Jour 356 à 365 (29 juillet au 07 août) – Nouméa, derniers jours (snif!snif!) !

Le 29 juillet, nous allons visiter le centre culturel Jean Marie Tjibaou. Jean Marie Tjibaou (1936-1989, né dans la tribu de Tiendanite) a fait beaucoup pour la promotion de la culture kanak et  a été le premier président du Front de Libération National Kanak et socialiste. Il signera en 1988 les accords de Matignon qui apporteront un peu de calme sur le territoire. Il sera assassiné par un extrémiste kanak en 1989.

On peut y trouver de l’art néo calédonien et mélanésien ainsi qu’une sensibilisation à l’écologie. A l’extérieur, nous pouvons parcourir un chemin « Kanak » qui nous explique la végétation calédonienne et les traditions kanaks. Instructif et surtout une très belle architecture !

Le lendemain, sous un beau soleil, nous réalisons l’ascension du Mont Dore (772 m – 4h de marche). De très beaux panoramas sur la pointe de Nouméa et son lagon.

Après une journée tranquille, nous prenons le 01 août la direction du Grand Sud. Nous ferons une première halte aux Chutes de la Madeleine où nous randonnerons sur le chemin des Agathis avant de nous rendre dans la réserve naturelle de Cap N’Dua. Nous espérions pouvoir observer des baleines mais elles n’étaient pas au rendez-vous! La période mi-juillet, mi-septembre est la période où les baleines se reproduisent dans la baie de Prony. Sur la route, nous longerons une usine de traitement de nickel. Cette ressource est très présente dans le sol calédonien et il existe trois usines sur l’île principale. A noter que la chute du cours de ce métal rend la situation économique difficile.

Nous finirons la journée en randonnant sur le sentier de la pénitentiaire. En effet, la Nouvelle Calédonie fût un important centre de déportation pour les bagnards de 1864 à 1897.

Le 02 août, nous partons à 6h45, direction l’îlot du phare Amédée à 40 minutes en bateau de Nouméa. Nous voulions profiter de ce cadre exceptionnel pour découvrir ou redécouvrir la plongée avec bouteilles. Un grand défi pour Nadège ! Les enfants et Nadège réaliseront leur baptême de plongée. Trop beau ! Ils ont vu deux tortues avec leurs raies Mora, des bans de poissons chirurgiens et perroquets, de magnifiques coraux…. Quant à Erwan, après n’avoir pas plongé depuis 20 ans mais ayant son niveau 1, il effectuera deux belles plongées d’exploration dont une épave, un ancien démineur la Dieppoise. Un peu stressant au départ, mais cela s’est très bien passé ! Nous avons pu nous balader autour de l’îlot et monter en haut du phare pour découvrir de beaux panoramas. De plus, nous avons fait la connaissance des fameux tricots rayés, des serpents de mer, omniprésents ! Une magnifique journée !!

Le 04 août, nous décidons d’explorer une partie de la côte ouest : baie de Ouano avec le sentier de Méegiwé, le fort Teremba et son histoire, la plage de Poé (pour le pique nique) et enfin le sentier des 3 baies avec la plage de la Roche Percée. Le soir, nous ferons la connaissance d’autochtones, amis de Xavier et Armelle, pour notre plus grand plaisir.

Aujourd’hui, 05 août, nous rédigeons ce dernier article sur notre deuxième semaine à Nouméa …

Demain matin, nous prendrons l’avion pour Sydney, puis Doha, puis Paris avant de prendre le train pour Angers, dernière étape avant notre retour à la maison.

Nous vous posterons demain nos petits mots de la fin ! A très bientôt !!!!!

Jour 349 à 355 (22 au 28 juillet) – Nouméa, notre première semaine !

Nous arrivons le 21 juillet sur la Grande Terre surnommée « le Caillou »  en fin d’après midi. Après avoir récupéré notre voiture (Citroën Berlingo, s’il vous plaît ! Et conduite à droite (un peu de mal à s’y réhabituer depuis le temps !)), nous découvrons notre 111ème et dernier logement à Dumbéa ! (snif !..) Cela fait quand même un logement tous les 3,28 jours sur un an ! La vue de la maison sur la baie de Dumbéa est splendide !

Le week-end, nous resterons tranquilles avant d’aller visiter le centre de Nouméa le 24 juillet. Au programme : visite de la place des Cocotiers, visite du musée de la ville qui relate l’histoire de Nouméa (intéressant !) et balade autour du port Moselle avant de gagner la presqu’île de Nouville et ses vestiges du bagne. Nous finirons la journée en montant au fort Tereka d’où nous aurons une belle vue sur l’anse Kuendu.

Le 25 juillet, nous irons randonner dans la parc de Dumbéa le long de la rivière (2h).

Le lendemain, nous irons visiter le Parc Provincial de la Rivière Bleue, sans Simon qui s’est fait mal au tendon d’Achille (rien de trop grave, heureusement !). Nous découvrirons la faune et la flore de ce parc très bien entretenu dont le célèbre cagou, oiseau emblématique de la Nouvelle Calédonie (espèce protégée en voie de disparition), et un arbre millénaire, le grand Kaori. Nous pourrons observer la forêt noyée avec des troncs « argentés » qui émergent au milieu des eaux bleues d’un lac de retenue. Nous avons effectué quatre petites randonnées. Ce fût une très belle journée !

Les températures sont plutôt agréables autour de 25°C. Par contre, il fait nuit vers 18h ! Eh oui, nous sommes en hiver dans l’hémisphère Sud.

Après avoir découvert la baie des Citrons et l’Asnse Vata, où Erwan s’est baigné, le 27 juillet; nous prenons le lendemain la direction de Thio et de la Côte oubliée. Nous admirerons de très beaux paysages avec de magnifiques couleurs et nous profiterons de la plage de Port Bouquet ! Nous n’avons quasiment croisé personne (et surtout aucun touriste !).

Encore de belles découvertes pour la semaine à venir … A suivre. Rassurez vous, Simon est de nouveau sur pied!


Jour 345 à 348 (18 juillet au 21 juillet) – L’Ile des Pins, petit coin de Paradis !

Après 8h15 de vol, nous arrivons à l’aéroport international La Tontouta de Nouméa. Après une nuit de transit, nous reprenons l’avion en début d’après midi pour l’Ile des Pins.

Celle-ci a été découverte par James Cook (encore lui !) en 1774. Il la baptisa ainsi en raison des grands pins qui longent le littoral. En 1800, des missionnaires débarquent sur l’île avant qu’elle ne soit transformée en colonie pénitentiaire par la France en 1872. (Le bagne fermera en 1911)

Nous logerons dans un chalet au milieu d’un parc sur la baie de Kanuméra. Trop beau ! Après les grosses chaleurs du Japon et d’Asie, nous apprécions de retrouver des températures plus respirables (voire un peu trop fraîches pour certaines …)

Le 19 juillet, nous montons à pied au Pic N’ga (277 m) qui nous offrira un magnifique panorama sur l’île et ses lagons. L’après midi, Jeanne sera la première à voir une magnifique tortue en snorkeling dans la mer de la baie où nous logeons. Nous profitons des joies de la plage et de la baignade (pour les moins frileux !).

Le lendemain, nous louons une voiture pour faire le tour de l’île, sous un temps plus mitigé : vestiges du bagne, cimetière des déportés, grotte de la Troisième et les différentes baies dont la baie St Maurice et ses statues de bois. Nous randonnerons de la Baie d’Oro à la Baie d’Upi.

Le 21 juillet, sous un beau soleil, nous nous baladerons le long des baies de Kanuméra et de Kuto et profiterons des joies de la plage et du kayak avent de reprendre l’avion en fin d’après midi pour Nouméa.

Nous avons passé quelques jours idylliques sur cette île ! Cela nous a tout de même fait bizarre d’entendre parler français (cela faisait 6 mois ; c’était en Polynésie) et de voir beaucoup de nos concitoyens ! Il va bien falloir s’y habituer ….

Jour 339 à 344 (12 juillet au 17 juillet) – Kyoto, suite !

Nous poursuivons notre immersion dans la culture japonaise, où tout n’est que retenue, apparence et calme ! Nous trouvons cela très agréable en tant que voyageurs mais ne pouvons nous empêcher de penser que cela ne doit pas toujours être drôle d’y vivre et travailler !

Le 12 juillet, nous visitons le Tofuku-ji Temple, fondé en 1236. L’ensemble compte 24 temples et est surtout connu pour ses magnifiques jardins zen ! Nous rejoindrons ensuite, à 20 minutes à pied, le Fushimi inari-taicha. Il s’agit d’un sanctuaire shintoïste bâti au 8ème siècle par le clan Hata qui le dédia aux divinités du riz et du Saké (hips !). Nous avons parcouru un sentier de 4 kms qui serpente jusqu’au sommet en passant par des centaines de Toriis oranges. Les renards sculptés seraient les messagers d’Inari, déesse de la croissance du riz. Ce fût une très jolie balade à travers tous ces Toriis ! Plus nous montions, moins nous étions nombreux … Les touristes chinois ne montaient pas (pas vraiment sportifs !) par contre nous avons croisé de nombreux français ! (Vive le Sport !)

