07 août – Buggy dans le Désert des Bardenas !

Après avoir passé un nuit dans notre bulle, nous avons décidé de parcourir le désert en buggy. Nous n’en avions jamais fait, donc on s’est dit que ce serait une bonne occasion. Le lever de soleil est magique niché au fond de son lit !

Au pied de la Navarre, ce désert, exceptionnelle réserve de biosphère qui s’étend sur une superficie de 42 500 ha, est classé par l’Unesco.
La zone peut se découper en trois entités géographiques : du nord au sud, on trouve successivement El Plano (aux terres cultivées), la Bardena Blanca, dépression centrale semi-désertique, et la Bardena Negra constituée de grandes plaines où culmine la Loma Negra (646 m), colline environnée de pins d’Alep.
Cet univers minéral est né des caprices de l’eau qui a sculpté, il y a des millions d’années, ce paysage de plateaux, de ravins et de buttes solitaires. Des cultures irriguées, principalement localisées dans la partie occidentale de la région, apportent un peu de verdure dans cet environnement aride. Oliviers et amandiers croissent également dans cette marge.

Nous nous arrêtons au Mirador de la Blanca. Ce point de vue emblématique permet d’admirer la Bardena Blanca, la zone la plus aride et la plus célèbre du désert. Il offre une vue imprenable sur les formations rocheuses sculptées par l’érosion.

Vers la fin du parcours s’élève l’élément géologique le plus célèbre du parc : la Cabezo Castildetierra, une cheminée de fée culminant à 28 m de hauteur.

Après 4 h de buggy, nous rentrons au bercail ! Une expérience sympa (on mange beaucoup de poussière !) ! Mais si vous n’avez pas faim, vous pouvez visiter sans problèmes avec votre voiture (boucle de 32 kms)

L’après midi, nous reprenons la route (6h de route) pour rejoindre notre prochaine destination : Picos de Europa.

06 août – Foz de Lumbier – Monastère de Leyre – Castillo de Javier – Olite

Nous décidons de découvrir quelques lieux notables, avant de nous rendre au Parque Natural de las Bardenas Reales et faisons l’école buissonnière.

Tout d’abord, à une heure de Pampelune, nous nous rendons à la Foz de Lumbier.
Elle compte au nombre des gorges les plus spectaculaires de Navarre, avec un paysage forgé des millions d’années durant par l’action de la rivière Irati qui, jour après jour, imprime sa marque dans ce sanctuaire, réserve naturelle depuis 1987.

Il s’agit d’une gorge étroite, de 1300 mètres de long. Ses parois verticales atteignent 150 m aux cotes les plus élevées. Ses fissures et failles accueillent les nids de grands rapaces, parmi lesquels abondent les vautours fauves et les gypaètes barbus.
Contrairement à d’autres gorges, la Foz de Lumbier est traversée par un petit sentier la voie verte de la Gorge de Lumbier serpentant au pied des falaises, sur 2,6 kilomètres. Le tracé en fut décidé pour le train Irati, le premier train électrique d’Espagne, reliant Pampelune et Sangüesa entre 1911 et 1955. Le chemin balisé suit le cours de la rivière et traverse le rocher grâce à deux tunnels de 167 et 206 mètres de long, dépourvus d’éclairage artificiel.

Sur le dernier tronçon, le sentier longe le rocher avant d’atteindre les restes du Pont du Diable, du XVIe siècle, son arc s’élevant de 15 m au-dessus du courant. Détruit par les Français en 1812, durant la Guerre de l’Indépendance, le pont doit son nom à une légende selon laquelle le bâtisseur demanda l’aide du diable pour l’édifier.
Nous empruntons une variante, qui contourne le site par les hauteurs et regagne le parking par le fond des gorges. L’itinéraire, qui fait quelque 6 kilomètres et présente un dénivelé de 175 m.

Nous allons ensuite visiter le Monastère de Leyre situé à quelques kilomètres de la Foz de Lumbier.

Le monastère bénédictin de Leyre, fondé au XIè siècle, a été complété et remanié aux XIIè, XIVè et XVIIè siècles, au gré des vicissitudes de son histoire (incendié par les Maures, rebâti par le roi Sanche Garcia …). On ne visite que la crypte et l’église, le reste des bâtiments étant occupé par des moines.

La visite démarre par la crypte du XIè siècle (il fait aller chercher la clé au guichet d’entrée). De grandes dimensions, elle étonne par ses arcs massifs (qui servent à soutenir le choeur de l’église), reposant sur de petites et courtes colonnes.

Au fond de la crypte, il y a le Tunnel de Saint Virila. Percé au moment même où était bâtie la crypte,il reliait le monastère médiéval à l’extérieur. Rendu inutilisable, il est fermé par une grille depuis laquelle on peut voir la stature de Saint Virila, abbé de Leyre au Xè siècle.

Nous contournons l’hôtel (en travaux actuellement) pour rejoindre l’église. Nous entrons par un portail datant du XIIè siècle baptisé la Porta Speciosa en raison de sa beauté mais également parce qu’il s’agissait d’un véritable livre ouvert à l’adresse des fidèles qui la contemplaient.

Nous pénétrons das l’église, construction romane la plus ancienne de Navarre et l’une des plus anciennes d’Espagne. La nef de l’église affiche un style gothique qui prolonge le choeur et l’autel typiquement roman. Sur le mur latéral nord, on peu apercevoir un coffret, petit tombeau recelant les restes des premiers rois navarrais.

Nous reprenons la voiture et nous dirigeons ensuite sur le site du Castillo de Javier.

Le Château de Javier est le lieu de naissance de Francisco de Javier (7 avril 1506) — plus tard saint François Xavier. Il étudia à Paris et, avec Íñigo de Loyola, fonda la Compagnie de Jésus en 1540. Ses voyages le portèrent de Goa et Malacca aux Moluques et au Japon en 1549, avant sa mort en 1552 sur l’île de Shangchuan, au large de la Chine.

