Nos vacances d’été en Italie du Nord (du 07 au 27 août 2022)

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07&08 Août – Arrivée à Valtournenche et Balade au Lago Blu
09&10 août – Randonnée en boucle depuis Valtournenche en passant par la Cime Blanche
11 août – Randonnée en boucle depuis Valtournenche vers Chamois
12 août – Randonnée en boucle depuis Perrères jusqu’au Lago di Cignana en passant par le Mont Pancherot
13 au 15 août – Randonnée au Mont Roisetta (3324m)
16 août – Découverte de la ville de Pise
17 août – Piazza dei Miracoli – Pise
18 août – Lucques (fr) ou Lucca (it)
19&20 août – Cinque Terre – Villages de Corniglia, Vernazza et Monterosso
21&22 août – Cinque Terre – Village de Manarola
23 août – Cinque Terre – Villages de Riomaggiore et de Portovenere
24 au 26 août – Gênes (fr) ou Genova (it)

24 au 26 août – Gênes (fr) ou Genova (it)

Nous partons de Quercia vers 10h et pensons nous arrêter à la petite ville de Portofino pour déjeuner. L’accès à la ville est fermé car le parking est complet. Compte tenu du monde qui semble vouloir y aller, nous reprenons la route pour Gênes. Nous arrivons dans le quartier de Boccadasse de Gênes, où se trouve notre appartement. Celui-ci est à 5 mètres de la mer, très bien situé dans le quartier animé.

Après un petit bain, nous passerons une soirée tranquille à regarder les gens flâner.

Un peu d’histoire :

Gênes, qui tient son nom du latin janua, de Janus, le dieu des Portes, fut fondée au IVè siècle av JC. Sa première enceinte fut érigée au XIIè siècle. La ville devient rapidement un port de commerce. Sa flotte, qu’elle prêtait à plusieurs puissances étrangères à l’occasion des croisades, lui conférait un tel pouvoir qu’en 1100, elle devint l’une des quatre républiques italiennes avec Pise, Venise et Amalfi. En 1284, Gêne remporte une bataille décisive contre Pise puis en 1298 contre Venise et étendit son empire jusqu’à la Mer Noire. Du XVIè siècle au XVIIè siècle, Gênes fut une « République marchande » qui prospéra en financant les expéditions espagnoles. La fin de l’ère des grandes découvertes et le déclin de l’importance commerciale de la Méditérranée sonnèrent le glas de l’expansion de Gênes. En 1684, Louis XIV fit détruire son port et la Corse fut cédée à la France en 1708. Au XXè siècle, la ville qui vit naître Giuseppe Mazzini (1805-1872), père de l’unité italienne, fut la première cité du nord de l’Italie à s’élever contre l’occupation nazie.

Le 25 août, nous partons découvrir la ville de Gênes. Nous marcherons pendant 1h depuis notre quartier le long de la Corsa Italia en bord de mer pour parvenir au centre historique.

Nous rejoignons Catia et Stefano, les parents de Nicole à la Piazza Ferrari.

Nous commençons par visiter le Palazzo Ducale, ancien siège du gouvernement de la république indépendante de Gênes et résidence des Doges. Puis nous continuons par la Chiesa dei Santi Ambrogio et Andrea, dans un style très baroque.*

Nous flânons dans les rues en passant par la porte Soprana, ancien vestige de la muraille, puis nous passons devant la maison de Christophe Colomb, natif de Gênes.

Nous nous baladons dans les ruelles de Gênes pour atteindre le port, qui a été entièrement rénové depuis une vingtaine d’années. Il abrite actuellement un des meilleurs musées maritimes et un des plus grands aquariums d’Europe.

Nous continuons notre visite dans les différents quartiers de la ville et nous traversons le Via Garibaldi où de nombreux palais ont été construits au XVIè siècle par les nobles de la ville. Les intérieurs sont somptueux et cette rue est classée au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Nous finissons notre petit tour par le théatre en face de la Piazza Ferrari. Puis nous revenons à pied à notre appartement.

Pour notre dernier soir en Italie, nous dînons au restaurant « La Creuza de Ma » avec Nicole et ses parents pour goûter les spécialités de Ligurie, région où nous nous trouvons.

Nous concluons notre séjour en Italie par cette soirée, nous avons partagé de bien belles vacances !!! A renouveler sans modération …

23 août – Cinque Terre – Villages de Riomaggiore et de Portovenere

Le 23 août au matin, nous retrouvons Nicole et ses parents à la gare de la Spezia et nous nous arrêtons à Riomaggiore, dernier village des Cinque Terre que nous n’avions pas fait. Nous faisons une petite visite du village puis nous nous lançons pour une randonnée afin de rejoindre le village de Portovenere.