Le soir, nous irons assister à un spectacle d’arts traditionnels japonais au Gion Corner : cérémonie du thé, harpe, danse de geisha, marionnette, théâtre. Regardez la tête des enfants … Ils sont fans ! Nous terminons cette journée en dégustant du boeuf de Kobé (vendu par 50g) ! Un délice …

Le lendemain, direction les villages de Kibune et Kurama, à 1h de train, dans les montagnes au nord de Kyoto. Nous avons marché du petit village de Kibune (où se trouvent des restaurants dont les planchers surplombent la rivière) jusqu’au village de Kurama par le chemin de crêtes du mont Kurama. Tout au long de ce sentier, nous avons vu différents sanctuaires avant d’arriver au temple Kurama Dera. Promenade tranquille. Le midi, déjeuner typiquement japonais (nouilles et riz-omelette) … bof !

Le 14 juillet, nous découvrirons le marché de Nishiki (en plein centre de Kyoto) avec de nombreux étals de nourriture locale, certains très étranges ! Nous avions laissé les deux garçons faire les boutiques et lorsque nous les avons retrouvés, sous prétexte d’un interview, ils étaient au milieu de trois jeunes et jolies japonaises ! (dignes fils de leur père !)

Nous nous mêlons ensuite aux japonais en kimonos pour assister à la préparation de la fête Gion Matsuri, un des trois grands festivals du Japon.. Cette fête fut instaurée en 869, comme un rite pour lutter contre la peste et autres catastrophes naturelles qui ravageaient la région. Nous pourrons admirer de nombreux chars (33 au total), qui représentent les différents quartiers de la ville. Que de monde ! (trop pour nous !)

Le 15 juillet, nous prenons le train direction la ville de Nara. Pas toujours facile de s’y retrouver pour acheter les billets de train et pour prendre le bon train …. A Nara, nous déambulerons dans le parc Nara Köen au milieu de ses habitants : les daims, qui ont le statut de trésors nationaux.

Nous admirerons la pagode Kofuku-ji, le temple Todai-ji et son grand bouddha ainsi que le temple Nigatsu-do avant de visiter le jardin Isui-en et le musée d’art Neiraku. Journée tranquille qui mérite le déplacement.

Le lendemain, les temples ont eu raison des enfants, qui décideront de rester tranquilles. Nous irons nous balader le long du chemin des philosophes.  Nous croiserons de nombreux temples dont le Nanzenji Temple et son aqueduc ainsi que le Ginkakuji (temple d’argent). Sur le chemin du retour, nous serons poussés par l’orage à une pause au sanctuaire Heian Jingu Shrine.

Il sera ensuite temps de préparer les sacs pour un départ le lendemain à 7h, direction l’aéroport du Kansai à Oaska, pour un vol vers la Nouvelle Calédonie, dernière étape de notre tour du monde !

Jour 333 à 338 (06 juillet au 11 juillet) – Kyoto, immersion dans la culture japonaise !

Après 1h30 de bus et 2h à bord du super train japonais « le Shinkansen » à plus de 300km/h, nous arrivons à Kyoto en milieu d’après midi. Nous rejoindrons notre appartement en bus où nous serons accueillis par nos hôtes. Bel appartement typiquement japonais (avec 2 chambres ! super luxe !) très bien placé dans le quartier de Gion.

Le 06 juillet, journée tranquille et balade dans le quartier des galeries commerçantes couvertes dont celle de Shinkyogoku. Sympathique !

Le lendemain, nous commençons notre découverte des Temples à Kyoto. Il y en a plus de 1000 ! Nous visiterons le Kiyomizudera Temple, érigé en 798. Il représente l’école du bouddhisme Hosso et se trouve dans le Sud Est de Kyoto sur les hauteurs. La ville de Kyoto est entourée de collines très boisées. Dommage que le bâtiment principal soit en rénovation ; malgré cela la vue était très belle et les pagodes oranges de toute beauté ! On sillonnera les quartiers traditionnels de Ninenzaka et Sannenzaka où se succèdent de nombreuses échoppes. Tout au long de notre séjour, la chaleur étouffante et humide nous obligera à ralentir le rythme ! On déjeunera au Breizh Café (même propriétaire que la crêperie de Tokyo) … toujours aussi bon !

Le 08 juillet, nous prenons le bus (très facile de se déplacer en bus à Kyoto) pour nous rendre au temple Kinkaju-ji. Ce temple bouddhique comprend le pavillon d’or, l’un des monuments les plus connus au Japon. Il s’agissait à l’origine en 1397 de la villa du shogun Yoshimistu (ceux qui ont joué à Soul Calibur sur la Dreamcast le connaissent bien !) que son fils a converti par la suite en temple.  Vraiment splendide !  Après 20 minutes de marche à pied, nous nous sommes rendus au temple Ryôan-ji, qui appartient à l’école zen Rinzai. Après la visite du jardin « humide », nous contemplerons dans une zen attitude le jardin sec, composé de 15 rochers qui représenteraient des écueils dans la mer. Où que nous soyons, nous ne pouvons en voir que 14 ! Erwan s’est évadé dans la contemplation des cercles concentriques, le reste de la famille est restée plus terre à terre …

Le lendemain, avec Jeanne habillée en kimono, nous nous dirigeons vers le temple Chion-in, à proximité de notre appartement. IL fut érigé en 1234 et il s’agit toujours du temple principal de la très dynamique école Jôdo et d’un haut lieu de pélerinage. Nous pourrons observer une cloche de 70 tonnes, la plus lourde du Japon ainsi qu’un cimetière japonais. Nous nous baladerons ensuite dans le parc Maruyama, où nous assisterons à un concert d’instruments traditionnels.

Le 10 juillet, nous visitons le jardin du Palais Imperial (pas transcendant) avant de nous rendre au Chateau Nijô-jô. Ce château construit en 1603 fût la première résidence officielle du premier shogun du clan Tokugawa et c’est aussi dans ce lieu que fût signé la fin du shogunat et la restauration du pouvoir de l’empereur en 1868. La visite fut très intéressante et la balade dans le jardin très agréable. Nous finirons la journée en visitant le Musée international du Manga … un peu décevant, cela ressemblait plus à une bibliothèque et nous n’avons pas appris grand chose !

Le lendemain, après 1h de bus pour nous rendre à l’ouest de Kyoto, nous arrivons dans le quartier d’Arashiyama où nous visitons le temple bouddhique Tenryu-ji. Pas fou, fou pour le temple mais je jardin est vraiment joli ! Nous irons ensuite découvrir la célèbre bambouseraie. Mystique et envoûtant ! Nous ferons un petit tour dans Arashiyama avant de rentrer en milieu d’après midi. Nous pouvons observer dans les rues de Kyoto les chars en construction en prévision de la fête de Gion Matsuri qui va se dérouler en fin de semaine…

Les fins d’après midi, les enfants  travaillent ardûment et les parents se reposent (ou presque!). C’est beau la vie !

La suite de notre périple à Kyoto dans un prochain article …

 

Jour 329 à 332 (02 juillet au 05 juillet) – L’ascension du Mont Fuji, quelle Aventure !

Le 01 juillet, direction Kawaguchiko en train avec un transfert à Otsuki … et là commence l’aventure du sac en papier ! Comme nous vous l’avions dit précédemment, Simon s’est acheté de superbes chaussures à Tokyo. Celles-ci ne rentrant pas dans son sac, il les a gardées dans un sac en papier avec sa parka au cas où il pleuvrait. Nous partons de Tokyo à 14h30, sans se tromper de quai ou de train (pas toujours évident de se repérer dans les gares car tout est en japonais !). A notre changement de train à Otsuki (temps pour sortir extrêmement court), nous nous rendons compte une fois sur le quai que le « fameux » sac a disparu ! Et là, nous élaborons toutes les hypothèses. Chacun se sent un peu responsable et Simon est dépité ! Mais surtout, personne ne se souvient où ce sac a pu rester : dans le train ou sur le quai à Tokyo ? Après un appel sans succès aux objets disparus à Tokyo et un appel pour vérifier dans le train, Erwan décide de retourner à Tokyo ! (3h de train A/R….) Il reviendra bredouille à 22h alors que les autres membres de la famille ont continué le trajet jusqu’à Kawaguchico et découvert notre chambre dans la guesthouse (futons, et confort à la japonaise).Nous sommes samedi soir et Simon n’a pas de parka pour monter le Mont Fuji le lendemain…

Heureusement, nous trouvons un petit magasin ouvert où une parka fera le bonheur de Simon ! Premier problème de résolu. Nous retrouvons notre guide Yosuke à 11h, direction la 5ème station du Mont Fuji où commence l’ascension à pied. Par acquis de conscience, nous demandons à Yosuke d’appeler les objets perdus. En effet, la communication est difficile car peu de gens parlent anglais. Eh là, miracle (alleluia !), le sac a été déposé par de gentils voyageurs à la gare de Kofu, où Erwan (encore lui?) se rendra à  notre retour du Mont Fuji (4h de bus en perspective) ! Simon est aux anges ! Mais c’est tout de même lui qui avait oublié son sac sous son siège….

Nous commençons à marcher vers 13h sous le soleil. La vue est splendide notamment sur les lacs de la région. La montée est rude et après 4h de marche, nous arrivons à notre refuge à la 8ème station (3360 mètres d’altitude, 1055 mètres de dénivelé, 6,2 kilomètres de marche). On est rinçé et il fait super froid !  A 17h30, on mange (curry dans une barquette en plastique…mouais) et à 18h, direction le dortoir … et là surprise, avez-vous déjà vu des sardines en boite ? Ce sera nous pour la nuit à venir !!!!! Confort réduit au minimum !!!! Même pas d’eau courante. Coucher à 19h et lever à 2h du matin. Les enfants ont dormi, les parents pas vraiment.

