21 août – A vélo sur la Parenzana entre Koper et Piran

Aujourd’hui nous découvrons la côte slovène en vélo (compris dans notre location …. cool !). Un peu d’histoire :
Jusqu’en 1935, un train reliait Trieste (Italie) à Porec (Croatie). Son tracé est désormais celui de la Parenzana, un itinéraire de 120 km, dont 32 km en Slovénie, sans aucune difficulté.

Nous partons d’Izola. Nous roulons en suivant tout simplement la mer au plus près et nous rejoignons le port. Après le port, nous continuez encore un peu, toujours en suivant la mer.
Quelques indications : Passez là où il est écrit P3-P10-P11 dans des ronds rouges puis une fois arrivée sur une sorte de plage de galets et au niveau de deux toboggans aquatiques qui s’entremêlent, grimpez tout droit pour retrouver la Parenzana et ses panneaux bleus D8. Vous atteindrez rapidement l’entrée du premier tunnel.

Vue d’Izola

Ensuite, ça grimpe encore et plutôt dur pour arriver à un grand tunnel dont vous apprécierez la fraîcheur.

Le tunnel nous amène vers Portoroz (sur les hauteurs de Lucija plus précisément), station balnéaire chic de Slovénie.
La piste cyclable ne passe pas à Piran (la plus jolie ville de la côte slovène), mais nous y allons en faisant un aller-retour  entre Portoroz et Piran sur la piste bleue K12.

Nous arrivons à Piran en fin de matinée et nous partons découvrir la ville. Nous commençons notre excursion par le Phare de la Punta puis nous déambulons dans le labyrinthe de ruelles aux maisons colorées. Nous déjeunons en terrasse sur la place Trg 1 Maja à la Cantina Klet. Très bon rapport qualité prix.

Nous passons par la place Tartinijev. Pavée de marbre, cette place ovale recouvre le port intérieur, comblé en 1894. La statue au centre est un hommage au compositeur et violoniste Giuseppe Tartini (1692-1770), né à Piran.

Nous montons sur les hauteurs de Piran, où se dressent encore quelques fortifications. De là, nous avons un très beau panorama sur la ville.

Nous redescendons des hauteurs de Piran et nous trouvons un petit chemin qui descend au pied de murailles. Nous en profitons pour prendre un bain.

Nous passons devant le Campanile et nous visitons la cathédrale Saint Georges.

Nous longeons la côte et faisons le tour de la ville pour terminer notre balade au port. C’est une belle petite ville pleine de charme vénitien.

Nous repartons en vélo en direction d’Izola. Comme nous sommes en forme, nous décidons de pousser notre balade jusqu’à Koper. La piste cyclable de 5km suit la mer tout du long.
Koper est une ville portuaire située en Slovénie, sur la côte adriatique. Sa vieille ville médiévale s’étend autour de Titov Trg, une place bordée d’édifices emblématiques d’inspiration vénitienne tels que le Pretorska Palača et une loggia de style gothique. À proximité se dresse la fontaine Da Ponte, une réplique du célèbre pont du Rialto de Venise. Datant du XIIe siècle environ et reconstruite à plusieurs reprises, la cathédrale de l’Assomption dispose d’un haut campanile offrant une vue panoramique sur la baie.

Nous parcourons à pied le centre ville, qui a un certain charme.

Nous enfourchons de nouveau notre vélo pour rentrer à la maison… Cette balade à vélo est vraiment sympa, sans grande difficulté.

19 & 20 août – Izola – Grottes de Postojna – Château de Predjama

Le 19 août, nous nous rendons à Izola, port de pêche sur la côte slovène. Celle-ci ne mesure que 47 kilomètres et est ancrée entre l’Italie et la Croatie. Nous avons choisi cette ville, car beaucoup plus abordable que Piran, ville plus célèbre. Nous avons loué une petite maison sur quatre étages typique de la région, en plein centre ville.

Nous allons nous balader en ville et découvrons le charme vénitien de cette petite cité, ainsi qu’une grande marina et de vieilles ruelles tortueuses. Nous montons en haut du campanile afin d’embrasser l’ensemble de la ville.

Le 20 août, nous partons découvrir les Grottes de Postojna. Elles valent vraiment la visite malgré le côté « Disneyland » du site et la forte affluence.

L’impressionnant réseau de Postojna, succession de grottes, de grandes salles et de galeries sur quelque 24 km est vieux de deux millions d’années. Il a été creusé par la rivière Pivka, qui s’engouffre dans un tunnel souterrain près de l’entrée de la grotte. Elle continue ensuite son périple sous terre et ressort sous le nom d’Unica.