Dressée sur une éminence rocheuse au-dessus du village de Javier, à l’est de Pampelune, cette forteresse débuta comme tour de guet frontalière pour le Royaume de Navarre au XIᵉ siècle. Aux XIVᵉ et XVᵉ siècles, elle s’était transformée en un bastion irrégulier et compact en pierre calcaire et grès de taille, ses courtines escaladant le socle rocheux.

Et maintenant, direction la ville d’Olite.

Elle constitue un site historique où l’on ressent à la fois la présence romaine et gothique dans son enceinte fortifiée et la splendeur de la cour médiévale de Charles III dans son château-palais.
Elle possède deux églises médiévales. L’église Santa María, gothique, datant du XIIIe siècle et dotée d’un porche superbe et d’un retable magnifique, est en partie située à l’intérieur du palais, dont elle fut chapelle. L’église San Pedro, la plus ancienne de Olite, présente quant à elle une façade et un cloître romans. Elle fut bâtie durant le XIIe siècle et modifiée en profondeur au début du XVIIIe siècle. De la construction originelle, il ne subsiste que la façade.
Parmi les édifices civils, il faut citer le palais de Olite, entièrement reconstruit en 1937 et le vieux palais, converti en Parador National.

Après cette petite visite (par manque de temps, nous n’avons pas visité l’intérieur du château), nous nous rendons à notre hôtel « Aire de Bardenas« . C’est une petite folie de notre périple… C’est un hôtel qui se situe dans le Parque Natural de las Bardenas Reales avec la particularité que l’on peur dormir dans des « Bulles » avec une vue sur la Voie Lactée ! Il a reçu 27 prix pour achitecture et design.

Après un petit bain et un très bon restaurant, nous nous couchons dans notre bulle et on vous en dira plus au prochain article !

05 août – Pampelune – Running le long du fleuve Arga

Nous partons découvrir les alentours de la ville en courant.

Distance : 15.05 km – 300 m D+ – 1h 45 (avec quelques pauses pour prendre des photos !)

Le parc fluvial de la rivière Arga se situe juste à côté de la vieille ville et on peut même se baigner dans sa rivière. Nous traversons divers décors: vergers, ponts médiévaux, barrages, moulins, embarcadères…

L’après midi, nous nous baladons à travers la ville et nous nous rendons à la Plaza del Castillo.Ce grand quadrilatère piétonnier situé à la frontière des quartiers anciens et modernes est le lieu de rencontre par excellence, surtout en fin de journée. En son centre trône un kiosque en pierre agrémenté de vasques.

La place del Castillo est le cœur de Pampelune. Le point à travers lequel se canalise toute la vie de la ville. C’est le premier endroit de la ville qu’Ernest Hemingway a connu à son arrivée aux côtés de son épouse Hadley Richardson, le 6 juillet 1923. Hemingway a fait de la place son endroit indispensable de la ville. Sur la place se trouve le Café Iruña, un bar historique et un point de rencontre pour les personnages de « The Sun Also Rises/Fiesta ».

Ensuite, nous nous dirigeons au Parc de Yamaguchi. C’est un grand jardin oriental qui rend hommage aux quatre saisons et à la ville japonaise de Yamaguchi, jumelée à Pampelune.

Lors de notre running du matin, nous avions vu qu’un spectacle du Festival de Las Murallas se déroulait dans la citadelle le soir. Et comme c’est gratuit, nous y sommes allés. C’était sympa ! (mais sans plus …)

En rentrant ,quelques souvenirs de nuit !
La ville de Pampelune est une ville très agréable qui mérite d’y séjourner quelques jours pour la découvrir ! Parfaite pour débuter nos vacances !

10 mai – Saint Marin (San Marino)

Un peu d’Histoire …
Si la constitution ne date « que » du 8 octobre 1600, la légende raconte que la République de Saint-Marin aurait été fondée en 301 par Marino, un ancien tailleur de pierre originaire de l’Ile de Rab en Dalmacie. Il aurait ainsi créé une communauté de chrétiens sur le mont Titano (Titan) pour échapper aux persécutions de l’empereur Dioclétien.
Saint-Marin et le mont Titano constituent ainsi un témoignage exceptionnel de l’établissement d’une démocratie représentative fondée sur l’autonomie civique et l’autogouvernement, ayant exercé le rôle continu de capitale d’une république indépendante depuis le XIIIe siècle.
La république est dirigée par deux Capitaines-Régents depuis 1243 qui sont chefs d’État et président du Congrès d’État, élus pour un mandat de 6 mois par le Conseil Grand et Général (Parlement). La cérémonie d’investiture a lieu le 1er avril et le 1er octobre.
Hommage à Napoléon Bonaparte à Saint-Marin : Napoléon offrit en 1797 l’extension du territoire jusqu’à la mer, comme cadeaux en témoignage de l’amitié envers la République de Saint-Marin. Les habitants de Saint-Marin ont été reconnaissants de cet honneur mais refusèrent l’expansion territoriale « satisfaits de leurs frontières ».

San Marin est classé au Patrimoine Mondial de l’ UNESCO.

Pour accéder au centre historique de San Marin, nous empruntons le téléphérique.Il relie Borgo Maggiore et la vieille ville de Saint-Marin en moins de 2mn sur un dénivelé de plus de 200 mètres. Nous avons une vue magnifique sur la région depuis les murailles.

Nous flânons ensuite dans les ruelles pour atteindre Le Palazzo Pubblico. Cet édifice Renaissance en style néogothique (1894) témoigne de la riche Histoire du pays, grâce aux différentes oeuvres décorant les salles du palais, dont la splendide Salle du Conseil ou siège désormais le gouvernement.

Nous continuons notre balade en passant devant la Basilica di San Marino, construite au début du XIXe siècle en style néoclassique sur les fondations de l’église romane préexistante. Nous assistons au tournage d’un film de cape et d’épée.