Nous reprenons l’ascension pour 1,3km, 400 mètres de dénivelé et 1h30 de randonnée en pleine nuit avec les frontales. Il fait toujours aussi froid. Heureusement, nous sommes bien équipés. Nous arrivons à 4h en haut du sommet (3776 mètres) et attendons le lever du soleil pendant 30 minutes.

On restera le temps d’admirer la vue puis redescendrons jusqu’à la 5ème station que nous atteindrons vers 9h, bien fatigués ! Un joli défi qui en valait la peine et bravo aux enfants !

L’après midi pendant qu’ Erwan retourne chercher le sac, repos pour le reste de la famille !Nous avons découvert un petit restaurant où les tartes aux pommes et le gâteau au chocolat sont succulents ! Quel bonheur !

Le lendemain, nous nous baladerons le long du lac de Kawaguchico.

Le 05 juillet, nous prenons le bus direction Mishima Station où le train pour Kyoto nous attend…


La Grande Muraille de Chine – Un coup de coeur !

Le 20 juin, nous quittons Beijing avec Liang, notre guide pour ces 2 jours.

Après 2h30 de route, nous arrivons au pied de la montagne. Il nous faudra une heure de marche en montée pour rejoindre la muraille. Nous sommes dans le secteur de Jiankou, un des secteurs où la muraille n’a pas été rénovée. Sur les 5000 kilomètres que couvre la muraille, peu de secteurs sont rénovés mais ceux-ci sont les plus accessibles donc les plus visités. Nous pique-niquerons en haut d’une des tours de garde. Nous sommes seuls et la vue est époustouflante ! Nous marcherons environ 4 h pour rejoindre le secteur de Mutianyu, qui lui est rénové. Nous pourrons comparer alors les deux aspects et finalement, chacun a son charme !

La muraille suivant les crêtes des montagnes, nous monterons et descendrons de nombreuses fois, soit les sentiers, soit les escaliers pour la partie rénovée. Nous étions bien fatigués à l’arrivée !

Nous rejoindrons en voiture le petit village de Simatai où nous dormirons dans une auberge (chez l’habitant). Nous goûterons à la cuisine locale, raviolis aux menus. Cuisine appréciée par tous !

Le lendemain, c’est à pied que nous gagnerons le secteur de Gubeikou. Nous marcherons 3 heures dans un secteur non rénové avec de magnifiques panoramas ! Nous serons interviewés par deux journalistes chinoises écrivant sur l’histoire de ce secteur de la muraille; une tour étant célèbre pour avoir été le quartier général chinois lors de la guerre sino-japonaise en 1934.

Après une deuxième nuit dans l’auberge, nous regagnerons Beijing sous la pluie. Nous aurions dû marcher une journée supplémentaire sur la muraille mais nous avons été forcés de nous adapter à la météo. La muraille était fermée en raison du mauvais temps.

Un coup de coeur pour tous les 5 ! Marcher sur la muraille avait un côté mythique !!!! Nous avons vraiment apprécié ces deux jours !

Nous laissons Jeanne vous conter l’histoire de cette grande Muraille de Chine dans un prochain article….

Jour 308 à 311 (11 au 14 juin) – De Xi An à Pingyao, Arrivée en Chine et premières découvertes !

Nous arrivons à Xi’An (prononcer « Cian ») le 10 juin à 23h15 après 5h de vol. Le passage de la douane se fera sans problèmes (nous avions bien travaillé avant !) et nous rejoindrons notre hôtel au coeur de la vieille ville.

Le 11 juin, nous faisons connaissance avec notre guide locale chinoise Claire (prénom français d’adoption) et visitons la petite pagode et son parc. Les pagodes sont des tours où sont entreposés les sutrats bouddhistes (livres philosophiques). Dans le parc, on découvre les tours de la Cloche et du Tambour. Elles servaient à indiquer l’heure lorsque la pendule n’était pas encore inventée. On les retrouvera dans toutes les villes. Jeanne pourra s’initier avec brio à la calligraphie chinoise pour son plus grand plaisir et nous assisterons à un petit spectacle d’ombres chinoises.

Il est ensuite l’heure de déjeuner dans un restaurant typique et de découvrir la nourriture chinoise et les baguettes. Après un petit cours sur l’utilisation de celles-ci, nous sommes agréablement surpris par le goût des aliments. C’est bon ! (ouf !) et cela n’a rien à voir avec les restaurants chinois français !

L’après midi, nous visiterons le fameux site de l’armée des soldats de terre cuite. Ce site est vraiment impressionnant de part sa taille et son âge. Le premier empereur qui unifia la Chine, Que Qin Shi Huang, en 200 avant JC avait préparé son tombeau pendant 40 ans. Cette armée était sensée le protéger dans l’au delà. Il a été découvert  par des paysans qui creusaient un puits en 1974. Tous les soldats (sauf un à genou, en vitrine) étaient abîmés et ont été restaurés (7 mois pour une équipe pour restaurer un soldat). La restauration se poursuit et il y en a au moins encore pour 100 ans…

Après une balade sur les remparts de Xi’An, nous regagnerons notre hôtel bien fatigués (et notre guide aussi).La nuit précédente avait été courte.

Le 12 juin, nous prenons la route pour les montagnes Hua Shan, montagnes sacrées pour les taoïstes. Après 2h de route, du bus puis une montée en téléphérique, nous atteignons le sommet ouest. Ces montagnes ont une forme en fleur de lotus avec 5 sommets (Nord, Sud, Ouest, Est, Centre). Nous sommes ébahis par la beauté du site ; les montagnes semblent coupées à la hache et sont très abruptes. Nous randonnerons du sommet Ouest au sommet Nord en passant par le Sud (2154 mètres). Notre guide, trop fatiguée, ne nous accompagnera pas dans cette balade …. Relation un peu compliquée avec celle-ci.

Le soir, nous découvririons Xi’An by night. Les illuminations des bâtiments sont somptueuses ! Nous sommes surpris par cette ville, qui ressemble aux grandes villes occidentales. Tout est fait en grand : les routes, les escaliers, les immeubles … La périphérie des villes est envahie de barres d’immeubles stéréotypées, ce qui n’est pas très joli mais les Chinois sont nombreux … Nous déambulerons dans le quartier musulman : dépaysement et ambiance assurés ! Nous mangerons à Pizza Hut, qui va devenir  notre refuge quand nous en aurons un peu marre de la nourriture chinoise !

Le lendemain, nous prenons le TGV, direction Pingyao. On fera la connaissance d’un étudiant chinois, qui était très curieux à propos de la France et de sa politique. Contrairement à l’image que nous avions pu avoir des Chinois lorsqu’ils visitent en groupe les pays étrangers (ils poussent, sont « speed », et plutôt mal élevés), ceux-ci sont extrêmement gentils et toujours prêts à nous aider. Nous sommes un peu (beaucoup) les bêtes curieuses mais toujours avec un grand sourire en nous regardant. Hormis avec les jeunes étudiants qui parlent très bien anglais, la barrière de la langue est omniprésente mais on se débrouille pour se faire comprendre ! On ressent parfois un manque d’éducation plus lié à leurs traditions et leur histoire (ne soyez pas surpris des bruits étranges venant de leurs gorges, des crachats et des portes ouvertes dans les toilettes usitées …).

On découvre notre Guesthouse dans la ville fortifiée de Pingyao, une des seules villes à avoir été conservée pendant la révolution culturelle des planificateurs communistes. On se croirait dans la Chine impériale, au Moyen âge pour nous. Nadège et Erwan dormiront sur un lit fait de briques (avec un matelas tout de même) et les enfants dormiront dans un lit à baldaquin. Les oreillers sont fait de graines de sarrasin ; c’est un peu dur ! Nous nous baladerons sur les remparts et découvrirons le lendemain les différents sites de la ville. Ville typique et très sympa à visiter !

Nous avons même rencontré notre ancien président, Valéry Giscard d’Estain. Malheureusement, il était très occupé et nous ne l’avons vu qu’en photo !

Nous avons eu une petite explication sur la façon de visiter des Chinois à l’étranger. Les voyages coûtent extrêmement chers et le fait de voyager en groupe fait baisser la note. Les formalités administratives sont aussi facilitées. Il est encore difficile de visiter en individuel. Avant de partir, ils laissent en Chine une caution bancaire (d’un montant important) qui leur est restituée en rentrant. Ils visitent en général 8 pays d’Europe en 10 jours et il est important pour eux de dépenser en shopping ; une commission étant reversée aux organisateurs, ce qui permet encore de diminuer le prix du voyage. De même, ils  mangent dans les restaurants chinois pour limiter les coûts et que ce soit rapide ! Le plus important pour eux est de prendre une photo du site pour dire qu’ils l’ont visité.

Jour 301 à 307 (04 au 10 juin) – L’île de Penang !