La visite de 1 heure 30 couvre 5 km de grottes, dont 3,2 km par un petit train électrique. Il conduit à la grotte de la Grande Montagne (Velika Gora). Puis un guide nous accompagne à pied à travers tunnels, grandes salles, galeries et cavernes.

Ces galeries sèches se parent d’une vaste gamme de stalactites en forme d’aiguilles, d’énormes glaçons ou de fragiles spaghettis. Si les stalagmites revêtent des contours familiers (pêches, choux-fleurs et châteaux de sable), certaines évoquent d’étranges colonnes, des piliers ou des rideaux translucides.

En quittant la grotte de Velika Gora, nous traversons le Pont russe construit par des prisonniers de guerre en 1916, pour atteindre les Belles Grottes (Lepe Jame). Sur une longueur de 500 m, elles alignent une forêt de fabuleuses stalactites et stalagmites en rubans, vieilles de 2 millions d’années (1 mm de stalactite se forme en l’espace de 30 ans). Les galeries des Belles Grottes marquent le point le plus éloigné de la visite.

La visite se poursuit en direction du sud avec la salle d’Hiver dont la stalagmite le Brillant (parfois appelée le Diamant), haute de 5 m et d’un blanc pur et le Pilier baroque sont devenus les emblèmes.

Postojna est le royaume du protée anguillard (Proteus anguinus), un poisson aveugle aux allures d’anguille. Cette sorte de salamandre vit cachée dans les profondeurs jusqu’à près de 100 ans et peut se passer de nourriture pendant une décennie. Long de 30 cm, doté d’une queue et de courtes pattes, le protée dispose d’un excellent odorat et détecte les champs électriques les plus faibles dans l’eau.

Nous entrons ensuite dans la salle de Concert, cavité la plus imposante du réseau, qui peut accueillir 10 000 personnes pour des représentations musicales. C’est ici que nous reprenons le train pour regagner l’entrée.

Nous reprenons la route et nous rendons au Château de Predjama. Impressionnant !

Niché au creux d’une falaise de 123 m de haut se trouve depuis déjà plus de 800 ans une merveille imprenable du Moyen Âge ( construit à partir de 1202). Derrière le plus grand château au monde bâti dans une grotte (4 niveaux), s’ouvre un vaste réseau de galeries duquel partait le chevalier Érasme de Predjama pour aller commettre ses méfaits.
Parfait Robin des Bois volant les riches pour donner aux pauvres, Erasme Lueger, baron-brigand du XVè siècle, prit le parti des Hongrois dans les guerres qui les opposèrent aux Autrichiens. Il se terrait dans le château de Predjama pour poursuivre ses audacieuses opérations en utilisant le passage secret qui débouchait derrière la paroi rocheuses. En 1484, l’armée autrichienne assiégea le château,lequel se révéla imprenable. Lueger se joua de ses assaillants, le humiliant d’un pluie de cerises bien mûres. Cependant, les Autrichiens finirent par avoir le dernier mot, atteignant l’insolent d’un boulet de canon alors qu’il trônait au petit coin.

Une très belle journée très instructive !

18 & 19 août – Ljubljana

Nous arrivons en fin de matinée à Ljubljana et nous découvrons notre appartement à 10 minutes du centre à pied. Nous sommes très bien accueillis par notre hôte qui nous montre en détail tous les recoins de l’appartement. C’est très spacieux et de très bon goût.

La capitale de la Slovénie, qui est aussi la plus grande ville du pays (280 000 habitants) se trouve être l’une des plus vertes et agréables d’Europe. La circulation automobile étant limitée dans le centre, les verdoyantes berges de la Ljubljanica, qui traverse le cœur de la ville, s’offrent tout entières aux piétons et cyclistes. En été, les terrasses des cafés bordent la rivière vert émeraude, donnant tous les soirs l’impression d’une fête de quartier.
L’urbaniste et architecte slovène Jože Plečnik a marqué de son empreinte Ljubljana. Les quelque 50 000 étudiants de la ville, moteurs d’une vie nocturne et d’une scène culturelle dynamiques, animent ce patrimoine historique, et ses musées, hôtels et restaurants figurent parmi les meilleurs du pays.

Nous nous baladons sur les bords de la Ljubjanica pour nous rendre dans le centre ville. Nous arrivons dans le quartier Stari trg, qui est le coeur de la vieille ville, bordé de devantures de magasins en bois du XIXè siècle.

Nous déambulons dans le centre ville, qui est certes petit mais très animé et vraiment sympa. On ne dirait pas une capitale !
Nous traversons le Pont des Cordonniers. Au Moyen Age, 16 cordonniers travaillaient et vivaient sur le pont pour capter le flux des passants et éviter de payer les taxes de la ville.

Nous montons au Château en empruntant la voie la plus raide Reber Ulica et nous avons un bel aperçu de la ville. Nous ne visitons pas le château; les enfants n’étant pas très motivés.

