16 Août – Chamonix – Le Glacier des Bossons

Après une matinée de repos pour récupérer de la grande randonnée de la veille, nous décidons d’aller voir Le Glacier des Bossons par un sentier de petite randonnée. De belles vues sur le glacier !

Difficulté : Facile
Altitude : 1360 m
Temps de montée : 1h de montée
Descente : 0 h 30
Dénivelé cumulé : 300 m
Trajet aller-retour : 3,2 km

20 au 24 août 2019 – Les îles Lofoten

Nous arrivons le 19 en fin d’après midi à l’aéroport d’Harstad-Narvik Evenes. Au cours du vol, nous avons pu apercevoir de l’avion de très beaux panoramas des glaciers et des îles des Lofoten.

Après 3h de route très sinueuse, avec un petit arrêt pour Nadège (mal des transports oblige!) , nous atteignons notre maison près de Leknes, sur la troisième île des Lofoten, Vestvagoy. C’est une jolie maison en face du lac, très bien aménagée.

Le 20 août, après une nuit réparatrice, et un matin tranquille, nous nous dirigeons vers Nusfjord, petit village de pêcheurs typique des Lofoten d’où débute la randonnée. Implanté en plein milieu d’un fjord, le village de Nusfjord est entouré de falaises. Autrefois peuplée de pêcheurs, la baie a gardé ses rorbus si typiques des photos souvenirs que l’on ramène d’un voyage en Norvège. C’est le point de départ d’un chemin côtier menant au sud de l’île de Flakstadøya, en direction de Nesland. La randonnée durera 3h avec peu de dénivelé.

Le lendemain, nous faisons de nouveau une randonnée pour atteindre la grande plage de sable blanc de Kvalvika qui est l’un des plus beaux paysages des Lofoten. Le paysage y est calme et apaisant, entre autre car le seul moyen d’y accéder est la marche. Sous un temps très couvert avec quelques averses, nous randonnons pendant 1h jusqu’au col de Skoren (204m) pour atteindre la plage. Nous revenons par une boucle avec un raccourci pour Maxime et Erwan afin de rentrer plus vite. Nous avons marché pendant 4h. Très beaux panoramas sur la plage !

Le 22 août, nous avions décidé de randonner le matin jusqu’au sommet du Reinebringen puis d’aller manger dans un bon restaurant (Les prix d’un plat étant au minimum de 30€, nous n’avons pas beaucoup profité de la gastronomie norvégienne). Le temps en ayant décidé autrement, comme souvent, nous modifions notre programme.

Nous visitons le village de Å qui est une petite ville de la municipalité de Moskenes, à la pointe sud dans les îles Lofoten, Å se prononce comme le ô français. Å était un village traditionnel de pêche, spécialisé dans le poisson séché et notamment la morue. Puis nous prenons notre temps au restaurant « Maren Anna » pour finalement avoir la chance que le soleil apparaisse !

Nous entreprenons donc notre randonnée à 15h30 pour une durée de 2h30 (1500 marches – dénivelé positif de 450m). Le Reinebringen est l’un des plus célèbres points de vue des Lofoten. Le sommet de 448 m surplombe le village de Reine, ses fjords et ses rorbus rouges bâtis sur un chapelet d’îles. Le point de vue depuis le sommet est splendide ! Et nous ne regrettons pas cette attente !

En repartant, nous nous arrêtons devant le village de Reine où le spectacle vaut le coup.

Le 23 août, avant de laisser notre chalet, sous un soleil éclatant (il faut le noter !), nous décidons de faire la randonnée juste à côté de chez nous : le Trail Offersoykammen. (1h30 A/R) Des panoramas exceptionnels sous un soleil bleu, une eau turquoise … La Norvège sous ce temps, c’est magnifique !

Une petite douche, on finit les bagages et on reprend la route RV815 qui serpente au cœur de l’île de Vestvagoy pour atteindre Svolvaer.

On voulait aller au Ice Caffee (bar de glace) mais après une discussion animée (hein Simon sur l’écologie, tout ça …), nous prenons un pot en terrasse (eh oui, il fait toujours beau !). Nous atteignons notre dernier logement au camping de Tjeldsundbrua à 15 minutes de l’aéroport. Pas terrible mais pour une courte nuit, cela ira…

En effet, notre vol est à 6h30 du matin pour Oslo, alors il va falloir se lever tôt. Après une attente de 4h à Oslo, nous prenons l’avion pour Nantes avec une escale à Munich. Nous sommes rentrés en France !

15 au 17 août – Randonnées de Sunndal et Trolltunga

Le matin du 15 août, nous allons faire quelques petites courses et visiter une des célèbres églises en bois de Norvège. Malheureusement, une cérémonie est en cours et nous ne l’observons que de l’extérieur. En début d’après midi, nous reprenons la route jusqu’au village de Sunndal près du glacier de Bondhusbreen dans le parc naturel de Folgefonna.

Nous faisons une balade de 3h jusqu’au lac de Bondhusvatnet puis nous nous rapprochons du glacier. Les vues sur le lac sont splendides et grâce au drône, nous admirons de plus près le glacier et ses couleurs bleutées.

Nous logeons dans un appartement dans une guesthouse à Tyssedal au plus proche de notre randonnée du lendemain. Après le check-in, le réceptionniste nous demande si nous avons réservé le parking ou la navette … petit blanc … rien de tout cela … on réserve donc une navette à 5h30 du matin !!! Bah, ce sont les vacances !

Le 16 août, lever à 4h45 et prêts à embarquer à 5h30. Il pleut ! Beaucoup de nuages mais les prévisions météo nous disent que cela devrait s’améliorer… Espérons le ! Nous roulons pendant 30 minutes jusqu’au départ de la randonnée. (24 kms – 500 m de dénivelé positif)

Nous progressons pendant 3h dans la brume avec quelques rares éclaircies. Heureusement, avant d’arriver au point de vue de la randonnée de Trolltunga (« Langue du Troll »), Jeanne se met à chanter et comme par magie, le soleil arrive enfin à percer les nuages et nous pouvons profiter pleinement du magnifique paysage !

Un des plus beaux paysages que nous ayons vu ! La vue est SPLENDIDE ! Comme nous sommes partis tôt, il n’y a pas beaucoup de monde et nous pouvons poser pour quelques photographies inoubliables.

Après un pique-nique avec une vue sur le fjord, le soleil nous accompagne pendant toute la descente vers le parking. Nous découvrons des paysages somptueux tout le long du retour que nous n’avions pu observer à l’aller. Nous logeons dans le même appartement que la veille et nous nous endormons avec des images magnifiques plein la tête.

Le 17 août, nous nous dirigeons vers Bergen avec deux haltes recommandées par le guide de voyage : la cascade de Voringsfossen (145 m de haut) et le village de Eidjford. Cela ne casse pas des briques ! Sur le chemin, on traverse le plus long pont au monde entre deux tunnels (pont d’Hardanger) et nous empruntons un rond point à l’intérieur d’un tunnel – Dingue !! On arrive à Bergen vers 17h30, nous rendons la voiture , nous nous enregistrons et nous embarquons pour 1 journée et demi sur le ferry HURTIGUTEN Nordsnorge qui va nous emmener jusqu’à Trondheim…

14 août – Randonnée de Preikestolen

Après une nuit réparatrice, nous reprenons notre chemin vers Preikestolen (Rocher de la Chaire). Nous longeons le Lysefjord, qui porte bien son nom « Fjord de la lumière » (42 km de long) et arrivons après 1h de route au début de la randonnée.