  • Randonnée de Riomaggiore à Portovenere
    • Longueur: 15 km – Durée: 5 heures – Difficulté: moyen – Péage: non

Nous commençons par une montée plutôt raide (comme chaque randonnée, me direz-vous ?) au milieu de pinèdes et de terrasses plantées de vignes et d’oliviers, pour arriver à l’église Santuario di Nostra Signora di Montenero après 1 h de marche. La vue est magnifique sur Riomaggiore et toute la côte des Cinque Terre.

Le sentier atteint la crête au col du Telegrafo. Le sentier parcourt ensuite cette crête vers l’est au milieu d’une végétation dense et variée: pins, chênes, bruyères. Après le village de Campiglia nous avons une vue panoramique exceptionnelle sur la mer avec les iles de CapraiaElbe et même la Corse. ( on n’a pas vu la Corse …)

Le chemin descend ensuite vers Portovenere, un très beau et authentique village qui nous a enchanté.

L’appel de la mer étant trop fort, nous prenons un petit bain avec quelques plongeons, bien sûr, avant de prendre le bateau pour la Spezia.

Encore une belle journée !

21&22 août – Cinque Terre – Village de Manarola

Compte tenu de notre expérience précédente (chaleur et foule à partir de 11h), nous changeons de stratégie. Nous décidons de prendre le train à 16h40 pour commencer notre randonnée vers 17h. Cela a plutôt bien fonctionné car il faisait un peu moins chaud et surtout il y avait très peu de monde.

Aujourd’hui, nous allons relier le village de Corniglia au village de Manarola. Nous avions prévu de prolonger jusqu’au village de Riomaggiore mais « les Dieux en ont décidé autrement » …

  • Randonnée de Corniglia à Manorala (via Volastra)
    • Longueur: 4 km – Durée: 2 heures – Difficulté: moyen – Péage: non

Comme la journée précedente, nous prenons le train à La Gare centrale de la Spezia et 10 minutes plus tard, nous débarquons au village de Corniglia. Nous commençons par la montée des escaliers pour atteindre le village puis nous entamons une pente assez raide jusqu’au sommet de la colline.

Après une bonne heure de marche, nous atteignons le village de Volastra, situé à 330 mètres d’altitude au dessus de Manarola. La vue est très belle! Des générations de paysans ont travaillé une montagne parfois très abrupte pour cultiver la terre en terrasses où sont plantés vignes, fruits et oliviers depuis des siècles.

Nous arrivons au village de Manarola et le village est probablement le plus pittoresque des 5 villages. Au coucher du soleil, les couleurs sont magnifiques.

Après concertation avec l’ensemble de la Team, nous nous arrêtons pour prendre un bain – l’endroit est propice aux plongeons – et nous passons la soirée dans le village. Nous dînerons au restaurant « Il Porticciolo » où nous avons probablement mangé les meilleures pizzas de notre existence ! Très belle soirée et de très bons souvenirs !

Le 22 août, nous profitons de la piscine et du cadre magnifique du hameau où nous séjournons.

19&20 août – Cinque Terre – Villages de Corniglia, Vernazza et Monterosso

Le 19 août, nous découvrons le hameau en cours de rénovation complète, avec piscine, à proximité de 50 hectares de bois parmi les collines de Lunigiana et vue sur les Alpes aputiennes. Nous profitons de la piscine.

En fin d’après-midi, nous nous rendons à la Marina di Massa où nous retrouvons Nicole, la jeune italienne que nous avons hébergée pendant 1 an avec ses parents. Nous passons 2h sur la plage… privée. Nous découvrons la privatisation des plages avec la location de parasols et de transats. C’est clair que cela ne correspond pas à notre conception de la plage ! Cela semble légion (pas romaine – pour l’Italie, le jeu de mots est pas mal !) en Italie et les italiens ont l’air de s’en accommoder.

Nous passerons la soirée dans un restaurant au bord de la plage et les pieds dans le sable. Belle soirée !

Le 20 août, de bon matin, nous nous rendons à la Gare centrale de la Spezia où nous prenons le train régional pour Corniglia. Il y a 10 minutes de train. Nous avions pris la Carte Cinque Train Terre qui nous permet d’avoir un accès illimité pour la journée pour les trains des Cinq terres et l’accès aux deux sentiers payants.( Ci-joint le lien https://card.parconazionale5terre.it/fr pour l’ensemble des rensignements). Pour aujourd’hui, c’était plus rentable.