Nous redescendons et nous rendons au Pont des Dragons, emblème de la ville.

Ensuite, à la demande des enfants, et un peu à l’écart du centre ville, nous nous rendons à un squat où des artistes réalisent du street art et autres oeuvres …

Nous reprenons notre balade en passant devant la gare ferroviaire et atteignons la rue Miklosiceva Cesta. Dans cette rue se trouvent de très beaux édifices : au n°4, le Crédit populaire, qui date de 1908, au n°8, l’ancienne Banque coopérative et juste en face le Grand Hotel Union.

Nous arrivons dans le quartier Presernov trg, qui est le lieu préféré des habitants. Elle marque l’entrée de la ville moderne lorsqu’on arrive de la vielle ville par le Triple Pont. Le monument à Preseren qui se dresse au nord, rend hommage au plus grand poète du pays, France Preseren (1800-1849)

Nous continuons du côté ouest de la ville et apprécions notre balade. Comme la pluie s’annonce, nous rentrons à l’appartement. Nous allons déposer Jeanne qui va rejoindre une amie à Marseille (17h de Flixbus !). Nous ressortons en fin de soirée. L’ambiance est vraiment sympa (un petit air d’Annecy) avec beaucoup de restaurants et de bars le long de la rivière, ce qui donne un vrai charme à cette ville.

Le 19 août, après avoir déposé Maxime à la gare (il va découvrir Vienne avant de rentrer sur Lyon), nous repartons découvrir la capitale slovène. Nous allons visiter la Bibliothèque nationale et universitaire. Achevée en 1941, cette bibliothèque est le chef d’oeuvre de l’architecte Joze Plecnik (encore lui !). Nous pouvons visiter le hall principal mais malheureusement pas la pièce principale, qui est splendide (il paraît).

Nous continuons par la rue commerçante Slovenska cesta puis passons par le Triple Pont avant d’aller visiter la Cathédrale Saint Nicolas. Une église occupe les lieux depuis le XIIIe siècle, mais l’édifice actuel doté de deux tours date du début de XVIIIe siècle. L’intérieur est décoré de marbre rose, de stuc blanc et de dorures et contient plusieurs fresques baroques.
Deux magnifiques portails en bronze ont été ajoutés en 1996 pour commémorer la visite du pape Jean-Paul II. Le portail ouest (principal) faisant face au palais de l’évêché retrace 1 250 ans de christianisme en Slovénie, tandis que les six évêques du portail sud donnant sur Ciril Metodov trg décrivent l’histoire du diocèse de Ljubljana.

Nous terminons notre visite par l’Hotel de Ville. Construit à la fin du XVè siècle, il a été reconstruit en 1718.Trois niveaux d’arcades ourlent la cour intérieure de style gothique où se donnaient jadis des représentations théâtrales.

Et ainsi se termine notre visite de cette charmante ville ! Nous nous rendons maintenant sur la côte Slovène …

10&11 août – Découverte du Lac de Bled

Nous quittons Bovec en début de matinée pour nous rendre à notre prochaine destination : Le Lac de Bled. Pour ce faire, nous empruntons la route alpine reliant Bovec à Kranjska Gora avec pas moins de 50 virages en épingle à cheveux. La construction de la route date de la Première Guerre mondiale et le gros des travaux a été réalisé par des prisonniers de guerre russes. Voilà pourquoi de Kranjska Gora jusqu’en haut du col, la route s’appelle maintenant la Ruska cesta(« Route russe »).

Sur la route, nous faisons une pause au Col du Vrsic à 1611 m d’altitude.En haut du col, la fabuleuse vue embrasse les sommets du Mojstrovoka (2322 m) à l’ouest et du Prisojnik/Prisank (2547 m) à l’est.

Nous arrivons à Bled et nous déjeunons en terrasse au Restavracija Al Fresco. Très bonne adresse ! Nous prenons possession de notre appartement, qui est très bien situé. Il y a beaucoup de circulation autour du lac et nous apprécions de pouvoir nous balader à pied sans prendre la voiture.

Nous partons faire une petite balade autour du lac. Le lac aux eaux bleu lagon (2 km sur 1.4 km) ponctué d’une église érigée sur un îlot, le château médiéval accroché à son rocher et les hauts sommets des Alpes Juliennes et des Karavanke en toile de fond dressent un authentique décor de carte postale.

L’eau du lac étant approximativement à 22°C, nous en profitons pour prendre un petit bain.

Le 11 août, Nadège et Erwan partons découvrir les alentours du lac en courant. Petit tour de 11 kms. Nous grimpons un sentier boisé abrupt qui mène à Mala Osojnica (685m) puis au sommet de Velika Osojnica (756m) où la vue est imprenable et magnifique.

