12 août – Santillana del Mar – Bilbao

Nous repartons en fin de matinée de notre logement et nous décidons de nous arrêter sur notre chemin à Santillana del Mar.

Située sur la route nord du chemin de Compostelle, Santillana del Mar est une jolie cité médiévale qui s’est développée autour de la collégiale Santa Juliana. Plusieurs tours défensives et palais Renaissance font de Santillana l’un des complexes historiques les plus importants de Cantabrie.
Cependant, cette ville cantabrique abrite son plus grand trésor à la périphérie : la grotte d’Altamira, surnommée la « chapelle Sixtine du Paléolithique » et classée au patrimoine mondial. Nous n’avons malheureusement pas le temps de la visiter.

L’origine de la ville remonte au VIIIe siècle et le centre de cette ville continue d’être la collégiale, considérée comme l’un des plus grands représentants de l’architecture romane de Cantabrie. Elle fut construite sur un ancien ermitage du XIIe siècle et on remarque son cloître aux magnifiques chapiteaux historiés, ainsi que son intéressante façade ornée de sculptures.
Par la rue Saint-Domingue, vous accédez à un centre historique qui a réussi à survivre au passage des siècles tout en conservant un excellent état de conservation. Ses ruelles pavées pittoresques sont flanquées de bâtiments majestueux construits pour la plupart entre le XIVe et le XVIIIe siècle. La Tour du Merino (XIVe s.) ou celle de Don Borja (XVe s.) remontent au Moyen Âge et sont considérées comme les bâtiments civils les plus anciens de la ville.

Nous allons visiter la collégiale Santa Juliana, qui mérite le détour.

Nous repartons ensuite flâner dans la ville avant de nous arrêter déjeuner un peu à l’extérieur du centre ville. il y a beaucoup de monde !

Nous reprenons la route pour nous rendre à Bilbao, 4ème destination de nos vacances. Nous logeons très près du centre ville dans un appartement spacieux.

Nous allons nous balader dans la vieille ville de Bilbao et nous avons un sentiment étrange de malaise … (un peu de fatique ?) La veille ville est sympa mais nous avons un peu de mal à l’apprécier … cela ira mieux demain !

8 août – Picos de Europa – Potes

Pour notre troisième destination pendant ces vacances, nous repartons vers le Nord Ouest de l’Espagne randonner dans les fameuses montagnes Picos de Europa.

Le Parc National des Pics d’Europe, ou « Picos de Europa » en espagnol, a été le premier à bénéficier de ce niveau maximum de protection d’un espace naturel en Espagne, dès 1918. Il a ensuite été reconnu comme Reserve de la Biosphère par l’UNESCO en 2002 et c’est désormais le troisième Parc National le plus visité du pays.
À cheval entre León, la Cantabrie et les Asturies, les “Picos de Europa” se composent de trois massifs principaux connus comme le massif oriental ou d’Andara, le massif central ou des Urrieles et le massif occidental ou de Cornión. (Il y a plus de 200 pics recensées à plus de 2.000 mètres dans ce Parc National).
Les nombreux pics abrupts cachent de profondes gorges traversées par des rivière rugissantes, dans un cadre absolument majestueux.

Le 08 août, nous nous rendons à Potes, départ de notre petite randonnée.

Potes est l’un des plus beaux villages de Cantabrie. Le village est situé au centre de la région historique de Liébana, une zone entourée de montagnes spectaculaires où convergent rivières et ruisseaux. Son centre historique a été déclaré bien d’intérêt culturel.
Dans ses rues, que franchissent de nombreux ponts, se succèdent des édifices et des monuments vieux de plusieurs siècles. Potes était le « señorío » de l’Infant Tello (XIVe s.), fils du roi Alphonse XI de Castille, et à partir de 1445 il appartint au Marquis de Santillana, puis à ses descendants, les ducs de l’Infantado. Actuellement, celle que l’on appelle la tour de l’Infantado, construction robuste du XVe s. qui servait d’hôtel de ville jusqu’à il y a peu, est précisément l’un des principaux monuments du village.

Après une visite tranquille de la ville, nous partons randonner sur la Rutas per la Comarca de Liebana.

Distance : 7.55 kms – Dénivelé : 363 m – Temps : 2h00

Cette randonnée en boucle permet de rejoindre par une montée tranquille l’Ermita Virgen de Valmayor. Le panorama sur la vallée est sympa.

Nous continuons notre promenade jusqu’à l’Alcornocal de Tolibes, forêt de chênes lièges.

Quelques photos depuis notre lieu de villégiature situé à Colio (10 kms de Potes), village perdu dans les montagnes.

06 août – Foz de Lumbier – Monastère de Leyre – Castillo de Javier – Olite

Nous décidons de découvrir quelques lieux notables, avant de nous rendre au Parque Natural de las Bardenas Reales et faisons l’école buissonnière.

Tout d’abord, à une heure de Pampelune, nous nous rendons à la Foz de Lumbier.
Elle compte au nombre des gorges les plus spectaculaires de Navarre, avec un paysage forgé des millions d’années durant par l’action de la rivière Irati qui, jour après jour, imprime sa marque dans ce sanctuaire, réserve naturelle depuis 1987.

Il s’agit d’une gorge étroite, de 1300 mètres de long. Ses parois verticales atteignent 150 m aux cotes les plus élevées. Ses fissures et failles accueillent les nids de grands rapaces, parmi lesquels abondent les vautours fauves et les gypaètes barbus.
Contrairement à d’autres gorges, la Foz de Lumbier est traversée par un petit sentier la voie verte de la Gorge de Lumbier serpentant au pied des falaises, sur 2,6 kilomètres. Le tracé en fut décidé pour le train Irati, le premier train électrique d’Espagne, reliant Pampelune et Sangüesa entre 1911 et 1955. Le chemin balisé suit le cours de la rivière et traverse le rocher grâce à deux tunnels de 167 et 206 mètres de long, dépourvus d’éclairage artificiel.

Sur le dernier tronçon, le sentier longe le rocher avant d’atteindre les restes du Pont du Diable, du XVIe siècle, son arc s’élevant de 15 m au-dessus du courant. Détruit par les Français en 1812, durant la Guerre de l’Indépendance, le pont doit son nom à une légende selon laquelle le bâtisseur demanda l’aide du diable pour l’édifier.
Nous empruntons une variante, qui contourne le site par les hauteurs et regagne le parking par le fond des gorges. L’itinéraire, qui fait quelque 6 kilomètres et présente un dénivelé de 175 m.

Nous allons ensuite visiter le Monastère de Leyre situé à quelques kilomètres de la Foz de Lumbier.

Le monastère bénédictin de Leyre, fondé au XIè siècle, a été complété et remanié aux XIIè, XIVè et XVIIè siècles, au gré des vicissitudes de son histoire (incendié par les Maures, rebâti par le roi Sanche Garcia …). On ne visite que la crypte et l’église, le reste des bâtiments étant occupé par des moines.

La visite démarre par la crypte du XIè siècle (il fait aller chercher la clé au guichet d’entrée). De grandes dimensions, elle étonne par ses arcs massifs (qui servent à soutenir le choeur de l’église), reposant sur de petites et courtes colonnes.

Au fond de la crypte, il y a le Tunnel de Saint Virila. Percé au moment même où était bâtie la crypte,il reliait le monastère médiéval à l’extérieur. Rendu inutilisable, il est fermé par une grille depuis laquelle on peut voir la stature de Saint Virila, abbé de Leyre au Xè siècle.

Nous contournons l’hôtel (en travaux actuellement) pour rejoindre l’église. Nous entrons par un portail datant du XIIè siècle baptisé la Porta Speciosa en raison de sa beauté mais également parce qu’il s’agissait d’un véritable livre ouvert à l’adresse des fidèles qui la contemplaient.

Nous pénétrons das l’église, construction romane la plus ancienne de Navarre et l’une des plus anciennes d’Espagne. La nef de l’église affiche un style gothique qui prolonge le choeur et l’autel typiquement roman. Sur le mur latéral nord, on peu apercevoir un coffret, petit tombeau recelant les restes des premiers rois navarrais.

Nous reprenons la voiture et nous dirigeons ensuite sur le site du Castillo de Javier.

Le Château de Javier est le lieu de naissance de Francisco de Javier (7 avril 1506) — plus tard saint François Xavier. Il étudia à Paris et, avec Íñigo de Loyola, fonda la Compagnie de Jésus en 1540. Ses voyages le portèrent de Goa et Malacca aux Moluques et au Japon en 1549, avant sa mort en 1552 sur l’île de Shangchuan, au large de la Chine.

Dressée sur une éminence rocheuse au-dessus du village de Javier, à l’est de Pampelune, cette forteresse débuta comme tour de guet frontalière pour le Royaume de Navarre au XIᵉ siècle. Aux XIVᵉ et XVᵉ siècles, elle s’était transformée en un bastion irrégulier et compact en pierre calcaire et grès de taille, ses courtines escaladant le socle rocheux.

Et maintenant, direction la ville d’Olite.

Elle constitue un site historique où l’on ressent à la fois la présence romaine et gothique dans son enceinte fortifiée et la splendeur de la cour médiévale de Charles III dans son château-palais.
Elle possède deux églises médiévales. L’église Santa María, gothique, datant du XIIIe siècle et dotée d’un porche superbe et d’un retable magnifique, est en partie située à l’intérieur du palais, dont elle fut chapelle. L’église San Pedro, la plus ancienne de Olite, présente quant à elle une façade et un cloître romans. Elle fut bâtie durant le XIIe siècle et modifiée en profondeur au début du XVIIIe siècle. De la construction originelle, il ne subsiste que la façade.
Parmi les édifices civils, il faut citer le palais de Olite, entièrement reconstruit en 1937 et le vieux palais, converti en Parador National.