Le spectacle des gens perchés au bord de cette extraordinaire formation granitique est l’une des images emblématiques de la Norvège. Avec ses trois faces presque lisses plongeant à pic sur 604 m dans les eaux du fjord, le Preikestolen est vraiment très impressionnant et mérite vraiment les efforts pour y arriver. (4h A/R) La randonnée n’est pas très dure mais elle demande tout de même d’être en forme !

Il est surprenant pour nous de ne voir ni clôtures, ni barrières sur le rocher mais cela permet de garder un aspect « plus naturel du site » (si on exclut le nombre très important de touristes). Nous pouvons observer certaines attitudes un peu dangereuses de certains visiteurs pour des prises de photos …

Ce site est magique et nous avons passé une merveilleuse journée, sous le soleil (avec une petite averse de 10 minutes à la fin pour le plaisir ..)

En milieu d’après midi, nous avons repris la route pour dormir dans un appartement confortable dans une station de ski à Hara près de Roldal. Sur la route, nous observons de nombreuses maisons à toit végétalisé (ou comme le dit Nadège, des maisons à « cheveux » !)

11 au 13 août – Sous le soleil de Stavanger !

Le 11 août au matin, nous quittons Bergen sous la pluie. Bon, autant vous le dire, question temps en Norvège sur les trois prochains jours, c’est la loose ! Il a plu quasiment tout le temps avec parfois quelques éclaircies…

Le trajet dure environ 5 heures. Nous prenons deux fois le ferry (1h et 30min) pour traverser les différents fjords. A travers les gouttes, nous pouvons apercevoir de jolis paysages.

Nous prenons possession de notre appartement à Klepp (Boretunet à Borestrand), à 30 minutes de Stavanger mais au bord de la plage. Cet endroit est réputé pour le surf ! L’appartement possède une jolie architecture mais manifestement trop petit pour cinq. Après quelques palabres, nous négocions que les enfants dorment dans une chambre à part. Cool .. un grand appartement (30m²) rien que pour deux. Nous profitons de la cuisine commune et de la PS 4 pour les deux grands. En fin d’après midi, pendant une courte éclaircie, nous faisons une balade le long de la plage.

Le lendemain, motivés (enfin les enfants !) bien qu’il pleuve, nous sommes à 11h devant l’école de surf … pour rien. La marée est haute et les vagues sont trop importantes. Il faudrait revenir en milieu d’après midi … cela ne colle pas avec notre organisation et la météo nous conforte dans notre choix !

Nous décidons de partir visiter Stavanger. Nous commençons par le Musée Norsk Oljemuseum, qui retrace l’histoire de l’exploitation du pétrole et du gaz en Mer du Nord par la Norvège de 1950 à nos jours. Très intéressant de part ses explications et ses différentes maquettes ! Ensuite nous nous baladons dans les différentes rues de la ville (sous la pluie toujours !).

Le soir, nous dînons en compagnie de notre hôte polonaise en dégustant des crêpes. Ensuite, petite balade sur la plage.

Le 13 août, nous roulons pendant 2 heures jusqu’au début de la célèbre randonnée du Kjragbolten, un gros rocher ovale coincé dans une crevasse entre eux parois écartés d’environ 2 mètres. Nous commençons notre randonnée en fin de matinée, motivés comme jamais. Il ne pleut pas encore …

Après une montée difficile (digne d’alpinistes), et 1h30 de marche, nous sommes confrontés à des conditions météorologiques dantesques : pluie, grêle, vent, froid, tonnerre, sols glissants. Nous décidons à l’unanimité de rebrousser chemin, avec un goût amer d’inachevé… Mais nous étions trempés et frigorifiés et cela commençait à devenir dangereux !

Bien contents de retrouver la voiture pour nous changer, nous re-goûtons au « pique nique car »! Nous patientons à Lysebotn jusqu’à 18 h dans un café en dégustant des boissons chaudes et nous embarquons dans le ferry direction Songesand où nous logeons. Pendant la traversée, le soleil est revenu et nous pouvons admirer ce fameux rocher depuis tout en bas ! Les paysages sont très jolis tout au long de la traversée ; ce qui nous réconcilie un peu avec la Norvège …

Le logement à Songesand est une grande maison où nous pouvons nous reposer et faire sécher toutes les affaires de randonnée. Très belle maison ! C’est frais et dispos que nous reprendrons la route le lendemain direction le Rocher de Preisketolen!

06 août – Finse, Randonnée sur glacier

Sur le trajet entre Oslo et Bergen (Il paraît que c’est un des trajets en train les plus beaux du monde … ), il existe un village, plutôt un hameau, uniquement desservi par le train, dénommé Finse où il est possible de faire moult activités sportives, dont la Randonnée sur Glacier.
Nous avons choisi cette destination pour vivre cette expérience…

Nous arrivons le 05 août en fin d’après midi sous une pluie battante (on se dit : ah là là, on est mal barré !). Heureusement, la pluie s’arrête et nous pouvons nous balader pour admirer le paysage et le glacier Hardangerjokulen situé à 1222 mètres d’altitude. Nous logeons dans un Hôtel « Finse 1222 », très sympa, où nous mangerons extrêmement bien ! La vue depuis l’hôtel sur le lac et le glacier est somptueuse !

Le 06 août, après un très bon petit déjeuner, nous partons habillés chaudement vers 11h pour notre périple. Nous faisons la connaissance de notre guide (en mode « marche ou crève! ») et du groupe (2 italiens et 2 hollandais, tous affûtés!). Nadège et Jeanne se sentent toutes petites… mais tiendront le rythme sans trop de mal! (eh, ouais!) Après 2h de marche pour atteindre le glacier, nous grignotons puis nous nous équipons : casque, baudrier et crampons!

Nous commençons alors notre périple, encordés, sur le glacier qui durera 2h. Très belles sensations et des paysages somptueux !!! Nous marchons sur de la glace (rien à voir avec le glacier sur lequel nous avions expérimenté la motoneige en Islande où nous avions l’impression de marcher sur un tapis de neige), il y a plein de crevasses et la couleur bleutée de la glace est somptueuse (le bleu est du à l’oxygène libéré sous la pression des blocs de glace)! Le retour se fera sous la pluie (pas grave!), nous avons eu de la chance!

Après un repos bien mérité, nous reprenons le train pour Bergen en admirant les paysages… Lacs, forêts et maisons typiques en bois…

22 & 23 février 2019 – Le Wadi Rum et Aqaba

Après une bonne nuit, bien équipés, nous reprenons le 4×4 pour un trek de 3h près de la frontière de l’Arabie Saoudite. On pourra y observer des fossiles, quelques rochers aux formes particulières (Eléphant et tortue). Nous partagerons un thé improvisé avec 2 allemandes et leur guide (l’une d’elle étudiait l’arabe et l’Islam à Amman dans le but de travailler en Allemagne afin de faciliter l’intégration des turcs, échange très intéressant!). Nos deux guides nous improviseront une danse sur un rocher …

De retour au camp, nous déjeunerons (c’est un peu toujours le même repas sur le camp : de la viande et des salades) puis nous monterons à dos de dromadaires pour une balade d’1h dans le désert. On n’est pas trop fan !….