Nous débutons notre premier tronçon :

  • Randonnée de Corniglia à Vernazza
    • Longueur: 4 km – Durée: 2 heures – Difficulté: moyen – Péage: €7.50 ou Cinque Terre Card

Nous empruntons l’escalier (380 marches en brique) qui part de la gare jusqu’au village. Juché sur un promontoire rocheux haut de 100 mètres entouré de vignes, Corniglia est le seul des cinq villages sans accès direct à la mer. Son centre ancien se compose de ruelles étroites et de maisons à quatre étages colorées.

Sur le chemin qui est actuellement peu fréquenté, nous admirons les panoramas qui sont extraordinaires. L’ascension continue sur une pente pas trop raide jusqu’au point de vue de Punta Palma (208 mètres au dessus du niveau de la mer). Le chemin se poursuit par une succession de hauts et de bas en longeant des champs cultivés, des oliveraies, des vignobles et des prés fleuris.

Après 2h de marche (il est 11h), nous arrivons au village de Vernazza. Le ravissant petit port de Vernazza appartient sans doute au plus pittoresque des cinq villages. Bordée de petits cafés, la grande rue pavée, la Via Roma, relie la Piazza Marconi, en bord de mer, à la gare ferroviaire. Les rues latérales conduisent aux caruggi (ruelles étroites) typiques de la région. Nous faisons un petit tour du village mais la foule commence déjà à arriver….

Vers 11h30, nous décidons de reprendre notre route et nous débutons le 2nd tronçon :

  • Randonnée de Vernazza à Monterosso
    • Longueur: 3,5 km – Durée: 1,5 heures – Difficulté: moyen – Péage: €7.50 ou Cinque Terre Card

Nous quittons le village par le Nord, sans oublier d’y jeter un coup d’oeil car la vue est splendide.

Le sentier monte de façon pentue au milieu des oliviers et des champs cultivés en passant sur un petit pont antique. Le sentier continue à plat, mais dans certaines portions, il est très étroit et sans protection sur le côté mer (rien de bien effrayant tout de même!). La voie se termine par un long escalier à travers des vignes et des vergers d’agrumes pour atteindre le village de Monterosso. Il y a beaucoup plus de monde sur le sentier.

Nous arrivons au village de Monterosso. Village le plus facile d’accès en voiture et le seul des Cinque Terre à compter une véritable plage, Monterosso est aussi le plus occidental et peut-être le moins pittoresque. Alors, que vous-dire … nous n’avons pas du tout aimé ce village pour plusieurs raisons : une foule de dingues, la privatisation des plages à outrance (toutes complètes et peu d’accès à la mer) et des commerces partout (pour consommer à fond !) – Pas du tout notre trip ! Un peu de déception…

On a eu bien du mal à trouver un bout de plage pour prendre un bain et nous (Simon et Erwan) avons fait une nouvelle expérience, les piqûres de méduse. Pas trop mal mais une belle brûlure ! Comprenez bien que l’on est pas resté trop longtemps. On a trouvé sur le prochain tronçon un petit coin à l’ombre pour pique-niquer avec une belle vue.

Nous finissons donc par notre troisième tronçon :

  • Randonnée de Monterosso à Levanto
    • Longueur: 6 km – Durée: 3 heures – Difficulté: moyen – Péage: non

Le sentier, marqué blanc et rouge, débute par des escaliers et la montée est un peu raide jusqu’au point de vue la Punta Mesca , où se trouve un ancien sémaphore. Pas beaucoup de monde, on aime bien. Par contre, une chaleur de bête ! Ici commence le sentier panoramique qui traverse une forêt et des plantations d’ oliviers avec de nombreux points de vue panoramiques pour admirer la côte. Après 3h de marche, et une soif intense, nous nous arrêtons à Levanto (qui ne fait pas partie des 5 villages) pour nous sustenter puis nous reprenons le train pour rentrer.

Pour cette première journée, nous sommes un peu mitigés… Nous avons bien aimé le village de Vernazza mais pas apprécié du tout le côté mercantile poussé à l’extrème du village de Monterosso. Les randonnées offrent des vues époustouflantes quand il n’y a pas trop de monde… Il va falloir s’adapter !