Après cette petite visite (par manque de temps, nous n’avons pas visité l’intérieur du château), nous nous rendons à notre hôtel « Aire de Bardenas« . C’est une petite folie de notre périple… C’est un hôtel qui se situe dans le Parque Natural de las Bardenas Reales avec la particularité que l’on peur dormir dans des « Bulles » avec une vue sur la Voie Lactée ! Il a reçu 27 prix pour achitecture et design.

Après un petit bain et un très bon restaurant, nous nous couchons dans notre bulle et on vous en dira plus au prochain article !

05 août – Pampelune – Running le long du fleuve Arga

Nous partons découvrir les alentours de la ville en courant.

Distance : 15.05 km – 300 m D+ – 1h 45 (avec quelques pauses pour prendre des photos !)

Le parc fluvial de la rivière Arga se situe juste à côté de la vieille ville et on peut même se baigner dans sa rivière. Nous traversons divers décors: vergers, ponts médiévaux, barrages, moulins, embarcadères…

L’après midi, nous nous baladons à travers la ville et nous nous rendons à la Plaza del Castillo.Ce grand quadrilatère piétonnier situé à la frontière des quartiers anciens et modernes est le lieu de rencontre par excellence, surtout en fin de journée. En son centre trône un kiosque en pierre agrémenté de vasques.

La place del Castillo est le cœur de Pampelune. Le point à travers lequel se canalise toute la vie de la ville. C’est le premier endroit de la ville qu’Ernest Hemingway a connu à son arrivée aux côtés de son épouse Hadley Richardson, le 6 juillet 1923. Hemingway a fait de la place son endroit indispensable de la ville. Sur la place se trouve le Café Iruña, un bar historique et un point de rencontre pour les personnages de « The Sun Also Rises/Fiesta ».

Ensuite, nous nous dirigeons au Parc de Yamaguchi. C’est un grand jardin oriental qui rend hommage aux quatre saisons et à la ville japonaise de Yamaguchi, jumelée à Pampelune.

Lors de notre running du matin, nous avions vu qu’un spectacle du Festival de Las Murallas se déroulait dans la citadelle le soir. Et comme c’est gratuit, nous y sommes allés. C’était sympa ! (mais sans plus …)

En rentrant ,quelques souvenirs de nuit !
La ville de Pampelune est une ville très agréable qui mérite d’y séjourner quelques jours pour la découvrir ! Parfaite pour débuter nos vacances !

03 & 04 août – Pampelune

Le 3 août, après 6h de route, nous arrivons en fin d’après midi à Pampelune (Iruna « la Ville » en basque !).
Nous logeons dans un appartement en plein centre au 5è étage (sans ascenseur) avec une grande terrasse sur une des rues principales.

Un peu d’histoire…
Pampelune, à l’origine Pompaelo, aurait été fondée vers 74 avant J.-C. par Pompée, qui lui aurait donc donné son nom. Occupée par les Wisigoths en 448, puis par les Maures en 738, elle est reprise par les Basques en 750. La ville étant très convoitée, elle a souvent été conquise et reconquise tout au long de son histoire. Durant le Siècle des Lumières, qui représente l’Age d’or de la ville, Pampelune connaît de nombreux changements et aménagements.
Durant le XIXème siècle, la ville connaît de nombreuses guerres mais également un grand essor démographique. Elle connaît aussi des aménagements et une expansion afin de loger convenablement tous les habitants.
Capitale historique de la Navarre, Pampelune joua un rôle militaire dont témoignent aujourd’hui les imposants vestiges de ses remparts.

Nous allons faire un petit tour dans dans la ville avant de nous arrêter manger des pintxos et des fritos (plats frits) dans la vieille ville de Pampelune. Ce sont l’équivalent de nos tapas. C’est sympa mais un peu trop gras pour nous !

Pampelune évoque immanquablement les Sanfermines (Fêtes de Saint Firmin) et leur encierro; cette course de taureaux disputée dans les rues de la ville. Ci-dessous une sculpture de l’artiste basque Rafael Huerta, qui représente à taille réelle une scène de la course de taureaux.

Le 04 août, nous commençons notre journée par visiter la Catedral de Santa Maria.
Elle se situe au centre du quartier de la Navarreria. Sa construction s’acheva au XVIème siècle après avoir commencé au XIIIème sur les vestiges de l’ancienne cathédrale romane. Sa façade néoclassique plutôt austère laisse place à l’intérieur à de véritables merveilles du gothique d’Espagne, composé d’une grande nef centrale avec des œuvres artistiques importantes.
Nous découvrons, à l’intérieur, la Vierge du XIIe siècle, le Santo Cristo d’Anchieta, le tombeau en albâtre de Charles III le Noble et de son épouse, de Johan Lome de Tournai et la chapelle Barbazana, la plus ancienne dépendance du cloître, coiffée d’une voûte gothique octogonale. La cathédrale abrite aussi l’exposition Occidens.

Nous visitons le cloître gothique, reconnu comme l’un des plus beaux d’Europe dans son style, avec ses deux portes incroyables: la Puerta Preciosa et la Puerta del Amparo

Nous montons tout en haut de la tour et profitons d’une vue unique sur la ville.Nous pouvons admirer une cloche de 12 tonnes, La Maria, la plus lourde encore en fonctionnement en Espagne.

Nous continuons notre excursion en nous arrêtant à la Plaza de Toros.(construite en 1922 , reconstruite en 1966) .Elle est la plus grande arène de Navarre et la troisième du monde. Elle a une capacité de 19 000 spectateurs.

Le Lâcher de Taureaux

Tout commence au niveau des étables de la Cuesta de Santo Domingo, où les taureaux passent la nuit. À quelques mètres se trouve la niche avec l’image du Saint où l’on chante « A San Fermín pedimos… ».
Le point suivant est la Plaza Consistorial, où se trouve l’hôtel de ville, la rue qui débouche sur la Curva de Mercaderes, qui provoque de nombreuses scènes d’angoisse lorsque les taureaux glissent. Vient ensuite la mythique Calle Estafeta, qui garde son ambiance durant toute l’année grâce à la grande offre de bars et de boutiques traditionnelles.
Pour terminer, la dangereuse ruelle où les jeunes coureurs s’entassent parfois avant l’entrée à la Plaza de Toros.

Nous faisons le tour de la ville par les remparts.Le parcours qui longe la vieille ville débute au Fortin de San Bartolomé jusqu’aux Jardins de la Taconera. Nous prolongeons notre promenade jusqu’à la Citadelle, une icône de la ville.
Le parc de la Citadelle se niche dans un vestige d’architecture construit au XVIème siècle. Il est très grand et abrite tout au long de l’année diverses manifestations culturelles

Le soir, nous flânons by night et passons devant l’Hôtel de ville de Pampelune. Peut-être l’édifice civil le plus connu de Pampelune. En plein cœur de la ville, sa façade baroque colorée est connue pour être le coup d’envoi du Chupinazo, qui marque chaque année le début des fêtes de San Fermín.

18 mai – Florence

Dernier jour à Florence avant notre retour (Sniff). Nous quittons l’appartement en fin de matinée et comme nous ne prenons notre avion qu’en soirée, nous déposons nos bagages dans une conciergerie et allons profiter de cette journée.

Nous commençons par visiter le Chiostro dello Scalzo, un petit cloître plein de charme. Le musée, petit mais intéressant, est situé dans  le cloître de la Chapelle de la Compagnie des Disciples de Saint Jean-Baptiste (fondée en 1376), appelée « dello Scalzo » (du déchaussé), parce que le frère portant la croix pendant les processions marchait pieds nus.
Les murs du cloître sont entièrement couverts de fresques monochromes, représentant des scènes de la vie du Baptiste, réalisées entre 1509 et 1526 par Andrea del Sarto et Franciabigio.

Puis nous sommes allés visiter Grande Synagogue de Florence (« Sinagoga e museo ebraico« ), première fois que nous visitions une synagogue.
La Synagogue de Florence, édifice monumental d’une grande beauté, se distingue par son dôme vert dans le ciel de la ville. C’est le centre de la vie juive à Florence, un lieu de culte et une partie intégrante de l’histoire de la ville. Le Temple Israélien a été inauguré en 1882, après l’Émancipation des Juifs italiens, décentralisé de la zone de l’ancien ghetto juif qui a été démoli dans la dernière décennie du XIXe siècle. La ré-évocation du style mauresque qui caractérise la riche décoration murale, les vitraux polychromes, les incrustations de marbre sur les sols, le mobilier et tous les motifs décoratifs, font partie du goût orientaliste typique des synagogues monumentales d’Europe à la fin du XIXe siècle.

Et enfin, nous nous rendons dans un magasin très particulier et de toute beauté :Officina profumo-farmaceutica di Santa Maria Novella, également nommée Antica Spezieria di Santa Maria Novella (Atelier de parfumerie-pharmacie de Santa Maria Novella).
Elle est une ancienne officine d’apothicaire italienne devenue une maison de parfum et de soins corporels. Ouverte en 1612 par des moines dominicains, cette pharmacie-parfumerie est considérée comme la plus ancienne du monde occidental encore en activité, ainsi que l’une des plus anciennes entreprises de tous les temps.

Un dernier petit coup d’oeil et nous repartons chez nous !

Ce fut un très beau séjour et nous avons découvert de très beaux monuments ! A renouveler sans modération …

17 mai – Florence – Galleria dell’Academia

Tout d’abord , petit footing du matin jusqu’à la Piazzale Michelangelo sur une colline au sud du centre historique de Florence :
8.6 kms. Il y a un très beau point de vue sur la ville.