Nous retrouvons notre voiture et nous nous dirigeons vers notre hôtel « Lacosta Hotel » à Aqaba. Nous redécouvrons le plaisir de prendre une douche … En fait, nous ne nous étions pas lavés pendant notre séjour dans le désert : les douches étaient à l’air libre (température fraîche) et pas d’eau chaude. Vous comprendrez aisément que l’on peut s’en passer pour deux jours.

Aqaba est une petite station balnéaire sur les bords de la Mer Rouge. Elle se trouve à la frontière avec Israël. La ville a peu d’intérêts mais elle est proche de nombreux spots de plongée. La température est agréable et après le froid du désert, on apprécie.

Le soir, nous nous baladerons dans la ville sur la King Hussein Street (corniche) et nous dînerons dans un très bon restaurant sur la marina « Romero at Royal Yacht Club », le petit plaisir en terme de restauration de ce séjour.

Le lendemain matin, nous ferons un petit tour dans la ville en passant devant la mosquée Chérif Hussein Ben Ali, puis le long de la plage, devant le fort d’Aqaba (fermé quand nous y étions) avant de terminer par le souk aux fruits et aux légumes (Erwan s’est laissé embobiner et nous achetons du thé…! ). Comme toutes les villes de Jordanie, elles ne sont pas belles (en travaux perpétuellement) et un joyeux bazar (ou souk) y règne.

Nous irons ensuite au Sud d’Aqaba sur une plage publique où se trouve le spot de plongée Japanese Garden (En maillot, Nadège, se sent un peu, beaucoup regardée!). Malgré une température de l’eau assez fraîche, nous sommes allés explorer les fonds en snorkeling. Nous aurons eu un bref aperçu des fonds de la Mer Rouge (poissons et coraux!) mais il faudra revenir un jour pour en voir davantage en plongée…

Après un déjeuner au restaurant « Ali Baba », nous reprenons la route jusqu’à Madaba (4h de route) où nous dormirons pour notre dernière nuit. L’hôtel « Saint John Hotel » n’était pas terrible mais bon pour une nuit, on s’y fera (Hein, Nadège !).

Nous reprenons l’avion le 23 février direction Paris Charles de Gaulle. Et ainsi s’achève notre semaine. La Jordanie possède de très beaux sites inscrits à l’UNESCO et pour une semaine, c’est parfait. Les gens sont accueillants et souriants. On peut s’éclater en conduisant car c’est le bordel, ça a bien amusé Erwan !

21 février 2019 – Le désert du Wadi Rum

Après une nuit glaciale dans notre hutte (on n’était pas bien organisé avec nos couvertures et peaux de bêtes, on fera mieux la nuit prochaine…), nous nous levons de très bonne heure ; et ce n’est pas un euphémisme ! Lever à 4h30 du matin, mais c’est pour une cause exceptionnelle !!!! (roulement de tambour …) Nous nous sommes offerts une petite folie : un vol en montgolfière au dessus du désert au lever du soleil !!! Eh là, mes amis, on en prend plein les mirettes !

Après 3/4 h de voiture, nous arrivons sur le site de décollage et nous attendons les professionnels de la société « RUM Balloon » dont le responsable est Khaled Shishani, seul autorisé à faire voler des montgolfières en Jordanie.

Nous assistons, impatients, aux préparatifs : pose de la nacelle et fixation au ballon, déroulage de la « voile », et gonflage de celle-ci avec des ventilateurs. Tout cela avec le soleil qui se lève et la lune qui se couche. Un moment d’exception !

Nous allons passer une heure au dessus du désert et admirer le paysage. Ce désert est très particulier car c’est un désert de sable mais avec de nombreux rochers ; ce qui en fait sa particularité.

Le Wadi Rum est le type du désert sauvage par excellence : des températures extrêmes, un soleil violent au petit matin, lorsqu’il mord à travers les siq (gorges, défilés). Le désert doit sa popularité à Lawrence d’Arabie qui y séjourna en 1917 durant la Révolte arabe, une campagne menée par le roi Hussein, contre les Turcs ottomans, dans le but de former une nation arabe indépendante. Le célèbre film « Lawrence d’Arabie » y fut tourné.

Après ce moment exceptionnel, nous rejoindrons la tente principale pour un petit déjeuner frugal puis nous embarquerons dans le 4×4 pour y découvrir les principaux sites du désert :
– Les Dunes Al Hasany où les enfants testeront le surf des sables (un petit souvenir lorsque nous en avions fait aux Great Sand Dunes aux USA pendant notre Tour du monde),
– Le Siq Khazali, étroit défilé où nous pouvons observer des inscriptions anciennes : paires de pied, femme en train d’accoucher …
-L’arche de Little Rock Bridge, qui offre un superbe panorama sur le désert,
– La Maison de Lawrence, où il ne reste pas grand chose de l’édifice et nous prendrons le thé sous la tente.

Nous ferons une halte à l’ombre puis au soleil (parce qu’il ne fait tout de même pas très chaud à cette saison). Notre guide nous préparera un très bon déjeuner au « barbecue » improvisé.

Nous continuerons notre périple en 4×4 dans le Djebel Mahraq, nous marcherons pendant 1 heure dans un Siq puis nous irons visiter la célèbre Arche de Burdah, qui est la plus imposante du désert et perchée à 80 mètres de haut. Nous traverserons de nombreux djebels, dont nous n’avons pu retenir les noms.

Nous finirons notre grande journée sur l’Arche d’Umm Fruth où nous attendrons pendant 1 h30 que le soleil se couche et pourrons admirer ce magnifique spectacle. Quelle chance ! Nous rencontrerons sur le chemin de nombreux dromadaires avec leurs petits. Charmant spectacle !

Bien fatigués, nous rentrerons au campement où nous dînerons. Maxime s’essaiera à la danse locale avec nos hôtes et nous discuterons (en anglais) avec les visiteurs présents au campement : des américains, des allemandes, des australiens et des français.

Pour bien dormir cette fois-ci, nous préparons bien nos lits : Couvertures et peaux de bête bien calés, polaire, leggings, gants … Avant de nous coucher en pleine nuit noire, nous admirerons le superbe ciel étoilé. Faites de beaux rêves …

20 février 2019 – Pétra et le désert du Wadi Rum

Après une nuit réparatrice, nous nous levons un peu moins tôt (départ vers 9h) et nous nous rendons compte qu’effectivement, nous avions bien fait de nous lever tôt la veille car il y a beaucoup de monde ! Nous allons effectuer le Jabal Haroun Trail (qui dure 5h A/R en théorie). Nous empruntons de nouveau le Siq puis nous ne pouvons nous empêcher de prendre quelques photos devant le Trésor avec le soleil levant.