L’après midi, avec les enfants, nous partons visiter l’église Saint Martin de Bled.

Nous cherchons un endroit pour nous baigner. Il existe plusieurs plages publiques autour du Lac et deux plages privées. (c’est pas donné !). Avant de nous baigner, nous montons de nouveau au sommet du Mala Osojnica pour admirer la vue.

Nous nous posons sur la plage près du terrain du camping et nous prenons le temps de prendre un petit bain.

Petite baignade entre la plage et l’île de Bled : 1240 m A/R.

Au coucher du soleil, nous continuons notre tour du Lac (6 kms) en passant sur quelques pontons pour retourner chez nous.

Ce lieu est vraiment féerique malgré le nombre de touristes et les panoramas sont vraiment magnifiques ! Une très belle découverte.

04 août – Escale à Turin

Enfin, Voilà les vacances (bien méritées !) Cet été, nous nous rendons en Slovénie, en voiture (1500 kms). Après un petit détour par Lyon pour récupérer quelques affaires à Maxime, nous faisons escale à Turin. C’est une ville que nous n’avions pas visitée lors de nos précédents voyages et nous décidons donc de passer la soirée dans le centre ville.

Quelques anecdotes concernant Turin : Elle fut la première à commercialiser du chocolat à croquer – Elle est le siège du constructeur automobile FIAT – Elle inspira le maillot rayé noir et blanc de la fameuse Juventus – Elle fut la ville organisatrice des JO d’hiver de 2006.

Nous avons réservé un appartement dans le centre ville ; un peu sombre mais décoré avec beaucoup de goût ! Un vrai coup de coeur pour le cachet de celui-ci. Il s’agit du « Casa Bellezia- design e storia nel cuore di Torino« .

Nous logeons Via Bellezia, au nord du centre ville. De là, nous traversons la Piazza Palazzo di città pour nous rendre à la Piazza San Giovanni en jetant un coup d’oeil au Giardino Reale. Le Duomo di San Giovanni est la cathédrale de Turin. Elle fut érigée entre 1491 et 1498. C’est ici qu’est conservé le fameux Saint Suaire. (selon la tradition, ce serait le linge ayant enveloppé le corps du Christ).

Nous rejoignons ensuite la Piazzetta Reale pour rejoindre la Piazza Castello. La bien nommée place du Château, bordée de musées, de théâtres et de cafés, fut aménagée à partir du XIIIè siècle.En son centre, le magnifique Palazzo Madama, qui mêle les styles médiéval et baroque, devint le siège originel du Parlement italien. Au nord se dessine la remarquable façade du Palazzo Reale, le palais royal bâti pour Charles-Emmanuel II de Savoie au milieu des années 1600.

Il y a de nombreux musées à Turin qui mériteraient plusieurs jours pour les visiter.
Nous empruntons la via Roma, rue commerçante (haut de gamme) de Turin, pour atteindre la Piazza San Carlo.

Nous déambulons ensuite dans les ruelles de Turin pour atteindre le Pô, fleuve qui traverse la ville. Nous dînerons au bord du fleuve. A noter : La marque de Café de Lavazza est originaire de Turin ainsi que le Gianduja, mélange de cacao et de noisettes.

Nous reprenons notre route en longeant le fleuve jusqu’au pont Vittorio Emnuele I et remontons la rue Via Pô sous les arcades.

Nous nous arrêtons manger la fameuse glace italienne en admirant le Mole Antonelliana. Symbole de Turin, cette tour de 167m, structure en maçonnerie en forme de dôme surmontée d’une flêche d’aluminium, apparaît sur les pièces italiennes de 2 centimes d’euro. Destiné à abriter une synagogue au début de sa construction en 1863, le môle d’Antonelli (du nom de son architecte) ne servit jamais de lieu de culte. Il abrite aujourd’hui le Muzeo Nazionale del Cinema.

17&18 mai – Grenade et son palais l’Alhambra

Le 17 mai, nous partons de Nerja dans la matinée, et après une heure de route, nous arrivons à Grenade.Nous logerons au Palacete 1620. (https://www.palacete1620.com) Il est situé dans le centre historique de Grenade sur la charmante Plaza de los Lobos qui conserve une grande partie de son charme d’antan.

Palacete 1620 appartient à cette typologie de maisons seigneuriales, construites au 17ème siècle. C´est un exemplaire unique et protégé d’une demeure de l’aristocratie de Grenade, à travers sa splendide porte cochère en bois encadrée de pierres taillées et sculptées. Elle laisse place à un hall d’entrée s´ouvrant sur sa cour interieure et reposant sur huit colonnes en pierre toscane de la Sierra Elvira, pourvues de chapiteaux et de plafonds sculptes en bois, conservés dans leur état d’origine. Au centre, on peut voir une fontaine octogonale avec une coupe haute et présidant le patio, ainsi que sur un des murs périmétraux un pylône exceptionnel avec un magnifique bouclier héraldique daté de 1620 et qui donne le nom à notre établissement.

