9 août – Randonnée jusqu’à la Cabane de Tracuit (3259 m)

Distance : 5,6 km – Dénivelé : 815 m D+, 350 m D – Durée : 4 h

De la cabane, nous gagnons le col de Milon (2 960 m env.) par un sentier qui remonte la moraine latérale du glacier du Weisshorn.

Nous descendons ensuite sur son versant nord en s’aidant des chaînes en place. Nous avons la chance d’apercevoir de nombreux bouquetins et c’est toujours un plaisir pour toute la famille de vois ces animaux en liberté.

Nous rejoignons ensuite le sentier pour la cabane de Tracuit, en provenance de Zinal.

Nous passons au sud-est du col de Tracuit (3 227 m), et nous atteignons la cabane vers 16h. Un aperçu de la Cabane de Tracuit à 3256 mètres d’altitude. C’est un refuge moderne avec une vue spectaculaire sur les chaînes de montagne qui l’entoure. Le paysage est véritablement somptueux avec le Bishorn, le Weisshorn, le Zinalrothorn, la Dent Blanche et le Val d’Anniviers.

Quelques photos du coucher de soleil depuis le refuge !

Le temps se dégage petit à petit et on nous annonce un temps magnifique demain ! Vivernent demain ! Lever à 5h…

08 août – Randonnée jusqu’à la Cabane d’Arpitettaz (2786 m)

Pour tout vous dire, l’objectif de venir dans cette région est de monter un sommet de plus de 4000 mètres qui ne soit pas trop technique. Nous avons donc choisi de gravir le Bishorn (4153m). Nous allons effectuer cette randonnée glaciaire en 4 jours avec 3 nuits en refuge. Ci-dessous en bleu le tracé de notre périple.

1er jour : Zinal (1640) -> Cabane d’Arpitettaz (2786) par le sentier 97a
2nd jour : Cabane d’Arpitettaz (2786) -> Refuge de Tracuit (3256)
3ème jour : Ascension A/R au Bishorn (4153) / 4ème jour : Descente jusqu’à Zinal par le sentier 98b

Accompagné de notre guide, Philippe Pouts, nous partons de Zinal en milieu de matinée par un chemin assez pentu avec quelques passages escarpés. Un peu dur pour Erwan !

Après 1h30 de marche, nous arrivons au lac d’Arpitettaz où nous avons une vue sur le Besso et la Pointe de Zinal.

Nous continuons notre ascension vers la cabane d’Apetittaz. Le temps est assez brumeux mais il semble que celui-ci se dégage progressivement.

Nous arrivons vers 16h au refuge, très jolie petite maison au milieu de rien.. La cabane d’Arpitettaz (2’786m) est située au pied du Weisshorn du coté ouest, face au Blanc de Moming et à son glacier. Ce refuge est plutôt petit et on sent tout de suite bien. Le personnel qui s’occupe de refuge est très sympathique.

Après un repas copieux, nous nous endormons rapidement.

05 au 07 août – Zinal

Pour cette année, nous avons choisi de découvrir ce merveilleux, mais ô bien couteux, pays que la Suisse. Départ le 05 août de bon matin de Cholet avec Maxime et Jeanne. Simon et Lucille nous rejoindront à Zinal en fin de soirée après qu’ils aient passé deux semaines de vacances (Triathlon de l’Alpe d’Huez pour Simon … oh que c’est dur la montagne !!)

Sur le chemin, nous faisons une petite halte à Ouchy (près de Lausanne) au bord du lac pour déjeuner.

Nous reprenons notre route pour arriver en fin d’après midi à notre lieu de villégiature : Zinal. (altitude 1670m) C’est un village situé dans le val d’Anniviers en Valais. Il est connu pour être le lieu d’arrivée de la course Sierre-Zinal, et représente également le point de départ pour l’ascension de plusieurs sommets de plus de 4000 mètres de hauteur. (ah ah c’est pour nous !)

Nous logeons à l’étage d’un chalet typique de la région.

Petit panorama depuis le chalet !

Le 06 août, après une matinée au calme (ce sont les vacances tout de même !), nous partons découvrir l’ancienne mine de cuivre.
«  Le val d’Anniviers est riche en minerais de cuivre. Située à 1 920 mètres d’altitude au fond du plat de la Lée, le filon de la mine de cuivre de la Lée est découvert dans les années 1830 puis exploré entre 1857 et 1859 par la creusée d’une galerie. Elle n’est réellement exploitée qu’entre 1900 et 1902 lors du rachat de la concession par la Société des Mines du val d’Anniviers.« 
C’est l’occasion de faire un petit tour à pied dans la Vallée.

Le 07 août, nous prenons notre temps le matin.

L’après midi, nous décidons de nous dégourdir les jambes. Nous empruntons le téléphérique depuis Zinal pour monter jusqu’à Sorebois. De là, nous marchons jusqu’à la Corne de Sorebois en empruntant le chemin balisé n°6.

Arrivés à la Corne de Sorebois à 2895 mètres d’altitude, nous avons un très joli panorama sur toute la chaîne de montagnes ainsi que le lac de Moiry. Nous redescendrons tranquillement à pied jusqu’à Zinal. Petite marche de 4 h.

23 août – Cinque Terre – Villages de Riomaggiore et de Portovenere

Le 23 août au matin, nous retrouvons Nicole et ses parents à la gare de la Spezia et nous nous arrêtons à Riomaggiore, dernier village des Cinque Terre que nous n’avions pas fait. Nous faisons une petite visite du village puis nous nous lançons pour une randonnée afin de rejoindre le village de Portovenere.

  • Randonnée de Riomaggiore à Portovenere
    • Longueur: 15 km – Durée: 5 heures – Difficulté: moyen – Péage: non

Nous commençons par une montée plutôt raide (comme chaque randonnée, me direz-vous ?) au milieu de pinèdes et de terrasses plantées de vignes et d’oliviers, pour arriver à l’église Santuario di Nostra Signora di Montenero après 1 h de marche. La vue est magnifique sur Riomaggiore et toute la côte des Cinque Terre.