Nous arrivons sur l’île de Penang le 03 juin en début d’après-midi. Nous découvrons GeorgeTown, sa ville principale, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008, qui allie quartiers modernes et anciens. Nous logerons dans le quartier Little India, qui fait partie du centre historique. Notre 96ème logement est une grande pièce commune de 100m² pleine de charme. Nous découvrons au coin de notre rue un café « Pit Stop  6 » qui deviendra notre cantine du midi. En effet, les courses aux supermarchés ne sont pas fructueuses et les prix des restaurants sont tout à fait raisonnables (6 à 7€/personne). Il y a une forte diversité culturelle dans cette ville façonnée par des décennies de colonialisme, de commerce et de tourisme : temples hindous et chinois, mosquées, échoppes en tous genres …

Tout au long de cette semaine, nous allons découvrir en déambulant dans les rues ce qui fait la particularité de Penang : son Street Art. On vous laisse en photos admirer quelques œuvres… On visitera aussi la maison Khoo Kongsi. C’est une maison de clans, qui jouent un rôle central pour les communautés chinoises d’outre mer.

Le 05 juin, nous prendrons le téléphérique pour nous rendre à Penang Hill (821 mètres). La vue est sympa mais les attractions touristiques pullulent et dénaturent le site. On en profitera tout de même pour marcher sur quelques sentiers au calme. Nous nous arrêterons en rentrant, au temple Kek Lok Si, plus grand temple bouddhiste de Malaisie.

Le 07 juin, nous nous lèverons tôt pour nous rendre au Parc National de Penang. Nous marcherons pendant 1h30 dans la jungle jusqu’à la jolie plage des tortues (on ne peut malheureusement pas s’y baigner). La chaleur humide est toujours aussi présente et les habits sont très vite détrempés. Les tortues ne sortant qu’à 3 h du matin, nous observerons quelques spécimens au centre de préservation de celles-ci. Par bateau, nous rejoindrons la plage des Singes où nous ne resterons que le temps de nous baigner. On est un peu déçu par cette plage, qui nous avait été fortement recommandée pour sa beauté, et que nous trouvons défigurée par de multiples paillotes en tous genres.

Le 09 juin, nous visiterons deux temples (cela nous manquait…) : le temple bouddhique birman Dhammikarama et le temple Thaï Wat Chayamangkalaran, avec son bouddha couché de 33m de long. Nous irons ensuite flâner dans le jardin botanique avant une dernière baignade sur la plage de Batu Ferringhi, qui, elle, nous a agréablement surpris (Malgré l’avis négatif du guide Lonely).

Nous profiterons aussi de cette semaine pour finir de préparer les deux mois à venir. Les enfants seront quant à eux très studieux !

Demain, direction X’ian (Chine) via Kuala Lumpur ! Une autre aventure commence ….

Jour 295 à 300 (29 mai au 03 juin) – Ipoh, et l’enfer vert de la jungle !

Nous arrivons à Ipoh le 28 mai dans l’après-midi. Ipoh est une ville importante dans l’état du Perak (700 000 habitants). L’appartement est bien agencé au 16ème étage d’un immeuble dans le centre de la ville. Pour les courses, les supermarchés sont loin de proposer les produits que nous avons l’habitude de trouver ailleurs : pas de viande, peu de légumes … bon, on va se débrouiller quand même ….

Nous visiterons la ville le lendemain où l’on note une influence chinoise importante. Le tour sera très rapide parce qu’il n’y a pas grand-chose à voir (Mairie, Gare, Clock Tower et Mosquée).

Le 30 mai, nous partons à 6h30 pour découvrir les Cameron Highlands, réputées pour leurs randonnées. … on ne sera pas déçu et on se demandera dans quoi nous nous sommes embarqués ?!

En effet, nous avons choisi le « Brinchang Barat Trail », plus connu sous le nom de  Jungle Trail n°1. Après avoir mis presque 1h à trouver le début du trail (on a demandé à plusieurs autochtones et après plusieurs essais, nous avons réussi à trouver la petite entrée !), nous nous retrouvons en pleine jungle ! La montée jusqu’au sommet (2000 mètres) se passera plutôt bien … un peu raide, quelques passages sensibles mais ça allait (1.30 heure environ). La deuxième partie va s’avérer beaucoup, beaucoup plus difficile. Le terrain est boueux et glissant, quasiment pas praticable à certains endroits, des cours d’eau à traverser, des troncs d’arbres à enjamber…  Il y aura plusieurs chutes, heureusement sans conséquences. Après 2 h dans cet enfer vert, et avec un bonheur immense, nous arrivons près de la route où nous apercevons le panneau « Congratulations » qui signifie la fin de la galère! Vous pourrez admirer l’état de nos vêtements, surtout Erwan ! Il nous restera tout de même encore plus de 2h pour retourner à notre voiture … mais des malaisiens (très gentils), qui ont eu pitié de nous, nous ont pris par deux fois en stop à l’arrière de leur pick up pour nous ramener à bon port !

En descendant, nous pourrons observer de nombreuses serres (légumes et fraises), ainsi que des plantations de thé et nous en profiterons pour acheter des fraises. Gourmandise bien méritée !

Après une bonne nuit réparatrice, nous visiterons les alentours d’Ipoh. Il y de nombreux temples grottes creusés dans les falaises. Nous en visiterons un ; à noter que l’on ne reconnaît  plus grand-chose des grottes qui ont été peintes. Ensuite, nous nous baladerons dans la grotte de Gua Tempurung, plus grande grotte calcaire de Malaisie, constituée de 5 dômes. Plutôt sympa et très différent des grottes que l’on connaît. Ce ne sont pas des grottes souterraines et la température reste haute ! Puis, nous nous dirigerons vers le château de Kellie, petite folie d’un écossais, riche propriétaire de plantations d’hévéas, qui est mort avant la fin des travaux en 1926. Amoureux de l’Inde, tous les matériaux et les ouvriers venaient de là-bas. Journée tranquille.

Le 01 juin, nous partons pour la parc national Royal Belum, sur l’île de Pulau Banding. Sur la route, nous nous arrêterons à Taiping, ancienne ville coloniale, qui ne nous a pas vraiment charmés, hormis ses « Lake Gardens ».

L’hôtel que nous avons eu beaucoup de mal à réserver est splendide avec une magnifique vue sur la jungle et le lac (celui-ci est artificiel). Nous profiterons de la piscine à débordement.

Le lendemain, nous partirons en bateau à la découverte de la jungle accompagné d’un guide prénommé Omar. Nous ferons tout d’abord une petite randonnée (bien plus praticable …), puis  nous nous arrêterons dans un village indigène Orang Asli Village où vivent  17 familles (105 personnes). C’est assez déstabilisant de découvrir leurs conditions de vie …. Plus que simples ! Ensuite, on profitera des Sungai Ruok Waterfall pour pique-niquer et pour se baigner (enfin que Erwan ,qui se fera grignoter les pieds par les petits poissons …sympa !) Nous terminerons par l’observation de bulbes de rafflésies. Ces fleurs mettent 2 à 3 ans avant de se former à partir des lianes d’arbres, puis plusieurs semaines avant de s’ouvrir, et restent ouvertes 5 jours. Ce sont de très grandes fleurs qui ont une odeur de « vomi » !

Les sangsues, quant à elles, vont venir à nous et « bisouter » Jeanne ! impressionnant à voir ! Ce sont des sortes de petits vers qui repèrent l’odeur humaine, bondissent ou rampent jusqu’à s’accrocher sur la peau. Ils pompent  alors le sang humain, et grossissent énormément. De vrais vampires !

C’était une  belle journée  avant notre départ le lendemain pour l’île de Penang, à 2h30 de route.

 

Jour 292 à 294 (26 au 28 mai) – Kuala Lumpur, une belle surprise !

Nous atterrissons à Kuala Lumpur le 25 mai vers 21 h et après une 1h de route, nous atteignons  notre hôtel « Park Royal Suites » en plein centre ville (très bonne adresse !).

Le lendemain, nous partons découvrir la ville, capitale de la Malaisie (1,38 millions d’habitants), unique par sa diversité culturelle (malais de souche, prospecteurs chinois, migrants indiens, colons britanniques). Nous commençons par monter en haut des Petronas Twin Tower, deux tours jumelles en acier de 452 mètres de hauteur. Les tours sont magnifiques ainsi que l’environnement (parcs et jardins) et la vue du sommet. La visite est parfaitement organisée…

Nous nous arrêterons au KLCC Mall pour acheter, de nouveau, des chaussures à Maxime et Simon s’est offert un nouveau téléphone (Merci Mémé !). Nous découvrons ensuite le quartier Kampung Baru, quartier traditionnel où les maisons en bois et marchés locaux côtoient la modernité alentour. Nous irons jusqu’au lac Titiwangsa, où la vue sur la ville est sympathique ! Il y a beaucoup d’espaces verts au sein de cette capitale. Retour en métro puis relaxation à la piscine qui se trouve au 31ème et dernier étage de notre hôtel, pour Nadège et Erwan. La vue est exceptionnelle !!!

Le soir, une petite folie ! Nous irons dîner en haut de la Tour Menara KL dans un restaurant panoramique, qui tourne à 360°. Splendide et bon !

Le 27 mai, premier jour du ramadan (après des pays où l’hindouisme et le bouddhisme étaient majoritaires, la Malaisie est en grande partie de religion musulmane),  nous nous dirigeons à pied vers le sud de la ville. On se baladera dans Chinatown (ils sont partout ces chinois !), et passerons devant le plus vieux temple hindou de la Malaisie avant de visiter un temple taoïste : le temple Sze Ya.