Tout d’abord un peu d’histoire : La richesse culturelle de Grenade, avec ses influences mauresques, catholiques et juives font de cette ville espagnole un centre culturel important. Au 7ème siècle, les Maures ont progressé de l’Afrique du nord vers l’Espagne. Après quoi, Grenade a été occupée par les Maures pendant 800 ans. Le rôle de Grenade devint de plus en plus grand au sein de l’empire maure. Grenade ville devint l’une des ville les plus riches d’Europe et finalement un royaume avec le palais de l’Alhambra. En 1492, la ville fut reconquise par les rois catholiques (Ferdinand et Isabelle), après quoi les maures et les juifs présents durent se convertir ou fuir le pays. De ce fait, la ville a lentement décliné sur le plan économique et culturel pendant plusieurs siècles.

Après avoir déposé nos bagages, nous allons nous balader. Nous déjeunons au restaurant « Trinidad Plaza » où la langue espagnole nous a fait défaut. Comme les espagnols ne font vraiment pas d’efforts pour parler anglais ou une autre langue, quelques confusions sont apparues.Erwan a confondu 16€ et 61€ pour sa commande et l’addition était certes un peu salée ! Par contre la Côte de boeuf sur plancha était vraiment excellente !

Après avoir traversé la Plaza de la Trinidad, nous arrivons à la Cathédrale de Grenade. La Cathédrale de Grenade date du 16ème siècle et se situe en centre-ville. Elle est dédiée à la Vierge de l’Incarnation. Elle combine dans son architecture les styles renaissance, gothique et baroque. Près de la cathédrale se trouve la ‘Capilla Real’, la chapelle funéraire des rois.

Nous continuons notre balade jusqu’au Corral del Carbon du XIVè siécle. La Corrala del Carbón était autrefois la foire aux céréales de Grenade, également appelée une Alhóndiga. Cette ancienne foire aux céréales se situe dans le centre, dans le quartier de l’Albaicin. Elle fut construite en 1336 pendant la période de la domination mauresque sous Yousouf I. En plus d’une foire aux céréales, la Corrala del Carbón servait aussi d’auberge où les caravanes des marchands pouvaient se croiser, pour vendre et stocker temporairement leurs produits.Après la reconquête de Grenade par les catholiques, on attribua à ce bâtiment la fonction de marché au charbon (« Carbón »), d’où le nom de La Corrala del Carbón ; la cour du charbon. À partir de 1593, le bâtiment a été utilisé comme théâtre et comme maison communautaire.

Comme nous avions pris la Granada Card, nous prenons le petit train touristique (comme le commun des touristes!) pour nous rendre au Monastère de la Cartuja, situé à 3kms du centre ville. Le monastère doté d’un intérieur particulier de style baroque date de 1506, mais n’a été achevé que trois siècles plus tard dans son état actuel. Ce de fait, les styles gotique et renaissance apparaissent dans les détails du monastère. Malgré son aspect extérieur sobre, c’est l’un des monastères les plus joliment décorés d’Espagne. Le monastère a été habité par les chartreux jusqu’en 1835. Ces moines y vivaient comme des ermites et avaient une doctrine très stricte. Ils passaient beaucoup de temps à prier et respectaient des vœux de silence et de jeûne très strictes.

Après quelques minutes de marche, nous prenons le bus pour nous rendre sur les hauteurs de Grenade au Mirador de San Cristobal.

Puis nous nous dirigeons à travers les petites ruelles pavées au Mirador de San Nicolas, où nous avons une magnifique vue sur le Palais de l’Alhambra.

Palais de l’Alhambra avec les sommets enneigés de la Sierra Nevada

Nous faisons un petit tour dans les jardins de la mosquée.

Puis nous reprenons tranquillement le chemin vers le centre ville en longeant le Rio Darro. Il est très agréable de se balader dans la ville et de se laisser porter vers les différentes places, ruelles et monuments. Nous passons de très bons moments dans cette ville.

Le 18 mai, nous partons visiter le palais de l’Alhambra. Petit conseil : Réservez plusieurs mois à l’avance les billets pour pouvoir visiter l’ensemble du palais. Pour notre part, comme nous nous sommes décidés au dernier moment, nous n’aurons pas la possibilité de visiter le Palacios Nazaries. Mais la visite reste très belle et nous avons passé toute la matinée à déambuler sur le site.