Dans l’après midi, nous nous rendons à la Galleria dell’Accademia où nous pouvons admirer le célèbre David de Michel-Ange, s’apprêtant à terrasser Goliath.

Taillée dans un bloc de marbre unique déjà travaillé par deux sculpteurs, l’œuvre la plus célèbre de Michel-Ange ne s’avéra pas des plus simples à terminer. Toutefois, quand la statue du jeune guerrier – représenté pour la première fois sous les traits d’un homme adulte – fit son apparition sur la Piazza della Signoria en 1504, les Florentins en firent aussitôt un emblème de puissance, de liberté et de fierté civique.

Après cette découverte passionnante, nous retournons sur la Piazzale Michelangelo avec Gaby et Annick.
Elle a été construite sur la colline au sud du centre historique de Florence suivant le projet de l’architecte Giuseppe Poggi. Florence était la capitale de l’Italie à cette époque; en 1869 toute la ville a subi un intense renouvellement urbain : on construit les Lungarni, les quais qui bordent le centre historique le long de l’Arno, sur la droite à la place des murs du XIVe siècle s’ouvre le boulevard et à gauche une route panoramique, bordée d’arbres, de 8 km de long, appelée actuellement Viale dei Colli, qui mène au Piazzale Michelangelo, terrasse panoramique surplombant la ville.

16 mai – Florence – Le Jardin Boboli, le Musée dell’Opera del Duomo et le Campanile

Pour entrer dans le jardin Boboli, nous passons par le Palais Pitti.

Ce très grand palais situé sur la rive sud de l’Arno a été bâti au XVe siècle pour la famille Pitti, sa réalisation est attribuée à Brunelleschi. Lors de sa réalisation, le but était de construire un palais encore plus imposant que celui des Médicis. Ironie du sort, c’est justement la famille Médicis qui a acquis ce palais le siècle suivant et l’a fait agrandir. Plus tard, il a également appartenu aux Habsbourg-Lorraine, à Napoléon Bonaparte et à la famille royale d’Italie.
Aujourd’hui, le Palais Pitti abrite plusieurs musées et galeries d’art comme les fameux Appartements Royaux, la Galerie Palatine, où l’on trouve plusieurs œuvres de grands maîtres comme Raphaël et Le Titien, ainsi que la Galerie d’Art Moderne, la Galerie des Costumes et le Musée de l’Argenterie.

Juste derrière le Palais Pitti, nous découvrons le Jardin de Boboli. Conçus vers la moitié du XVIe siècle, les jardins de Boboli sont un bel exemple de jardin formel à la toscane, avec quantité de pièces d’eau, grottes, statues et sentiers dissimulés. Parmi les temps forts, citons le Giardino del Cavaliere (jardin du Cavalier), l’Anfiteatro (amphithéâtre), jalonné de sculptures, ou encore l’Isolotto, un somptueux bassin ornemental.

A l’extrémité du parc, se trouve la Grotta del Buontalenti.Des centaines de coquillages décorent la façade de cette grotte fantasque imaginée par le sculpteur Giambologna.

Nous allons ensuite visiter le Museo dell’Opera del Duomo, où se trouve la plus grande collection au monde de sculptures du Moyen Âge et de la Renaissance florentine. 

Il abrite des chefs-d’œuvre des plus grands artistes de l’époque, comme la Pietà Bandini de Michel-Ange, l’une de ses œuvres les plus mystérieuses, peut-être destinée au monument funéraire du sculpteur, qui a même tenté de la détruire avec un marteau.

L’imposante Sala de Paradiso, dans laquelle est recréé l’espace entre la Cathédrale et le Baptistère, est à couper le souffle, avec la colossale maquette grandeur nature de la façade de la Cathédrale construite par Arnolfo di Cambio en 1296, jamais achevée et finalement démantelée en 1587.
Elle est ici reconstituée d’après un dessin original de l’époque, y compris les 40 statues, signées par Arnolfo di Cambio, Donatello et Nanni di Banco, placées dans leur position d’origine.

De l’autre côté de la salle, se trouve la Porte du Paradis de Lorenzo Ghiberti, nommée ainsi par Michel-Ange pour sa couleur dorée.
A côté de cette porte, vous verrez la Porte Nord du Baptistère, également de Ghiberti, et la Porte Sud d’Andrea Pisano.

La galerie du clocher de Giotto est splendide, avec ses 16 statues grandeur nature – dont les trois extraordinaires prophètes de Donatello – et les 54 panneaux qui ornaient le clocher.

La salle connue sous le nom de Galleria della Cupola est consacrée à l’œuvre de Brunelleschi et à ses études d’ingénierie et de mécanique, ainsi qu’à ses études culturelles ; les modèles en bois du Dôme et de la Lanterne, une sélection d’outils d’époque et le masque mortuaire du grand architecte y sont exposés.

Le Campanile de Giotto

Le Campanile de Giotto est le clocher de la cathédrale Santa Maria del Fiore, qui est séparé de quelques mètres de cette dernière. Haut de 85 mètres, il s’harmonise parfaitement avec les autres édifices iconiques de la place du Duomo. Sur sa façade de marbre vert, blanc et rouge se trouvent de fins reliefs sculptés qui représentent des scènes de la bible, ainsi que des statues de saints.Après avoir monté ses 414 marches, nous profitons d’une vue panoramique tout simplement imprenable sur la place et une bonne partie de la ville de Florence.

Nous passons devant La Basilique Santa Croce, qui fait partie des plus grandes et prestigieuses églises franciscaines au monde.

15 mai – Sienne (Siena)

Après avoir découvert une partie de la ville de de Florence, nous décidons d’aller explorer la ville de Sienne. Nous prenons donc le train pour 45 minutes.

Sienne est une ville ancienne qui, dès le 13e siècle, était l’une des principales rivales de Florence sur le plan politique et culturel. Depuis 1995, le centre historique de Siena est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Selon la légende bien connue, Sienne a été fondée par deux fils du célèbre fondateur de Rome, Remus. Senius et Aschius auraient quitté Rome par crainte du frère de Remus, leur oncle, et auraient voyagé vers le nord sur un cheval noir et blanc pour vivre en paix. C’est la raison pour laquelle on retrouve toujours de nos jours un cheval noir et blanc sur le blason de Sienne en Italie. .

Nous commençons par visiter la cathédrale (Duomo). La Cattedrale di Santa Maria Assunta a commencé au 12e siècle et elle est l’un des exemples les plus célèbres de l’architecture gothique italienne. Outre son extérieur caractéristique à rayures noires et blanches, la façade de la cathédrale, construite en 1380, est richement décorée. À côté de la cathédrale se trouve le campanile, le beffroi indépendant de 77 mètres de haut.

Nous reprenons notre balade à travers Sienne et allons déjeuner.

Nous retournons à la Cathédrale pour la visiter d’en haut et d’admirer les panoramas sur la ville de Florence.

Nous finissons notre visite du complexe par Le Battistero di San Giovanni, qui est impressionnant. Il s’agit d’un édifice religieux de la Renaissance réalisé par Camaino di Crescentino, avec à l’intérieur des fonts baptismaux hexagonaux en bronze.

Nous en profitons pour faire un tour dans la crypte. La Crypte a été révélée de manière inattendue en 1999, pendant les travaux de restauration d’une église de la Via dei Fusari, lorsque des parties de peintures murales ont été découvertes dans un espace situé sous la chaire de la Cathédrale.
Les travaux de dégagement de la nouvelle chambre ont duré environ trois ans et, ont mis à jour une salle entièrement peinte couvrant 180 mètres carrés de surface murale datant de la seconde moitié des années 1200. Bouchée et remplie de débris dans les années 1300, elle est restée enterrée et cachée pendant environ sept siècles.

Nous nous dirigeons ensuite vers la célèbre Piazza del Campo, en forme de coquille dans le centre de la ville, dont toutes les ruelles de Sienne mènent à cette place de forme incurvée. Nous trouvons la Fonte Gaia, une fontaine monumentale qui dirige l’eau des collines au nord de Sienne vers la Piazza. Les canaux souterrains formés sont appelés bottini et ils desservent toutes les fontaines de Sienne. Lorsque l’eau a atteint la piazza pour la première fois en 1342, une fête a été organisée dans la plus grande joie. C’est pourquoi la fontaine porte son nom : Fonte Gaia signifie « Source de joie ».

Qui pense à Sienne, pense aux courses de chevaux. Ce palio est célébré chaque année en été (du 2 juillet au 16 août environ). Le festival lui-même remonte à l’époque romaine, mais les célèbres courses de chevaux associées à l’événement ont eu lieu pour la première fois en 1283. Les cavaliers participants représentent les dix des dix-sept districts, contrade, pendant cette compétition. Après un tirage au sort, les chevaux de course sont bénis et des processions sont organisées pour cet événement. Les courses elles-mêmes ne durent qu’une minute et demie, mais des milliers de personnes se pressent sur la Piazza pour y assister. Le gagnant reçoit un palio (une bannière) en soie et est acclamé pendant des semaines

Nous apercevons la Torre del Mangia, un clocher de 102 mètres de haut. Elle a été construite au 14e siècle par les frères Rinaldo.Nous visitons également sur la Piazza del Campo l’enrtée du Palazzo Pubblico, l’hôtel de ville, qui a été construit entre 1297 et 1310.

Enfin, nous nous promenons dan un parc proche du centre ville et parcourons les différents quartiers de la ville.

Une journée intense en découvertes et une très belle journée !

14 mai – Florence – Duomo & Baptisterium

De bon matin (mais pas trop tôt tout de même), Nadège et moi-même allons découvrir la ville en courant. Cela commence à devenir une petite habitude lorsque l’on visite une ville ! Une petit footing de 12.64 kms dans le Parco delle Cascine puis le long des rives de l’Arno.