Nous nous rendons ensuite au Merdeka Square, ancien terrain de cricket où a été signée la déclaration d’indépendance de la Malaisie le 31 août 1957. Ce terrain est notamment bordé par le bâtiment du sultan Abdul Samad, actuel ministère de la culture ainsi que par le Musée national du Textile (comme à Cholet ! On n’est pas dépaysé …) Après un passage éclair devant la Mosquée nationale Majid Negara, une promenade aux Lake Gardens, nous visiterons le Musée national qui retrace l’histoire de la Malaisie. Très instructif !

Détour par la gare centrale, où nous voulions acheter nos billets de train pour rejoindre Ipoh, il ne reste que des billets partant tard le soir. Nous décidons donc de louer une voiture pour notre périple en Malaisie.

Après un « bon »repas à KFC (hein, Nadège …), nous irons visiter le temple Thean Hou, temple taoïsto-bouddhique dont le nom est celui de la Mère céleste. Nous y sommes arrivés grâce à l’extrême gentillesse d’une passante, qui nous a réservé gratuitement un véhicule par Grab (équivalent Uber). Les malaisiens sont prévenants, gentils et parlent bien anglais !

Le soir, après une pause piscine pour toute la famille, nous irons dîner dans une Steackhouse. Un steack digne des plus grands restaurants ! Fondant ! Vous aurez compris que l’on commence parfois à être sérieusement en manque de nourriture française !

Le 28 mai, après avoir récupéré la voiture, nous nous dirigeons vers Ipoh. En cours de route, nous nous arrêtons à Batu Caves, à 13kms au Nord de Kuala Lumpur. Ces grottes abritent un temple hindou. Pour y accéder, il faut monter 272 marches et porter un petit seau de sable, pour contribuer aux travaux de rénovation. Il fait toujours aussi chaud et humide (37°C) … Les singes sont omniprésents mais pas agressifs. Dixit Jeanne, ils ont une « petite » faiblesse, les bananes! Le plus remarquable est la statue dorée de Muruga qui se dresse devant l’immense rocher calcaire où se trouvent les grottes.

Nous arrivons à Ipoh en milieu d’après midi. A  noter que le réseau routier est vraiment de bonne qualité. On traversera essentiellement des forêts de palmiers dans un relief vallonné.

Jour 284 à 291 (18 au 25 mai) – Ko Samui, une île pleine de charme !

Nous arrivons le 17 mai dans l’après midi et découvrons la maison qu’Annick et Philippe ont eu la gentillesse de nous prêter. On se sent immédiatement très bien dans cette jolie maison avec piscine ! Un grand merci à eux !

Pendant cette semaine, nous allons en profiter pour nous poser, travailler pour les enfants, avancer la logistique du voyage pour les parents et bien manger (délicieux produits de la mer!) … Nous allons bien évidemment découvrir l’île qui est certes touristique, mais nous avions la chance de ne pas être en haute saison.

Le 19 mai, nous allons voir le Big Bouddha et le temple Wat Phra Yai. Ils sont plus kitschs que ceux que nous avons déjà vus mais c’est sympa de les découvrir dans ce cadre maritime. Nous nous arrêterons sur la plage de Ao Tong Son pour un petit bain dans une eau à plus de 30°C. Trop facile pour rentrer dedans ! Nous déjeunerons en bord de mer avant d’être rincés par une pluie d’orage ! En fin de journée, Nadège et Erwan iront découvrir le marché nocturne au Fisherman’s village. Petit village agréable où nous repasserons à plusieurs reprises ….

Le lendemain, c’est en 4×4 (et heureusement) que nous sillonnons la Jungle route 360 à travers l’île. Beaux panoramas ! Nous nous arrêterons observer les rochers Hin Ta et Hin Yai puis ferons une halte dans un petit village de pêcheurs Ban Hua Thanon avant de nous poser à la plage de Chaweng Beach.

Le 22 mai, nous partons en speedboat au Parc national d’Angthong. Au programme : snorkeling, kayak, plage et randonnées en faisant halte sur différents îlots. La vue du second sommet est splendide sur les nombreux rochers épars ! Elle se mérite car l’ascension est raide – 500 mètres de dénivelé sous une chaleur humide ! Une très belle journée !

Après les massages indiens un peu trop toniques, nous avons profité des mains expertes de thaïlandaises pour nous relaxer. Cool !

Le 24 mai, nous randonnerons pour atteindre la cascade Hin Lad Waterfall à travers la jungle (1h30 A/R) avant de découvrir la jolie petite plage de Coral Cove. Sympa !

Le lendemain, c’est déjà l’heure du départ. Nous n’avons pas vu la semaine passer …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jour 277 à 283 (11 au 17 mai) – Chiang Mai et le Nord de la Thaïlande !

Nous arrivons le 11 mai à 8h45 en gare de Chiang Mai après une nuit passée dans le train au départ de Bangkok. Nous n’avons pas si mal dormi que cela … Maxime a même fait sa meilleure nuit depuis bien longtemps (dixit l’intéressé) !

Nous sommes accueillis par Jak, qui nous accompagnera tout au long de nos différentes excursions. Nous découvrons notre maison dans la petite ville de Mae Ring (à 20 kilomètres au nord de Chiang Mai). Malgré une cuisine pas très propre, la maison est sympa et le jardin ainsi que la piscine sont très agréables.

Nous irons découvrir à pied le temple Wat Dara Phirom situé à côté de la maison. Il est magnifique et nous apprécions la quiétude car il n’est pas visité ! (pas de touristes sauf nous bien sûr (nous ne nous sommes pas encore convertis au bouddhisme ! …))

Le 12 mai, nous partons visiter Chiang Mai. Les principales attractions de la ville sont ses temples ; nous en visiterons trois : le Wat Phra Singh (le plus célèbre), le Wat Chedi Luang et le Wat Chiang Man (le plus ancien). On découvre que la religion et l’astrologie chinoise sont très imbriquées. Les offrandes sont toujours de mise et on a même vu nos trois enfants reconvertis à faire la quête ! (si, si en tenue orange et sans cheveux !) On déambulera dans la vieille ville.

Depuis l’Inde, Nadège s’est habituée à porter des tenues longues ; mais en Thaïlande, ce n’est pas toujours suffisant. Le pantalon peut être refusé aux femmes, jupes longues de rigueur. Parfois l’accès à certains temples est même interdit aux femmes. (vous pourrez lire les étranges raisons sur l’écriteau rouge pris en photo ci-dessous…)

Le lendemain, nous prenons les routes de montagnes pour accéder au temple Wat Phra That Doi Suthep. On bénéficie d’un beau panorama sur la ville. On visitera aussi le palais Bhubing, résidence d’hiver de la famille royale de Thaïlande. On s’est baladé dans les jardins où se mêlent végétation de chez nous et végétation tropicale. Sympa ! On finira par se balader dans un village Hmong, et découvrirons l’histoire de cette minorité dans un petit musée dédié. (Minorité qui vivait en Chine près du fleuve jaune et qui a été contrainte de migrer vers l’Asie du Sud Est.)

Le 14 mai, nous ferons un peu de shopping dans le quartier moderne de Chiang Mai (nos habits commencent à s’user et certains ont même rendu l’âme !). Après avoir dîné, nous finirons la soirée dans un marché nocturne : plein de petits marchands (de petites « saloperies »), quelques étals d’insectes (on n’a pas goûté ?! …) et on s’entraînera au tir au pistolet !

Le lendemain, nous retrouverons la nature (pour notre plus grand plaisir) avec un site de cascades et une végétation luxuriante !

Le 16 mai, nous partons à 7h du matin vers Chiang Rai au Nord de Chiang Mai sous une pluie battante ! Nous visiterons, entre les gouttes, le Wat Rong Khum ou White Temple, temple réalisé par un artiste en 1997. Oeuvre surprenante, très belle mais un peu glauque ! Nous visiterons ensuite un site, Baan Dum, qui regroupe plusieurs bâtiments traditionnels, pour la plupart peints en noir, dans un joli cadre. On peut observer à l’intérieur des peaux de bêtes, des ossements …. Strange !

Nous voulions initialement monter jusqu’au Triangle d’Or (frontière entre la Birmanie, le Laos et la Thaïlande) mais la pluie en a décidé autrement … Dommage !

Le lendemain, c’est l’heure du départ, nous nous envolons vers l’île de Ko Samui !

 

Jour 269 à 276 (03 au 10 mai) – Bangkok ou BKK, entre tradition et modernité !

Nous arrivons à Bangkok le 03 mai en fin d’après-midi. Après avoir passé la douane et pris le métro, nous sommes accueillis par Rose et découvrons notre 90ème logement au 17ème étage d’une tour particulièrement bien située dans le quartier Sukhumuvit (très proche des moyens de transport).

Que de contrastes avec l’Inde ! C’est propre, les gens sont disciplinés et on vend les bananes à l’unité et non dans du papier journal …

Le lendemain, nous resterons tranquilles et nous nous occuperons des tâches domestiques : courses, coiffure et lessives (pour essayer de récupérer notre linge très malmené en Inde !).

