une telle beauté ! Nous avons marché 4h avec passage de  deux ponts suspendus. C’est aussi le début des lunch-box pour pique-niquer (sandwich (plus ou moins bon), barre de céréale, barre de chocolat, pomme et graines (cacahuètes)).

Première nuit au refuge (plutôt sympa) et rencontre avec deux étudiants de Boston Gita et Daniel, que nous retrouverons tout au long du trek. Une belle rencontre !

Départ le 03 janvier pour atteindre le refuge Paine Grande à 11 kms de là. Nous longeons le lac Grey et avons toujours une belle vue sur le glacier. Nous traversons des paysages qui ont été ravagés par l’incendie de 2011 (17 000 hectares brûlés) mais la nature reprend petit à petit ses droits et les arbres ont un aspect quasiment argenté. Nous passerons la soirée au refuge dans une ambiance conviviale !

Le 04 janvier, direction la Vallée du Français pour aller jusqu’au Mirador del Frances. Le beau temps est avec nous et nous bénéficierons d’une vue à 360 ° sur le glacier, les lacs et les cornes. Spectacle qui récompense vraiment nos efforts ! Randonnée de 15 kms qui nous offrira toujours de magnifiques panoramas sur les sommets du Parc. Nous rencontrerons des français (de la Réunion) avec qui nous discuterons à nombreuses reprises. Ce trek nous aura permis de croiser des randonneurs de différentes nationalités. Nous dormirons au refuge Los Domos, sorte de gande bulle où nous logerons tous les sept avec un américain.

Nous aurons été gâtés et chanceux tout au long de notre marche. Le beau temps a toujours été au rendez-vous, la pluie et le vent (avec des rafales de plus de 80 km /h) n’arrivant que le soir ! A noter que les nuits étaient particulièrement fraîches !…

Le 05 janvier, direction le refuge El Chileno qui sera le moins bien de tous. Randonnée de 16 kms avec de multiples dénivelés. Mais toujours de beaux paysages !

Le 06 janvier, nous partons à l’ascension du Mirador Las Torres pour une randonnée de 14 kms avec un fort dénivelé (300 mètres sur 1 km) avant l’arrivée qui mettra nos forces à rude épreuve ! Le Spectacle des Tours devant le lac est la plus belle des récompenses !!!! Nous redescendrons jusqu’au centre des Visiteurs où notre bus viendra nous récupérer pour Puerto Natales où nous dormirons une nuit dans des lits douillets …. (nous apprécions de retrouver des douches individuelles, des lits confortables et une nourriture variée !!! Aventurier mais pas trop tout de même !!!)

La boucle est bouclée !  Nous finirons notre séjour en Patagonie par une journée à Puerto Natales puis une journée à Punta Arenas avant de reprendre l’avion le 08 janvier pour Santiago.

Nous sommes très heureux et très fiers d’avoir réussi en famille (de 10 ans à 66 ans) ce trek, considéré comme l’un des plus beaux treks au monde ! Un vrai coup de cœur pour tous les 7 !

En ce qui concerne les photos …. Malheureusement depuis la Patagonie, nous avons beaucoup de mal à avoir une connexion internet qui nous permette de télécharger celles-ci. Donc patience, dès que possible, nous vous les ferons partager !

Ouf, après des heures de recherche acharnée, nous avons réussi à trouver une solution pour télécharger les photos; malgré une connexion internet faible ! Super !!!


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jours 145 à 154 (30 décembre au 08 janvier) – La Patagonie Chilienne

Arrivée le 29 décembre au soir à Punta Arenas avec le beau temps ! Nos premiers pas en Patagonie …

Nous logeons à l’hôtel Cabo del Hornos en plein centre et nous avons 3 chambres ! Topissime ! Découverte de la ville le lendemain matin et du bord de mer. Nous partons dans l’après midi sur la « Ruta del fin del Mundo » pour Puerto Natales. Effectivement, pendant trois heures, le paysage est quasi désertique ; y vivent sur de grandes étendues  des moutons, des vaches, des flamants roses et des Nandus (sorte de petites autruches).

Le 31 décembre, départ de l’hôtel à 7h40 pour une journée en bateau à la découverte des glaciers Balmaceda (2035 mètres) et Serrano. Petite balade d’une heure pour s’approcher du glacier Serrano. Sur le chemin, nous avons pu observer des icebergs, des loups de mer et une colonie de cormorans. Le midi, nous ferons une escale dans une estancia pour un barbecue à la chilienne. Une magnifique journée avec le beau temps en prime !

Le soir, nous fêterons tranquillement la nouvelle année (avec 4 heures de décalage avec la France) au restaurant de l’hôtel.