L’Alhambra est un palais médiéval fortifié à Grenade. Il est l’un des plus hauts-lieux d’Espagne. L’ensemble palatial de l’Alhambra date de la période des souverains Maures (les sultans nasrides). Le nom vient de l’arabe qasr alhamrã, ce qui signifie ‘le Palais Rouge’. La couleur rouge provient de l’argile rouge mélangée aux pierres et dans la lumière du soir, l’ensemble palatial apparaît dans une belle couleur rouge foncée. La forteresse (Alcazaba) bénéficie d’une place stratégique, sur une colline. Elle est visible depuis une grande partie du centre de Grenade. Au sein des murs de la forteresse, se trouvent de très beaux palais nasrides arabes, les magnifiques jardins du palais d’été Généralife, d’imposantes églises chrétiennes et des tours médiévales.

Cette « ville dans la ville » a été construite au 13ème siècle par les Maures, sur la colline de Sabika à Grenade. Après la prise de la ville de Grenade en 1492 sur les Maures par le couple royal catholique, le palais fut ajouté à leurs possessions. En 1526, leur petit fil Charles Quint ordonna la construction d’un palais de style renaissance au milieu de de l’Alhambra. Les nombreuses décorations mauresques datant de la période de Yousouf Ier font la particularité de l’Alhambra et le palais est aujourd’hui très bien restauré : Des colonnes et des sols en marbre, des plafonds de boiseries fines, des murs décorés de calligraphies impressionnantes et des voûtes aux motifs géométriques. Dans les jardins se trouve aussi le Parador de Grenade. C’est l’ancien convent de Saint-François où les rois catholiques furent enterrés d’origine.

Vue depuis les Jardins de Generalife sur le palais

Après cette visite merveilleuse dans un autre temps, nous nous laissons guider par les monuments prévus dans la Granada Card et nous visitons le Musée de Casa de Los Tiros. Pas génial …

Puis nous continuons par la Maison de Zafra, qui fait l’éloge de l’Andalousie. Ouais …

Puis comme les églises nous manquaient (non, non en fait), nous allons visité le Monastère de San Jeronimo. Le monastère de San Jerónimo à Grenade est un exemple impressionnant de l’architecture de la Renaissance espagnole et l’un des édifices religieux les plus importants de la ville. Le monastère doté d’une église très baroque a été fondé au XVIe siècle par les rois catholiques, après la conquête de Grenade sur les Maures.

Et pour finir notre journée, nous nous rendons au Cuarto Real Grenade. Entouré de beaux jardins, cet ensemble architectural palatin du XIIIe siècle appartenait à Axa, la mère du roi Boabdil. On y remarque particulièrement la quba ou salle de réception, d’une grande valeur architecturale

Et ainsi se termine notre escapade en Andalousie !…. C’est une très belle région qui mérite vraiment d’y séjourner au moins une semaine. A cette période de mai, les températures sont clémentes et très agréables. A renouveler sans modération !!

15&16 mai – Circuit des villages blancs et Nerja

Nous quittons Séville pour nous rendre à la station balnéaire de Nerja au sud de l’Andalousie en passant par la route des villages blancs.

La route des Villages blancs est un itinéraire allant d’Arcos de la Frontera à Ronda.
La route parcourt de nombreuses communes de la province de Cadix situées autour d’El Torreón, sommet de 1 654 mètres, dans une région de sierras couverte, selon l’endroit et l’altitude, de vergers d’oliviers, de champs de blé et de tournesols, de chênes ou de sapins d’Andalousie.
Les villages que la route croise, situés à flanc de montagne, au bord de falaises abruptes ou au contraire au fond d’une vallée, ont souvent eu de ce fait, historiquement, une position stratégique importante. Cette position privilégiée et la blancheur de leurs maisons peintes à la chaux sont pour beaucoup dans la renommée de la région.

Nous faisons une première halte au village de Zahara de la Sierra.


Il est niché autour d’un magnifique éperon rocheux culminant à 605m d’altitude et dominé par une tour du XVème siècle (la Torre del Homenaje), édifié sur les vestiges d’une forteresse maure.
Ce bastion musulman a été l’un des derniers à tomber en 1483 après avoir résisté pendant 150 ans sur la frontière qui le séparait du bourg chrétien d’Olvera.

Il domine un lac aux eaux turquoises créé par la retenue d’un barrage, ce qui exalte encore le cadre de ce pueblo blanco d’Andalousie et la vue magnifique qu’il offre.

Nous poursuivons notre voyage en franchissant le Mirador Tugate de los cielos, où nous avons une magnifique vue sur la région.

Nous faisons une seconde halte au village de Grazalema, où nous déjeunons. Il est perché à plus de 800m d’altitude et s’étale sur les flancs rocheux et accidentés de la Sierra de Grazalema. Le cadre de la montagne est magnifique et le village est connu pour sa production ancestrale de couvertures de laine, de miel et de fromage.