Ensuite, nous faisons une petite balade pour nous rendre sur Les Tre Torri (les trois Tours) Guaita, Cesta, Montale. Érigées entre le XIe et le XIVe siècle, cet ensemble médiéval constitue un véritable trésor par son architecture et sa localisation à flanc de montagne. Nous empruntons le Passo delle Streghe (le Chemin des Sorcières). Situé entre les deux tours Guaita et Cesta, le charmant Passo delle Streghe donne une impression de muraille de chine, et offre des vues étonnantes et splendides sur la côte adriatique.
Nous prenons le Pass et cela nous permet de visiter l’intérieur des deux premières tours, la troisième étant en cours de rénovation.

Nous déjeunons au restaurant « La Terrazza« . Le cadre est très sympa et le menu en termes de rapport Qualité/Prix est très bien. Cela nous a permis de goûter quelques plats typiques !

Notre pass nous permet de visiter la Galerie Nationale de Saint-Marin. La galerie nationale d’art moderne et contemporain de Saint-Marin se trouve dans la Logge dei Volontari (Loges des Volontaires), un magnifique bâtiment construit à la fin des années 1930.

Nous avons passé une belle journée, un peu hors du temps. La ville de San Marin se visite en une journée aisément et elle mérite un petit détour !

08 mai – Gabicce Mare Randonnée

Aujourd’hui, nous décidons de réaliser une randonnée dans le parc Parco Naturale Monte San Bartolo à côté de Gabicce Mare.
Distance : 12 kms – Dénivelé : 575 m – Temps : 3 h40

Nous commençons la randonnée en traversant le village de Gabicce Monte en empruntant de nombreux sentiers en campagne. Nous arrivons sur les hauteurs où nous avons un très beau point de vue sur les stations balnéaires.

Nous continuons Côté Mer jusqu’au Tetto del Mondo (Toit du Monde) pour atteindre le village de Casteldimezzo où nous déjeunons.

Nous reprenons la route par le côte Terre jusqu’à notre point de départ. Les paysages ont très beaux et les champs verdoyants !

Une belle randonnée alliant Terre et Mer !

En reprenant la route, nous nous arrêtons prendre un verre à Gabicce Mare, station balnéaire typique de l’Ialie, très calme à cette période. Un petit tour le long de la Fiume Tavollo et nous rentrons sur Rimini.

06 & 07 mai 2025 – Rimini

Lors de nos anniversaires de mariage (50 ans pour les parents de Nadège et 25 ans pour nous) que nous avions fêtés en novembre 2023, nous avions eu une cagnotte de la part de nos amis. Avec celle-ci, nous avons décidé de faire un voyage tous les quatre.
De plus, pour essayer de se qualifier en tant que professionnel en Triathlon, Simon s’est inscrit à une course labellisée à Cesenatico le 11 mai. On s’est dit que ce serait une bonne idée d’aller l’encourager !! On s’est donc envolé le 06 mai en fin de journée de Nantes pour Florence. La route de Florence à Rimini fut longue (2h) : de nuit, des travaux et beaucoup de camions ! Nous étions contents de nous coucher !

Notre logement se situe à 3 kms du centre historique de Rimini. Il s’agit probablement d’une ancienne résidence de gendarmerie reconvertie en logements. C’est très calme.

Le 07 mai, après une matinée tranquille, nous partons visiter Rimini.

Rimini est une ville côtière très animée et une station balnéaire sur la mer Adriatique à l’est de la région d’Emilia Romagne au centre de l’Italie. Elle a beaucoup souffert au cours de la seconde guerre mondiale et a été en grande partie détruite. Celle-ci a tout de même su préservé son joli centre historique avec quelques sites remarquables.

Nous commençons notre visite en découvrant le Ponte di Tiberio, avec ses 5 arches datant de l’an 21. Ce pont relie le centre de Rimini au vieux quartier de pêcheurs de Borgo San Giuliano et repose toujours sur ses fondations d’origine, faits d’un ingénieux système de pilotis en bois.

Nous longerons ensuite la rivière Marecchia jusqu’à la plage. La plage à cette époque est relativement déserte … On suppose que l’été, cela doit être bondé !

Nous atteignons la Marina et remontons le canal (qui sépare Rimini en deux) jusqu’au Ponte della Resistenza.

Nous partons découvrir les rues étroites et pavées du Centre Ville, entourant les deux places principales – Piazza Cavour et la Piazza Tre Martiri – pour voir le meilleur des bâtiments originaux, y compris certains restes archéologiques romains dont l’Arco di Augusto. Ce grand arc, le plus vieux de ce genre en Italie du Nord, avait été commandé par l’empereur Auguste en 27 av JC. Il se dresse à 17 m de hauteur.

Nous atteignons à ce qui paraît l’édifice le plus intéressant de Rimini et celui avec la plus fascinante histoire :le Tempio Malatestiano.

Construite au XIIIe siècle dans le style gothique et dédiée à saint François, la cathédrale de Rimini fut radicalement transformée au milieu du XVe siècle en tombeau Renaissance pour Isotta degli Atti, maîtresse adorée de Sigismond Malatesta, qui demanda à l’architecte florentin Leon Battista Alberti de remanier l’église en 1450. Il en résulta un édifice qui, bien qu’inachevé, déborde de touches grandioses inspirées de l’Empire romain et d’éléments à la gloire de Sigismond et d’Isotta, dont de nombreux médaillons au chiffre des deux amants.

Ce projet grandiose fut interrompu puis abandonné lorsque Sigismond connut une baisse de popularité et d’influence dans les années 1460. Surnommé “le loup de Rimini” en raison de ses campagnes militaires agressives, il entra en conflit direct avec Pie II, qui brûla son effigie à Rome et le voua à l’enfer pour ses innombrables péchés – viol, assassinat, inceste, adultère – et l’oppression qu’il exerçait sur le peuple. Sigismondo mourut en 1468 après avoir perdu la majorité de son territoire dans des batailles contre le pape. Son sarcophage repose dans l’église près de celui d’Isotta.