Le 1 janvier, dès 9h30, nous retrouvons Alexis, notre guide pour la journée. Nous découvrirons dans un premier temps la grotte du Milodon, animal préhistorique, qui a évidemment aujourd’hui disparu. Puis nous prendrons la direction du Parc Torres del Paine. Nous croiserons des guanacos et des nandus. Nous aurons une belle vision d’ensemble du parc (les trois tours, les cornes, la massif Paine) avant de le parcourir à pied. De plus, la beauté des lacs est exceptionnelle (lagune Amarga, lacs Nordenskjöld, Pehoé) ! Petite balade jusqu’à la cascade Salto Grande avec un peu de culture sur la géologie, la faune et la flore du parc. Arrivée à notre hôtel « le Lago Grey » avec une vue directe sur le glacier Grey ! Très bel établissement et très beau cadre.

Le lendemain, nous quittons l’hôtel pour embarquer sur le bateau Grey III, qui nous déposera ¾ heure plus tard près de notre premier refuge. C’est parti pour notre trek mais nous vous détaillerons celui-ci dans un prochain article !

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Jours 136 à 144 (21 au 29 décembre) – Puerto Varas

Arrivée le 20 décembre en fin d’après midi à Puerto Varas. Découverte de notre 43 ème logement. Plutôt très sympa avec une vue magnifique sur les 2 volcans Osorno et Calbuco, vue que nous découvrirons vraiment les 3 derniers jours car nous aurons eu auparavant un temps mitigé… Nous sommes accueillis par Marisol, qui nous fera regretter une nouvelle fois de ne pas parler espagnol ! Mais on y arrive toujours !!! (avec les mains)

Le soir, nous fêterons dignement les 66 ans de Gaby avec pour dessert, un far breton !

Après une journée tranquille, nous découvrons le 22 décembre le petit débarcadère de Petrohué (petit port qui permet d’embarquer pour aller en Argentine) puis nous nous baladons sur le site de Saltos del Petrohué. Des cascades et des couleurs d’eau magnifiques !

Le 23 décembre, randonnée dans le Parque Nacional Alerce Andino jusqu’à la Laguna Chaiquenes en passant par une belle cascade et un arbre millénaire. La végétation est luxuriante et un renard gris du Chili est venu nous saluer !

Les 24 et 25 décembre, sous une pluie diluvienne (fêter Noêl dans l’hémisphère sud pour avoir de la pluie, zut alors !), nous fêterons Noël dans la Quincha (« barbecue » en espagnol), qui est une  salle appartenant au propriétaire du logement où siège un grand barbecue. Repas de fête, cadeaux et baby foot au programme ! Nous  nous souviendrons longtemps du petit déjeuner du 25 décembre, la maison ayant tremblé et nous avec !!! (voir l’article précédent).

Nous visiterons la ville de Frutillar l’après midi pour nous remettre de nos émotions !

Le 26 décembre, pour éliminer les excès, nous randonnerons dans la vallée de Cochamo sur le circuit de la Junta. Après les pluies abondantes, le parcours était boueux et pas toujours facile ! Nous emprunterons un pont suspendu et pourrons admirer des blocs de granit.

Le lendemain, LE SOLEIL  est enfin revenu !!! Youpi !! Nous sommes en ETE !

Nous partons à l’ascension du volcan Osorno (2660 mètres), dont le sommet est enneigé ! Trop beau ! Nous montons dans le télésiège et irons jusqu’au cratère Rojo. Il ne manquait plus que les skis ! (l’hiver, il y a quelques pistes ouvertes pour pratiquer le ski !)

Le 28 décembre, après une matinée tranquille et un pique nique sur la plage au bord du lac Llanquihue, nous emmenons nos deux séniors pour leur baptême de rafting  ! 13 kilomètres de descente sur la rivière Rio Petrohué ! Des rapides à gogo et des sensations garanties ! (Même Nadège a sauté, mais la photo était floue … quel dommage !) Un très beau moment et de splendides points de vue sur les trois volcans alentours : Osorno, Calbuco et Puntiagudo.

Le lendemain, il est déjà temps de reprendre l’avion après un déjeuner en bord de lac, direction Punta Arenas.

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Jours 126 à 127 (10 au 12 décembre) – San Pedro de Atacama (suite)

Le 10 décembre, lever matinal (aïe, aïe) … Nous avons rendez-vous à 7h30 (c’est matinal pour nous !) avec un guide, Santiago Atias, pour une journée au Geysers del Tatio (4500 mètres). Santiago Atias a passé la journée avec nous et nous a, non seulement fait découvrir la région, mais aussi l’histoire du Chili, les us et coutumes des Chiliens ainsi que la faune et la flore de son pays. Jeanne vous contera l’histoire du Chili dans un prochain article, histoire qui mérite d’être connue !