Notre troisième et dernière halte est le village de Ronda, l’un des plus beaux villages blancs du sud de l’Espagne, renommé pour son caractère romantique.
Ronda est une ville installée au sommet d’une montagne. Elle surplombe El Tajo, une gorge profonde qui sépare la nouvelle ville, établie vers le XVe siècle, de la vieille ville, datant de l’occupation mauresque. Puente Nuevo, un pont de pierre enjambant la gorge, offre un point de vue sur les environs. Dans la nouvelle ville, les arènes historiques pour corrida Plaza de Toros, datant du XVIIIe siècle, constituent l’un des monuments les plus significatifs de la ville.

Il y a beaucoup de monde dans cette petite ville très touristique. Pour nous éloigner un peu de la foule, nous décidons de faire le tour de la ville à pied. Depuis la Plaza de Espana, nous nous rendons au Puente Nuevo (Pont Neuf) où la vue est saisissante à 120 mètres de hauteur au dessus de la gorge du Tajo de Ronda.

Nous traversons ensuite les Jardines de Cunenca pour atteindre le Puente Viejo (Pont vieux).

Nous continuons notre chemin en empruntant le Sendero Los Molinos où nous avons une vue imprenable sur le Puento Nuevo.

Nous remontons ensuite le sentier pour arriver dans la vieille ville de Ronda.

Nous reprenons la route pour nous rendre à Nerja, station balnéaire de la Côte méditerranéenne. Nous avons choisi cette station car elle a gardé un côté plus authentique contrairement à Malaga ou Marbella. Cette station est célèbre pour son fameux Balcon de l’Europe, jadis une forteresse où l’on surveillait l’activité des pirates britanniques. Le point de vue est sympa !

Le 16 mai, pour bien commencer la journée, et afin de découvrir les bords de mer, nous entamons un petit jogging de 10 kms. Nous faisons un aller/retour depuis le Balcon de l’Europe jusqu’à la Playa Calaceite.

Après un petit bain pour Erwan et une petite pause, nous nous rendons au village de Frigiliana, à quelques kilomètres de Nerja. C’est un village blanc tout en ruelles pavées et maisons chaulées, dont les portes colorées et les fleurs contrastent avec le blanc immaculé des façades.

Après une demi-heure de marche, nous nous rendons sur la colline El Fuerte qui surplombe le village. Elle fût le théâtre de la sanglante défaite finale des morisques (musulmans convertis au christianisme) lors de la rebellion de 1569. La vue sur le village depuis le haut de la colline est magnifique.

En fin d’après-midi, nous nous nous promenons dans la ville de Nerja et nous dînons au restaurant « Le Papalo », très bonne adresse pour un gastro.

14 Mai – Running du matin – La Cathédrale de Séville & Le Palais Real Alcazar

Quoi de mieux que de découvrir les alentours d’une ville que de la faire en running ! Nous sommes donc partis de bon matin (vers 10h) pour un circuit d’un peu moins de 15 kilomètres pour découvrir quelques sites.

Nous longeons tout d’abord les berges du Rio Guadalquivir jusqu’au site de l’Exposition universelle de 1992.Elle a célébré le 500è anniversaire de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. Nombre de pavillons ont été rasés et remplacés par des bureaux. Parmi les structures restantes, le Pabellon del Futuro avec sa réplique de la fusée spatiale Ariane 4 incarne le mieux l’esprit du lieu.

Nous continuons notre footing jusqu’au Parque del Alamillo où de nombreux écoliers pratiquent leur sport dans un cadre sympa et naturel. Nous traversons le pont San Jeronimo pour retourner vers le Centre Ville par les berges. On passe à côte de la Torre del Oro. Cette tour de guet dodécagonale (XIIIè siècle) faisait partie des remparts élevés par les Almohades. Au fil des siècles, elle a servi de chapelle, de prison et de bureau de la Marine.

En début d’après midi, nous visitons la Cathédrale de Séville et la Torre Giralda. Comme nous avions décidé de partir au dernier moment, nous n’avons pas eu beaucoup de choix pour les horaires. Il est fortement conseillé de réserver assez tôt ces deux monuments.

Avant d’arriver à la Cathédrale, quelques photos de notre balade …

Fuente Farola

La Giralda, ancien minaret de la mosquée préexistante

Le minaret de la cathédrale, la Giralda, est la tour de la mosquée qui fut conservée après la démolition de celle-ci, lorsqu’elle fut remplacée par une cathédrale. La tour Giralda est haute de 104 mètres et vous pouvez la monter pour admirer une vue splendide sur le centre de la ville. Vous ne montez pas par un escalier, mais par un couloir incliné qui autrefois pouvait être emprunté par des chevaux. Tout en haut de la tour Giralda se trouve une statue en bronze de quatre mètres de haut. Cette statue représente la foi et est surnommée le Giraldillo. La statue tourne avec le vent et a donné son nom à la tour (Giralda = girouette).