Le sentier atteint la crête au col du Telegrafo. Le sentier parcourt ensuite cette crête vers l’est au milieu d’une végétation dense et variée: pins, chênes, bruyères. Après le village de Campiglia nous avons une vue panoramique exceptionnelle sur la mer avec les iles de CapraiaElbe et même la Corse. ( on n’a pas vu la Corse …)

Le chemin descend ensuite vers Portovenere, un très beau et authentique village qui nous a enchanté.

L’appel de la mer étant trop fort, nous prenons un petit bain avec quelques plongeons, bien sûr, avant de prendre le bateau pour la Spezia.

Encore une belle journée !

21&22 août – Cinque Terre – Village de Manarola

Compte tenu de notre expérience précédente (chaleur et foule à partir de 11h), nous changeons de stratégie. Nous décidons de prendre le train à 16h40 pour commencer notre randonnée vers 17h. Cela a plutôt bien fonctionné car il faisait un peu moins chaud et surtout il y avait très peu de monde.

Aujourd’hui, nous allons relier le village de Corniglia au village de Manarola. Nous avions prévu de prolonger jusqu’au village de Riomaggiore mais « les Dieux en ont décidé autrement » …

  • Randonnée de Corniglia à Manorala (via Volastra)
    • Longueur: 4 km – Durée: 2 heures – Difficulté: moyen – Péage: non

Comme la journée précedente, nous prenons le train à La Gare centrale de la Spezia et 10 minutes plus tard, nous débarquons au village de Corniglia. Nous commençons par la montée des escaliers pour atteindre le village puis nous entamons une pente assez raide jusqu’au sommet de la colline.

Après une bonne heure de marche, nous atteignons le village de Volastra, situé à 330 mètres d’altitude au dessus de Manarola. La vue est très belle! Des générations de paysans ont travaillé une montagne parfois très abrupte pour cultiver la terre en terrasses où sont plantés vignes, fruits et oliviers depuis des siècles.

Nous arrivons au village de Manarola et le village est probablement le plus pittoresque des 5 villages. Au coucher du soleil, les couleurs sont magnifiques.

Après concertation avec l’ensemble de la Team, nous nous arrêtons pour prendre un bain – l’endroit est propice aux plongeons – et nous passons la soirée dans le village. Nous dînerons au restaurant « Il Porticciolo » où nous avons probablement mangé les meilleures pizzas de notre existence ! Très belle soirée et de très bons souvenirs !

Le 22 août, nous profitons de la piscine et du cadre magnifique du hameau où nous séjournons.

19&20 août – Cinque Terre – Villages de Corniglia, Vernazza et Monterosso

Le 19 août, nous découvrons le hameau en cours de rénovation complète, avec piscine, à proximité de 50 hectares de bois parmi les collines de Lunigiana et vue sur les Alpes aputiennes. Nous profitons de la piscine.

En fin d’après-midi, nous nous rendons à la Marina di Massa où nous retrouvons Nicole, la jeune italienne que nous avons hébergée pendant 1 an avec ses parents. Nous passons 2h sur la plage… privée. Nous découvrons la privatisation des plages avec la location de parasols et de transats. C’est clair que cela ne correspond pas à notre conception de la plage ! Cela semble légion (pas romaine – pour l’Italie, le jeu de mots est pas mal !) en Italie et les italiens ont l’air de s’en accommoder.

Nous passerons la soirée dans un restaurant au bord de la plage et les pieds dans le sable. Belle soirée !

Le 20 août, de bon matin, nous nous rendons à la Gare centrale de la Spezia où nous prenons le train régional pour Corniglia. Il y a 10 minutes de train. Nous avions pris la Carte Cinque Train Terre qui nous permet d’avoir un accès illimité pour la journée pour les trains des Cinq terres et l’accès aux deux sentiers payants.( Ci-joint le lien https://card.parconazionale5terre.it/fr pour l’ensemble des rensignements). Pour aujourd’hui, c’était plus rentable.

Nous débutons notre premier tronçon :

  • Randonnée de Corniglia à Vernazza
    • Longueur: 4 km – Durée: 2 heures – Difficulté: moyen – Péage: €7.50 ou Cinque Terre Card

Nous empruntons l’escalier (380 marches en brique) qui part de la gare jusqu’au village. Juché sur un promontoire rocheux haut de 100 mètres entouré de vignes, Corniglia est le seul des cinq villages sans accès direct à la mer. Son centre ancien se compose de ruelles étroites et de maisons à quatre étages colorées.

Sur le chemin qui est actuellement peu fréquenté, nous admirons les panoramas qui sont extraordinaires. L’ascension continue sur une pente pas trop raide jusqu’au point de vue de Punta Palma (208 mètres au dessus du niveau de la mer). Le chemin se poursuit par une succession de hauts et de bas en longeant des champs cultivés, des oliveraies, des vignobles et des prés fleuris.

Après 2h de marche (il est 11h), nous arrivons au village de Vernazza. Le ravissant petit port de Vernazza appartient sans doute au plus pittoresque des cinq villages. Bordée de petits cafés, la grande rue pavée, la Via Roma, relie la Piazza Marconi, en bord de mer, à la gare ferroviaire. Les rues latérales conduisent aux caruggi (ruelles étroites) typiques de la région. Nous faisons un petit tour du village mais la foule commence déjà à arriver….

Vers 11h30, nous décidons de reprendre notre route et nous débutons le 2nd tronçon :

  • Randonnée de Vernazza à Monterosso
    • Longueur: 3,5 km – Durée: 1,5 heures – Difficulté: moyen – Péage: €7.50 ou Cinque Terre Card

Nous quittons le village par le Nord, sans oublier d’y jeter un coup d’oeil car la vue est splendide.

Le sentier monte de façon pentue au milieu des oliviers et des champs cultivés en passant sur un petit pont antique. Le sentier continue à plat, mais dans certaines portions, il est très étroit et sans protection sur le côté mer (rien de bien effrayant tout de même!). La voie se termine par un long escalier à travers des vignes et des vergers d’agrumes pour atteindre le village de Monterosso. Il y a beaucoup plus de monde sur le sentier.