Nous prenons le chemin du trail. Après quelques hésitations pour trouver la bonne direction, nous marchons pendant 1h30 et compte tenu du temps qui nous était imparti, nous rebroussons chemin après avoir aperçu le mausolée blanc, lieu de pélerinage pour musulmans et chrétiens. Le djebel Haroun (1350m) correspondrait au mont Hor évoqué dans la bible, là où reposerait Aaron, le frère de Moïse.

Nous déjeunerons au Al-wadi Restaurant (Quand on aime, on ne compte pas ..) et nous prenons la route direction le désert du Wadi Rum.

Après 1h30 de route, notre guide nous attend et nous conduit au camp de bédouins où nous allons passer 2 jours. Les paysages sont grandioses et le dépaysement assuré! Le camp est sommaire, en plein désert: nous dormirons à cinq dans une petite cabane, mangerons et discuterons avec l’ensemble des touristes et autochtones du camp dans une grande tente commune. Simon et Erwan (pour sa première fois !) essaieront la Chicha, comme si nous n’étions pas déjà assez enfumés dans la tente ! Quel plaisir de rencontrer et d’échanger avec des gens de toutes nationalités!

19 février 2019 – Pétra

L’antique cité nabatéenne de Pétra, taillée dans les falaises de grès rose, fait partie des sites les plus illustres figurant au patrimoine mondial de l’Unesco. Elue en 2007 parmi les « Sept nouvelles merveilles du monde », elle a conservé au fil des siècles tout son pouvoir de fascination. Pétra fut découverte en 1812 par l’explorateur suisse Johann Ludwig Burckhardt, qui dut gagner la confiance des tribus locales en se déguisant pour arriver à pénétrer sur le site.

Un peu d’histoire : La tribu arabe des Nabatéens arriva dans la région autour du VIe siècle av.JC. Ces marchands organisèrent le contrôle du commerce des épices et de l’encens. Pétra compta jusqu’à 30 000 habitants. Dès l’an 106, les Romains s’emparèrent du royaume nabatéen et continuèrent à l’aménager en y incorporant des éléments typiques des cités romaines (Voie à colonnades, thermes ..). En 363 et 551, deux séismes détruisirent la moitié de la ville qui tomba dans l’oubli jusqu’en 1812. Les fouilles continuent toujours, car elle est loin d’avoir révélé tous ses secrets…

Pour éviter la foule (et les cars de touristes asiatiques …), nous nous lèverons de bon matin (6h30) et nous nous rendrons au centre d’accueil des visiteurs muni de notre Jordan Pass (très économique et très utile pour le visa et les visites des principaux sites).

Pour accéder au site, nous passons devant les blocs des Djinns (mot arabe signifiant « esprit »), puis nous empruntons le Siq, étroit défilé d’une longueur de 1.2km pris entre deux immenses parois et considéré comme un passage sacré. C’est sur le Trésor (Al-Khazneh) taillé à même la roche que débouche, en plein soleil, ce parcours sinueux. Ce mausolée est emblématique de Pétra. Il a été sculpté au Ier siècle av JC, atteint 43m de hauteur pour 30m de largeur. Pour les cinéphiles, le film Indiana Jones (n°3) a été tourné pour une partie sur ce site !
C’est un réel émerveillement de se retrouver devant ce site dont nous avons tant entendu parlé ! Il y a vraiment une ambiance mystique et le site est réellement impressionnant par sa grandeur !!!

En continuant notre chemin (par la droite), nous passerons devant la rue des Façades, une quarantaine de tombes et d’habitations, puis admirerons le Théâtre (beaucoup d’émotions devant celui-ci …). Nous poursuivrons par la voie à colonnades, le Grand Temple et nous monterons les 800 marches jusqu’au Monastère (Al-Deir). Ce monument, qui rappelle le Trésor par son architecture, est bien plus imposant (50m de largeur pour 45 m de hauteur) .Quelle beauté ! Cela valait vraiment le coup de monter car nous avons des points de vue exceptionnels !!!

Sur l’ensemble des routes, des escaliers et chemins qui sillonnent le site, il y a de nombreux marchands qui vendent toutes les babioles (made in china ??) possibles. Nous pouvons comprendre que les jordaniens vivent du tourisme mais cela dénature malheureusement fortement le site (hein, Simon !)…

Après une halte au Monastère, nous redescendons et nous prenons le « High Place of sacrifice Trail » depuis Qasr al-Bint où nous ferons une halte pour pique-niquer. Ce trail d’1h30 est vraiment à faire, sans grande difficulté. Il permet d’avoir de nombreux points de vue époustouflants sur le site qui s’étend sur de nombreux hectares. De plus, on a pu admirer des formations rocheuses aux veines magnifiques ! Et pour notre plus grand plaisir, nous sommes quasiment tout seuls!

Dans le guide, il est écrit que le spectacle des tombes royales au coucher du soleil vaut vraiment le détour … ni une, ni deux on décide d’aller les voir. Le spectacle est vraiment grandiose quand on pense que celles ci ont été crées il y a 8 siècles avec les moyens rudimentaires qu’ils avaient à cette époque ! Pensant avoir fini la balade pour aujourd’hui, nous rencontrons une canadienne qui nous dit que le Al-Khubtha Trail est extraordinaire et que cela dure 20 minutes … bon, on y va … En fait, cela dure un peu plus longtemps (1h15 A/R) mais cela permet d’avoir une vue plongeante sur le Trésor !

Après ces 11h de balade, une pause est bien méritée dans le plus ancien bar du monde ! En effet, celui-ci est situé à l’intérieur d’un tombeau nabatéen vieux de 200ans. Nous prendrons un apéritif amélioré composé de jus de fruits et de nachos !

Après cette journée intense en émotions, nous rentrons fatigués à notre hôtel. Nous dînerons dans un restaurant très sympa « Al Wadi Restaurant » dans le centre de Wadi Musa.

18 février 2019 – La Mer Morte et la route du Roi

Après une nuit somptueuse, nous nous levons à l’aube (pas trop quand même, vers 8h00 …) car nous voulons profiter de nouveau d’une petite baignade dans la Mer Morte ! Nous nous enduisons d’une glaise qui rend la peau douce … (trop mignon !) et nous nous laissons flotter dans une sérénité des plus totales ! De retour à l’hôtel, nous prenons un petit déjeuner gargantuesque qui nous servira de déjeuner. On a adoré les pancakes !

Sur le trajet de notre hôtel jusqu’au site de Pétra, nous emprunterons pendant 5 h la route du Roi. Nous commencerons par la route panoramique de la mer morte (Dead Sea Pkwy) pour rejoindre Dhiban où nous aurons de magnifiques points de vue sur la mer morte, puis nous ferons une halte pour observer le Wadi Mujib, le « Grand Canyon » jordanien.

Puis nous nous arrêterons au château de Kerak où un guide local nous fera une visite éclair du site. En fait, Nadège était contente car nous avons pu ainsi photographier un « autochtone » avec le foulard rouge et blanc jordanien. La forteresse légendaire (construction en 1142) qui domine la ville a vu se succéder les batailles entre les croisés (francs) et les armées musulmanes de Saladin. Aujourd’hui l’un des plus célèbres châteaux croisés, il n’était alors que l’une des nombreuses forteresses de la longue ligne fortifiée par les Francs, qui s’étendait d’Aqaba, au sud, jusqu’à la Turquie au nord.