18 août – Lucques (fr) ou Lucca (it)

En repartant de Pïse, nous décidons de nous arrêter visiter la ville de Lucques. Au moment de nous stationner, il y a eu un bel orage qui a rafraîchi nos ardeurs… Heureusement pour nous, cela n’a pas duré trop longtemps et nous sommes partis flâner à l’intérieur de la vieille ville. Tout d’abord un peu d’histoire,

Fondée par les Etrusques, Lucques devint une colonie romaine en 180 av JC, puis une comune (cité-Etat) libre au XIIè siècle; époque à laquelle elle connut la prospérité grâce au commerce de la soie. En 1314, elle tomba brièvement aux mains de Pise. Grâce à la poigne d’un aventurier, Castruccio Castranici degli Antelminelli, la ville retrouva rapidement sa liberté et demeura une république indépendante durant près de 5 siècles. En 1805; Napoléon 1er créa la principauté de Lucquès. Elle fut ensuite intégrée au royaume d’Italie. La ville ayant échappé aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale, son centre historique est resté le même depuis des siècles. Elle est la ville natale du compositeur d’opéra Giacomo Puccini (1858-1924).

On commence notre petit tour par la Piazza Napoleone puis La Piazza San Michele.

Nous montons ensuite en haut de la Tour Guinigi, tour de 45 mètres de haut tout en briques rouges. La vue est magnifique sur toute le ville. Ce qui est impressionnant ,ce sont les 7 chênes verts plants dans un parterre de fleurs en U au sommet de la tour.

Nous rejoindrons ensuite la Piazza Anfiteatro, qui doit son nom à l’amphithéâtre qui se dressait à cet endroit à l’époque romaine. Nous déjeunerons dans un petit restaurant tout proche.

Nous finissons notre visite en redescendant par la Via Fillungo, rue commercante puis nous cheminons sur l’enceinte fortifiée pendant quelques centaines de mètres. La monumentale mura (remparts), édifiée autour de la veille ville aux XVIè et XVIIè siècle est presque parfaitement intacte.

17 août – Piazza dei Miracoli – Pise

Après un bref aperçu la veille, nous revenons à la Piazza dei Miracoli pour une visite plus approfondie. Nous avions réservé notre billet pour monter dans la Tour à 9h, le premier horaire disponible. Cela nous a permis d’éviter la foule et de pouvoir prendre le temps d’observer la ville de Pise d’en haut.

Après la fin de sa construction dans la seconde moitié du XIVè siècle, pendant 600 ans, la tour continua à s’incliner au rythme de 1 mm par an. En 1993, elle était penchée de 5.5 °. Des travaux ont alors été effectués pour redresser la tour à 5°, les experts assurent la survie de l’édifice pour les trois siècles à venir…

Nous continuons notre visite par le Baptistère. Celui-ci, à la forme circulaire inhabituelle, comporte deux dômes superposés (moitié en plomb, moitié en tuiles). Sa construction débuta en 1152 pour s’achever au XIVè siècle. A l’intérieur, la chaire en marbre hexagonale de Nicola Pisano est un véritable joyau.

Nous entrons ensuite dans le Camposanto. On raconte que la terre du Calvaire, rapportée par bateau des croisades, tapisse le sol de ce magnifique cimetière enceint de murs blancs, où reposent de nombreux éminents Pisans, dans le jardin du cloître. Au cours de la seconde guerre mondiale, l’artillerie alliée détruisit de nombreuses fresques du cloître.

Nous allons ensuite visiter Il Duomo (la cathédrale). Le magnifique duomo roman fut commencé en 1064 ; sa consécration date de 1118. L’édifice découpé en plusieurs niveaux, habillé de marbre vert et beige, est impressionnant. A l’intérieur, on découvre un vaste espace ponctué de colonnes et un plafond en bois doré. La construction fut financée avec le butin d’une bataille navale remportée contre une flotte arabe dans le port de Palerme en 1063. Pour marquer la victoire et symboliser l’hégémonie de Pise sur la Méditerranée, on bâtît ce qui devint alors la plus grande cathédrale d’Europe.

Nous finirons notre visite par le Museo delle Sinòpie. Ce musée conserve des fresques et plusieurs sinopies (ébauches de fresques). Ces dernières, réalisées au pigment rouge venant de Turquie, sur les murs du Camposanto aux XIVè et XVè siècles, servaient d’esquisses avant que les fresques ne les recouvrent.

Nous cheminons ensuite sur les murailles, ce qui nous permet d’avoir un autre point de vue sur la ville et la Piazza dei Miracoli. Nous resterons « tranquillo » l’après midi ,compte tenu de la chaleur.

Le soir, nous repartons faire une petite visite de la ville by-night.