Nous arrivons au village de Monterosso. Village le plus facile d’accès en voiture et le seul des Cinque Terre à compter une véritable plage, Monterosso est aussi le plus occidental et peut-être le moins pittoresque. Alors, que vous-dire … nous n’avons pas du tout aimé ce village pour plusieurs raisons : une foule de dingues, la privatisation des plages à outrance (toutes complètes et peu d’accès à la mer) et des commerces partout (pour consommer à fond !) – Pas du tout notre trip ! Un peu de déception…

On a eu bien du mal à trouver un bout de plage pour prendre un bain et nous (Simon et Erwan) avons fait une nouvelle expérience, les piqûres de méduse. Pas trop mal mais une belle brûlure ! Comprenez bien que l’on est pas resté trop longtemps. On a trouvé sur le prochain tronçon un petit coin à l’ombre pour pique-niquer avec une belle vue.

Nous finissons donc par notre troisième tronçon :

  • Randonnée de Monterosso à Levanto
    • Longueur: 6 km – Durée: 3 heures – Difficulté: moyen – Péage: non

Le sentier, marqué blanc et rouge, débute par des escaliers et la montée est un peu raide jusqu’au point de vue la Punta Mesca , où se trouve un ancien sémaphore. Pas beaucoup de monde, on aime bien. Par contre, une chaleur de bête ! Ici commence le sentier panoramique qui traverse une forêt et des plantations d’ oliviers avec de nombreux points de vue panoramiques pour admirer la côte. Après 3h de marche, et une soif intense, nous nous arrêtons à Levanto (qui ne fait pas partie des 5 villages) pour nous sustenter puis nous reprenons le train pour rentrer.

Pour cette première journée, nous sommes un peu mitigés… Nous avons bien aimé le village de Vernazza mais pas apprécié du tout le côté mercantile poussé à l’extrème du village de Monterosso. Les randonnées offrent des vues époustouflantes quand il n’y a pas trop de monde… Il va falloir s’adapter !

13 au 15 août – Randonnée au Mont Roisetta (3324m)

Le 13 août , journée tranquille : Piscine pour Simon et Erwan – Visite du village de Brueil-Cervina, dans le même esprit que Chamonix mais en plus petit. C’est un village typique d’une station de ski.

Le 14 août, à défaut de ne pas avoir pu effectuer la randonnée glaciaire au Mont Rose (trop risqué compte tenu des conditions climatiques), nous nous sommes rabattus sur sa petite soeur en randonnée classique : Le Mont Roisetta. (3324 m) – Nous aurons tout de même un très bel aperçu de la chaîne de montagnes du Mont Rose depuis le point culminant.

Difficulté : Difficile – Dénivelé : 1350 mètres – Temps : 6h – Distance : 13 km environ

Nous débutons à 7h50 en nous garant au parking de Barmaz. Nous emprunterons l’itinéraire n°26. Nous laissons sur notre droite le village de Cheneil puis nous commençons notre ascension par un dénivelé faible sur le palteau de la Combe de Cheneil.

Nous longerons le torrent de Cheneil et le traverserons. Nous laisserons sur notre gauche la montée vers le Becca d’Aran et nous continuerons par l’itinéraire n°29. L’ascension est beaucoup plus abrupte et nous aurons la chance d’apercevoir un troupeau de bouquetins.

Au bout de 3h, nous arrivons au sommet et la vue est splendide sur le Mont Cervin et le Mont Rose.

Après une petite pause, nous redescendons et nous arrêtons pour pique-niquer avec nos amis les Bouquetins. Nous bifurquerons par l’itinéraire n°29 pour faire une boucle et rejoindre le parking de Barmaz. Une bien belle randonnée à 3300 mètres !

Le 15 août, nous prendrons le temps … On est en vacances tout de même ! On ne pourra tout de même pas s’empêcher de faire une petite randonnée près du lago di Maen.

Difficulté : Facile – Dénivelé : 300 mètres – Temps : 1h30

Après avoir monté jusqu’au Mont Perron à travers bois, puis au Mont Mené par l’itinéraire n°2, nous empruntons le chemin n°39A. Nous aurons une belle vue sur le Lago di Maen.

Nous redescendrons par un chemin sous les bois, avec un peu de pluie. Nous ferons le tour du lac avant de rejoindre notre voiture. La couleur du lac est toujours d’un bleu extraordinaire.

Pour terminer ce séjour dans la Vallée de Valtournenche, qui se prête merveilleusement bien à la randonnée (chapeau les italiens pour la qualité des itinéraires), voici la carte de l’ensemble de nos randonnées – Je crois que nous avons eu un bel aperçu!

Demain, direction Pise et sa célèbre Tour penchée …

12 août – Randonnée en boucle depuis Perrères jusqu’au Lago di Cignana en passant par le Mont Pancherot

Nous allons réaliser aujourd’hui une très belle randonnée sous un soleil éclatant tout au long de la journée.

Difficulté : Moyen – Dénivelé : 800 mètres – Temps : 7h – Distance : 20 km environ

Nous débutons notre randonnée à l’aire de pique nique de Perrères où nous empruntons l’itinéraire n°107.Le sentier monte à travers les mélèzes puis passe près du « Grillon », un magnifique bâtiment d’alpage (1954 m).

L’ascension se poursuit au milieu des mélèzes puis, après deux lacets, nous arrivons à l’intersection avec le sentier N° 35, que l’on laisse à droite. Nous sommes maintenant en terrain totalement dégagé jusqu’à la Fenêtre de Cignana (2445 m), où nous arrivons après une belle traversée ascendante en balcon.

Nous décidons de modifier notre itinéraire de base et de gravir le Mont Pancherot (2616 m). Nous ne le regretterons pas et nous vous le conseillons fortement. D’une part, la vue à 360° est extraordinaire ; d’autre part, nous avons eu la chance de voir un chamois et un bouquetin (qui a pris la pose pour nous !). Nadège était aux anges !!!

Le chamois
Le bouquetin

Après une pause pour admirer les paysages, nous entamerons notre descente avec en point de mire le lac Cignana.

La couleur du lac est vraiment incroyable. Nous apercevons la petite église de Cignana, située dans un cadre féerique.Ici, le 04 août, on célèbre la messe de la sainte patronne, Notre Dame des Neiges. Au fond du lac se trouvent les restes d’un village qui a été abandonné pour construire le réservoir dans les années 1920. Lorsqu’on vide le barrage, on peut encore voir les murs d’enceinte des anciennes maisons.