Nous continuerons ensuite vers le château de Shobak. Sur la route, après les 23°C de la région de la mer morte, la neige et le vent s’invitent sur notre chemin. Visibilité difficile et petit stress ! Sur la route, de nombreux villages qui présentent peu d’intérêt (comme la plupart des villes de Jordanie) hormis les boucheries, où nous pouvons voir toutes les parties d’une vache découpée … Top!

Nous arriverons trop tard pour la visite du château de Shobak, que nous n’apercevrons que de l’extérieur. Nous arriverons en fin de soirée à notre hôtel dans la ville de Wadi Musa, proche de l’entrée du site de Pétra.

11 au 18 août – Cortina d’Ampezzo (Les Dolomites)

Après ces quelques jours autour du Lac de Garde, nous reprenons la route en direction de Cortina d’Ampezzo. Nous longeons le lac de Garde sur toute sa longueur (avec quelques bouchons de départ/retour de vacances) puis nous remontons sur Bolzano (que nous décidons de ne pas visiter). Bien que Tom Tom nous indique une route plus rapide, nous prenons la fameuse Grande Route des Dolomites qui passe par plusieurs grands cols : Ortisei (nous nous arrêterons déjeuner dans le village typiquement bavarois),  la Sella, Pordoi, Arabba et enfin le col de Falzarego.

Nous arrivons en fin d’après midi à Cortina d’Ampezzo, une des stations de ski les plus chics d’Italie. L’appartement est situé dans un chalet de montagne, il est spacieux mais manque juste d’un petit quelque chose de chaleureux… Pas grave! Nous nous rendrons vite compte d’une mentalité particulière des habitants/touristes basée sur la démonstration de leur pouvoir d’achat. Pas très cool !

Hormis cela, nous avons passé une très belle semaine, sportive, sous le soleil avec des températures idéales pour les randonnées.

Le 12 août, après une visite de la ville le matin, nous sommes partis visiter le « Lago di Braies » à 1 h de route. A 1495 mètres d’altitude, ce  lac d’une belle couleur verte effleure le Massif de la Croda del Becco. Nous avons fait le tour du Lac et essayer le drône. De magnifiques panoramas et de très belles couleurs ! Seul bémol, un peu-beaucoup de monde…

Le lendemain, nous nous levons de bonne heure (6 h pour un départ à 7h – Nous ne le regretterons pas compte tenu des nombreux touristes qui commencent les randonnées vers 10 h) et nous entamons la randonnée des « Tre Cime di Lavaredo ». Nous marcherons 4h pour faire le tour  des Trois Cimes, trois montagnes très caractéristiques et icônes des Dolomites,  avec une vue époustouflante sur celles-ci depuis le refuge Locatelli. Pour ceux qui nous lisent et qui ont randonné au Parc torres del Paine au Chili, on pourra remarquer quelques ressemblances … Même les marmottes étaient au rendez-vous ! Les panoramas à 360° sont magnifiques et nous en prenons plein les yeux !!!

Les montagnes des Dolomites, inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco, sont vraiment particulières et de toute beauté ! Elles doivent d’ailleurs leur nom à un minéralogiste français, Dolomieu, qui étudia leur composition dans les années 1700 (la roche qui les compose et leur donne leur couleur contient autant de calcium que de magnésium).

Le mardi 14 août, comme la météo annonçait de la pluie, nous avons décidé de rester tranquilles à la maison … Cool, ce sont tout de même les vacances ! En fait, il n’a pas beaucoup plu … En fin d’après midi, les enfants sont allés s’essayer à l’escalade sur la plus grand mur d’escalade d’Italie (22 mètres de hauteur !!) Jeanne était aux anges et ils ont fait 3 montées dont une 5c et une 6a ! Trop bien !!!

Le mercredi 15 août, lever 6h30, nous prenons la direction du « Lago di Sorapis » pour un randonnée de 8h ! Nous monterons sur 900 mètres de dénivelé pour atteindre tout d’abord le lac, d’une couleur bleu laiteux surprenante, puis le glacier « Ghiacciao Occidentale » ! Que de beaux souvenirs de notre tour du Monde en revoyant ce petit glacier !!! Nous reviendrons par la route la plus longue à travers la forêt pour retrouver notre « Audi A6 » ! Belle randonnée sportive et fatigante pour toute le monde !

Le jeudi, lever à 6h30, pour nous rendre sur le massif du Tofane … Nous allons nous lancer pour la première fois dans l’ascension de deux Via Ferrata : la Ferrata Ra Pegna (niveau Easy) et la Ferrata Ra Bujela (niveau Medium). Nous avions loué notre matériel la veille : casques et baudriers. Pendant 5 h, nous avons arpenté ces deux gros rochers. Simon n’a pas trop apprécié et n’a fait que la première ; pour les autres, éclate totale !! Belle expérience et journée toujours aussi sportive !

Le vendredi 17 août, lever 7h (vous avez remarqué que l’on décalait l’heure de lever …), nous prenons la route du col de Giau et nous nous arrêtons sur le parking « Ru Curto » pour faire la randonnée de 6h du « Crado Da Lago ». Simon ne nous accompagnera pas sur cette randonnée car il la fera en courant depuis notre appartement (23kms en 4h) – Trop fort, ce Simon !!! Pour nous, nous en prendrons de nouveau plein les yeux, les panoramas sur les massifs autour de Cortina d’Ampezzo sont toujours aussi époustouflants !

Les après-midis, nous nous reposerons après tous ces efforts ! Les siestes sont les bienvenues et, la WIFI étant absente, nous en profiterons pour jouer à des jeux de société, pour le plus grand plaisir de tous, surtout de Jeanne!

Après cette très belle semaine, nous reprenons la route vers Venise le samedi matin …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nos vacances au ski aux Arcs 1800 !

Une semaine à sept passée aux Arcs 1800 du 03 au 10 mars 2018 !

Erwan étant bloqué suite à la rupture de son tendon d’Achille, les autres ont pu profiter des pistes de ski sur le magnifique domaine des Arcs, que nous avons retrouvé avec joie ! C’est un des plaisirs qui avait manqué aux enfants pendant notre tour du Monde ! Erwan, quant à lui, se contentera de la piscine ; un bon début pour la rééducation …

On en profitera pour y fêter les 15 ans de Maxime.

Belle semaine, si on oublie les 17h passés dans les bouchons pour y arriver !

Jour 356 à 365 (29 juillet au 07 août) – Nouméa, derniers jours (snif!snif!) !

Le 29 juillet, nous allons visiter le centre culturel Jean Marie Tjibaou. Jean Marie Tjibaou (1936-1989, né dans la tribu de Tiendanite) a fait beaucoup pour la promotion de la culture kanak et  a été le premier président du Front de Libération National Kanak et socialiste. Il signera en 1988 les accords de Matignon qui apporteront un peu de calme sur le territoire. Il sera assassiné par un extrémiste kanak en 1989.