Le 05 mai, nous partons à la découverte de Bangkok et allons en peu de temps tester plusieurs moyens de transport : le taxi boat (ferry Asoke), le Tuk Tuk (car nous ne sommes pas descendus au bon arrêt ?) puis la pirogue (une certaine arnaque …). Nous visiterons le temple Wat Pho et son célèbre Bouddha couché ! Il évoque le passage du Bouddha au nirvana. Il est vraiment impressionnant de par ses dimensions : 46 m de long et 15m de haut ! Dans le temple, il y a de nombreuses galeries de Bouddhas dorés (394). C’était vraiment somptueux ! Après un repas Thai, nous nous baladons dans le marché aux amulettes puis longeons le Parc Sanam Luang. Le soir, nous aurons le plus grand plaisir à dîner avec Xavier, collègue et ami d’Erwan, et Armelle, en escale à Bangkok pour une journée. Une soirée très sympathique !

Le lendemain, nous partons en taxi en direction d’Ayuthaya, site classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Ayuthaya était la capitale du Siam entre 1350 et 1767 et son royaume gouvernait un territoire plus vaste que l’Angleterre et la France réunies. En 417 années de règne, 33 rois se succédèrent et plus de 70 guerres eurent lieu, ce qui empêcha toute puissance occidentale de s’emparer du Siam. Le dernier combat du royaume eut lieu en 1797, quand l’armée birmane envahit la cité. Il reste essentiellement aujourd’hui des vestiges de temples et de palais (certains temples restent bien conservés).

On a pu observer un bouddha couché, un magnifique bouddha assis haut de 17m ainsi qu’une mystérieuse tête de bouddha en pierre entrelacée dans des racines.

On ira ensuite visiter le Palais Banga Pa In, palais d’été de la famille royale. Une belle journée ! Le soir, pour se remettre de notre fatigue, nous mangerons des crêpes !!!!

Le 07 mai, Erwan et Nadège iront découvrir le marché de Chatuchak, un des plus grands marchés au monde. C’est un vrai labyrinthe de petites échoppes, mais organisé (cela change encore de l’Inde…) où l’on peut quasiment tout trouver ! Les enfants resteront tranquilles à l’appartement, et s’adonneront à leurs travaux d’école!

Le lendemain, après avoir récupéré nos billets de train pour Chang Mai, nous nous baladerons dans le quartier de Chinatown puis nous irons visiter le Grand Palais. Depuis le début de notre séjour, nous sommes étonnés par la ferveur des Thaïlandais envers leur roi défunt en octobre dernier. Il y a de nombreuses photos de leur roi et de son fils qui lui a succédé, dans toutes les villes et sur toutes les routes. Le corps du roi défunt sera conservé au Grand Palais jusqu‘en octobre 2017 et les Thaïlandais, de noir vêtus, viennent se recueillir. Cette enceinte royale abrite de nombreux temples et monuments. Malgré la foule, nous avons vraiment apprécié la beauté des lieux et les détails architecturaux. C’est magnifiquement entretenu !

Le 09 mai, nous reprenons le taxi direction Kanchanaburi. Ce lieu est connu du fait du célèbre pont construit pendant la Seconde Guerre Mondiale par les prisonniers de guerre du Commonwealth et les civils asiatiques sous la domination japonaise : le Pont de la Rivière Kwai (film célèbre). Ce pont fait partie de la ligne de chemin de fer qui a été construite en 1942-1943 entre la Birmanie et la Thaïlande. Il y a eu environ 115000 morts dont 15 000 prisonniers de guerre.

Après une halte au cimetière militaire, nous avons visité le musée « Centre du Chemin de Fer Thaïlande-Birmanie ». Nous avons ainsi pu (re)-découvrir ce pan de l’histoire et les conditions dramatiques dans lesquelles cette ligne fût construite. Nous finirons par traverser ce fameux pont. L’endroit est paisible et agréable. Une journée très instructive !

Les thaïlandais sont accueillants et vraiment gentils. Sur les lieux touristiques, il est facile de se faire arnaquer, avec le sourire, mais tout de même ! Nous apprenons à ne pas répondre aux nombreuses sollicitations et à être directifs pour obtenir ce que l’on souhaite !

Le 10 mai, après avoir déambulé dans un mall (immense centre commercial; nous avions l’embarras du choix car il y en a de nombreux à Bangkok), nous prenons la direction de la gare pour partir en train de nuit à Chiang Mai. A suivre ….

 

 

Jour 262 à 268 (26 avril au 02 mai) – De Dharamsala à New Delhi …

Le 26 avril, nous reprenons la route avec nos deux voitures pour Dharamsala, ou plus précisément Mc Leod Gang, qui est considéré comme le Petit Tibet. En effet, dans cette ville se trouve la résidence du 14ème Daï Lama en exil depuis l’invasion du Tibet par la Chine. Nous avons une jolie vue sur la chaîne de l’Himalaya. Le soir, nous faisons un petit tour en amoureux dans la ville (2 rues principales avec plein d’échoppes et quelques allumés qui ont dû abuser du cannabis !).

Le lendemain, nous visitons l’institut Norbulingka qui a pour objectif de conserver l’art et la culture tibétains. En effet, l’occupation chinoise (qui est toujours actuelle !) continue à éradiquer l’identité tibétaine (arts, culture, langue ..). Dans ce lieu sont pratiquées la sculpture sur bois, la peinture ainsi que la fabrication de statues en métal selon les traditions ancestrales. Dans ce jardin d’inspiration japonaise se trouve le temple de Deden Tsuglakhang.

Ensuite, nous visiterons l’église St John qui date de 1852 ainsi que l’ensemble du Tsuglakhang où se trouvent la résidence  du Daïla Lama, le temple principal  ainsi que le Tibet Muséum, qui retrace l’histoire du Tibet, et plus précisément l’invasion de la Chine et les conditions de vie des Tibétains. Nous avons découvert ou redécouvert l’histoire de ce petit pays qui subit encore aujourd’hui la répression des chinois !

Le 28 avril, en route vers Mandi, nous pourrons observer plantations de thé, des ours (en captivité), et un temple tout en pierre beaucoup plus ancien. Quelques photos avec les stars ! Nous apercevrons un drôle de rituel qui consiste à émettre un voeu à l’oreille de la statue de la vache après lui avoir remis des offrandes. A nos yeux, cela s’apparente à de la superstition… (on remarquera beaucoup de rituels de ce type tout au long de notre séjour et que les indiens sont très superstitieux !)

Arrivés à Mandi, nous visiterons les temples Triloknath (le long de la rivière en face du pont Victoria) et Bhootnath puis nous nous perdrons dans l’Indira Market.

Le 29 avril, après 5h de route, nous arriverons à Shimla, capitale de l’état Himachal Pradesh, qui s’étend sur 7 flancs de collines. C’est une ville très prisée par les touristes indiens qui dénote par rapport aux autres villes que nous avons visitées. En effet, il y a un grand secteur piétonnier, c’est propre, il n’y a pas de Tuk Tuk et c’est calme ! Nous avons passé deux jours agréables dans cette ville : shopping, visite d’un temple hindouiste (les singes sont très présents, certains dormaient !), visite de l’Institute of Advanced Studies (qui ressemble à un château écossais ; l’architecte était originaire d’Ecosse !) ainsi que le théatre et l’église.

Nous passerons la journée du 1er mai dans les trains : le premier de Shimla à Kalka (6h) sur les flancs de l’Himalaya où nous ferons plusieurs rencontres, le deuxième de Kalka à Delhi (4h) qui avait des allures de train européen. Un peu longuet …Nous serons heureux d’arriver à l’hôtel, il est minuit passé!

Le 2 mai, nous profitons de la journée pour « finir » de découvrir Delhi. Nous commençons par la mosquée Jama Masjid, plus grande mosquée d’Inde, où nous avons dû, pour la circonstance, endosser de nouvelles tenues ! Après une brève visite au Marché de Chandni Chowk, à l’atmosphère suffocante, nous visiterons le Fort Rouge et sa muraille de 2 kms. Nous aurons le plaisir de dîner avec Jean Noël, de l’agence Inde en Liberté, qui nous a aidé à organiser notre voyage en Inde, dans le quartier Hauz Khas, quartier branché de la ville.

Le lendemain, il est l’heure de quitter l’Inde pour s’envoler vers Bangkok. Nous avons la surprise de retrouver Kamal ,notre deuxième chauffeur, pour ce petit trajet. Avant de prendre l’avion, petite halte au Mc Do indien où le Big Mac est remplacé par le Maharaja Mac ! Pas mauvais voire plutôt bon.

30 jours en Inde ! Beaucoup de découvertes, de rencontres et d’émotions. Il va nous falloir un peu de temps pour tourner la page… L’Inde est un drôle de pays, plein de contrastes voire de contradictions. Malgré la saleté, le bruit assourdissant, la pauvreté, le comportement des indiens parfois fatiguant pour nous, l’Inde est un pays haut en couleurs qui nous a vraiment enthousiasmé !

Nous nous sommes laissés embarquer et ce fût une formidable expérience !