16 août – Découverte de la ville de Pise

Le 16 août au matin, nous prenons la direction de Pise. Nous nous arrêtons le midi à la station balnéaire de Rapallo sur la côte méditérranéenne pour déguster une pizza. Nous re-découvrons la chaleur …

Nous reprenons la route pour découvrir notre nouvel appartement un peu à l’écart du centre historique de Pise. Très bel appartement avec la climatisation. Nous allons nous apercevoir que ce n’est pas un luxe ! (bon, un peu quand même !) La chaleur (32°) ne semble pas si forte mais le ressenti de chaleur humide est assez intense.

Après une petite pause, nous partons déambuler dans la ville et découvrir Pise. Un petit plan pour vous situer :

Nous habitons à l’est du quartier « San Francesco » par lequel nous entrons dans la ville historique.

Un peu d’histoire pour débuter :

Cité vraisemblablement héllenique à l’origine, Pise fut une importante base navale sous l’Empire romain et demeura un actif pendant de nombreux siècles. Du Xè siècle au XIIè siècle, Pise fut une république maritime indépendante et contrôla la Corse et la Sardaigne. Pise a été très souvent en conflit avec ses voisins, Gênes, Florence et Lucques. En 1406, lorsque Pise tomba aux mains de Florence, les Médicis encouragèrent les projets artistiques, littéraires et scientifiques et rétablirent l’université de Pise, qui reste célèbre aujourd’hui. C’est là qu’enseigna plus tard le plus célèbre natif de la ville, Gallilée.

Nous nous y baladerons puis nous traverserons la rivière « Arno » sur le pont Ponte della Fortezza pour atteindre le quartier San Martino. Nous passerons dans la rue commerçante (la clim à fond avec les portes grandes ouvertes … dur, dur de changer). Nous nous arrêterons devant une fresque « Tuttomondo » réalisée en 1989 par Keith Haring, artiste new-yorkais, ami d’Andy Warhol et de Basquiat. Le thème de l’œuvre est la paix et l’harmonie dans le monde et cela s’exprime par les trente figures colorées si caractéristiques, interconnectées et divisées. Tuttomondo témoigne de la passion de Haring pour la vie : un hymne à la joie qui est encore considéré comme son testament artistique aujourd’hui.

Nous passerons ensuite par le quartier « San Antonio » pour revenir à la rivière Arno. Nous nous arrêterons devant la Chiesa di Santa Maria della Spina, petite église à façade gothique. Cette dernière fut construite entre 1223 et 1230 pour accueillir la relique d’une épine de la couronne du Christ.

Nous longerons la rive gauche de la rivière Arno où de splendides « palazzi » de toutes les couleurs bordent le « lungarno » (quai).

Nous sommes alors dans le quartier « Santa Maria », où se trouvent les plus célèbres et les plus beaux édifices de Pise. Nous atteignons la Piazza dei Cavalieri. Cette place était le centre politique à l’époque médiévale qui fut transformée dans la deuxième moitié du XVIè siécle par Cosme 1er en siège du nouvel Ordre militaire des Chevaliers de Saint Etienne. Le Palais des Chevaliers ou de la Caravane est actuellement le siége de la Scuola Normale Superiore.

Nous continuons notre balade pour atteindre la fameuse Piazza dei Miracoli (ou Piazza del Duomo) où se trouve la très célèbre Tour penchée mais pas que …

La Piazza de Duomo fait partie, depuis 1987, du Patrimoine de l’Unesco. Elle constitue le centre artistique de Pise. C’est ici que se trouvent les principaux monuments religieux de la ville : La catrhédrale Santa Maria Assunta (construite de 1064 à 1118), le Baptistère (1152), le Camposanto Monumentale (1274) et le Campanile – la célèbre Tour penchée (1172 et 1275 – 56 mètres – 5° d’inclinaison)

Cathédrale et Campanile (Tour)

Et voilà, autentica qualità ! Une première approche de cette merveille, que nous visiterons plus en profondeur demain !

13 au 15 août – Randonnée au Mont Roisetta (3324m)

Le 13 août , journée tranquille : Piscine pour Simon et Erwan – Visite du village de Brueil-Cervina, dans le même esprit que Chamonix mais en plus petit. C’est un village typique d’une station de ski.

Le 14 août, à défaut de ne pas avoir pu effectuer la randonnée glaciaire au Mont Rose (trop risqué compte tenu des conditions climatiques), nous nous sommes rabattus sur sa petite soeur en randonnée classique : Le Mont Roisetta. (3324 m) – Nous aurons tout de même un très bel aperçu de la chaîne de montagnes du Mont Rose depuis le point culminant.