Nous longeons le lac pour atteindre son barrage. Nous passons près du refuge Jean Barmasse (2169 m), puis en entamons la descente vers Falegnon (chemin N°8).

Nous continuons notre descente jusqu’à Pomoron. De Promoron à Perrères, nous marchons sur l’un des sentiers les plus beaux et fréquentés de Valtournenche à flanc de vallée. Il suit le parcours du petit train utilisé pour la construction des centrales hydroélectriques de Perrères, Promoron et Cignana. Nous arrivons ensuite à notre point de départ. Superbe !

11 août – Randonnée en boucle depuis Valtournenche vers Chamois

Après une journée de repos, nous voilà repartis de bon pied (avec quelques ampoules pour certain(e)s …), pour effectuer une randonnée en boucle depuis le petit hameau de Crétaz, qui jouxte Valtournenche, jusqu’au village de Chamois. (pas d’or !)

Difficulté : Moyen – Dénivelé : 700 mètres – Temps : 5h

Nous traversons tout d’abord le hameau de Cretaz (1467m) dont les maisons typiques sont imbriquées les unes aux autres. La structure en bois des maisons est posée sur des sortes de champignons, qui sont posés sur des fondations béton. Cela donne un certain charme à l’ensemble.

Nous entamons notre ascension dans un bois épais de mélèzes et de feuillus avant d’atteindre l’alpe Promindoz (1850m) sur un plateau herbeux panoramique. En montant encore dans le bois de mélèzes, on rejoint la combe de Cheneil (2097m), qui est le départ de nombreuses randonnées en haute montagne.

Nous empruntons ensuite l’itinéraire n°107 pour atteindre le Col Cheneil (2281 m) où nous aurons un très beau panorama sur la Vallée de Valtournenche.

Nous entamons notre descente vers le village de Chamois (1815m) en passant par le Lago Lod. Le petit village de Chamois est le plus haut de toute la Vallée d’Aoste, une véritable oasis de tranquillité où les voitures sont interdites et auquel on ne peut accéder que par téléphérique ou à pied.

Après une petite pause, nous reprenons notre route par l’itinéraire n°34 pour revenir à notre point de départ.

09&10 août – Randonnée en boucle depuis Valtournenche en passant par la Cime Blanche

Au cœur du val d’Aoste, dans la haute vallée de Valtournenche, cette magnifique randonnée permet d’admirer pendant presque tout le parcours l’incontournable pyramide du Cervin, qui de ses 4478 mètres domine le bassin du Breuil et tous les sommets alentour. Nous avions vu ce parcours sur le site « Randos-passion.com » avec une durée de 5 à 6h et un retour en bus. Mais nous avons décidé de modifier quelque peu l’itinéraire…

Difficulté : Difficile – Dénivelé : 1300 mètres – Temps : 10h30 (effectivement un peu plus long que prévu) – 25 kms environ

Le 09 août de très bon matin, nous nous levons vers 6h et nous démarrons le randonnée vers 6h45 depuis notre appartement. La journée est belle et l’ascension s’annonce sympathique !

Nous empruntons le sentier n°20 qui nous emmènera jusqu’au col superiore delle Cime Blanche. Nous montons par un sous-bois jusqu’à ND de la Salette . Après avoir observé deux marmottes , nous atteignons le téléphérique de la Salette où nous avons un superbe panorama sur le plateau de la Motta.

Après une petite halte, nous reprenons notre route sur les pistes de ski (sans neige) pour atteindre le Colle inferiore delle Cime Blanche. Alors là, c’est moins cool ! En effet, c’est un domaine skiable réputé et il y a de nombreux travaux pour la mise en place de nouveaux remonte pentes. On se dépêche de monter vers le Colle superiore delle Cime blanche.

Nous avons une vue sur le Mont Cervin ainsi que sur le Ghiacciaio di Valtournenche. Pour les non-initiés à l’italien, le terme ghiacciaio signifie glacier et se prononce [gujachjajo]. Nous pique niquons sur les hauteurs en admirant le paysage et en faisant abstraction des engins de chantier en contrebas.

Nous redescendons en longeant le Lago di Goillet, lac artificiel d’un bleu extraordinaire. Ce toponyme vient du mot « goille », indiquant en patois valdôtain une flaque d’eau ou un petit lac de montagne. Ce lac reflète le Cervin et toute la couronne de montagnes qui délimite la haute Valtournenche. Le lac Goillet est un merveilleux bassin artificiel situé à 2550 mètres d’altitude, fermé par une digue, qui est utilisé pour la production d’énergie hydro-électrique ainsi que pour l’enneigement des pistes de ski..

Cela nous rappelle le Chili et la Nouvelle-Zélande. Très beau paysage !!

Lago di Goillet avec le Mont Cervin (La tête dans les nuages)

Contrairement à ce que nous avions prévu, et après un vote démocratique, nous décidons de ne pas continuer vers Breuil-Cervina pour prendre le bus et de retourner à Valtournenche par les différents chemins de randonnée qui s’offrent à nous. Ci-dessous, une grande discussion entre Simon et Nadège.(Elle a rapetissé ?…)

Nous étions restés sur notre faim avec tous ces chantiers mais le retour à pied sera vraiment sympa. Nous longeons toute la chaine de montagnes : Les Grandes Murailles, Les Petites Murailles … Nous longeons une ancienne voie de chemin de fer qui était utilisée pour desservir le réservoir hydroélectrique construit dans les années 1930. Nous arrivons à la Cappella di Santa Anna. C’est une chapelle – imaginée et érigée par la famille Bich toute vitrée – dédiée à Sainte Anne, Notre Dame de la Garde et Saint Jean Paul II. Le Pape a choisi ce lieu pour une journée de repos et de contemplation lors du Jubile de l’an 2000.

Nous terminons la randonnée après 10h30 de marche et sommes bien fatigués mais heureux de cette belle randonnée.

Le 10 août, nous nous reposerons après cette belle journée. Nous visiterons en 1 heure le village de Valtournenche et nous nous occuperons de quelques tâches ménagères.