L’après midi, nous allons visiter « Il Duomo« .

La Cathédrale Santa Maria del Fiore, souvent simplement nommée Duomo de Florence, fait partie des édifices emblématiques de la ville. C’est un véritable chef-d’œuvre d’architecture gothique et Renaissance.
Elle a été érigée entre 1296 et 1436, date où la fameuse Coupole de Brunelleschi a été achevée. Sa construction était un véritable exploit à l’époque.
La cathédrale de Florence se distingue par sa belle et imposante façade, couverte de marbre vert, blanc et rouge. C’est au XIXe siècle que cette façade néogothique réalisée par l’architecte Emilio de Fabris est venue remplacer l’originale, restée inachevée. La partie la plus ancienne et la plus clairement gothique du monument est sa façade sud, que perce la Porta dei Canonici (porte des Chanoines), du milieu du XIVe siècle et de style gothique rayonnant.

Nous avions réservé (impératif) nos billets pour monter tout en haut de la coupole du Duomo et la montée vaut vraiment le coup !

“J’érigerai une coupole plus grande, mais certainement pas une plus belle”, aurait déclaré Michel-Ange en s’attelant à la basilique Saint-Pierre de Rome après avoir vu le Duomo de Florence. Coiffant de briques rouges la cathédrale de Florence, cette imposante mais gracieuse coupole  fut construite entre 1420 et 1436 sur des plans de Filippo Brunelleschi.

Il faut lever les yeux vers la coupole pour découvrir l’œuvre la plus époustouflante à l’intérieur du Duomo : cette gigantesque fresque de la fin du XVIe siècle, réalisée par Giorgio Vasari et Federico Zuccari sur quelque 3 600 mètres carrés, représente le Giudizio Universale (Jugement dernier). On y reconnaît une Dame Nature aux seins flétris, les quatre saisons endormies à ses pieds.

Nous arrivons au sommet de la coupole où nous avons un panorama exceptionnel sur les toits de Florence.

L’intérieur du Duomo

On est surpris par le dépouillement et l’immensité de l’intérieur du Duomo (155 m de long par 90 m de large). La plupart de ses richesses artistiques ont été déplacées.
En entrant dans le Duomo, il faut lever les yeux sur la gigantesque horloge peinte par le Florentin Paolo Ucello entre 1440 et 1443, qui fut l’un des premiers cadrans monumentaux d’Europe. Elle a la particularité de tourner à l’envers : la première des 24 heures de la journée, indiquée au bas du cadran, commence au coucher du soleil.
Dans la nef, des escaliers descendent à la crypte, située dans les vestiges mis au jour d’une basilique érigée ici au Ve siècle.

Comptant parmi les plus vieux édifices florentins, le Baptistère Saint-Jean, ou Baptisterium se trouve juste en face de la cathédrale. Construit à partir du XIe siècle, c’est un endroit qui occupe une place importante dans l’histoire de la ville, il a notamment servi de lieu de baptême pour beaucoup de grands personnages florentins comme Dante Alighieri.

De forme octogonale, surmontée d’un dôme doré et lui aussi orné de marbre multicolore, c’est un chef-d’œuvre de l’architecture romane florentine.
Ses éléments les plus reconnaissables sont ses portes, les Portes du Paradis, réalisées par Lorenzo Ghiberti et couvertes de panneaux de bronze sur lesquels sont gravées des scènes bibliques.

La Piazza della Signoria et le Palazzo Vecchio

Nous nous dirigeons ensuite vers la Piazza della Signoria qui est sans doute l’endroit le plus chargé historiquement de tout Florence. C’est ici que depuis les origines de la ville, de très nombreuses décisions politiques ont été prises. La concentration de monuments et édifices que l’on peut y découvrir en fait un véritable musée à ciel ouvert.

Sur la place se trouve la fameuse la Fontaine de Neptune de Bartolomeo Ammannati, ainsi qu’une réplique fidèle du David de Michel-Ange (à l’endroit où se trouvait autrefois l’original).

L’édifice emblématique de la place est le Palazzo Vecchio, un palais-forteresse du XIIIe siècle qui fut le siège du gouvernement de la République de Venise et qui est aujourd’hui l’Hôtel de Ville. Chef-d’œuvre de l’architecture médiévale florentine, il abrite des salles très richement décorées et une belle collection d’œuvres d’art de la Renaissance, dont de grandes fresques de Vasari.

Le soir, nous repartons voir Florence by night. L’ambiance est plus calme et de toute beauté !

13 mai – Florence – Galleria degli Uffizi

Nous arrivons le 12 mai au soir à Florence et prenons possession de notre appartement. Il est très bien situé près du Palazzo Pitti.

Comme d’habitude, un peu d’Histoire de Florence …

La ville de Florence a été fondée à l’origine par les Étrusques, un peuple ancien de l’Italie centrale, vers le 1er siècle avant J.-C. Elle a ensuite été conquise par les Romains au 3ème siècle avant J.-C. Florence a prospéré pendant la période romaine en tant que centre commercial important.Au Moyen Âge, Florence était l’une des principales cités-États de l’Italie.

La ville a connu une période de grande prospérité économique et culturelle aux XIIe et XIIIe siècles, grâce à son commerce florissant de la soie et à l’essor de la banque. C’est également à cette époque que les familles les plus influentes de la ville, comme les Médicis, ont commencé à émerger. Florence est désormais en bonne place sur la carte des puissantes cités en Europe. Son ennemi de toujours, Pise est vaincue par les armées de Gênes en 1284. Florence en profite pour racheter la cité défaite en au tout début du 15ème siècle et récupère par la même l’ensemble de la flotte marchande et militaire de Pise.

En 1434, la fronde populaire est toujours vivace et la famille Medicis est portée au pouvoir menée par Cosme « l’ancien ». Cosme « l’ancien » est reconnu pour avoir bâti de nombreuses infrastructures publiques et financé de nombreuses créations artistiques. L’histoire verra ensuite se succéder de nombreux descendants des Medicis plus ou moins avisés dans leur choix politiques. La Papauté s’immisce dans les affaires de Florence et positionne les membres de sa famille à des postes stratégiques, régnant ainsi officieusement sur la cité.

Ce n’est que lors du coup d’état des Impériaux à Rome que Florence arrive à se libérer de la famille du Pape. En 1531, Cosme 1er, un membre de la famille Médicis est ramené sur le trône de Florence. Son action fut déterminante dans le développement de la ville. Florence est renforcée militairement et économiquement.
Au XVIIe siècle, Florence a perdu de son influence politique et économique, bien que la ville ait continué à être un centre artistique et culturel important. Les Médicis ont été remplacés par les Habsbourg-Lorraine en 1737, qui ont gouverné Florence pendant plus d’un siècle.

Au XVIIIe siècle, Florence a connu une période de stagnation économique et culturelle, bien que les Habsbourg-Lorraine aient continué à soutenir les arts et les sciences. La ville a été annexée au Royaume d’Italie en 1860 dont elle devient la capitale jusqu’en 1871.

Le 13 mai, après une matinée tranquille, nous allons visiter la Galleria degli Uffici. La Galerie des Offices de Florence compte parmi les musées les plus prestigieux au monde, en raison de sa collection de chefs-d’œuvre de la Renaissance d’une grande richesse.
Situé au cœur de la ville, le bâtiment qui abrite cette galerie est un des plus beaux exemples d’architecture Renaissance de la capitale toscane, avec ses belles colonnes et ses grandes et lumineuses salles aux décorations éblouissantes. Il a été conçu par Giorgio Vasari durant le XVIe siècle, à l’origine pour abriter les bureaux des Médicis.

Parmi les magnifiques œuvres que nous découvrons dans la Galerie des Offices, on retrouve notamment des créations de grands maîtres comme Léonard de VinciMichel-AngeBotticelli et Raphaël, pour ne citer qu’eux.

Nous avons réservé la traversée du Couloir de Vasari (« il corridoio Vasariano« ), qui a réouvert il y a 6 mois; après une très lourde rénovation.

La construction du Couloir de Vasari a été commissionnée à Giorgio Vasari par Cosimo I, Grand Duc de Toscane, en 1565. Elle a été achevée en cinq mois, en donnant aux membres de la famille Médicis la possibilité de se déplacer librement dans le centre-ville durant une époque où ils ne comptaient pas sur le soutien de la population à cent pour cent.Ce fameux haut couloir relie le Palazzo Vecchio au Palazzo Pitti, deux édifices du pouvoir à Florence, passage de 1 kilomètre qui relie les deux rives de l’Arno en traversant le Pont Vecchio.

Durant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, les nazis ont détruit tous les ponts, à l’exception du Pont Vecchio, et le Couloir de Vasari fut le seul moyen de traverser la ville du nord au sud, même si elle subit beaucoup de dégâts.

Nous avons vraiment apprécié La Galerie des Offices pour son bâtiment et les oeuvres qu’elle recèle. Par contre, nous avons été un peu moins emballés par le couloir de Vasari qui nous semble actuellement un peu vide…

Nous nous baladons dans Florence et découvrons quelques bâtiments dont le fameux Ponte Vecchio.

Avant les bijoutiers présents sur le Ponte Vecchio, il y avait le marché de la viande à Florence. La légende raconte que la famille des Médicis pensait que traverser ce lieu malodorant n’était pas digne de la noblesse, donc ils chassent les marchands de viande et encouragent les orfèvres à occuper le pont avec leurs boutiques, un commerce selon eux plus approprié.

12 mai – Ravenne

Sur le chemin pour se rendre à Florence, nous nous arrêtons, un peu par hasard, à la ville de Ravenne (Ravenna en Italien). Et que ce fut une belle surprise !