Après une petite pause dans un café, venu du passé, nous reprenons notre route avant que la pluie vienne nous surprendre. Nous passons devant le Castel Sismondo, château Renaissance conçu par lui même. Il y avait une exposition sur le célèbre cinéaste exubérant Frédérico Fellini, originaire de Rimini.

C’est une ville qui mérité un petit détour avec quelques beaux monuments. Une journée sympathique !

22 & 23 août – Grottes de Skocjan – Lac d’Iseo

Les grottes de Skocjan sont situées dans la partie sud-ouest de la Slovénie, sur le karst natif. Elles sont inscrites comme monument naturel sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Elles abritent l’un des plus grands canyons souterrains du monde.

Ce réseau souterrain de 6 km de long est l’œuvre de la Reka, rivière qui pénètre dans une gorge sous le village de Škocjan pour se jeter dans le lac Mort, un réservoir où elle disparaît à l’extrémité de la grotte. Elle refait surface – sous le nom de Timavo – à Duino, en Italie, soit 34 km au nord-ouest, avant de se jeter dans le golfe de Trieste.

Nous commencerons par la visite guidée (en noir) puis nous continuerons par la promenade en rouge. Il est interdit de prendre des photos lors de la visité guidée ; c’est pourquoi nous n’avons pas pu en prendre beaucoup. (mais un peu quand même …)

Nous empruntons un chemin de gravier sur environ 600 m avant d’atteindre l’entrée principale dans la vallée de Globočak (dolines). Un tunnel de 116 m, construit en 1933, conduit rapidement au début de la Grotte silencieuse, une ramification sèche de la gorge souterraine qui s’étend sur 500 m. Baptisée paradis dans sa première section, elle est couverte de splendides stalactites, stalagmites et de coulées semblables à des congères ; le deuxième secteur, dit calvaire, constituait autrefois le lit de la rivière. La Grotte silencieuse débouche sur la grande salle, véritable forêt de concrétions et de gisements, large de 120 m sur 30 de hauteur. Ne manquez pas les “géantes” et l’“orgue”, des stalagmites impressionnantes.

Le bourdonnement de la rivière salue notre entrée dans la Grotte bruyante aux parois de 100 m de hauteur. Pour enjamber la Reka et rejoindre la salle de Müller, nous traversersons le pont de Cerkevnik,suspendu à près de 50 m au-dessus du lit de la rivière. C’est magnifique !! On se croirait dans le film « Le Seigneur des Anneaux »….

La salle de Schmidl, la portion finale, débouche dans la Velika Dolina (“grande vallée”). De là, nous passerons devant la grotte de Tominč, où des éléments d’un site préhistorique ont été mis au jour, puis nous empruntons une passerelle près du pont naturel.

Nous continuons notre marche pendant 2.5 kms ; ce qui vaut vraiment le coup. Pas trop de monde et de beaux paysages !

Nous rentrons sur Izola en fin d’après midi et allons nous baigner avant le coucher du soleil.

Le 23 août, nous reprenons la route avec un halte au lac d’Iséo en Italie avant de rentrer chez nous.

Ce fût un très beau voyage dans un pays facilement accessible et très diversifié. A faire !

21 août – A vélo sur la Parenzana entre Koper et Piran

Aujourd’hui nous découvrons la côte slovène en vélo (compris dans notre location …. cool !). Un peu d’histoire :
Jusqu’en 1935, un train reliait Trieste (Italie) à Porec (Croatie). Son tracé est désormais celui de la Parenzana, un itinéraire de 120 km, dont 32 km en Slovénie, sans aucune difficulté.

Nous partons d’Izola. Nous roulons en suivant tout simplement la mer au plus près et nous rejoignons le port. Après le port, nous continuez encore un peu, toujours en suivant la mer.
Quelques indications : Passez là où il est écrit P3-P10-P11 dans des ronds rouges puis une fois arrivée sur une sorte de plage de galets et au niveau de deux toboggans aquatiques qui s’entremêlent, grimpez tout droit pour retrouver la Parenzana et ses panneaux bleus D8. Vous atteindrez rapidement l’entrée du premier tunnel.

Vue d’Izola

Ensuite, ça grimpe encore et plutôt dur pour arriver à un grand tunnel dont vous apprécierez la fraîcheur.

Le tunnel nous amène vers Portoroz (sur les hauteurs de Lucija plus précisément), station balnéaire chic de Slovénie.
La piste cyclable ne passe pas à Piran (la plus jolie ville de la côte slovène), mais nous y allons en faisant un aller-retour  entre Portoroz et Piran sur la piste bleue K12.

Nous arrivons à Piran en fin de matinée et nous partons découvrir la ville. Nous commençons notre excursion par le Phare de la Punta puis nous déambulons dans le labyrinthe de ruelles aux maisons colorées. Nous déjeunons en terrasse sur la place Trg 1 Maja à la Cantina Klet. Très bon rapport qualité prix.

Nous passons par la place Tartinijev. Pavée de marbre, cette place ovale recouvre le port intérieur, comblé en 1894. La statue au centre est un hommage au compositeur et violoniste Giuseppe Tartini (1692-1770), né à Piran.

Nous montons sur les hauteurs de Piran, où se dressent encore quelques fortifications. De là, nous avons un très beau panorama sur la ville.

Nous redescendons des hauteurs de Piran et nous trouvons un petit chemin qui descend au pied de murailles. Nous en profitons pour prendre un bain.

Nous passons devant le Campanile et nous visitons la cathédrale Saint Georges.

Nous longeons la côte et faisons le tour de la ville pour terminer notre balade au port. C’est une belle petite ville pleine de charme vénitien.