Valtournenche est le chef lieu historique qui se dresse en haut de la vallée homonyme, sillonné par le torrent Marmore. C’est la patrie des guides de haute montagne du Cervin et de nombreux personnages illustres de la Vallée d’Aoste, dont le plus célèbre est Luigi Carrel.

07&08 Août – Arrivée à Valtournenche et Balade au Lago Blu

Les vacances sont enfin là et nous repartons de bon matin (vers 5h) le dimanche 07 août, direction l’Italie. La route se fera plutôt très bien. nous faisons une halte à Chamonix pour manger … italien bien sûr à la « Casa Valério », une des 70 meilleures pizzerias du monde !

Nous reprenons la route par le tunnel du Mont Blanc (45 minutes d’attente) et nous arrivons vers 17h à notre appartement à Valtournenche. Un peu de culture (dans ce monde de brutes) :

Le domaine de Breuil-Cervinia – Valtournenche est situé au pied du Cervin dans la Vallée d’Aoste. Le territoire inclut la commune de Valtournenche située à 1524 mètres d’altitude, le Plateau Rosa, à 3408 mètres et le Petit Cervin qui effleure les 4000 mètres d’altitude. Grâce à la jonction avec les pistes Suisses de Zermatt, cette grande station est parmi les plus étendue des Alpes. Elle se développe à travers trois vallées et entre deux nations, l’Italie et la Suisse, avec plus de 360 kilomètres de pistes, alternant des parcours de difficulté variable. Le domaine skiable de Breuil-Cervinia est relié aux pistes de Valtournenche, au niveau du col supérieur des Cimes blanches (2982 m).

Cette zone est appelée en patois valdôtain « Lo Breuill ». Ce mot, indiquant une terrasse alpine marécageuse, est répandu dans la toponymie valdôtaine sous différentes formes francisées, comme BreilBruil et Breuil.

(Repris sur le site « Randos-passion.com« )

Nous sommes accueillis par nos deux propriétaires hollandais qui nous font faire le tour du propriétaire.

La vue sur la chaîne de montagnes du Cervin est extraordinaire.

Après une bonne nuit réparatrice, et une matinée tranquille, nous décidons d’entamer une petite balade de 2h30 vers le Lago Blu.

Nous nous garons au dessus des Perrères et nous débutons la balade vers le Lac.

Nous commençons notre randonnée par un chemin le long de la rivière « Torrente » d’un côté et la chaîne de montagnes « Les Grandes Murailles » de l’autre. Nous aurons le mont Cervin en ligne de mire, le sommet pris dans les nuages.

Le Cervin, c’est avant tout une montagne parfaite. Avec sa forme pyramidale très prononcée (et qui a inspiré la forme des barres de chocolat Toblerone), il se dresse un peu isolé de la chaine montagneuse à laquelle il appartient. Entouré d’un vaste domaine skiable – l’un des plus vastes d’Europe – il domine de toute sa majesté les villes de Breuil-Cervina en Italie et de Zermatt en Suisse.

On passera aussi à côté d’un golf plutôt verdoyant, mais pas de polémique car cela ne nous regarde pas…

Après une demi-heure de marche, nous arrivons au Lago Blu, petit étang aux couleurs bleutées, dans lequel se reflète le Mont Cervin.

Nous reprenons notre route en passant par la « Promindo superiore », rejoignons Perrères et continuons jusqu’au Gouffre de Busserailles. Sur la route, Jeanne s’entraînera sur un bloc d’escalade mais sans chaussons, ce n’est pas évident…

Après cette petite balade, place à la randonnée le lendemain, activité que nous aimons tant …

24 & 25 août – Kayak et Randonnée Sentier Blanc Martel

De bon matin, nous partons au Lac Sainte Croix pour une balade en kayak sur le Lac et la rivière du Verdon.

Avec une superficie de 2200 hectares et un réservoir de 767 millions de m3, c’est le second plus grand lac artificiel de France et le plus grand lac du Verdon. Sa mise en eau a crée quelques controverses car il a fallu détruire plusieurs fermes et reconstruire entièrement le village de Salles-sur-Verdon un peu plus haut sur la rive. Sans compter les 2 ponts à construire et la vingtaine de kilomètres de routes à rétablir.

Nous avions décidé de commencer vers 10h pour éviter le bain de foule. En effet, la veille, nous nous étions aperçus que plus la journée avançait, plus la rivière devenait une autoroute à kayak ,canoë et pédalos ! Et comme nous ne sommes pas fans de la foule, ….

Petite vidéo pour commencer … Nadège débute !…

Juste pour rire un petit peu (mais sans se moquer bien sûr …) !

Le 25 août, nous entamons notre deuxième randonnée « Le Sentier Blanc Martel », randonnée qui est réputée la plus belle des Gorges du Verdon.

Durée : 6h30 – Distance : 12.9 km – Dénivelé : 727 m – Difficulté : Difficile

Cette randonnée à faire dans les gorges du Verdon remonte le fleuve par son lit. Elle suit le sentier Blanc Martel aménagé il y a près d’un siècle et qui constitue une section du GR4. Peu difficile physiquement, il comporte toutefois quelques sections vertigineuses.

De La Maline, le chemin passe le ravin de Charençon jusqu’à la colossale barre rocheuse du Pas d’Issane. S’ensuit l’Étroit des Cavaliers : ce passage étroit entre deux falaises de 300 mètres est un temps fort du tracé !

Continuez ensuite jusqu’à la Brèche Imbert et ses échelles fixées dans la roche. Le chemin remonte le Verdon à des altitudes variables. De belles plages de galets et des formations monolithiques spectaculaires rendent la progression inoubliable. Votre aventure s’achève peu après la traversée d’un long tunnel…

Le traçé n’est pas une boucle. Nous avions déposé notre véhicule au Point Sublime et nous avions réservé un taxi pour nous déposer au Chalet de la Maline pour débuter la randonnée. Nous évitions ainsi la foule qui prend le bus un peu plus tard.

Sur la route; nous apercevrons les restes de l’averse de grêle de la veille qui avait été relativement violente.

Nous rentrons chez nous par la rive droite où nous nous arrêterons à de nombreux belvédères (Trescaïre, Carelle, Escalès …) pour admirer les vues plongeantes sur les Gorges. Au belvédère de la Dent d’Aire, nous aurons la chance d’apercevoir des vautours volant au gré du vent.