 

 

Jours 241 à 247 (05 au 11 avril) – Le Kerala – Premiers pas en Inde

Le 04 avril en début d’après-midi, nous prenons l’hydravion pour Malé puis nous embarquons pour Trivandrum, capitale du Kerala. Nous sommes impatients de découvrir ce pays mais appréhendons quelque peu le choc culturel… Nous arrivons vers 18h et après avoir passé la douane (au pays des moustachus !), nous faisons connaissance avec notre chauffeur « Simsons » (pas sûr de l’écriture …). Nous prenons la direction de Varkala à 1h30 de route. Nous allons vite nous rendre compte qu’il vaut mieux parler en temps qu’en kilomètres et que conduire en Inde pour un européen est « Mission Impossible ! ». Ils conduisent comme des dingues et usent du klaxon de façon compulsive (pas pour enguirlander l’autre conducteur (comme en France) mais pour prévenir) !

La route passe relativement vite car toute l’agitation ambiante nous accapare ! A l’arrivée à notre hôtel, nous découvrons notre premier paradoxe : l’agitation ambiante et la lenteur pour obtenir certaines choses (le simple fait de récupérer nos passeports après les photocopies d’usage a mis un temps certain après plusieurs demandes de notre part).

Le lendemain matin, nous nous rendrons en ville pour acheter un sari pour Jeanne (un rêve « ancien » de notre miss). Simsons nous conduira dans une boutique locale puis chez la couturière pour la confection du petit boléro. Trop belle !

Nous profiterons de l’après-midi pour nous balader le long des falaises de Varkala au milieu des nombreuses échoppes. Il fait chaud et humide. On est un peu assommés….

Le 06 avril, nous partons pour Allepey (110 km – 3h de trajet) et sommes arrêtés à plusieurs reprises sur la route par des manifestants en raison d’une grève due au meurtre d’un étudiant quelques jours auparavant. Les manifestants étaient assez virulents mais nous ont finalement laissés passer en tant que touristes (avec un petit écriteau sur la voiture disant que l’on se rendait à l’aéroport). Nous n’étions pas très rassurés …

Nous arriverons finalement à bon port et embarquerons sur notre Houseboat pour découvrir les Backwaters, réseau de lacs, canaux, estuaires et deltas de 44 rivières se jetant dans l’océan indien. Nous passerons une journée et une nuit à bord et découvrirons les rives et la vie attenante. Apaisant et reposant !!! Très belle excursion.

Le 07 avril, nous nous dirigeons vers Peryiar (130km – 4h de trajet) en empruntant des routes de montagne qui vont avoir raison de l’estomac de Jeanne. (Pauvre choupinette !) Cela sera vite oublié avec la découverte des éléphants dans une petite ferme (5 éléphants avec leurs 10 mahouts (dresseurs)). Nous pourrons les chevaucher, les nourrir et participer à leur bain. Erwan, Jeanne et Maxime prendront leur douche avec eux !!! Ce fut un beau moment ! Le soir, pour se remettre de nos émotions, massage tonique (à l’indienne) pour  Nadège, Jeanne et Erwan.

Le lendemain, nous aurons la chance de déjeuner dans la famille de Monsieur Thomas, producteur d’épices qui nous fera découvrir sa plantation. Rencontre instructive ! 90 kilomètres nous attendent pour rejoindre Munnar en 3h30. Les routes ne sont pas meilleures mais on profite de beaux points de vue sur la jungle et les montagnes.

Le 09 avril, randonnée (10 kms) dans les plantations de thé avec Augustin, notre guide. Cela nous a fait plaisir de nous retrouver en pleine nature avec de magnifiques paysages et toutes les teintes de vert. Jeanne vous en dira plus sur la culture du thé dans un prochain article…

Le lendemain, nous prenons la direction de Kochi (Cochin de son ancien nom colonial). En partant, nous pouvons observer des travailleurs récoltant des feuilles de thé. En arrivant, nous nous arrêterons à la laverie (depuis 15 jours sans possibilité de laver nos affaires, nous n’avons plus rien à nous mettre !). La laverie … moment épique …. retour 100 ans en arrière…alors que certains touristes visitent la laverie, nous déposons notre linge sous leurs regards éberlués. Après un comptage du linge à même le sol, nous le laissons, pas très rassurés !

En fin d’après midi, nous assisterons au spectacle « Kaleidoscope » qui présente les arts majeurs du Kerala. Pas vraiment emballés ! Mais nous avons bien ri parce que cela avait un côté burlesque (3/4 heure à observer le démon peint en vert qui se maquille) ! Nous avons cependant bien apprécié les arts martiaux et la danse indienne.

Le 11 avril, nous partons à la découverte de Kochi : Palais hollandais où est relatée l’histoire de la ville, un temple hindou, la synagogue (mais fermée), l’église Saint François Xavier et enfin le port et ses carrelets chinois. On se baladera le long de la mer, des marchés de poissons et à travers la ville. Nous avons profité en déjeunant avec Simsons  de discuter des traditions indiennes et avons été surpris du poids et de la pérennité de celles-ci (mariages arrangés, castes …).

Erwan a même trouvé le film de son année de naissance ! « 1971, behind borders » avec un acteur (moustachu bien sûr ) trop bien !

Après avoir récupéré notre linge en bon état (ou presque), nous prenons la direction de l’aéroport et nous embarquons pour New Delhi à 20h15.

Nous appréhendions mais sommes envoûtés par ces premiers jours passés dans ce pays aux antipodes du nôtre et des pays que nous avons visités auparavant. C’est un pays plein de contrastes mais haut en couleurs ; couleurs admirablement bien portés par les femmes indiennes en sari. Nous nous sommes laissés transporter par cette agitation incessante en essayant de ne pas porter notre regard européen sur leur façon de vivre. Nous nous contentons d’observer et de découvrir. A suivre ….

Jours 235 à 240 (30 mars au 04 avril) – Les Maldives

Lorsque nous avons organisé notre voyage, nous nous sommes dit: »On ne passe pas loin des Maldives, ce serait dommage de ne pas y aller. » On ne se voyait pas venir y passer une semaine dans le cadre de vacances classiques. Nous avions quelques idées préconçues sur les Maldives, sur le fait que ce soit surfait et loin de la vision idyllique diffusée ! Nous allons très vite changer d’avis !!!…

Après avoir passé la journée du 28 mars à Sydney pour notre plus grand plaisir de retrouver cette ville, nous prenons l’avion direction Singapour (8h de trajet) et y arrivons vers 3h du matin (heure locale – 3h de décalage avec Sydney). En une heure, nous rentrerons à Singapour pour récupérer nos bagages puis devrons repasser la douane pour accéder à notre hôtel de transit. On est content, nous avons le tampon de Singapour sur nos passeports mais nous aurions pu optimiser l’organisation si nous avions su où se situait l’hôtel de transit, c’est à dire dans la zone d’embarquement. A 18h20, nous embarquons pour Malé, capitale des Maldives. Nous arrivons vers 19h45 (heure locale – 3 h de décalage avec Singapour) et nous nous dirigeons vers notre hôtel « le Ripple Beach ». Après une courte nuit (lever 5h45), nous découvrons une ville en chantier et nous dirigeons vers la zone d’embarquement des hydravions.Là commence le charme des Maldives !!!

Les Maldives sont composés de 1190 îlots regroupés en 27 atolls couvrant une superficie de 90 000 km².  La population est de 400 000 habitants de confession musulmane et appliquant les règles strictes de l’Islam. Du fait du développement du tourisme, le PIB par habitant est le plus élevé de l’Asie du Sud Est. Il est bien évident que la vie sur les îles hôtels ne représente pas le quotidien des Maldiviens. Nous nous sommes aussi interrogés sur les conséquences écologiques d’un tel développement en voyant notamment le nombre impressionnant de coraux morts et les déchetteries à ciel ouvert à Malé. Cependant, des efforts semblent entrepris par le gouvernement…

Nous attendrons dans un magnifique salon en dégustant notre petit déjeuner. Il est ensuite l’heure d’embarquer. Nous sommes une dizaine de personnes dans l’hydravion, direction notre îlot « Vilu reef ».(Ilot de 1 km sur 200 mètres) La vue sur les nombreux atolls est splendide !!!

Après 40 minutes de vol, nous débarquons sur un ponton où un bateau vient nous chercher. Sur l’île hôtel, le sens de l’accueil va jusqu’à nous accueillir par du personnel parlant le français. Nous nous rendrons compte tout au long de notre séjour de la très grande qualité du service proposé ! C’est vraiment exceptionnel !

Nous logerons dans deux très belles villas côte à côte face à l’océan. Nous allons nous laisser vivre et profiter des joies de la piscine, du snokelling, du badmington et du ping pong, des balades autour de l’atoll et de la qualité de la restauration . Simon a pu reprendre ses marques en planche à voile dans une cadre idyllique dans une eau à au moins 32°C. Maxime sera le gagnant d’une course de bernards l’hermites ! Nous rencontrerons même quelques animaux de notre connaissance : Raies et chauves-souris ainsi que de très jolis poissons (et même une murène !)

En un mot : PARADISIAQUE !!!

Un grand coup de coeur pour tous les cinq et une envie d’y revenir dans quelques années, si nous le pouvons !

 

 

 

 

 

Jours 231 à 234 (26 au 29 mars) – Uluru et Kata Tjuta (Centre Rouge)

Le 25 mars, en début d’après midi, arrivée au Ayers Rock Resort, unique ensemble hôtelier près du parc d’Uluru-Kata Tjuta. Celui-ci a été construit suite à l’accord signé en 1985 entre les aborigènes et l’Etat Australien, qui redonnait les terres à ces derniers sous condition d’un bail de 99 ans pour l’exploitation conjointe du parc. Il n’y a donc plus d’hôtels ou de campings dans le parc ; seul un village de 400 aborigènes vivant en communauté existe près du rocher d’Uluru. Ce village ne se visite qu’avec un permis.