Tout d’abord un peu d’histoire
Ravenne est habitée au moins depuis le Ve siècle avant J.-C. La ville est alors devenue une importante cité portuaire romaine, à tel point que Jules César y séjournait une partie de l’année. En 402, elle est même devenue la capitale de l’Empire romain d’Occident.
À la chute de l’Empire romain en 476, ce sont les Ostrogoth, un peuple barbare germanique dirigé par Théodoric le Grand, qui s’emparent de la ville pour en faire leur capitale. Le tombeau de Théodoric se trouve encore dans la ville.
L’Empire romain se scinde progressivement en deux, donnant naissance à l’Empire byzantin dans sa partie orientale, dont la capitale est basée à Constantinople.
En 540, celui-ci s’empare de Ravenne qui devient le centre névralgique de ses possessions italiennes. La ville était donc particulièrement puissante au sein de l’Empire byzantin, au point de s’émanciper de Constantinople et d’être aujourd’hui encore, 1 500 ans plus tard, marquée par des monuments byzantins, classés au patrimoine mondial de l’Unesco.Ravenne abrite huit sites Unesco.

Nous nous garons près de la Basilica di Santa Maria in Porto, que nous allons visiter. La basilique sanctuaire Santa Maria in Porto est un important lieu de culte catholique à Ravenne ; il est situé le long de via di Roma , non loin de la Porta Nuova. Il abrite le sanctuaire de la Vierge Grecque, patronne de Ravenne.

Puis nous passons devant le Museo d’Arte della Città di Ravenna, et traversons le Giardini Pubblici di Ravenna.

Nous nous rendons à la basilique Saint-Apollinaire-le-Neuf.
La basilique Saint-Apollinaire-le-Neuf , est un des édifices religieux de la ville de Ravenne, construite au début du VIe siècle sur ordre du roi ostrogoth Théodoric le Grand, à proximité de son palais. La basilique fut construite entre 493 et 526 par le roi ostrogoth Théodoric le Grand, à proximité du palais, pour le culte arien, religion de sa cour et de son peuple. Elle tenait lieu d’église palatine et était alors dédiée au Sauveur.. Les mosaïques, représentant une procession de martyrs d’un côté, et de vierges de l’autre, ont été réalisées un siècle plus tard, alors que Ravenne dépendait de Constantinople.

C’est un lieu magnifique où l’on reste ébahi par la richesse des mosaïques.Il existe un billet combiné qui permet d’entrer dans soit trois, soit cinq des huit sites de l’UNESCO.(Les sites ne proposent pas d’entrée individuelle). Il est préférable de le commander sur internet car il y a des horaires à fixer pour visiter certains sites.

Nous continuons notre balade et nous nous dirigeons vers le dernier refuge d’un des plus grands poètes de la littérature mondiale : Dante Alighieri. Dans le calme recueilli de la via Dante Alighieri, au coeur du centre historique, se dresse un monument de pierre chargé de mémoire et de poésie : le tombeau de Dante.C’est ici, loin de sa Florence natale, que le père de la langue italienne a trouvé le repos éternel après des années d’errance. Mort en 1321, Dante laisse derrière lui une œuvre immortelle, la Divine Comédie, qui continue de fasciner par sa profondeur et son humanisme.

Puis nous nous rendons sur la Piazza del Popolo (Place du peuple), place principale de Ravenne. Nous y déjeunons de la célèbre Piadina, spécialité de Ravenne et de la région qui l’entoure. Il s’agit d’une galette de froment farcie de différents ingrédients au choix : burrata, mortadelle, pancetta, tomates, jambon de Parme, pistaches… C’est correct mais cela n’a rien d’extraordinaire…Plutôt un peu bourratif.

La chapelle archiépiscopale, ou chapelle Saint-André, est un cas particulier parmi les monuments Unesco de Ravenne, car elle est située à l’intérieur d’un musée. Elle daterait d’environ 450 et elle est là encore couverte de mosaïques sublimes.

A l’étage, où se trouve le musée, nous découvrons quelques objets remarquables dont la fameuse chaire en ivoire de Maximien qui fût évêque de Ravenne au milieu du VIème siècle ainsi qu’un calendrier Pascal.

A quelques dizaines de mètres se trouve le baptistère Néonien, ou baptistère des Orthodoxes; qui est le plus ancien édifice de la ville. Il a été construit vers l’an 400 par Théodoric le Grand, roi du peuple germanique qui avait alors conquit la ville. C’est encore une fois un site spectaculaire, d’autant plus encore qu’il est particulièrement ancien, et qu’il s’agit donc ici d’un des plus vieux témoignages des premières civilisations chrétiennes.

Avant de quitter cet endroit, nous sommes allés faire un petit tour à la Cattedrale della Risurrezione di Nostro Signore Gesù Cristo.

Pour terminer notre visite de la ville, nous nous rendons à La basilique San Vitale. C’est pour nous le plus spectaculaire des monuments de Ravenne, à la fois dans son architecture et pour ses mosaïques. La basilique San Vitale date du VIe siècle et est considérée comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre européens de l’art byzantin. Elle est d’autant plus importante qu’elle est l’une des seules églises primitives de cette période à n’avoir subi aucune transformation.

Le mausolée de Galla Placidia est situé juste en face de la basilique San Vitale, c’est en fait un seul et même complexe en plein centre historique. C’est un bâtiment beaucoup plus petit mais tout autant impressionnant, car son plafond voûté est couvert des mosaïques représentant un ciel étoilé. Il est toutefois plus vieux que la basilique puisqu’il date du début du Ve siècle, si bien qu’il s’agit de l’un des plus anciens des édifices de Ravenne. Galla Placidia, la fille de l’Empereur, s’est fait construire ce mausolée mais serait en réalité plus probablement enterrée à Rome, et les tombeaux dans le mausolée auraient été installés bien plus tard.
Les fenêtres sont remplacés par des plaques de marbre quasi translucides. Magnifique !

Comme vous l’aurez compris, cette ville nous a enchantés par sa beauté et son architecture ! Si vous allez dans cette région, nous vous conseillons vivement de vous y arrêter et de passer une voire deux journées dans cette magnifique ville.

10 mai – Saint Marin (San Marino)

Un peu d’Histoire …
Si la constitution ne date « que » du 8 octobre 1600, la légende raconte que la République de Saint-Marin aurait été fondée en 301 par Marino, un ancien tailleur de pierre originaire de l’Ile de Rab en Dalmacie. Il aurait ainsi créé une communauté de chrétiens sur le mont Titano (Titan) pour échapper aux persécutions de l’empereur Dioclétien.
Saint-Marin et le mont Titano constituent ainsi un témoignage exceptionnel de l’établissement d’une démocratie représentative fondée sur l’autonomie civique et l’autogouvernement, ayant exercé le rôle continu de capitale d’une république indépendante depuis le XIIIe siècle.
La république est dirigée par deux Capitaines-Régents depuis 1243 qui sont chefs d’État et président du Congrès d’État, élus pour un mandat de 6 mois par le Conseil Grand et Général (Parlement). La cérémonie d’investiture a lieu le 1er avril et le 1er octobre.
Hommage à Napoléon Bonaparte à Saint-Marin : Napoléon offrit en 1797 l’extension du territoire jusqu’à la mer, comme cadeaux en témoignage de l’amitié envers la République de Saint-Marin. Les habitants de Saint-Marin ont été reconnaissants de cet honneur mais refusèrent l’expansion territoriale « satisfaits de leurs frontières ».

San Marin est classé au Patrimoine Mondial de l’ UNESCO.

Pour accéder au centre historique de San Marin, nous empruntons le téléphérique.Il relie Borgo Maggiore et la vieille ville de Saint-Marin en moins de 2mn sur un dénivelé de plus de 200 mètres. Nous avons une vue magnifique sur la région depuis les murailles.

Nous flânons ensuite dans les ruelles pour atteindre Le Palazzo Pubblico. Cet édifice Renaissance en style néogothique (1894) témoigne de la riche Histoire du pays, grâce aux différentes oeuvres décorant les salles du palais, dont la splendide Salle du Conseil ou siège désormais le gouvernement.

Nous continuons notre balade en passant devant la Basilica di San Marino, construite au début du XIXe siècle en style néoclassique sur les fondations de l’église romane préexistante. Nous assistons au tournage d’un film de cape et d’épée.

Ensuite, nous faisons une petite balade pour nous rendre sur Les Tre Torri (les trois Tours) Guaita, Cesta, Montale. Érigées entre le XIe et le XIVe siècle, cet ensemble médiéval constitue un véritable trésor par son architecture et sa localisation à flanc de montagne. Nous empruntons le Passo delle Streghe (le Chemin des Sorcières). Situé entre les deux tours Guaita et Cesta, le charmant Passo delle Streghe donne une impression de muraille de chine, et offre des vues étonnantes et splendides sur la côte adriatique.
Nous prenons le Pass et cela nous permet de visiter l’intérieur des deux premières tours, la troisième étant en cours de rénovation.

Nous déjeunons au restaurant « La Terrazza« . Le cadre est très sympa et le menu en termes de rapport Qualité/Prix est très bien. Cela nous a permis de goûter quelques plats typiques !

Notre pass nous permet de visiter la Galerie Nationale de Saint-Marin. La galerie nationale d’art moderne et contemporain de Saint-Marin se trouve dans la Logge dei Volontari (Loges des Volontaires), un magnifique bâtiment construit à la fin des années 1930.

Nous avons passé une belle journée, un peu hors du temps. La ville de San Marin se visite en une journée aisément et elle mérite un petit détour !