Dernier petit arrêt : Visite du village de Moustiers Sainte Marie, LE village le plus connu de la région. Avec son ruisseau qui le traverse, sa promenade vers la cascade et la montée à la chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir d’où vous aurez une vue sur toute la vallée, le lieu est très agréable pour se promener.

21 au 23 août – Arrivée aux Gorges du Verdon – Randonnée Sentier de l’Imbut

Le 21 août, nous prenons la route depuis Chamonix en évitant les bouchons, un petit pique nique à Clelles et on arrivons en milieu d’après midi à Valensole. Nous logerons pour la semaine à la maison d’hôtes « L’Auguste » dans un gîte 6 personnes avec piscine extérieure. Très sympa avec un accueil très chaleureux de ma part de nos hôtes.

https://www.laugustemaisondhotes.com/

Le lendemain, après un réveil tardif, nous restons profiter du gîte et de la piscine.

Le 23 août, nous décidons de découvrir les Gorges du Verdon en randonnant. Nous effectuerons la randonnée du « Sentier de l’Imbut ».

Durée : 3h – Distance : 8,2 km – Dénivelé : 693 m – Difficulté : Difficile

Le sentier de l’Imbut est tout simplement l’itinéraire le plus majestueux parmi les randonnées à faire dans les gorges du Verdon !
Tout commence sur le parking de l’hôtel des Cavaliers situé sur la route touristique d’Aiguines. Les randonneurs suivent le sentier balisé dans les bois et effectuent une franche descente sur les bords du Verdon. Vous vous trouvez au coeur du plus grand canyon d’Europe !

Le sentier surplombe une corniche sécurisée par une main courante. Il remonte jusqu’au sentier Vidal qui mène à l’Imbut. Ici, le canyon se rétrécit et l’on aperçoit le Verdon s’engouffrer dans une galerie souterraine. Le retour s’effectue par un sentier remontant tranquillement dans la forêt.

Le belvédère du col d’Illoire surplombant les eaux émeraude du Verdon, 300 mètres en contrebas

Sur le retour, nous emprunterons comme à l’allée la rive gauche des Gorges jusqu’au pont de l’Artuby qui surplombe les Gorges à plus de 180 mètres de haut. C’est aujourd’hui le plus haut pont en Europe.

18 au 20 août – Randonnée glaciaire haute montagne à Gran Paradiso (4061m)

Le 18 août, journée de repos. Nous restons tranquilles à l’appartement et Erwan achète par précaution des boules Quiès !

Le 19 août, nous avons rendez-vous à 9h avec Philippe, notre guide, au parking du tunnel du Mont Blanc. Après 1h30 de trajet, nous parvenons au parking du Pont Valsavarenche près du camping Pont Breuil du Blanc, camping le plus haut d’Europe à 2000 mètres d’altitude. Nous nous situons dans la Parco Nazionale Gran Paradiso.

Le massif du Grand Paradis et son sommet éponyme (4061 m) se trouvent dans les Alpes occidentales. Réserve royale en 1856, il devient parc national en 1922. Cet itinéraire glaciaire réalise l’ascension du Grand Paradis, et se déroule sur des pentes de faible inclinaison (enfin, un peu, beaucoup tout de même!), sans difficulté technique. Idéal pour un premier 4000 m !

Nous prenons la direction du refuge Vittorio Emmanuel à 2735m que nous atteignons au bout de 3h de marche. Le refuge est très agréable et sympathique. Nous nous baladerons l’après midi autour du refuge.

Compte tenu de l’expérience nocturne de notre dernière randonnée, notre cher guide négocie une chambre seule pour Nadège et Erwan … quel soulagement !!! Les enfants quant à eux dormiront avec le guide.

Départ dans la nuit vers 5 heures après avoir pris un petit-déjeuner léger. De nuit, avec nos frontales, nous empruntons le chemin rocailleux de la moraine puis escaladons une petite falaise avant de nous retrouver sur un plateau pour admirer le lever du soleil.

Nous aurons marché pendant 1h30 avant d’arriver au pied du glacier où nous nous équipons.Nous devons impérativement réaliser l’ascension et son retour dans un délai de 5h, car les conditions de marche sur le glacier se dégradent rapidement avec le soleil. Pas de pression mais quand même …

Après 3h de marche (quelque fois à marche forcée .. même Erwan n’a pas réussi à faire une pause), nous arrivons au sommet à 4061 mètres d’altitude où le panorama est exceptionnel. Le temps est magnifique et nous avons une vue somptueuse sur le massif alpin. Quelques photos avec la Vierge ….

Nous entamons la descente avec quelques passages un « peu chauds » et nous faisons une pause pour un petit encas en admirant la vue et en profitant pleinement de notre chance ! Les efforts accomplis (surtout pour Erwan sur les 300 derniers mètres !) valent vraiment le coup !

Et la descente continue …

Nous arrivons vers 14h au refuge pour un bon repas chaud au soleil en terrasse. Nous redescendons ensuite en vallée et nous arrivons à Pont vers 17h après 2000 mètres de descente. On est content d’être arrivés !!

Sur le chemin du retour vers notre appartement, nous aurons la désagréable surprise d’être bloqués à l’entrée du Tunnel du Mont Blanc jusqu’à 21h pour cause d’accident dans celui-ci, cela n’entachera pas notre bonne humeur. L’expérience d’un sommet en haute montagne est vraiment inoubliable !!! Quelle belle journée en famille ! Quel sera le prochain sommet? On y réfléchira tranquillement… A suivre! (peut-être!)

15 au 17 août – Randonnée glaciaire haute montagne à Tête Blanche (3429m)

Le 15 août, nous passerons notre journée à organiser nos deux futures randonnées glaciaires en haute montagne. Nous aurons le plaisir de recevoir Sébastien du club d’alpinisme de la CAF de Cholet. Celui-ci a fait une petite halte à notre appartement pour nous déposer du matériel d’alpinisme (car il en faut beaucoup …). Merci à eux !