On peut y trouver de l’art néo calédonien et mélanésien ainsi qu’une sensibilisation à l’écologie. A l’extérieur, nous pouvons parcourir un chemin « Kanak » qui nous explique la végétation calédonienne et les traditions kanaks. Instructif et surtout une très belle architecture !

Le lendemain, sous un beau soleil, nous réalisons l’ascension du Mont Dore (772 m – 4h de marche). De très beaux panoramas sur la pointe de Nouméa et son lagon.

Après une journée tranquille, nous prenons le 01 août la direction du Grand Sud. Nous ferons une première halte aux Chutes de la Madeleine où nous randonnerons sur le chemin des Agathis avant de nous rendre dans la réserve naturelle de Cap N’Dua. Nous espérions pouvoir observer des baleines mais elles n’étaient pas au rendez-vous! La période mi-juillet, mi-septembre est la période où les baleines se reproduisent dans la baie de Prony. Sur la route, nous longerons une usine de traitement de nickel. Cette ressource est très présente dans le sol calédonien et il existe trois usines sur l’île principale. A noter que la chute du cours de ce métal rend la situation économique difficile.

Nous finirons la journée en randonnant sur le sentier de la pénitentiaire. En effet, la Nouvelle Calédonie fût un important centre de déportation pour les bagnards de 1864 à 1897.

Le 02 août, nous partons à 6h45, direction l’îlot du phare Amédée à 40 minutes en bateau de Nouméa. Nous voulions profiter de ce cadre exceptionnel pour découvrir ou redécouvrir la plongée avec bouteilles. Un grand défi pour Nadège ! Les enfants et Nadège réaliseront leur baptême de plongée. Trop beau ! Ils ont vu deux tortues avec leurs raies Mora, des bans de poissons chirurgiens et perroquets, de magnifiques coraux…. Quant à Erwan, après n’avoir pas plongé depuis 20 ans mais ayant son niveau 1, il effectuera deux belles plongées d’exploration dont une épave, un ancien démineur la Dieppoise. Un peu stressant au départ, mais cela s’est très bien passé ! Nous avons pu nous balader autour de l’îlot et monter en haut du phare pour découvrir de beaux panoramas. De plus, nous avons fait la connaissance des fameux tricots rayés, des serpents de mer, omniprésents ! Une magnifique journée !!

Le 04 août, nous décidons d’explorer une partie de la côte ouest : baie de Ouano avec le sentier de Méegiwé, le fort Teremba et son histoire, la plage de Poé (pour le pique nique) et enfin le sentier des 3 baies avec la plage de la Roche Percée. Le soir, nous ferons la connaissance d’autochtones, amis de Xavier et Armelle, pour notre plus grand plaisir.

Aujourd’hui, 05 août, nous rédigeons ce dernier article sur notre deuxième semaine à Nouméa …

Demain matin, nous prendrons l’avion pour Sydney, puis Doha, puis Paris avant de prendre le train pour Angers, dernière étape avant notre retour à la maison.

Nous vous posterons demain nos petits mots de la fin ! A très bientôt !!!!!

Jour 349 à 355 (22 au 28 juillet) – Nouméa, notre première semaine !

Nous arrivons le 21 juillet sur la Grande Terre surnommée « le Caillou »  en fin d’après midi. Après avoir récupéré notre voiture (Citroën Berlingo, s’il vous plaît ! Et conduite à droite (un peu de mal à s’y réhabituer depuis le temps !)), nous découvrons notre 111ème et dernier logement à Dumbéa ! (snif !..) Cela fait quand même un logement tous les 3,28 jours sur un an ! La vue de la maison sur la baie de Dumbéa est splendide !

Le week-end, nous resterons tranquilles avant d’aller visiter le centre de Nouméa le 24 juillet. Au programme : visite de la place des Cocotiers, visite du musée de la ville qui relate l’histoire de Nouméa (intéressant !) et balade autour du port Moselle avant de gagner la presqu’île de Nouville et ses vestiges du bagne. Nous finirons la journée en montant au fort Tereka d’où nous aurons une belle vue sur l’anse Kuendu.

Le 25 juillet, nous irons randonner dans la parc de Dumbéa le long de la rivière (2h).

Le lendemain, nous irons visiter le Parc Provincial de la Rivière Bleue, sans Simon qui s’est fait mal au tendon d’Achille (rien de trop grave, heureusement !). Nous découvrirons la faune et la flore de ce parc très bien entretenu dont le célèbre cagou, oiseau emblématique de la Nouvelle Calédonie (espèce protégée en voie de disparition), et un arbre millénaire, le grand Kaori. Nous pourrons observer la forêt noyée avec des troncs « argentés » qui émergent au milieu des eaux bleues d’un lac de retenue. Nous avons effectué quatre petites randonnées. Ce fût une très belle journée !

Les températures sont plutôt agréables autour de 25°C. Par contre, il fait nuit vers 18h ! Eh oui, nous sommes en hiver dans l’hémisphère Sud.

Après avoir découvert la baie des Citrons et l’Asnse Vata, où Erwan s’est baigné, le 27 juillet; nous prenons le lendemain la direction de Thio et de la Côte oubliée. Nous admirerons de très beaux paysages avec de magnifiques couleurs et nous profiterons de la plage de Port Bouquet ! Nous n’avons quasiment croisé personne (et surtout aucun touriste !).

Encore de belles découvertes pour la semaine à venir … A suivre. Rassurez vous, Simon est de nouveau sur pied!


Jour 345 à 348 (18 juillet au 21 juillet) – L’Ile des Pins, petit coin de Paradis !

Après 8h15 de vol, nous arrivons à l’aéroport international La Tontouta de Nouméa. Après une nuit de transit, nous reprenons l’avion en début d’après midi pour l’Ile des Pins.

Celle-ci a été découverte par James Cook (encore lui !) en 1774. Il la baptisa ainsi en raison des grands pins qui longent le littoral. En 1800, des missionnaires débarquent sur l’île avant qu’elle ne soit transformée en colonie pénitentiaire par la France en 1872. (Le bagne fermera en 1911)

Nous logerons dans un chalet au milieu d’un parc sur la baie de Kanuméra. Trop beau ! Après les grosses chaleurs du Japon et d’Asie, nous apprécions de retrouver des températures plus respirables (voire un peu trop fraîches pour certaines …)

Le 19 juillet, nous montons à pied au Pic N’ga (277 m) qui nous offrira un magnifique panorama sur l’île et ses lagons. L’après midi, Jeanne sera la première à voir une magnifique tortue en snorkeling dans la mer de la baie où nous logeons. Nous profitons des joies de la plage et de la baignade (pour les moins frileux !).

Le lendemain, nous louons une voiture pour faire le tour de l’île, sous un temps plus mitigé : vestiges du bagne, cimetière des déportés, grotte de la Troisième et les différentes baies dont la baie St Maurice et ses statues de bois. Nous randonnerons de la Baie d’Oro à la Baie d’Upi.

Le 21 juillet, sous un beau soleil, nous nous baladerons le long des baies de Kanuméra et de Kuto et profiterons des joies de la plage et du kayak avent de reprendre l’avion en fin d’après midi pour Nouméa.