09 mai – Bologne

Bologne est une ville importante située dans la région d’Émilie-Romagne au nord de l’Italie. Ville animée, Bologne est l’une des villes les plus attrayantes d’Italie et possède le plus grand centre médiéval de toutes les villes italiennes à l’exception de Venise, malgré des dommages importants pendant la Seconde Guerre mondiale.

Une bref historique de Bologne

La ville de Bologne remonte à 2 500 ans, quand les étrusques occupent le site. C’est toujours une ville importante sous les Romains, et beaucoup de rues dans le centre de la ville suivent toujours la disposition d’origine romaine de la ville. Après quelques siècles de déclin avec la fin de l’empire romain, Bologne a retrouvé son importance au 11ème siècle – l’Université de la ville ouvrit ses portes en 1088 et est maintenant le la plus ancienne université d’Europe. C’est au cours des 11ème-15ème siècles qu’un bon nombre des beaux édifices, des palais et des arcades de la ville ont été construits.

Nous nous garons au Nord de Bologne près de la gare. De là, nous traversons Il Giardino del Cavaticcio puis Il Parco 11 Settembre 2001, empruntons la Via Riva di Reno pour atteindre La Finestrella di Via Piella sul Canale di Reno.

Nous nous arrêtons à la Cathédrale de Bologne – « Metropolitana di San Pietro » – La cathédrale de Bologne n’est pas San Petronio , comme beaucoup le pensent, mais bien celle de San Pietro, comme le décida le pape Grégoire XIII en 1582. L’édifice d’origine, qui date du Xe siècle, a subi deux importantes rénovations en 1605, puis en 1743, année où débuta la construction de la nouvelle façade signée par Alfonso Torreggiani.

Au bout de la Via dell’Independenza, nous arrivons au Quadrilatero dont la Piazza Maggiore et la Piazza del Nettuno sont les deux places principales du centre de la ville médiévale.

Au centre de la Piazza Nettuno se dresse la Fontana del Nettuno, statue en bronze sculptée en 1566 par Jean Bologne (ou Giambologna). Sous le puissant dieu de la Mer, quatre chérubins représentent les vents, et quatre sirènes symbolisent les continents connus au XVIe siècle. Cette belle place piétonnière date du XIIIe siècle.

Nous flânons sous les nombreuses arches (40 kilomètres d’arcades (également appelés portiques)) et découvrons la ville.

Nous allons ensuite déjeuner dans une pizzéria qui vaut vraiment le détour. La cadre est très agréable (à l’intérieur ou dans le patio) et les pizzas sont vraiment buonissimo et originales.Une fois n’est pas coutume, je vous mets le lien : https://thegallerybo.it/

Nous allons ensuite visiter la Basilique de Saint Petronio sur la Piazza Maggiore.

Cinquième plus grande église du monde, cette basilique gothique colossale mesure 132 m de long, 66 m de large et 47 m de haut. Sa construction, commencée en 1390, ne fut jamais terminée et la façade principale est restée à ce jour inachevée. À l’intérieur, un immense cadran solaire long de 67,7 m s’étend sur le sol du bas-côté oriental. Réalisé en 1656 par Gian Cassini et Domenico Guglielmi, ce cadran a permis de déceler certaines anomalies du calendrier julien et a entraîné l’adoption de l’année bissextile. Le plan initial de la basilique prévoyait une église plus grande que Saint-Pierre de Rome ; en 1561, le pape Pie IV en interrompit la construction en commandant celle d’une université sur son flanc oriental, d’où les départs d’absides qui pointent dans la Via dell’Archiginnasio.

En sortant de la Basilique, nous nous arrêtons à la Piazza Galvani et visitons Il Palazzo dell’Archiginnasio. Ce palais fut le siège de l’université de Bologne de 1563 à 1805. Aujourd’hui, son principal attrait est le superbe Teatro Anatomico du XVIIe siècle où étaient autrefois formés les chirurgiens. Des gradins en cèdre entourent une table centrale en marbre où étaient pratiquées des dissections publiques, sous la surveillance d’un prêtre de l’Inquisition prêt à intervenir au cas où l’opération s’avérerait trop dérangeante pour l’Église.

Nous continuons notre promenade sous les arches et passons devant les Tours Jumelles de Bologne, appelés Asinelli (97.60 m – 498 marches – inclinaison de 1.30 m)) et Garisenda (48m – inclinaison de 3.20 m), adjacentes et dans le centre de la ville. Ils en font le point de repère le plus reconnaissable à Bologne, du fait de leurs fortes inclinaisons. Au 12ème siècle, de nombreuses tours ont été construites dans la ville – peut-être jusqu’à 100, dont il reste encore 20.

Nous nous dirigeons ensuite vers la deuxième « basilique » à Bologne qui est l’église de Santo Stefano sur la Piazza Santa Stefano.

Site religieux le plus original de Bologne, ce labyrinthe de bâtiments ecclésiastiques dont l’architecture couvre plusieurs siècles d’histoire intègre des éléments romans, lombards et même des vestiges romains. Il comportait initialement sept églises – d’où le surnom de Sette Chiese donné à l’abbaye – dont quatre seulement nous sont parvenues intactes : la Chiesa del Crocefisso, la Chiesa della Trinità, la Chiesa del Santo Sepolcro et la Chiesa Santi Vitale dei Agricola.

On pénètre par la Chiesa del Crocifisso, du XIe siècle, qui renferme les ossements de San Petronio, avant d’atteindre la Chiesa del San Sepolcro, dont la forme octogonale austère laisse penser qu’il s’agissait à l’origine d’un baptistère. Juste à côté, le Cortile di Pilato doit son nom à son bassin central, censément celui où Ponce Pilate se lava les mains après avoir condamné le Christ à mort – il s’agit en fait d’une œuvre lombarde du VIIIe siècle. De l’autre côté de la cour, la Chiesa della Trinità mène à un cloître modeste et à un petit musée.

La quatrième église, la Chiesa dei Santi Vitale e Agricola, est la plus ancienne de la ville. Datant pour l’essentiel du XIe siècle, elle intègre des éléments et des sculptures de l’époque romaine. Deux tombeaux très anciens de saints servaient autrefois d’autel. Cette église de la Via San Vitale ne paie pas de mine à première vue, mais elle mérite un détour pour sa crypte millénaire, édifiée là où Agricola et Vitale auraient subi le martyre à l’époque romaine. Durant l’occupation napoléonienne, les ordres monastiques furent dissous et le monastère bénédictin qui la jouxte fut transformé en palais d’habitation. Son occupante, la belle comtesse Cornelia Martinetti (1781-1867), fit de la crypte un salon où elle discourait avec les grands esprits de son temps (Stendhal, Leopardi, Lord Byron…), souvent victimes de son charme.

Quelques photos de la Piazza San Stefano …

Nous remontons par la Via dell’Independenza et atteignons Il Parco della Montagnola, jardin à la française conçu par Giovanni Battista Martinetti à l’instigation de Napoléon, et parc le plus ancien de Bologne. Nous devons aller retrouver Maxime qui doit arriver par le train. Comme son train a une heure de retard, nous décidons de lui prendre un billet Bologne -> Rimini et nous le retrouverons alors à la gare de Rimini dans 2h.

Bologne n’était pas automatiquement une de nos destinations mais ce fut une belle surprise et il est aisé de la visiter en une journée !

06 & 07 mai 2025 – Rimini

Lors de nos anniversaires de mariage (50 ans pour les parents de Nadège et 25 ans pour nous) que nous avions fêtés en novembre 2023, nous avions eu une cagnotte de la part de nos amis. Avec celle-ci, nous avons décidé de faire un voyage tous les quatre.
De plus, pour essayer de se qualifier en tant que professionnel en Triathlon, Simon s’est inscrit à une course labellisée à Cesenatico le 11 mai. On s’est dit que ce serait une bonne idée d’aller l’encourager !! On s’est donc envolé le 06 mai en fin de journée de Nantes pour Florence. La route de Florence à Rimini fut longue (2h) : de nuit, des travaux et beaucoup de camions ! Nous étions contents de nous coucher !

Notre logement se situe à 3 kms du centre historique de Rimini. Il s’agit probablement d’une ancienne résidence de gendarmerie reconvertie en logements. C’est très calme.

Le 07 mai, après une matinée tranquille, nous partons visiter Rimini.

Rimini est une ville côtière très animée et une station balnéaire sur la mer Adriatique à l’est de la région d’Emilia Romagne au centre de l’Italie. Elle a beaucoup souffert au cours de la seconde guerre mondiale et a été en grande partie détruite. Celle-ci a tout de même su préservé son joli centre historique avec quelques sites remarquables.

Nous commençons notre visite en découvrant le Ponte di Tiberio, avec ses 5 arches datant de l’an 21. Ce pont relie le centre de Rimini au vieux quartier de pêcheurs de Borgo San Giuliano et repose toujours sur ses fondations d’origine, faits d’un ingénieux système de pilotis en bois.

Nous longerons ensuite la rivière Marecchia jusqu’à la plage. La plage à cette époque est relativement déserte … On suppose que l’été, cela doit être bondé !

Nous atteignons la Marina et remontons le canal (qui sépare Rimini en deux) jusqu’au Ponte della Resistenza.

Nous partons découvrir les rues étroites et pavées du Centre Ville, entourant les deux places principales – Piazza Cavour et la Piazza Tre Martiri – pour voir le meilleur des bâtiments originaux, y compris certains restes archéologiques romains dont l’Arco di Augusto. Ce grand arc, le plus vieux de ce genre en Italie du Nord, avait été commandé par l’empereur Auguste en 27 av JC. Il se dresse à 17 m de hauteur.

Nous atteignons à ce qui paraît l’édifice le plus intéressant de Rimini et celui avec la plus fascinante histoire :le Tempio Malatestiano.