Nous repartons en vélo en direction d’Izola. Comme nous sommes en forme, nous décidons de pousser notre balade jusqu’à Koper. La piste cyclable de 5km suit la mer tout du long.
Koper est une ville portuaire située en Slovénie, sur la côte adriatique. Sa vieille ville médiévale s’étend autour de Titov Trg, une place bordée d’édifices emblématiques d’inspiration vénitienne tels que le Pretorska Palača et une loggia de style gothique. À proximité se dresse la fontaine Da Ponte, une réplique du célèbre pont du Rialto de Venise. Datant du XIIe siècle environ et reconstruite à plusieurs reprises, la cathédrale de l’Assomption dispose d’un haut campanile offrant une vue panoramique sur la baie.

Nous parcourons à pied le centre ville, qui a un certain charme.

Nous enfourchons de nouveau notre vélo pour rentrer à la maison… Cette balade à vélo est vraiment sympa, sans grande difficulté.

19 & 20 août – Izola – Grottes de Postojna – Château de Predjama

Le 19 août, nous nous rendons à Izola, port de pêche sur la côte slovène. Celle-ci ne mesure que 47 kilomètres et est ancrée entre l’Italie et la Croatie. Nous avons choisi cette ville, car beaucoup plus abordable que Piran, ville plus célèbre. Nous avons loué une petite maison sur quatre étages typique de la région, en plein centre ville.

Nous allons nous balader en ville et découvrons le charme vénitien de cette petite cité, ainsi qu’une grande marina et de vieilles ruelles tortueuses. Nous montons en haut du campanile afin d’embrasser l’ensemble de la ville.

Le 20 août, nous partons découvrir les Grottes de Postojna. Elles valent vraiment la visite malgré le côté « Disneyland » du site et la forte affluence.

L’impressionnant réseau de Postojna, succession de grottes, de grandes salles et de galeries sur quelque 24 km est vieux de deux millions d’années. Il a été creusé par la rivière Pivka, qui s’engouffre dans un tunnel souterrain près de l’entrée de la grotte. Elle continue ensuite son périple sous terre et ressort sous le nom d’Unica.

La visite de 1 heure 30 couvre 5 km de grottes, dont 3,2 km par un petit train électrique. Il conduit à la grotte de la Grande Montagne (Velika Gora). Puis un guide nous accompagne à pied à travers tunnels, grandes salles, galeries et cavernes.

Ces galeries sèches se parent d’une vaste gamme de stalactites en forme d’aiguilles, d’énormes glaçons ou de fragiles spaghettis. Si les stalagmites revêtent des contours familiers (pêches, choux-fleurs et châteaux de sable), certaines évoquent d’étranges colonnes, des piliers ou des rideaux translucides.

En quittant la grotte de Velika Gora, nous traversons le Pont russe construit par des prisonniers de guerre en 1916, pour atteindre les Belles Grottes (Lepe Jame). Sur une longueur de 500 m, elles alignent une forêt de fabuleuses stalactites et stalagmites en rubans, vieilles de 2 millions d’années (1 mm de stalactite se forme en l’espace de 30 ans). Les galeries des Belles Grottes marquent le point le plus éloigné de la visite.

La visite se poursuit en direction du sud avec la salle d’Hiver dont la stalagmite le Brillant (parfois appelée le Diamant), haute de 5 m et d’un blanc pur et le Pilier baroque sont devenus les emblèmes.

Postojna est le royaume du protée anguillard (Proteus anguinus), un poisson aveugle aux allures d’anguille. Cette sorte de salamandre vit cachée dans les profondeurs jusqu’à près de 100 ans et peut se passer de nourriture pendant une décennie. Long de 30 cm, doté d’une queue et de courtes pattes, le protée dispose d’un excellent odorat et détecte les champs électriques les plus faibles dans l’eau.

Nous entrons ensuite dans la salle de Concert, cavité la plus imposante du réseau, qui peut accueillir 10 000 personnes pour des représentations musicales. C’est ici que nous reprenons le train pour regagner l’entrée.

Nous reprenons la route et nous rendons au Château de Predjama. Impressionnant !

Niché au creux d’une falaise de 123 m de haut se trouve depuis déjà plus de 800 ans une merveille imprenable du Moyen Âge ( construit à partir de 1202). Derrière le plus grand château au monde bâti dans une grotte (4 niveaux), s’ouvre un vaste réseau de galeries duquel partait le chevalier Érasme de Predjama pour aller commettre ses méfaits.
Parfait Robin des Bois volant les riches pour donner aux pauvres, Erasme Lueger, baron-brigand du XVè siècle, prit le parti des Hongrois dans les guerres qui les opposèrent aux Autrichiens. Il se terrait dans le château de Predjama pour poursuivre ses audacieuses opérations en utilisant le passage secret qui débouchait derrière la paroi rocheuses. En 1484, l’armée autrichienne assiégea le château,lequel se révéla imprenable. Lueger se joua de ses assaillants, le humiliant d’un pluie de cerises bien mûres. Cependant, les Autrichiens finirent par avoir le dernier mot, atteignant l’insolent d’un boulet de canon alors qu’il trônait au petit coin.

Une très belle journée très instructive !

17 août – Ascension du Triglav – Jour 3 : Dolic – 7 Lacs – Plato

Jour 3: Dolic – 7 lacs – Plato (21km, +300m, -1450m, 7h): passer un col à 2360m, et après une descente un peu raide redescendre la bucolique vallée des sept lacs, puis rejoindre le parking de Plato (1088m)

Après quelques cols rocheux, on aperçoit de nouveau verdure et pâturages. Nous avons pu apercevoir des bouquetins, ce qui a ravi Nadège !

Nous arrivons dans la vallée et nous admirons au cours de la randonnée les magnifiques couleurs des lacs.

Juste avant le refuge des 7 lacs, nous ferons une pause et admirerons le paysage.

Enfin c’est la redescente finale, parmi les cabanes et les sapins. On est chez Thoreau, un village qui semble en dehors du temps !.

Ce fût une très belle expérience et les paysages sont vraiment très beaux ! Il faut tout de même une certaine condition physique pour réaliser l’ascension.