Difficulté : Difficile – Dénivelé : 1350 mètres – Temps : 6h – Distance : 13 km environ

Nous débutons à 7h50 en nous garant au parking de Barmaz. Nous emprunterons l’itinéraire n°26. Nous laissons sur notre droite le village de Cheneil puis nous commençons notre ascension par un dénivelé faible sur le palteau de la Combe de Cheneil.

Nous longerons le torrent de Cheneil et le traverserons. Nous laisserons sur notre gauche la montée vers le Becca d’Aran et nous continuerons par l’itinéraire n°29. L’ascension est beaucoup plus abrupte et nous aurons la chance d’apercevoir un troupeau de bouquetins.

Au bout de 3h, nous arrivons au sommet et la vue est splendide sur le Mont Cervin et le Mont Rose.

Après une petite pause, nous redescendons et nous arrêtons pour pique-niquer avec nos amis les Bouquetins. Nous bifurquerons par l’itinéraire n°29 pour faire une boucle et rejoindre le parking de Barmaz. Une bien belle randonnée à 3300 mètres !

Le 15 août, nous prendrons le temps … On est en vacances tout de même ! On ne pourra tout de même pas s’empêcher de faire une petite randonnée près du lago di Maen.

Difficulté : Facile – Dénivelé : 300 mètres – Temps : 1h30

Après avoir monté jusqu’au Mont Perron à travers bois, puis au Mont Mené par l’itinéraire n°2, nous empruntons le chemin n°39A. Nous aurons une belle vue sur le Lago di Maen.

Nous redescendrons par un chemin sous les bois, avec un peu de pluie. Nous ferons le tour du lac avant de rejoindre notre voiture. La couleur du lac est toujours d’un bleu extraordinaire.

Pour terminer ce séjour dans la Vallée de Valtournenche, qui se prête merveilleusement bien à la randonnée (chapeau les italiens pour la qualité des itinéraires), voici la carte de l’ensemble de nos randonnées – Je crois que nous avons eu un bel aperçu!

Demain, direction Pise et sa célèbre Tour penchée …

12 août – Randonnée en boucle depuis Perrères jusqu’au Lago di Cignana en passant par le Mont Pancherot

Nous allons réaliser aujourd’hui une très belle randonnée sous un soleil éclatant tout au long de la journée.

Difficulté : Moyen – Dénivelé : 800 mètres – Temps : 7h – Distance : 20 km environ

Nous débutons notre randonnée à l’aire de pique nique de Perrères où nous empruntons l’itinéraire n°107.Le sentier monte à travers les mélèzes puis passe près du « Grillon », un magnifique bâtiment d’alpage (1954 m).

L’ascension se poursuit au milieu des mélèzes puis, après deux lacets, nous arrivons à l’intersection avec le sentier N° 35, que l’on laisse à droite. Nous sommes maintenant en terrain totalement dégagé jusqu’à la Fenêtre de Cignana (2445 m), où nous arrivons après une belle traversée ascendante en balcon.

Nous décidons de modifier notre itinéraire de base et de gravir le Mont Pancherot (2616 m). Nous ne le regretterons pas et nous vous le conseillons fortement. D’une part, la vue à 360° est extraordinaire ; d’autre part, nous avons eu la chance de voir un chamois et un bouquetin (qui a pris la pose pour nous !). Nadège était aux anges !!!

Le chamois
Le bouquetin

Après une pause pour admirer les paysages, nous entamerons notre descente avec en point de mire le lac Cignana.

La couleur du lac est vraiment incroyable. Nous apercevons la petite église de Cignana, située dans un cadre féerique.Ici, le 04 août, on célèbre la messe de la sainte patronne, Notre Dame des Neiges. Au fond du lac se trouvent les restes d’un village qui a été abandonné pour construire le réservoir dans les années 1920. Lorsqu’on vide le barrage, on peut encore voir les murs d’enceinte des anciennes maisons.

Nous longeons le lac pour atteindre son barrage. Nous passons près du refuge Jean Barmasse (2169 m), puis en entamons la descente vers Falegnon (chemin N°8).

Nous continuons notre descente jusqu’à Pomoron. De Promoron à Perrères, nous marchons sur l’un des sentiers les plus beaux et fréquentés de Valtournenche à flanc de vallée. Il suit le parcours du petit train utilisé pour la construction des centrales hydroélectriques de Perrères, Promoron et Cignana. Nous arrivons ensuite à notre point de départ. Superbe !