Nous nous arrêtons en chemin pour observer des flamants roses, des vicunas ainsi que des lamas. Nadège est toujours aux anges ! A l’arrivée sur le champ géothermique, petit déjeuner à la française … des croissants et des pains au chocolat…pour notre plus grand plaisir ! (Comment a-t-il fait ? Il y a un boulanger français qui a trouvé l’amour à San Pedro de Atacama et qui s’est installé là bas !) Nous étions seuls ! Incroyable !!! Nous avons observé les geysers (cela nous rappelait l’Islande) et nous sommes baignés dans une piscine d’eau chaude (30°C) naturelle avec une vue sur les Volcans. Il y en a plus de 450 au Chili dont 150 encore en activité (Nous avons vu le volcan Putana avec ses fumerolles, le volcan Colorado (à cause des ses couleurs) et le célèbre volcan Licancabur).

En prime et en exclusivité, nous sommes allés observer un geyser rouge ! Magnifique !!

Sur le chemin du retour, nous dégusterons un barbecue à la chilienne préparé par les soins de Gabriel …. notre chauffeur, pas le nôtre ! « Coïncidence, je ne crois pas ! »

Nous nous arrêtons ensuite dans la Quebrada de Guatin pour observer des cactus géants (jusqu’à 8 mètres) dans un canyon le long d’une rivière ! Pour les non initiés, l’histoire des cactus, réserve d’eau dans le désert pour les assoiffés, est une légende (car les cactus ont besoin d’eau pour pousser), donc il vaut mieux chercher la rivière que les cactus !

Cette magnifique journée mérite un grand coup de coeur !

Le lendemain, après une matinée de repos, nous allons découvrir la laguna Cejar dans laquelle nous nous baignons. Beaucoup plus fraîche que la veille mais aussi beaucoup plus salée ( l’équivalent de la mer morte). Drôle d’impression de flotter sur cet étang salé ! Nous découvrirons ensuite la laguna Tebinquiche qui offre un paysage surréaliste. Impression de neige en plein désert … il s’agit en fait d’étendues de sel (il y a à certains endroits 1450 mètres d’épaisseur de sel !)

Le soir, nous dînerons dans un restaurant « la Casona » à San Pedro de Atacama, restaurant typiquement chilien où l’on se chauffe de façon atypique …(à vous de le découvrir plus bas)

Le 12 décembre, avant de reprendre l’avion pour Santiago, petit détour à la Vallée de Muerte où nous avons risqué l’ensablement ! Beaux paysages pour conclure ces 5 jours dans une région atypique et splendide!

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Jours 124 à 125 (08 au 09 décembre) – San Pedro de Atacama

Le 08 décembre, après une nuit dans  notre hacienda en adobe (construction en terre), nous partons arpenter les rues de San Pedro de Atacama, ville « touristique » qui est le point de départ de nombreuses excursions. Le dépaysement est garanti ! Nombreuses rues principales en terre battue, petits commerces (« comme dans l’temps ») où il y a autant d’employés que de clients (tout se calcule à la main … trop drôle ! (pas toujours très efficace mais  bon …)), meutes de chiens errants (mais très cools !…), troupeaux de chèvres et lamas dans les rues, deux seniors en vadrouille, etc… Une vie bien différente de notre quotidien !

En fin d’après midi, nous irons nous émerveiller devant les paysages de la Vallée de la Luna ! Au sommet des dunes, la vue sur le volcan Licancabur (5950 m)  et les paysages désertiques est somptueuse !

Le lendemain, direction les lacs d’eau douce d’altitude (4200m) de Miscanti et Miniques. On découvre de nouveaux animaux : des Vicunas (famille des camélidés qui sont sauvages contrairement aux lamas qui sont domestiqués). Il fait un froid de canard et nos deux nouveaux globe trotters doivent apprendre à s’équiper ! (Ah! les jeunes !  nous avons eu pitié et nous leur avons prêté deux serviettes de bain …)

Sur le chemin, nous traverserons le Tropique du Capricorne !

Sur la route du retour, nous traversons les villages de Toconao et Socaire avant d’atteindre la Laguna Chaxa, territoire de prédilection des flamants roses ! Nadège était aux anges ! La laguna se trouve dans un désert de sel très aride, où quelques points d’eau surgissent (l’eau de pluie venant de la Cordillère des Andes en Bolivie s’infiltre dans la terre et ressort quand le sol est perméable dans la lagune).

Deux très belles journées qui seront bientôt suivies de deux autres tout aussi magnifiques …

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