Construite au XIIIe siècle dans le style gothique et dédiée à saint François, la cathédrale de Rimini fut radicalement transformée au milieu du XVe siècle en tombeau Renaissance pour Isotta degli Atti, maîtresse adorée de Sigismond Malatesta, qui demanda à l’architecte florentin Leon Battista Alberti de remanier l’église en 1450. Il en résulta un édifice qui, bien qu’inachevé, déborde de touches grandioses inspirées de l’Empire romain et d’éléments à la gloire de Sigismond et d’Isotta, dont de nombreux médaillons au chiffre des deux amants.

Ce projet grandiose fut interrompu puis abandonné lorsque Sigismond connut une baisse de popularité et d’influence dans les années 1460. Surnommé “le loup de Rimini” en raison de ses campagnes militaires agressives, il entra en conflit direct avec Pie II, qui brûla son effigie à Rome et le voua à l’enfer pour ses innombrables péchés – viol, assassinat, inceste, adultère – et l’oppression qu’il exerçait sur le peuple. Sigismondo mourut en 1468 après avoir perdu la majorité de son territoire dans des batailles contre le pape. Son sarcophage repose dans l’église près de celui d’Isotta.

Après une petite pause dans un café, venu du passé, nous reprenons notre route avant que la pluie vienne nous surprendre. Nous passons devant le Castel Sismondo, château Renaissance conçu par lui même. Il y avait une exposition sur le célèbre cinéaste exubérant Frédérico Fellini, originaire de Rimini.

C’est une ville qui mérité un petit détour avec quelques beaux monuments. Une journée sympathique !

21 août – A vélo sur la Parenzana entre Koper et Piran

Aujourd’hui nous découvrons la côte slovène en vélo (compris dans notre location …. cool !). Un peu d’histoire :
Jusqu’en 1935, un train reliait Trieste (Italie) à Porec (Croatie). Son tracé est désormais celui de la Parenzana, un itinéraire de 120 km, dont 32 km en Slovénie, sans aucune difficulté.

Nous partons d’Izola. Nous roulons en suivant tout simplement la mer au plus près et nous rejoignons le port. Après le port, nous continuez encore un peu, toujours en suivant la mer.
Quelques indications : Passez là où il est écrit P3-P10-P11 dans des ronds rouges puis une fois arrivée sur une sorte de plage de galets et au niveau de deux toboggans aquatiques qui s’entremêlent, grimpez tout droit pour retrouver la Parenzana et ses panneaux bleus D8. Vous atteindrez rapidement l’entrée du premier tunnel.

Vue d’Izola

Ensuite, ça grimpe encore et plutôt dur pour arriver à un grand tunnel dont vous apprécierez la fraîcheur.

Le tunnel nous amène vers Portoroz (sur les hauteurs de Lucija plus précisément), station balnéaire chic de Slovénie.
La piste cyclable ne passe pas à Piran (la plus jolie ville de la côte slovène), mais nous y allons en faisant un aller-retour  entre Portoroz et Piran sur la piste bleue K12.

Nous arrivons à Piran en fin de matinée et nous partons découvrir la ville. Nous commençons notre excursion par le Phare de la Punta puis nous déambulons dans le labyrinthe de ruelles aux maisons colorées. Nous déjeunons en terrasse sur la place Trg 1 Maja à la Cantina Klet. Très bon rapport qualité prix.

Nous passons par la place Tartinijev. Pavée de marbre, cette place ovale recouvre le port intérieur, comblé en 1894. La statue au centre est un hommage au compositeur et violoniste Giuseppe Tartini (1692-1770), né à Piran.

Nous montons sur les hauteurs de Piran, où se dressent encore quelques fortifications. De là, nous avons un très beau panorama sur la ville.

Nous redescendons des hauteurs de Piran et nous trouvons un petit chemin qui descend au pied de murailles. Nous en profitons pour prendre un bain.

Nous passons devant le Campanile et nous visitons la cathédrale Saint Georges.

Nous longeons la côte et faisons le tour de la ville pour terminer notre balade au port. C’est une belle petite ville pleine de charme vénitien.

Nous repartons en vélo en direction d’Izola. Comme nous sommes en forme, nous décidons de pousser notre balade jusqu’à Koper. La piste cyclable de 5km suit la mer tout du long.
Koper est une ville portuaire située en Slovénie, sur la côte adriatique. Sa vieille ville médiévale s’étend autour de Titov Trg, une place bordée d’édifices emblématiques d’inspiration vénitienne tels que le Pretorska Palača et une loggia de style gothique. À proximité se dresse la fontaine Da Ponte, une réplique du célèbre pont du Rialto de Venise. Datant du XIIe siècle environ et reconstruite à plusieurs reprises, la cathédrale de l’Assomption dispose d’un haut campanile offrant une vue panoramique sur la baie.

Nous parcourons à pied le centre ville, qui a un certain charme.

Nous enfourchons de nouveau notre vélo pour rentrer à la maison… Cette balade à vélo est vraiment sympa, sans grande difficulté.

19 & 20 août – Izola – Grottes de Postojna – Château de Predjama

Le 19 août, nous nous rendons à Izola, port de pêche sur la côte slovène. Celle-ci ne mesure que 47 kilomètres et est ancrée entre l’Italie et la Croatie. Nous avons choisi cette ville, car beaucoup plus abordable que Piran, ville plus célèbre. Nous avons loué une petite maison sur quatre étages typique de la région, en plein centre ville.

Nous allons nous balader en ville et découvrons le charme vénitien de cette petite cité, ainsi qu’une grande marina et de vieilles ruelles tortueuses. Nous montons en haut du campanile afin d’embrasser l’ensemble de la ville.

Le 20 août, nous partons découvrir les Grottes de Postojna. Elles valent vraiment la visite malgré le côté « Disneyland » du site et la forte affluence.

L’impressionnant réseau de Postojna, succession de grottes, de grandes salles et de galeries sur quelque 24 km est vieux de deux millions d’années. Il a été creusé par la rivière Pivka, qui s’engouffre dans un tunnel souterrain près de l’entrée de la grotte. Elle continue ensuite son périple sous terre et ressort sous le nom d’Unica.

La visite de 1 heure 30 couvre 5 km de grottes, dont 3,2 km par un petit train électrique. Il conduit à la grotte de la Grande Montagne (Velika Gora). Puis un guide nous accompagne à pied à travers tunnels, grandes salles, galeries et cavernes.

Ces galeries sèches se parent d’une vaste gamme de stalactites en forme d’aiguilles, d’énormes glaçons ou de fragiles spaghettis. Si les stalagmites revêtent des contours familiers (pêches, choux-fleurs et châteaux de sable), certaines évoquent d’étranges colonnes, des piliers ou des rideaux translucides.

En quittant la grotte de Velika Gora, nous traversons le Pont russe construit par des prisonniers de guerre en 1916, pour atteindre les Belles Grottes (Lepe Jame). Sur une longueur de 500 m, elles alignent une forêt de fabuleuses stalactites et stalagmites en rubans, vieilles de 2 millions d’années (1 mm de stalactite se forme en l’espace de 30 ans). Les galeries des Belles Grottes marquent le point le plus éloigné de la visite.

La visite se poursuit en direction du sud avec la salle d’Hiver dont la stalagmite le Brillant (parfois appelée le Diamant), haute de 5 m et d’un blanc pur et le Pilier baroque sont devenus les emblèmes.

Postojna est le royaume du protée anguillard (Proteus anguinus), un poisson aveugle aux allures d’anguille. Cette sorte de salamandre vit cachée dans les profondeurs jusqu’à près de 100 ans et peut se passer de nourriture pendant une décennie. Long de 30 cm, doté d’une queue et de courtes pattes, le protée dispose d’un excellent odorat et détecte les champs électriques les plus faibles dans l’eau.

Nous entrons ensuite dans la salle de Concert, cavité la plus imposante du réseau, qui peut accueillir 10 000 personnes pour des représentations musicales. C’est ici que nous reprenons le train pour regagner l’entrée.

Nous reprenons la route et nous rendons au Château de Predjama. Impressionnant !

Niché au creux d’une falaise de 123 m de haut se trouve depuis déjà plus de 800 ans une merveille imprenable du Moyen Âge ( construit à partir de 1202). Derrière le plus grand château au monde bâti dans une grotte (4 niveaux), s’ouvre un vaste réseau de galeries duquel partait le chevalier Érasme de Predjama pour aller commettre ses méfaits.
Parfait Robin des Bois volant les riches pour donner aux pauvres, Erasme Lueger, baron-brigand du XVè siècle, prit le parti des Hongrois dans les guerres qui les opposèrent aux Autrichiens. Il se terrait dans le château de Predjama pour poursuivre ses audacieuses opérations en utilisant le passage secret qui débouchait derrière la paroi rocheuses. En 1484, l’armée autrichienne assiégea le château,lequel se révéla imprenable. Lueger se joua de ses assaillants, le humiliant d’un pluie de cerises bien mûres. Cependant, les Autrichiens finirent par avoir le dernier mot, atteignant l’insolent d’un boulet de canon alors qu’il trônait au petit coin.

Une très belle journée très instructive !

18 & 19 août – Ljubljana

Nous arrivons en fin de matinée à Ljubljana et nous découvrons notre appartement à 10 minutes du centre à pied. Nous sommes très bien accueillis par notre hôte qui nous montre en détail tous les recoins de l’appartement. C’est très spacieux et de très bon goût.