11 août – Randonnée en boucle depuis Valtournenche vers Chamois

Après une journée de repos, nous voilà repartis de bon pied (avec quelques ampoules pour certain(e)s …), pour effectuer une randonnée en boucle depuis le petit hameau de Crétaz, qui jouxte Valtournenche, jusqu’au village de Chamois. (pas d’or !)

Difficulté : Moyen – Dénivelé : 700 mètres – Temps : 5h

Nous traversons tout d’abord le hameau de Cretaz (1467m) dont les maisons typiques sont imbriquées les unes aux autres. La structure en bois des maisons est posée sur des sortes de champignons, qui sont posés sur des fondations béton. Cela donne un certain charme à l’ensemble.

Nous entamons notre ascension dans un bois épais de mélèzes et de feuillus avant d’atteindre l’alpe Promindoz (1850m) sur un plateau herbeux panoramique. En montant encore dans le bois de mélèzes, on rejoint la combe de Cheneil (2097m), qui est le départ de nombreuses randonnées en haute montagne.

Nous empruntons ensuite l’itinéraire n°107 pour atteindre le Col Cheneil (2281 m) où nous aurons un très beau panorama sur la Vallée de Valtournenche.

Nous entamons notre descente vers le village de Chamois (1815m) en passant par le Lago Lod. Le petit village de Chamois est le plus haut de toute la Vallée d’Aoste, une véritable oasis de tranquillité où les voitures sont interdites et auquel on ne peut accéder que par téléphérique ou à pied.

Après une petite pause, nous reprenons notre route par l’itinéraire n°34 pour revenir à notre point de départ.

09&10 août – Randonnée en boucle depuis Valtournenche en passant par la Cime Blanche

Au cœur du val d’Aoste, dans la haute vallée de Valtournenche, cette magnifique randonnée permet d’admirer pendant presque tout le parcours l’incontournable pyramide du Cervin, qui de ses 4478 mètres domine le bassin du Breuil et tous les sommets alentour. Nous avions vu ce parcours sur le site « Randos-passion.com » avec une durée de 5 à 6h et un retour en bus. Mais nous avons décidé de modifier quelque peu l’itinéraire…

Difficulté : Difficile – Dénivelé : 1300 mètres – Temps : 10h30 (effectivement un peu plus long que prévu) – 25 kms environ

Le 09 août de très bon matin, nous nous levons vers 6h et nous démarrons le randonnée vers 6h45 depuis notre appartement. La journée est belle et l’ascension s’annonce sympathique !

Nous empruntons le sentier n°20 qui nous emmènera jusqu’au col superiore delle Cime Blanche. Nous montons par un sous-bois jusqu’à ND de la Salette . Après avoir observé deux marmottes , nous atteignons le téléphérique de la Salette où nous avons un superbe panorama sur le plateau de la Motta.

Après une petite halte, nous reprenons notre route sur les pistes de ski (sans neige) pour atteindre le Colle inferiore delle Cime Blanche. Alors là, c’est moins cool ! En effet, c’est un domaine skiable réputé et il y a de nombreux travaux pour la mise en place de nouveaux remonte pentes. On se dépêche de monter vers le Colle superiore delle Cime blanche.

Nous avons une vue sur le Mont Cervin ainsi que sur le Ghiacciaio di Valtournenche. Pour les non-initiés à l’italien, le terme ghiacciaio signifie glacier et se prononce [gujachjajo]. Nous pique niquons sur les hauteurs en admirant le paysage et en faisant abstraction des engins de chantier en contrebas.

Nous redescendons en longeant le Lago di Goillet, lac artificiel d’un bleu extraordinaire. Ce toponyme vient du mot « goille », indiquant en patois valdôtain une flaque d’eau ou un petit lac de montagne. Ce lac reflète le Cervin et toute la couronne de montagnes qui délimite la haute Valtournenche. Le lac Goillet est un merveilleux bassin artificiel situé à 2550 mètres d’altitude, fermé par une digue, qui est utilisé pour la production d’énergie hydro-électrique ainsi que pour l’enneigement des pistes de ski..

Cela nous rappelle le Chili et la Nouvelle-Zélande. Très beau paysage !!