En soirée, nous assistons au coucher de soleil sur les deux rochers : Uluru (monolithe) et Kata Tjuta (plusieurs rochers alignés).  Les couleurs sont splendides !

Le lendemain matin ,lever à 4h30 (ce n’est pas une sinécure, ce voyage !), après une nuit perturbée pour Erwan et Nadège, par une petite habitante (souris !) dans la chambre … Nous allons voir « Field of Lights », une oeuvre de Bruce Munro en plein air : 50 000 sphères colorées illuminées (par des fibres optiques) qui  représentent le coeur spirituel de l’Australie. Au lever du soleil, en toile de fond, nous pouvons admirer les deux célèbres rochers.Ce spectacle nous a enchantés ! Nous étions un petit groupe et le calme environnant nous a permis d’en profiter pleinement. Magnifique !

A 15h, après avoir changé de chambre (du fait de la petite souris … qui n’est pas la même que celle de la dent de Jeanne !), direction Uluru pour une excursion guidée. Un arrêt au Visitor Center  nous permettra de mieux appréhender la culture aborigène ainsi que l’histoire de ce peuple.

La culture aborigène  se transmet à travers les rituels, l’art, la culture et le langage. Tout est connecté: chaque pierre ou parcelle de terre appartient à tout un univers qui alimente la vie spirituelle, économique et culturelle du peuple. Le temps du rêve (Tjukurrpa en langue anangu (ou aborigène)), aussi appelé « le rêve », est le thème central de la culture des aborigènes d’Australie. Le « temps du rêve » explique les origines de leur monde, de l’Australie et de ses habitants. Les aborigènes respectent une loi non écrite très importante qui régit leur fonctionnement en communauté. Les hommes et les femmes ont chacun leurs tâches bien définies.

Nous avons effectué deux petites randonnées : Mala Walk et Mutitjulu Waterhole. Ce qui nous a surpris, c’est que cet énorme rocher au milieu du désert abrite la  vie : des arbres et plantes, des points d’eau (l’eau est sacrée pour les aborigènes et il tombe 30 cm d’eau par an)  et des animaux. Nous pourrons observer des peintures rupestres. Nous finirons l’excursion en admirant le coucher du soleil autour d’un verre. Moments magiques !!

Le 27 mars, départ à 5h 30 (eh oui encore matinal !), pour une excursion vers les rochers de Kata Tjuta. Après avoir profité du lever du soleil sur les deux rochers, nous marcherons dans la Walpa Gorge avant de savourer un petit déjeuner (bien mérité !).

A 11h, départ pour l’aéroport, direction Sydney. Un long périple nous attend pour rejoindre les Maldives !

Ces quelques jours dans le Centre Rouge nous ont ravis par la beauté des paysages mais aussi par la découverte d’une culture bien différente de la nôtre !

Jours 226 à 230 (21 au 25 mars) – De Alice Springs à Kings Canyon (Centre Rouge)

Le 21 mars, un peu assommés par la chaleur, nous découvrons Alice Springs. C’est relativement rapide parce qu’il n’y a pas grand chose à voir. Nous monterons en haut de la colline d’Anzac Hill qui nous offrira une vue d’ensemble de la ville et découvrirons l’art aborigène qui va passionner Jeanne. Le soir, nous dînerons avec Anne et Laurent, rencontrés précédemment dans le Ghan. Les garçons goûteront les spécialités locales : ribs de crocodile et steaks de kangourou.

Le lendemain, après avoir récupéré notre 4×4, nous partons vers l’ouest direction Glen Helen à 150 km. Nous ferons plusieurs haltes pour découvrir les paysages : Simpsons Gap, Standley Chasm, Ellery CreekBig Hole où nous pique-niquerons et nous baignerons,  Serpentine Gorge et Ormistone Gorge. Les paysages sont désertiques mais pas comme nous pouvions les attendre. Ce n’est pas un désert de sable mais de grandes étendues désertiques parsemées de grandes herbes et d’arbres, ponctuées de gorges où l’on retrouve des points d’eau. La couleur dominante est le rouge. Ce rouge est dû à l’oxydation du fer dans la roche.

Le soir, nous profiterons d’un logement simple au pied des gorges de Glen Helen et nous dînerons autour d’un barbecue réalisé par nos soins !

Le 23 mars, 250 kilomètres nous séparent de Kings Canyon. Nous les parcourrons en empruntant une piste de sable rouge. Nous ferons de nouveau différents arrêts : Red Bank Gorge, Tyler’s Pass Lookout et enfin Tnorala, joli cratère créé par une météorite et lieu de massacre entre aborigènes. Le midi, il fait tellement chaud (~ 42°C), que nous retrouvons notre « pique-nique car » adopté en Islande. (La climatisation a quand même du bon !) Arrivée à Kings Canyon dans l’après midi ce qui nous laisse le temps de profiter de la piscine.

Le lendemain, lever matinal pour un départ à 6h30,  nous partons pour la randonnée « Rim Walk » au coeur du Canyon. Les moustiquaires sont de rigueur, tant pis pour notre look, au grand dam de Simon ! Cela nous protège, non pas des moustiques, mais de centaines de mouches. Les couleurs du lever de soleil sur les roches rouges sont splendides. Nous marcherons 2h30 et nous avons bien fait de nous lever tôt car la chaleur est rapidement harassante ! Une très belle marche dans un décor de rêve !

Le reste de la journée, nous nous baignerons dans la piscine, endroit le plus adapté à la situation. Nous en profiterons aussi pour gérer l’intendance et les enfants pour travailler.

Le 25 mars, nous reprenons la route, direction le célèbre rocher d’Uluru ! En route nous croiserons nos fameux dromadaires avant d’observer le Mont Connor et le lac salé Amadeus !!!

Jours 224 à 225 (19 au 20 mars) – Expérience inoubliable dans Le Ghan !

Le 19 mars au matin, nous nous préparons donc à nous diriger vers la Railway Station d’Adélaïde pour embarquer dans le fameux train du Ghan. Le temps de rendre la voiture de location en plein centre et de marcher une trentaine de minutes sous le soleil (Erwan uniquement, qui a eu cette gentillesse bien connue de déposer le reste de sa famille à la gare !), nous montons à bord du wagon à 12h15 après avoir profité de l’ambiance sympathique de la gare (verre de bienvenue et guitariste). La moyenne d’âge tourne autour de 60 ans mais quelques familles et plus jeunes couples se distinguent parmi le 3ème âge !!!

Nous avons trois cabines : 2 doubles et 1 simple pour Simon. On a l’impression de se retrouver au siècle dernier dans une ambiance très british ! Service de grande qualité !

Un peu d’histoire pour comprendre le symbole du Ghan qui est un dromadaire :

  • Les premiers chameliers, la plupart afghans, sont arrivés dans le Sud de l’Australie en 1839 et ont commencé à explorer le centre du pays. Ils ont fortement participé au développement de l’économie de la région par le transport des marchandises, du courrier, et des matériaux de construction…
  • En 1877, la première voie ferrée à destination d’Alice Springs est construite.
  • Le développement du train fît que l’Australie décida que les dromadaires n’avaient plus d’utilité et ordonnèrent leur destruction. Certains propriétaires préférèrent les relâcher plutôt qu’ils soient abattus.  On estime qu’il y a aujourd’hui environ un million de dromadaires en Australie.
  • Le Ghan a été inauguré en 1929 et se développe petit à petit entre Alice Springs et Adélaïde. En 1980, les wagons couchettes apparaissent. De 2001 à 2004, la voie ferrée s’étend d’ Alice Springs à Darwin (au Nord) couvrant du Nord au Sud environ 3000 kilomètres.
  • Le train mesure plus d’un kilomètre de long, comprend 2 locomotives et 43 wagons.

A 13h30, nous prenons notre premier repas à bord dans le Queen Adelaïde Restaurant. Nous faisons alors la connaissance d’Anne et Laurent, deux français en vacances, qui partagent notre table. L’après midi passera très vite. On en profitera pour observer les paysages et le coucher de soleil. Il faut avouer que les paysages sont assez monotones mais on se laisse envoûter par l’ambiance du train…de plus,  les boissons sont à volonté !

Le dîner sera digne d’un bon restaurant et nous prolongerons la soirée dans un salon en papotant avec Anne et Laurent… Une belle rencontre ! Les enfants auront la surprise en allant se coucher de trouver sur leur oreiller un petit dromadaire ! Jeanne le baptisera « Dromadou ». La nuit fût courte et pas vraiment reposante … les soubresauts du train nous ont souvent réveillés !!!!

On nous réveillera d’ailleurs à 6h15 pour profiter du lever du soleil à Marla au milieu de nulle part ! Ambiance sympathique autour d’un feu de camp.

Après un brunch, nous arriverons à Alice Springs à 13h45. Nous avons parcouru 1500 kilomètres en 25h30 (encore 1h de décalage horaire). En descendant du train, la chaleur (39°C) est accablante !

Ce fût pour toute la famille une expérience inoubliable, hors du temps !!!! Notre seul regret est de ne pas avoir vu de kangourous en pleine nature…