Nous avons passé quelques jours idylliques sur cette île ! Cela nous a tout de même fait bizarre d’entendre parler français (cela faisait 6 mois ; c’était en Polynésie) et de voir beaucoup de nos concitoyens ! Il va bien falloir s’y habituer ….

Jour 339 à 344 (12 juillet au 17 juillet) – Kyoto, suite !

Nous poursuivons notre immersion dans la culture japonaise, où tout n’est que retenue, apparence et calme ! Nous trouvons cela très agréable en tant que voyageurs mais ne pouvons nous empêcher de penser que cela ne doit pas toujours être drôle d’y vivre et travailler !

Le 12 juillet, nous visitons le Tofuku-ji Temple, fondé en 1236. L’ensemble compte 24 temples et est surtout connu pour ses magnifiques jardins zen ! Nous rejoindrons ensuite, à 20 minutes à pied, le Fushimi inari-taicha. Il s’agit d’un sanctuaire shintoïste bâti au 8ème siècle par le clan Hata qui le dédia aux divinités du riz et du Saké (hips !). Nous avons parcouru un sentier de 4 kms qui serpente jusqu’au sommet en passant par des centaines de Toriis oranges. Les renards sculptés seraient les messagers d’Inari, déesse de la croissance du riz. Ce fût une très jolie balade à travers tous ces Toriis ! Plus nous montions, moins nous étions nombreux … Les touristes chinois ne montaient pas (pas vraiment sportifs !) par contre nous avons croisé de nombreux français ! (Vive le Sport !)

Le soir, nous irons assister à un spectacle d’arts traditionnels japonais au Gion Corner : cérémonie du thé, harpe, danse de geisha, marionnette, théâtre. Regardez la tête des enfants … Ils sont fans ! Nous terminons cette journée en dégustant du boeuf de Kobé (vendu par 50g) ! Un délice …

Le lendemain, direction les villages de Kibune et Kurama, à 1h de train, dans les montagnes au nord de Kyoto. Nous avons marché du petit village de Kibune (où se trouvent des restaurants dont les planchers surplombent la rivière) jusqu’au village de Kurama par le chemin de crêtes du mont Kurama. Tout au long de ce sentier, nous avons vu différents sanctuaires avant d’arriver au temple Kurama Dera. Promenade tranquille. Le midi, déjeuner typiquement japonais (nouilles et riz-omelette) … bof !

Le 14 juillet, nous découvrirons le marché de Nishiki (en plein centre de Kyoto) avec de nombreux étals de nourriture locale, certains très étranges ! Nous avions laissé les deux garçons faire les boutiques et lorsque nous les avons retrouvés, sous prétexte d’un interview, ils étaient au milieu de trois jeunes et jolies japonaises ! (dignes fils de leur père !)

Nous nous mêlons ensuite aux japonais en kimonos pour assister à la préparation de la fête Gion Matsuri, un des trois grands festivals du Japon.. Cette fête fut instaurée en 869, comme un rite pour lutter contre la peste et autres catastrophes naturelles qui ravageaient la région. Nous pourrons admirer de nombreux chars (33 au total), qui représentent les différents quartiers de la ville. Que de monde ! (trop pour nous !)

Le 15 juillet, nous prenons le train direction la ville de Nara. Pas toujours facile de s’y retrouver pour acheter les billets de train et pour prendre le bon train …. A Nara, nous déambulerons dans le parc Nara Köen au milieu de ses habitants : les daims, qui ont le statut de trésors nationaux.

Nous admirerons la pagode Kofuku-ji, le temple Todai-ji et son grand bouddha ainsi que le temple Nigatsu-do avant de visiter le jardin Isui-en et le musée d’art Neiraku. Journée tranquille qui mérite le déplacement.

Le lendemain, les temples ont eu raison des enfants, qui décideront de rester tranquilles. Nous irons nous balader le long du chemin des philosophes.  Nous croiserons de nombreux temples dont le Nanzenji Temple et son aqueduc ainsi que le Ginkakuji (temple d’argent). Sur le chemin du retour, nous serons poussés par l’orage à une pause au sanctuaire Heian Jingu Shrine.

Il sera ensuite temps de préparer les sacs pour un départ le lendemain à 7h, direction l’aéroport du Kansai à Oaska, pour un vol vers la Nouvelle Calédonie, dernière étape de notre tour du monde !

Jour 333 à 338 (06 juillet au 11 juillet) – Kyoto, immersion dans la culture japonaise !

Après 1h30 de bus et 2h à bord du super train japonais « le Shinkansen » à plus de 300km/h, nous arrivons à Kyoto en milieu d’après midi. Nous rejoindrons notre appartement en bus où nous serons accueillis par nos hôtes. Bel appartement typiquement japonais (avec 2 chambres ! super luxe !) très bien placé dans le quartier de Gion.

Le 06 juillet, journée tranquille et balade dans le quartier des galeries commerçantes couvertes dont celle de Shinkyogoku. Sympathique !

Le lendemain, nous commençons notre découverte des Temples à Kyoto. Il y en a plus de 1000 ! Nous visiterons le Kiyomizudera Temple, érigé en 798. Il représente l’école du bouddhisme Hosso et se trouve dans le Sud Est de Kyoto sur les hauteurs. La ville de Kyoto est entourée de collines très boisées. Dommage que le bâtiment principal soit en rénovation ; malgré cela la vue était très belle et les pagodes oranges de toute beauté ! On sillonnera les quartiers traditionnels de Ninenzaka et Sannenzaka où se succèdent de nombreuses échoppes. Tout au long de notre séjour, la chaleur étouffante et humide nous obligera à ralentir le rythme ! On déjeunera au Breizh Café (même propriétaire que la crêperie de Tokyo) … toujours aussi bon !

Le 08 juillet, nous prenons le bus (très facile de se déplacer en bus à Kyoto) pour nous rendre au temple Kinkaju-ji. Ce temple bouddhique comprend le pavillon d’or, l’un des monuments les plus connus au Japon. Il s’agissait à l’origine en 1397 de la villa du shogun Yoshimistu (ceux qui ont joué à Soul Calibur sur la Dreamcast le connaissent bien !) que son fils a converti par la suite en temple.  Vraiment splendide !  Après 20 minutes de marche à pied, nous nous sommes rendus au temple Ryôan-ji, qui appartient à l’école zen Rinzai. Après la visite du jardin « humide », nous contemplerons dans une zen attitude le jardin sec, composé de 15 rochers qui représenteraient des écueils dans la mer. Où que nous soyons, nous ne pouvons en voir que 14 ! Erwan s’est évadé dans la contemplation des cercles concentriques, le reste de la famille est restée plus terre à terre …

Le lendemain, avec Jeanne habillée en kimono, nous nous dirigeons vers le temple Chion-in, à proximité de notre appartement. IL fut érigé en 1234 et il s’agit toujours du temple principal de la très dynamique école Jôdo et d’un haut lieu de pélerinage. Nous pourrons observer une cloche de 70 tonnes, la plus lourde du Japon ainsi qu’un cimetière japonais. Nous nous baladerons ensuite dans le parc Maruyama, où nous assisterons à un concert d’instruments traditionnels.