Nous préparons nos sacs avec tout le matériel : Casque, chaussure d’alpinisme, crampons, piolet, baudrier, bâtons de marche, lunettes de glacier, gants, bonnet, polaire, sac à viande, barres de céréales … Vive l’été ! On s’habille comme en hiver 🥶🥶 … Ils sont fous ces bretons ! Après une petite conversation avec notre guide, le célèbre Philippe Pouts, nous validons tout notre matériel.

Le 16 août, nous rejoignons notre guide à Argentière avant de nous diriger vers la télécabine Le Tour Col de Balme. Nous emprunterons un premier téléphérique qui nous emmènera de 1462m à 1850m (Charamillon) puis un deuxième téléphérique qui nous déposera à 2195m (Les Autannes).

Nous débuterons notre ascension vers 10h30 dans les nuages avec quelques gouttes et aucune visibilité sur les montagnes qui nous entourent. Au fait, qu’est-ce qu’elle disait la météo ?…Nous aurons le droit à quelques éclaircies qui nous permettront d’admirer le glacier sur la moraine avant d’atteindre le refuge Albert 1er à 2702 m. Nous pique niquerons au refuge en admirant la pluie … On espère que cela va s’améliorer pendant la nuit … (on croise les doigts !)

Nous aurons le droit en fin de soirée à une belle éclaircie où nous pourrons admirer le Col du Chardonnet et nous nous coucherons plus sereins.

Après une nuit agitée pour Erwan et Nadège (notre guide émettant des ronflements vraiment bruyants et autres bruits suspects …), les enfants ont pour leur part bien dormi, nous nous levons à 5h pour un départ vers 6h au lever du soleil. Il fait magnifiquement beau, pas trop froid et le spectacle est saisissant de beauté ! Nous sommes au dessus de la mer de nuages et nous profitons de ce merveilleux moment !

Après une demi-heure de marche dans un chemin rocailleux, nous arrivons au début de l’ascension et nous nous équipons. Ce sera toujours ça de moins à porter !

Nous voilà partis pour 700 mètres de dénivelé sur la glace !

Après 3h30 d’efforts, nous arrivons au sommet de la Tête Blanche à 3429 mètres. C’est trop beau !

Après de longues minutes à observer le panorama, nous entamons la descente jusqu’au refuge Albert 1er où nous déjeunerons.

En début d’après midi, sous un superbe soleil, nous entamons la descente et pouvons cette fois-ci admirer les paysages verdoyants de la vallée de Chamonix sans oublier le Glacier. Ce fut une formidable expérience et nous ne pouvons que nous réjouir pour la prochaine randonnée en haute montagne, prévue le sur lendemain !!! Notre guide nous a donné son feu vert!

12 au 14 Août – Randonnée au Col d’Aussois

Le 12 août, pour nous préparer aux randonnées à Chamonix la semaine suivante, nous entamons la randonnée du Col d’Aussois, qui culmine à un peu plus de 3000 mètres.

Difficulté : Difficile – Dénivelé : 1355 mètres – Temps : 6h30

Du parking, nous suivons la piste pastorale (GR 55) jusqu’à l’alpage de Ritort qui marque l’entrée dans le Parc national de la Vanoise.
Ensuite le sentier est bon et régulier jusqu’à la passerelle de Rosoire (2 370 m). Au-delà, l’itinéraire emprunte une zone d’éboulis, raide dans la partie terminale.

Aux abords du Col, nous avons la chance d’apercevoir des bouquetins.

À l’arrivée au col d’Aussois, à cheval entre Maurienne et Tarentaise, nous découvrons quelques sommets de prestiges : Dent Parrachée, pointe de l’Échelle, dômes des Glaciers de la Vanoise, Mont Blanc…
Du Col d’Aussois, nous gagnons le sommet de la pointe de l’Observatoire (3 015 m) par une succession de gradins rocheux. La vue sur le vallon de Chavière et le massif des Écrins est superbe !

Le retour s’effectue par le même chemin. Ce fût une bonne préparation pour les futurs sommets que nous allons pratiquer … Et cela a permis à Erwan de se rassurer sur ses capacités à grimper à plus de 3000 mètres !!! 😱😱😱

Le 13 août, nous resterons tranquilles à la maison … ah enfin les vacances !

Le 14 août, nous prenons la direction de Chamonix : Maxime (le conducteur) et Nadège dans une voiture, Erwan et Jeanne dans une autre et Simon, en vélo bien sûr !! (180 kms par le Col de Roselend)

11 Août – Randonnée au Col de la Vanoise

Le 11 août, nous décidons de réaliser la randonnée emblématique de Pralognan et du massif de la Vanoise. Un itinéraire chargé d’histoire sur l’antique route la plus directe entre la Tarentaise et la Maurienne vers Turin et le Piémont.

Difficulté : Moyenne – Dénivelé : 877 mètres – Temps : 4h30

C’est une route parcourue depuis toujours. Par là transitaient vers le Piémont, beaufort, miel, minerai, bétail mais aussi le sel. À partir de 1860, année de la conquête de la Grande Casse, le col et plus tard le refuge deviendront le point de départ des guides et de leurs « Monchus » (mot patois qui désignait les premiers clients des guides de montagne. C’étaient les « messieurs », les gens de la ville, la bourgeoisie, qui venaient faire les premières ascensions) pour l’ascension des sommets environnants. Aujourd’hui, c’est un itinéraire de Grande Randonnée (GR 55), de découverte et d’approche de la montagne et du Parc national de la Vanoise.


Depuis le parking des Fontanettes, nous empruntons la direction Arcelin par le sentier n°2, puis dans le cirque, à droite le sentier des Arollets (n° 24). Une marmotte viendra saluer Nadège au passage.

Nous traversons le Lac des Assiettes (mais plus rien dans l’assiette ! ) et découvrons le Glacier de la Grande Casse, vestige du petit âge glaciaire (1550-1850).

Nous arrivons au refuge du Col de la Vanoise à 2517 m.

Nous longerons le Lac Long avant de nous arrêter pique-niquer avec une vue panoramique sur le Lac des Vaches, qui est un haut lieu au pied de l’aiguille de la Vanoise. Celui-ci se traverse à gué sur des dalles.