Lago di Goillet avec le Mont Cervin (La tête dans les nuages)

Contrairement à ce que nous avions prévu, et après un vote démocratique, nous décidons de ne pas continuer vers Breuil-Cervina pour prendre le bus et de retourner à Valtournenche par les différents chemins de randonnée qui s’offrent à nous. Ci-dessous, une grande discussion entre Simon et Nadège.(Elle a rapetissé ?…)

Nous étions restés sur notre faim avec tous ces chantiers mais le retour à pied sera vraiment sympa. Nous longeons toute la chaine de montagnes : Les Grandes Murailles, Les Petites Murailles … Nous longeons une ancienne voie de chemin de fer qui était utilisée pour desservir le réservoir hydroélectrique construit dans les années 1930. Nous arrivons à la Cappella di Santa Anna. C’est une chapelle – imaginée et érigée par la famille Bich toute vitrée – dédiée à Sainte Anne, Notre Dame de la Garde et Saint Jean Paul II. Le Pape a choisi ce lieu pour une journée de repos et de contemplation lors du Jubile de l’an 2000.

Nous terminons la randonnée après 10h30 de marche et sommes bien fatigués mais heureux de cette belle randonnée.

Le 10 août, nous nous reposerons après cette belle journée. Nous visiterons en 1 heure le village de Valtournenche et nous nous occuperons de quelques tâches ménagères.

Valtournenche est le chef lieu historique qui se dresse en haut de la vallée homonyme, sillonné par le torrent Marmore. C’est la patrie des guides de haute montagne du Cervin et de nombreux personnages illustres de la Vallée d’Aoste, dont le plus célèbre est Luigi Carrel.

07&08 Août – Arrivée à Valtournenche et Balade au Lago Blu

Les vacances sont enfin là et nous repartons de bon matin (vers 5h) le dimanche 07 août, direction l’Italie. La route se fera plutôt très bien. nous faisons une halte à Chamonix pour manger … italien bien sûr à la « Casa Valério », une des 70 meilleures pizzerias du monde !

Nous reprenons la route par le tunnel du Mont Blanc (45 minutes d’attente) et nous arrivons vers 17h à notre appartement à Valtournenche. Un peu de culture (dans ce monde de brutes) :

Le domaine de Breuil-Cervinia – Valtournenche est situé au pied du Cervin dans la Vallée d’Aoste. Le territoire inclut la commune de Valtournenche située à 1524 mètres d’altitude, le Plateau Rosa, à 3408 mètres et le Petit Cervin qui effleure les 4000 mètres d’altitude. Grâce à la jonction avec les pistes Suisses de Zermatt, cette grande station est parmi les plus étendue des Alpes. Elle se développe à travers trois vallées et entre deux nations, l’Italie et la Suisse, avec plus de 360 kilomètres de pistes, alternant des parcours de difficulté variable. Le domaine skiable de Breuil-Cervinia est relié aux pistes de Valtournenche, au niveau du col supérieur des Cimes blanches (2982 m).

Cette zone est appelée en patois valdôtain « Lo Breuill ». Ce mot, indiquant une terrasse alpine marécageuse, est répandu dans la toponymie valdôtaine sous différentes formes francisées, comme BreilBruil et Breuil.

(Repris sur le site « Randos-passion.com« )

Nous sommes accueillis par nos deux propriétaires hollandais qui nous font faire le tour du propriétaire.

La vue sur la chaîne de montagnes du Cervin est extraordinaire.

Après une bonne nuit réparatrice, et une matinée tranquille, nous décidons d’entamer une petite balade de 2h30 vers le Lago Blu.

Nous nous garons au dessus des Perrères et nous débutons la balade vers le Lac.

Nous commençons notre randonnée par un chemin le long de la rivière « Torrente » d’un côté et la chaîne de montagnes « Les Grandes Murailles » de l’autre. Nous aurons le mont Cervin en ligne de mire, le sommet pris dans les nuages.

Le Cervin, c’est avant tout une montagne parfaite. Avec sa forme pyramidale très prononcée (et qui a inspiré la forme des barres de chocolat Toblerone), il se dresse un peu isolé de la chaine montagneuse à laquelle il appartient. Entouré d’un vaste domaine skiable – l’un des plus vastes d’Europe – il domine de toute sa majesté les villes de Breuil-Cervina en Italie et de Zermatt en Suisse.

On passera aussi à côté d’un golf plutôt verdoyant, mais pas de polémique car cela ne nous regarde pas…

Après une demi-heure de marche, nous arrivons au Lago Blu, petit étang aux couleurs bleutées, dans lequel se reflète le Mont Cervin.

Nous reprenons notre route en passant par la « Promindo superiore », rejoignons Perrères et continuons jusqu’au Gouffre de Busserailles. Sur la route, Jeanne s’entraînera sur un bloc d’escalade mais sans chaussons, ce n’est pas évident…

Après cette petite balade, place à la randonnée le lendemain, activité que nous aimons tant …