16 août – Ascension du Triglav – Jour 2 : Vodnikov-Triglav-Dolic

Jour 2: Vodnikov – Triglav – Dolic (9.96 km, 1286 m, 8h): monteé en 2h jusqu’au refuge de Dom Planika (2400m d’altitude, au pied du Triglav), faire l’aller-retour de 2h30 jusqu’au sommet (2864m d’altitude), descendre en 2h30 jusqu’au refuge de Dolic (2150m d’altitude). L’aller-retour au sommet peut nécessiter un équipement de via ferrata si vous craignez le vertige ou s’il a plu.

La montée est aride et raide dès le départ du refuge de Dom Vodnikov; c’est rocheux et ça monte vite. Au bout d’un peu plus de 2h, nous arrivons au refuge Dom Planika.

La montée entre le refuge de Dom Planika et le sommet du Triglav est pour le moins abrupte! C’est équipé en via ferrata: sous réserve que vous n’ayez pas le vertige. Ce n’est pas nécessaire quand tout est sec, mais indispensable lorsqu’il a plu ou neigé. Nadège apprécie réellement sa tenue de via ferrata !

Dernière ascension pour atteindre le sommet du Mont Triglav

Il y avait un peu de monde et nous devions quelquefois patienter pour laisser monter ou descendre des groupes de marcheurs.

Le Triglav, point culminant des Alpes juliennes et plus haut sommet de Slovénie, s’élève à 2 864 mètres d’altitude. Véritable symbole national, berceau de plusieurs légendes et terrain de conflits armés, escaladé pour la première fois en 1778, il orne désormais le drapeau de Slovénie et la face spécifique des pièces de 50 centimes d’euro.

La vue depuis le sommet est époustouflante. Nous prenons le temps d’admirer la vue et de prendre une petite collation. Au sommet se trouve l’Aljažev stolp (ou « tour d’Aljaž »), un bivouac cylindrique, symbole important du pays. Il offre aux alpinistes, durant les tempêtes, un refuge de courte durée.

Nous reprenons notre descente et au bout de 2h30, nous arrivons au refuge Dolic. Le refuge est un peu moins confortable que le précédent (pas d’eau courante et potable) mais on apprécie de manger chaud et de dormir dans un lit.

15 août – Ascension du Triglav – Jour 1 : Plato – Vodnikov

Itinéraire de trois jours dans le Triglav

Trois jours laissent le temps de monter au sommet, et de redescendre en faisant une belle boucle par la vallée des sept lacs. L’accès se fait par le Sud-Est du massif. Il est à taille humaine: le sommet du Triglav culmine à 2900 mètres, le parc naturel fait vingt kilomètres de bout en bou

Voici donc l’itinéraire que nous avons suivi:

  • Jour 1: Plato – Vodnikov (11.83km, 1354 m, 6h): garer la voiture au parking de Plato (1088m d’altitude, cela permet de gagner 600m de dénivelée) et monter jusqu’au refuge de Dom Vodnikov (1817m d’altitude, très bien situé, eau gratuite).
  • Jour 2: Vodnikov – Triglav – Dolic
  • Jour 3: Dolic – 7 lacs – Plato

Nous nous rendons au parking du Plato (Coordonnées GPS : 46.31395 Nord, 13.85153 Est). Le parking est payant.


Nous débutons notre randonnée en traversant des massifs boisés.

A mesure qu’on monte ça se dépeuple et l’ossature de la montagne se découvre.

Vers 18h, nous arrivons au refuge Dom Vodnikov. Le refuge est très sympa avec de l’eau et la possibilité de prendre une douche.

Le soir, nous sommes témoin d’un phénomène étrange, une sorte de fusée dans le ciel, dont nous vous faisons part dans la vidéo ci-dessus.

14 août – Les Gorges de Vintgar

Situées à 4 kilomètres du lac de Bled, nous allons visiter les gorges de Vintgar. Facile d’accès, elles sont à couper le souffle lorsque le soleil vient déposer ses rayons sur l’eau cristalline de la rivière Radovna. Elles ont toutefois un défaut majeur, qui pourrait en partie venir compromettre le plaisir que vous pourriez ressentir à les visiter : leur grande popularité. Il faut donc choisir ses horaires (ouverture ou fermeture) pour éviter la foule et réserver ses billets auparavant. En ce qui nous concerne, il y avait effectivement du monde mais nous avons réussi à être relativement tranquilles.

Nous nous garons sur le parking et nous prenons le bus jusqu’à l’entrée des gorges. Nous nous munissons d’un casque (clairement pour le fun ! car aucun risque…) et nous débutons notre promenade.


La passerelle en bois qui les borde est convenablement aménagée et elle s’étend sur un parcours de 1.6 kilomètre, au cœur de deux montagnes.


Sur notre chemin, nous croisons le Bohinj Railway Bridge qui est un pont fait en pierre avec une grande arche, un barrage électrique, de la végétation luxuriante, de nombreuses cascades et des bassins, ainsi qu’une chute de 16 mètres de haut.


Comme le trajet ne forme pas une boucle, nous prenons à droite pour prendre un chemin (Chemin Sveta Katarina, tracé vert, 5.7 kms) qui grimpe dans la forêt. Après 30 minutes d’effort, nous arrivons à l’église Sainte Catherine d’où on profite d’une très belle vue.

13 août – Balade en vélo de Bled à Bohinj

Aujourd’hui, pour changer de la randonnée, nous décidons de partir en vélo du Lac de Bled jusqu’au Lac de Bohinj. Les deux lacs sont séparés d’environ 30 kms et il existe quasiment des pistes cyclables sur tout le trajet.

Nous longeons tout d’abord le lac de Bled, puis nous passons par le village de Bohinjska Bela jusqu’au pont en structure métallique qui traverse la rivière Sava Bohinjka. Juste avant ce pont, nous prenons la piste cyclable toute neuve qui s’écarte de la route. Cette piste est vraiment très agréable et traverse la forêt et les champs.