Le 10 juillet, nous visitons le jardin du Palais Imperial (pas transcendant) avant de nous rendre au Chateau Nijô-jô. Ce château construit en 1603 fût la première résidence officielle du premier shogun du clan Tokugawa et c’est aussi dans ce lieu que fût signé la fin du shogunat et la restauration du pouvoir de l’empereur en 1868. La visite fut très intéressante et la balade dans le jardin très agréable. Nous finirons la journée en visitant le Musée international du Manga … un peu décevant, cela ressemblait plus à une bibliothèque et nous n’avons pas appris grand chose !

Le lendemain, après 1h de bus pour nous rendre à l’ouest de Kyoto, nous arrivons dans le quartier d’Arashiyama où nous visitons le temple bouddhique Tenryu-ji. Pas fou, fou pour le temple mais je jardin est vraiment joli ! Nous irons ensuite découvrir la célèbre bambouseraie. Mystique et envoûtant ! Nous ferons un petit tour dans Arashiyama avant de rentrer en milieu d’après midi. Nous pouvons observer dans les rues de Kyoto les chars en construction en prévision de la fête de Gion Matsuri qui va se dérouler en fin de semaine…

Les fins d’après midi, les enfants  travaillent ardûment et les parents se reposent (ou presque!). C’est beau la vie !

La suite de notre périple à Kyoto dans un prochain article …

 

Jour 329 à 332 (02 juillet au 05 juillet) – L’ascension du Mont Fuji, quelle Aventure !

Le 01 juillet, direction Kawaguchiko en train avec un transfert à Otsuki … et là commence l’aventure du sac en papier ! Comme nous vous l’avions dit précédemment, Simon s’est acheté de superbes chaussures à Tokyo. Celles-ci ne rentrant pas dans son sac, il les a gardées dans un sac en papier avec sa parka au cas où il pleuvrait. Nous partons de Tokyo à 14h30, sans se tromper de quai ou de train (pas toujours évident de se repérer dans les gares car tout est en japonais !). A notre changement de train à Otsuki (temps pour sortir extrêmement court), nous nous rendons compte une fois sur le quai que le « fameux » sac a disparu ! Et là, nous élaborons toutes les hypothèses. Chacun se sent un peu responsable et Simon est dépité ! Mais surtout, personne ne se souvient où ce sac a pu rester : dans le train ou sur le quai à Tokyo ? Après un appel sans succès aux objets disparus à Tokyo et un appel pour vérifier dans le train, Erwan décide de retourner à Tokyo ! (3h de train A/R….) Il reviendra bredouille à 22h alors que les autres membres de la famille ont continué le trajet jusqu’à Kawaguchico et découvert notre chambre dans la guesthouse (futons, et confort à la japonaise).Nous sommes samedi soir et Simon n’a pas de parka pour monter le Mont Fuji le lendemain…

Heureusement, nous trouvons un petit magasin ouvert où une parka fera le bonheur de Simon ! Premier problème de résolu. Nous retrouvons notre guide Yosuke à 11h, direction la 5ème station du Mont Fuji où commence l’ascension à pied. Par acquis de conscience, nous demandons à Yosuke d’appeler les objets perdus. En effet, la communication est difficile car peu de gens parlent anglais. Eh là, miracle (alleluia !), le sac a été déposé par de gentils voyageurs à la gare de Kofu, où Erwan (encore lui?) se rendra à  notre retour du Mont Fuji (4h de bus en perspective) ! Simon est aux anges ! Mais c’est tout de même lui qui avait oublié son sac sous son siège….

Nous commençons à marcher vers 13h sous le soleil. La vue est splendide notamment sur les lacs de la région. La montée est rude et après 4h de marche, nous arrivons à notre refuge à la 8ème station (3360 mètres d’altitude, 1055 mètres de dénivelé, 6,2 kilomètres de marche). On est rinçé et il fait super froid !  A 17h30, on mange (curry dans une barquette en plastique…mouais) et à 18h, direction le dortoir … et là surprise, avez-vous déjà vu des sardines en boite ? Ce sera nous pour la nuit à venir !!!!! Confort réduit au minimum !!!! Même pas d’eau courante. Coucher à 19h et lever à 2h du matin. Les enfants ont dormi, les parents pas vraiment.

Nous reprenons l’ascension pour 1,3km, 400 mètres de dénivelé et 1h30 de randonnée en pleine nuit avec les frontales. Il fait toujours aussi froid. Heureusement, nous sommes bien équipés. Nous arrivons à 4h en haut du sommet (3776 mètres) et attendons le lever du soleil pendant 30 minutes.

On restera le temps d’admirer la vue puis redescendrons jusqu’à la 5ème station que nous atteindrons vers 9h, bien fatigués ! Un joli défi qui en valait la peine et bravo aux enfants !

L’après midi pendant qu’ Erwan retourne chercher le sac, repos pour le reste de la famille !Nous avons découvert un petit restaurant où les tartes aux pommes et le gâteau au chocolat sont succulents ! Quel bonheur !

Le lendemain, nous nous baladerons le long du lac de Kawaguchico.

Le 05 juillet, nous prenons le bus direction Mishima Station où le train pour Kyoto nous attend…


La Grande Muraille de Chine – Un coup de coeur !

Le 20 juin, nous quittons Beijing avec Liang, notre guide pour ces 2 jours.

Après 2h30 de route, nous arrivons au pied de la montagne. Il nous faudra une heure de marche en montée pour rejoindre la muraille. Nous sommes dans le secteur de Jiankou, un des secteurs où la muraille n’a pas été rénovée. Sur les 5000 kilomètres que couvre la muraille, peu de secteurs sont rénovés mais ceux-ci sont les plus accessibles donc les plus visités. Nous pique-niquerons en haut d’une des tours de garde. Nous sommes seuls et la vue est époustouflante ! Nous marcherons environ 4 h pour rejoindre le secteur de Mutianyu, qui lui est rénové. Nous pourrons comparer alors les deux aspects et finalement, chacun a son charme !

La muraille suivant les crêtes des montagnes, nous monterons et descendrons de nombreuses fois, soit les sentiers, soit les escaliers pour la partie rénovée. Nous étions bien fatigués à l’arrivée !

Nous rejoindrons en voiture le petit village de Simatai où nous dormirons dans une auberge (chez l’habitant). Nous goûterons à la cuisine locale, raviolis aux menus. Cuisine appréciée par tous !

Le lendemain, c’est à pied que nous gagnerons le secteur de Gubeikou. Nous marcherons 3 heures dans un secteur non rénové avec de magnifiques panoramas ! Nous serons interviewés par deux journalistes chinoises écrivant sur l’histoire de ce secteur de la muraille; une tour étant célèbre pour avoir été le quartier général chinois lors de la guerre sino-japonaise en 1934.

Après une deuxième nuit dans l’auberge, nous regagnerons Beijing sous la pluie. Nous aurions dû marcher une journée supplémentaire sur la muraille mais nous avons été forcés de nous adapter à la météo. La muraille était fermée en raison du mauvais temps.

Un coup de coeur pour tous les 5 ! Marcher sur la muraille avait un côté mythique !!!! Nous avons vraiment apprécié ces deux jours !

Nous laissons Jeanne vous conter l’histoire de cette grande Muraille de Chine dans un prochain article….