Nous redescendrons tranquillement (sentiers n°14 puis n°13) par le Refuge des Barmettes avant d’arriver à notre point de départ. Les cloches des vaches vous saluent !

Encore une très belle randonnée ! Pour la découverte du merveilleux Parc de la Vanoise, paradis des randonneurs, nous avons la chance d’avoir des conditions idéales pour le visiter ! Et cela continue …

10 Août – Randonnée au Cirque du Génépi

Le 10 août, par prudence pour le genou de Maxime (qui restera à l’appartement … pas le genou uniquement, mais lui tout entier !!), nous entamons la randonnée du Cirque du Génépi à quatre.

Difficulté : Moyenne – Dénivelé : 600 mètres – Temps : 3h30

Nous gagnons Montaimont par la piste pastorale (sentier n° 39) puis nous empruntons les sentiers n°40 et 41. Il longe une gorge joliment sculptée par le torrent du Genépi.

Dans le cirque du Genépi, le sentier gravit les lacets tracés dans la moraine latérale. Nous aurons la chance d’apercevoir une marmotte.
Le point de vue sur les crevasses et les séracs du glacier est alors saisissant.
Nous redescendrons par le sentier n°42.

8&9 Août – Pralognan la Vanoise

Après une petite halte chez nos amis lyonnais le 07 août au soir, nous arrivons en fin de matinée à Pralognan la Vanoise pour une semaine. Nous prenons possession de notre appartement vers 15h où nous attend le propriétaire anglais, Gordon ! (fort accent british …) L’appartement se situe au rez-de-chaussée d’un grand chalet au lieu dit Les Granges à 5 minutes du centre ville. (Contrairement à la photo, pas de neige pour nous ! 😜)
Soirée tranquille pour se reposer des heures de route. Simon et Maxime avaient fait un petit détour du côté de Valence (pour récupérer un vélo de chrono) puis ils avaient déposé les affaires de Simon en prévision de son stage.

Le lendemain matin, grasse matinée puis nous décidons d’attaquer notre première randonnée toute proche de chez nous : le Mont Chevrier.
Difficulté : Moyen – Dénivelé : 598 mètres – Temps : 3 heures

Sympa pour se mettre en jambes avant de se lancer pour une semaine de randonnées dans le parc de la Vanoise.

Le 09 août, nous avons choisi de faire, il paraît, la plus belle balade de Pralognan : Les Crêtes du Mont Charvet.
Difficulté : Difficile – Dénivelé : 993 mètres – Temps : 6h30

Nous nous sommes donc levés de bon matin pour commencer vers 9h. Après avoir débuté tranquillement par une route forestière (n°70), nous avons emprunté le chemin n°75 par la Combe de Jettemont. De beaux points de vue depuis un belvédère.

Après 1h30 de marche, nous arrivons au hameau « La Montagne ». Nous empruntons le sentier n°77 qui est le Couloir de la Grande Pierre. Et c’est là que les choses se corsent ! Enfin, seulement pour Erwan, qui a cru qu’il n’arriverait pas au sommet, tellement il en a ch…é ! 🤬 Sûrement, l’adaptation à l’altitude ?! Le sentier était tout de même difficile et pentu dans un univers minéral, parsemé de jolies vaches ! Sur la deuxième photo, nous pouvons même apercevoir le Mont Blanc.

Mais le jeu en valait la chandelle ! Depuis le Col de la Grande Pierre (2403 m), le panorama était vraiment époustouflant avec des vues sur le Parc de la Vanoise (avec ses Glaciers dont celui de la Grande Casse), mais aussi la vallée de Courchevel !
Nous pique-niquerons au soleil !

Du col, le sentier n°78 qui parcourt la crête du Mont Charvet est aérien, par endroits étroit, tracé sur un massif de gypse parcouru par des ravines abruptes et de très nombreux entonnoirs de dissolution lui conférant un aspect lunaire. Le parcours est plutôt tranquille jusqu’au Col du Golet avant d’entamer la descente vers le village de Chamonix. Une petite frayeur sur la descente : le genou de Maxime a fait des siennes (luxation) et nous avons cru qu’il ne pourrait pas reprendre la marche … Mais cela s’est bien terminé et nous avons pu redescendre à bon port ! Une belle randonnée !!

20&21 août – Chamonix – Nos premiers vols en parapente

Le 19 août après midi, nous avons revu tous ensemble le plan de vol et bien préparer nos vols du lendemain. Nous nous sommes entraînés au sous-sol de l’école à l’utilisation de la sellette.

Le 20 août au matin, nous prenons le téléphérique de Plan Praz et nous retrouvons à 1000 mètres d’altitude au-dessus de la ville de Chamonix où se situe notre lieu de décollage. Notre premier vol se fera côté « Les Praz ». Un peu de stress tout de même pour toute la famille, même si Erwan et Nadège avaient déjà volé il y a une vingtaine d’année et qu’ils connaissaient ses sensations. Serions-nous un peu « fous » (non!) de laisser nos trois enfants seuls en l’air dans ces conditions? …

Au final, tout le monde était ravi! Nous avons pu réaliser deux vols avec des atterrissages plus ou moins bien réussis !

Le spectacle est grandiose et les efforts des trois jours précédant valaient vraiment le coup! Un beau moment de partage en famille alliant efforts, sensations, et beauté des grands espaces!

Des petites vidéos des décollages sur le premier site !

Simon
Erwan
Maxime
Jeanne
Nadège

Notre deuxième vol se fera côté Mont-Blanc et les images sont magnifiques !

Simon
Maxime

Après toutes ces émotions, nous retrouvons notre appartement pour prendre l’apéro sur la terrasse avec vue sur le Mont Blanc.

Le 21 août, nous partons pour notre deuxième journée de vols à Plaine Joux. Malheureusement, les conditions météo ne sont pas bonnes et nous ne pourrons donc pas voler. Nous rentrerons en fin de matinée et nous profiterons de l’après midi pour faire la randonnée « Versant Sud ».

Le lendemain, nous reprenons la route avec une petite halte chez une amie à l’Arbresle près de Lyon. Pour la première fois que nous passions nos vacances d’été en montagne en France, nous avons été ravis de ces deux semaines passées dans la Vallée de Chamonix, qui est une vallée magnifique !