Quelques centaines de mètres après, nous avons notre premier incident sur le parcours : la pédale de Maxime se dévisse et il ne peut plus l’utiliser dans cet état. Après plusieurs minutes, nous interpellons un autochtone en vélo, qui a le bon tournevis. Ouf, nous revissons la pédale en croyant que ça irait. Après 20 minutes de vélo, patatra ! Cela recommence … heureusement , notre cher autochtone en vélo nous rejoint et nous aide de nouveau !
Dix minutes avant d’arriver au lac de Bohinj, la pédale se dévisse de nouveau et Maxime finit à pied. Nous nous arrêtons à la Pension Cerkovnik pour déjeuner et surtout attendre le loueur de vélo qui nous apporte un nouveau vélo à Maxime.

Tout rentre enfin dans l’ordre, et nous dirigeons vers le lac. Nous nous arrêtons prendre un bain de soleil et un petit bain dans l’eau.

Après une heure de baignade, nous enfourchons notre vélo et nous reprenons le chemin en sens inverse.

Nous nous arrêtons pour une petite pause près de la rivière …

En repartant, nous avons de nouveau un problème ! Nadège a crevé ! Evidemment, nous n’avons rien pour réparer et nous appelons de nouveau notre loueur ! (d’habitude, cela n’arrive jamais sur des VTC !) Bon , il faut croire que c’était notre journée ! Nous traversons les champs (on se fait engueler en slovène !) et nous attendons notre loueur près du pont de Bintje. Après 3/4 d’heure d’attente, nous reprenons notre route et arrivons « entiers » chez nous !

Malgré nos quelques déboires, nous avons passé une très belle journée.

12 août – Randonnée au sommet du Stol (2236 m)

Aujourd’hui, nous décidons de réaliser une randonnée au sommet du Stol à 2236 m
Distance : 11 kms – Dénivelé : 1141 m – Temps : 7 h00

Nous démarrons au refuge de Valvasojev (1181 m) et nous entamons notre ascension. Nous suivons tout simplement le balisage indiquant le sommet (« Stol » en slovène, ou « Hochstuhl » en allemand). Nous avons choisi de faire l’itinéraire dans le sens des aiguilles d’une montre, réservant ainsi le gros du dénivelé à la montée pour terminer sur un retour en douceur.

Nous arrivons au sommet au bout de 3 h et nous entrons en Autriche sur 1 mètre. En effet, nous sommes juste à la frontière avec l’Autriche ! Pas mal de vent au sommet mais de très beaux panoramas. Nous admirons la vue au sommet du Stol sur l’Autriche, puis revenons au col pour aller en direction du Mali Stol, puis du refuge. Nous déjeunerons en terrasse et au soleil. Nous retrouvons le chemin de la descente en contrebas du bâtiment et terminez la boucle jusqu’au parking du départ.

10&11 août – Découverte du Lac de Bled

Nous quittons Bovec en début de matinée pour nous rendre à notre prochaine destination : Le Lac de Bled. Pour ce faire, nous empruntons la route alpine reliant Bovec à Kranjska Gora avec pas moins de 50 virages en épingle à cheveux. La construction de la route date de la Première Guerre mondiale et le gros des travaux a été réalisé par des prisonniers de guerre russes. Voilà pourquoi de Kranjska Gora jusqu’en haut du col, la route s’appelle maintenant la Ruska cesta(« Route russe »).

Sur la route, nous faisons une pause au Col du Vrsic à 1611 m d’altitude.En haut du col, la fabuleuse vue embrasse les sommets du Mojstrovoka (2322 m) à l’ouest et du Prisojnik/Prisank (2547 m) à l’est.

Nous arrivons à Bled et nous déjeunons en terrasse au Restavracija Al Fresco. Très bonne adresse ! Nous prenons possession de notre appartement, qui est très bien situé. Il y a beaucoup de circulation autour du lac et nous apprécions de pouvoir nous balader à pied sans prendre la voiture.

Nous partons faire une petite balade autour du lac. Le lac aux eaux bleu lagon (2 km sur 1.4 km) ponctué d’une église érigée sur un îlot, le château médiéval accroché à son rocher et les hauts sommets des Alpes Juliennes et des Karavanke en toile de fond dressent un authentique décor de carte postale.

L’eau du lac étant approximativement à 22°C, nous en profitons pour prendre un petit bain.

Le 11 août, Nadège et Erwan partons découvrir les alentours du lac en courant. Petit tour de 11 kms. Nous grimpons un sentier boisé abrupt qui mène à Mala Osojnica (685m) puis au sommet de Velika Osojnica (756m) où la vue est imprenable et magnifique.

L’après midi, avec les enfants, nous partons visiter l’église Saint Martin de Bled.

Nous cherchons un endroit pour nous baigner. Il existe plusieurs plages publiques autour du Lac et deux plages privées. (c’est pas donné !). Avant de nous baigner, nous montons de nouveau au sommet du Mala Osojnica pour admirer la vue.

Nous nous posons sur la plage près du terrain du camping et nous prenons le temps de prendre un petit bain.

Petite baignade entre la plage et l’île de Bled : 1240 m A/R.

Au coucher du soleil, nous continuons notre tour du Lac (6 kms) en passant sur quelques pontons pour retourner chez nous.

Ce lieu est vraiment féerique malgré le nombre de touristes et les panoramas sont vraiment magnifiques ! Une très belle découverte.

9 août – Canyoning dans la Vallée de la Soca et Cascade de la Boka

De bon matin, sans Nadège, nous partons tous les trois pour du Canyoning ! Sensations garanties !!
Nous nous rendons au Canyon de Fratarica. Il est situé au cœur du parc national de Triglav et est certainement le canyon le plus scénique et pittoresque de la vallée de Soča.
Après 25 minutes de marche, nous atteignons le départ de notre aventure…

Lors de ce parcours, nous allons sauter et glisser dans des piscines cristallines et descendre en rappel deux cascades extra hautes de 15 et 45 m. (cascade Parabola).