La capitale de la Slovénie, qui est aussi la plus grande ville du pays (280 000 habitants) se trouve être l’une des plus vertes et agréables d’Europe. La circulation automobile étant limitée dans le centre, les verdoyantes berges de la Ljubljanica, qui traverse le cœur de la ville, s’offrent tout entières aux piétons et cyclistes. En été, les terrasses des cafés bordent la rivière vert émeraude, donnant tous les soirs l’impression d’une fête de quartier.
L’urbaniste et architecte slovène Jože Plečnik a marqué de son empreinte Ljubljana. Les quelque 50 000 étudiants de la ville, moteurs d’une vie nocturne et d’une scène culturelle dynamiques, animent ce patrimoine historique, et ses musées, hôtels et restaurants figurent parmi les meilleurs du pays.

Nous nous baladons sur les bords de la Ljubjanica pour nous rendre dans le centre ville. Nous arrivons dans le quartier Stari trg, qui est le coeur de la vieille ville, bordé de devantures de magasins en bois du XIXè siècle.

Nous déambulons dans le centre ville, qui est certes petit mais très animé et vraiment sympa. On ne dirait pas une capitale !
Nous traversons le Pont des Cordonniers. Au Moyen Age, 16 cordonniers travaillaient et vivaient sur le pont pour capter le flux des passants et éviter de payer les taxes de la ville.

Nous montons au Château en empruntant la voie la plus raide Reber Ulica et nous avons un bel aperçu de la ville. Nous ne visitons pas le château; les enfants n’étant pas très motivés.

Nous redescendons et nous rendons au Pont des Dragons, emblème de la ville.

Ensuite, à la demande des enfants, et un peu à l’écart du centre ville, nous nous rendons à un squat où des artistes réalisent du street art et autres oeuvres …

Nous reprenons notre balade en passant devant la gare ferroviaire et atteignons la rue Miklosiceva Cesta. Dans cette rue se trouvent de très beaux édifices : au n°4, le Crédit populaire, qui date de 1908, au n°8, l’ancienne Banque coopérative et juste en face le Grand Hotel Union.

Nous arrivons dans le quartier Presernov trg, qui est le lieu préféré des habitants. Elle marque l’entrée de la ville moderne lorsqu’on arrive de la vielle ville par le Triple Pont. Le monument à Preseren qui se dresse au nord, rend hommage au plus grand poète du pays, France Preseren (1800-1849)

Nous continuons du côté ouest de la ville et apprécions notre balade. Comme la pluie s’annonce, nous rentrons à l’appartement. Nous allons déposer Jeanne qui va rejoindre une amie à Marseille (17h de Flixbus !). Nous ressortons en fin de soirée. L’ambiance est vraiment sympa (un petit air d’Annecy) avec beaucoup de restaurants et de bars le long de la rivière, ce qui donne un vrai charme à cette ville.

Le 19 août, après avoir déposé Maxime à la gare (il va découvrir Vienne avant de rentrer sur Lyon), nous repartons découvrir la capitale slovène. Nous allons visiter la Bibliothèque nationale et universitaire. Achevée en 1941, cette bibliothèque est le chef d’oeuvre de l’architecte Joze Plecnik (encore lui !). Nous pouvons visiter le hall principal mais malheureusement pas la pièce principale, qui est splendide (il paraît).

Nous continuons par la rue commerçante Slovenska cesta puis passons par le Triple Pont avant d’aller visiter la Cathédrale Saint Nicolas. Une église occupe les lieux depuis le XIIIe siècle, mais l’édifice actuel doté de deux tours date du début de XVIIIe siècle. L’intérieur est décoré de marbre rose, de stuc blanc et de dorures et contient plusieurs fresques baroques.
Deux magnifiques portails en bronze ont été ajoutés en 1996 pour commémorer la visite du pape Jean-Paul II. Le portail ouest (principal) faisant face au palais de l’évêché retrace 1 250 ans de christianisme en Slovénie, tandis que les six évêques du portail sud donnant sur Ciril Metodov trg décrivent l’histoire du diocèse de Ljubljana.

Nous terminons notre visite par l’Hotel de Ville. Construit à la fin du XVè siècle, il a été reconstruit en 1718.Trois niveaux d’arcades ourlent la cour intérieure de style gothique où se donnaient jadis des représentations théâtrales.

Et ainsi se termine notre visite de cette charmante ville ! Nous nous rendons maintenant sur la côte Slovène …

10&11 août – Découverte du Lac de Bled

Nous quittons Bovec en début de matinée pour nous rendre à notre prochaine destination : Le Lac de Bled. Pour ce faire, nous empruntons la route alpine reliant Bovec à Kranjska Gora avec pas moins de 50 virages en épingle à cheveux. La construction de la route date de la Première Guerre mondiale et le gros des travaux a été réalisé par des prisonniers de guerre russes. Voilà pourquoi de Kranjska Gora jusqu’en haut du col, la route s’appelle maintenant la Ruska cesta(« Route russe »).

Sur la route, nous faisons une pause au Col du Vrsic à 1611 m d’altitude.En haut du col, la fabuleuse vue embrasse les sommets du Mojstrovoka (2322 m) à l’ouest et du Prisojnik/Prisank (2547 m) à l’est.

Nous arrivons à Bled et nous déjeunons en terrasse au Restavracija Al Fresco. Très bonne adresse ! Nous prenons possession de notre appartement, qui est très bien situé. Il y a beaucoup de circulation autour du lac et nous apprécions de pouvoir nous balader à pied sans prendre la voiture.

Nous partons faire une petite balade autour du lac. Le lac aux eaux bleu lagon (2 km sur 1.4 km) ponctué d’une église érigée sur un îlot, le château médiéval accroché à son rocher et les hauts sommets des Alpes Juliennes et des Karavanke en toile de fond dressent un authentique décor de carte postale.

L’eau du lac étant approximativement à 22°C, nous en profitons pour prendre un petit bain.

Le 11 août, Nadège et Erwan partons découvrir les alentours du lac en courant. Petit tour de 11 kms. Nous grimpons un sentier boisé abrupt qui mène à Mala Osojnica (685m) puis au sommet de Velika Osojnica (756m) où la vue est imprenable et magnifique.

L’après midi, avec les enfants, nous partons visiter l’église Saint Martin de Bled.

Nous cherchons un endroit pour nous baigner. Il existe plusieurs plages publiques autour du Lac et deux plages privées. (c’est pas donné !). Avant de nous baigner, nous montons de nouveau au sommet du Mala Osojnica pour admirer la vue.

Nous nous posons sur la plage près du terrain du camping et nous prenons le temps de prendre un petit bain.

Petite baignade entre la plage et l’île de Bled : 1240 m A/R.

Au coucher du soleil, nous continuons notre tour du Lac (6 kms) en passant sur quelques pontons pour retourner chez nous.

Ce lieu est vraiment féerique malgré le nombre de touristes et les panoramas sont vraiment magnifiques ! Une très belle découverte.

04 août – Escale à Turin

Enfin, Voilà les vacances (bien méritées !) Cet été, nous nous rendons en Slovénie, en voiture (1500 kms). Après un petit détour par Lyon pour récupérer quelques affaires à Maxime, nous faisons escale à Turin. C’est une ville que nous n’avions pas visitée lors de nos précédents voyages et nous décidons donc de passer la soirée dans le centre ville.

Quelques anecdotes concernant Turin : Elle fut la première à commercialiser du chocolat à croquer – Elle est le siège du constructeur automobile FIAT – Elle inspira le maillot rayé noir et blanc de la fameuse Juventus – Elle fut la ville organisatrice des JO d’hiver de 2006.

Nous avons réservé un appartement dans le centre ville ; un peu sombre mais décoré avec beaucoup de goût ! Un vrai coup de coeur pour le cachet de celui-ci. Il s’agit du « Casa Bellezia- design e storia nel cuore di Torino« .

Nous logeons Via Bellezia, au nord du centre ville. De là, nous traversons la Piazza Palazzo di città pour nous rendre à la Piazza San Giovanni en jetant un coup d’oeil au Giardino Reale. Le Duomo di San Giovanni est la cathédrale de Turin. Elle fut érigée entre 1491 et 1498. C’est ici qu’est conservé le fameux Saint Suaire. (selon la tradition, ce serait le linge ayant enveloppé le corps du Christ).

Nous rejoignons ensuite la Piazzetta Reale pour rejoindre la Piazza Castello. La bien nommée place du Château, bordée de musées, de théâtres et de cafés, fut aménagée à partir du XIIIè siècle.En son centre, le magnifique Palazzo Madama, qui mêle les styles médiéval et baroque, devint le siège originel du Parlement italien. Au nord se dessine la remarquable façade du Palazzo Reale, le palais royal bâti pour Charles-Emmanuel II de Savoie au milieu des années 1600.

Il y a de nombreux musées à Turin qui mériteraient plusieurs jours pour les visiter.
Nous empruntons la via Roma, rue commerçante (haut de gamme) de Turin, pour atteindre la Piazza San Carlo.

Nous déambulons ensuite dans les ruelles de Turin pour atteindre le Pô, fleuve qui traverse la ville. Nous dînerons au bord du fleuve. A noter : La marque de Café de Lavazza est originaire de Turin ainsi que le Gianduja, mélange de cacao et de noisettes.

Nous reprenons notre route en longeant le fleuve jusqu’au pont Vittorio Emnuele I et remontons la rue Via Pô sous les arcades.

Nous nous arrêtons manger la fameuse glace italienne en admirant le Mole Antonelliana. Symbole de Turin, cette tour de 167m, structure en maçonnerie en forme de dôme surmontée d’une flêche d’aluminium, apparaît sur les pièces italiennes de 2 centimes d’euro. Destiné à abriter une synagogue au début de sa construction en 1863, le môle d’Antonelli (du nom de son architecte) ne servit jamais de lieu de culte. Il abrite aujourd’hui le Muzeo Nazionale del Cinema.