Quelques photos pour illustrer notre parcours ..

Et pour finir, quelques vidéos pour vivre notre aventure, comme si vous y étiez ! Super journée.

En fin d’après midi, Nadège et moi allons visiter la cascade de Boka.Elle est l’une des cascades les plus impressionnantes du pays. Avec une hauteur de plus de 100 mètres, c’est également l’une des plus hautes cascades de Slovénie et de toute la région des Alpes juliennes.
La cascade de Boka est alimentée par les eaux de fonte des montagnes environnantes, ce qui lui donne un débit puissant, surtout pendant les périodes de fonte des neiges ou après de fortes pluies.

Pour accéder à la cascade de Boka, nous empruntons un sentier de randonnée bien balisé à travers la forêt. Bon, pour tout vous dire; cela ne nous a pas vraiment impressionné. Probablement, qu’en période de fonte des neiges, le débit doit être impressionnant mais en été, « cela casse pas des briques ! »

8 août – Randonnée au Lac de Krn (1400m) ou Krnsko Jezero.

Aujourd’hui, nous décidons de réaliser une randonnée au lac de Krn.
Distance : 14 kms – Dénivelé : 924 m – Temps : 4 h50

Le lac Krn Jezero est le plus grand lac de haute altitude de Slovénie ; il est d’origine glacière et se situe à 1400m d’altitude. Il mesure 390m de long, 150m de large et 17m de profondeur. Il est encaissé entre le mont Lemež (2042 m) et le mont Mali Šmohor.
Il y a une vie riche dans le lac, qui est grandement menacée en raison de l’afflux important de nutriments. Le lac est habité par des œufs de Pâques et des poissons rouges, qui ont été introduits dans le lac entre les deux guerres mondiales. Les premières visites sont enregistrées dès 1312, lorsque l’évêque Henri III de Gorizia est venu ici pour chasser.

Après 2 h de marche, nous faisons une première halte au lac Dupljesko Jezero.

Nous reprenons notre route pour arriver ensuite après une demi-heure de marche au lac Krnsko Jezero.

Nous faisons connaissance avec quelques animaux …

Après avoir profité du paysage et dit au revoir à nos nouveaux amis, nous reprenons notre route en sens inverse. Très jolie randonnée sans grande difficulté.

Sur la route du retour, nous nous arrêtons près du fleuve Isonzo (petite plage et possibilité de plonger) et nous marchons pour nous rendre à Velika Koritka Socé. Les gorges sont magnifiques et l’eau est d’un bleu époustouflant.

07 août – Rafting sur la Soca et Cascade de Kozjak

Aujourd’hui, de bon matin, nous partons pour une excursion sur la Socà en Rafting. Quelques vidéos pour se faire plaisir !

On s’est bien amusé – Sous le beau temps,la rivière Soca est vraiment très belle (certes un peu froide !) et les paysages environnants magnifiques. De beaux moments passés !

Après une petite pause, sans les enfants, nous nous rendons à la cascade de Kozjak, située juste à côté de Kobarid,Le cours d’eau descend de la montagne en créant six cascades. La plus belle d’entre elles et Veliki Kozjak, où l’eau fait une chute de 15m dans une piscine émeraude. Le lieu est enchanteur !

Ci-dessus, vous pouvez voir le pont. Construit initialement en 1750, il a été détruit pendant la Première Guerre mondiale puis reconstruit. Pourquoi le nom du pont Napoléon? Apparemment parce que Napoléon a marché avec ses troupes dessus …

Une journée magnifique en tout point !

06 Août – Bovec – Randonnée à la cascade de Virje

Après une nuit passée à Turin, nous traversons la frontière juste avant le village de Zaga.

Pour le début de notre séjour en Slovénie, nous nous arrêtons pour 4 nuits à Bovec au 1er étage d’une maison « Apartma Guide 360″. L’appartement est confortable et nous avons droit à la petite terrasse pour déjeuner à l’extérieur. Notre hôte est moniteur de parapente et il nous conseillera pour nos activités.

Après un petit repos, nous partons découvrir le village de Bovec. Ville vouée au tourisme sportif , Bovec est la capitale de l’adrénaline en Slovénie. C’est le paradis des sports aquatiques, de la randonnée, du vélo, du parapente et bien d’autres activités touristiques en plein air. Cette petite ville située au seuil du parc national du Triglav se vante également de son paysage dépaysant, merveilleusement entouré par les hauts sommets des Alpes juliennes.. A travers cette vallée coule la Soca aux reflets turquoise.
Un petit mot d’histoire : Lors de la première guerre mondiale, ces montagnes se sont transformés en champ de bataille qui virent s’affronter des millions de soldats. Il y a de nombreuses fortifications dans le région qui témoignent de cette période.

Comme le tour du village est rapide, nous ne pouvons nous empêcher d’aller randonner jusqu’à la cascade de Virje (Slap Virje). Située dans la commune de Pluzna, la cascade de Virje qui danse sur 12 mètres de hauteur, offre une petite étendue d’eau émeraude bien transparente. Il est facile de se détendre au son de l’eau qui rentre en contact avec la piscine naturelle.

Distance : 10.2 kms – Dénivelé : 333 m – Temps : 3 h

Nos deux marmottes n’ont pas pu s’empêcher de faire sonner la cloche ! Après un peu plus d’une heure, nous arrivons à la cascade de Virje.

La balade vaut vraiment le coup ! Les couleurs sont magnifiques ! Un peu de monde mais tout à fait acceptable.

Après une petite pause détente pour admirer la cascade, nous reprenons notre balade jusqu’à Izvir Glijuna.Tout près de Slap Virje se trouve la source Glijun, qui fournit une grande quantité d’eau toute l’année. Le cours naturel passe par le Slap Virje, mais une partie est également détournée via un canal vers une petite centrale hydroélectrique.

Enfin, nous reprenons le chemin du retour en passant par un réservoir d’eau appelé Plužensko jezero.