Nous gravissons les marches de la Tour et la vue sur Séville est magnifique.

Catedral de Santa María de la Sede

Le nom officiel de la cathédrale de Séville est « Catedral de Santa María de la Sede » et après la basilique Saint Pierre de Rome et la Cathédrale Saint-Paul de Londres, c’est la plus grande église au monde. Ainsi, c’est la plus grande cathédrale gothique au monde.

La cathédrale de l’archevêché de Séville a été construite à l’endroit où se trouvait à l’origine une mosquée maure des Almohades. En 1248, cette mosquée fut conquise sur les Maures et mise en service comme cathédrale. Au 13ème siècle, cette mosquée fut démolie à l’exception du ‘Patio de los Naranjos’ (le patio des orangers) et de la tour Giralda. En 1403, on commença la construction de la cathédrale et en 1507 la cathédrale fut enfin consacrée. La cathédrale de Séville a été construite comme une église en croix avec cinq nefs et des chapelles. À l’intérieur, la cathédrale mesure environ 127 mètres de long, 83 mètres de large et 43 mètres de haut.

Certains sites importants lors de la visite sont :

  • Tombeau de Christophe Colomb. Sa dépouille a été transférée de Cuba à Séville en 1898 et se trouve actuellement dans ce mausolée avec un cercueil en bronze qui est porté par quatre personnages qui symbolisent les royaumes de Castille, Léon, Aragon et Navarre.
  • La chapelle royale (Capilla Real), dédiée au roi Ferdinand III de Castille. Ce roi conquit Séville sur les Maures en 1248. Elle était fermée.
  • La Sacristia Major, vaste salle à coupole.
  • Dans la cathédrale, vous pourrez admirer de nombreuses peintures de Murillo, Goya, Pedro de Campaña et Luis de Vargas.
  • La Capilla Major, au coeur de la cathédrale, qui renferme la pièce maitresse, un immense retable illustrant des scènes de l’Ancien et Nouveau Testament (1000 personnes, 80 ans pour la réaliser)

En sortant de la cathédrale, nous retrouvons dans le Patio de los Naranjos. Une soixantaine d’orangers parfument ce patio ceint de murs fortifiés, un vestige de la mosquée du XIIè siècle. Nous sortons par la Puerta del Perdon, en arc en fer à cheval.

Nous poursuivons notre journée en nous rendant au palais Real Alcazar. C’est une visite à ne surtout pas manquer ! Ce palais est une merveille d’architecture de toute beauté !! Nous avons passé un moment merveilleux admiratifs de bout en bout !

Le Real Alcázar de Sevilla est le palais royal de Séville. Le nom ‘Alcazar‘ signifie château en espagnol et a été déviré du mot arabe al-qasr (forteresse ou palais). Le complexe de palais est en style Mudéjar : un style architectural avec de nombreuses influences des cultures maure et chrétienne. Il s’agit vraisemblablement du plus ancien palais encore en usage d’Europe : lorsque le roi Felipe V est en visite à Séville ce palais appartenant au patrimoine mondial de l’UNESCO est encore sa résidence.

Histoire du palais Real Alcazar à Séville

En 913, Abd-ar-Rahman III (le premier calife d’Al-Andalus) ordonna la construction d’un château à cet endroit, où originalement se trouvait un fort romain. Au 11ème siècle, le château fut agrandi par le roi Al-Moetamid (le dernier roi de la dynastie des Abbadides) pour en faire un palais. Au 14ème siècle, le palais fut reconquis sur les Maures, à la suite de quoi le roi Alphonse X de Castille fit agrandir le palais encore davantage. En 1364, le roi Pierre Ier de Castille (« Le Cruel ») ordonna la construction d’un nouveau palais, l’Alcázar, puis ses successeurs continuèrent à l’agrandir.

Points d’intérêts du palais royal de Séville

L’un des sites touristiques du palais Alcazar est le Patio de las Doncellas (photo). Dans le ‘patio des vierges’, un étang allongé est entouré de jardins encastrés et d’une galerie avec des voûtes dentelées avec accès aux salles de réception.

Le Salón de Embajadores (Salle des ambassadeurs) est impressionnant également, avec une splendide coupole en bois de cèdre travaillé.

Un autre bâtiment historique est la Casa de Contratación. Dans la ‘Casa de Contratación’ datant de 1503, le roi Ferdinand et la reine Isabelle recevaient entre autres l’explorateur Christophe Colomb. Tout le commerce espagnol avec le Nouveau Monde était administré ici et elle abritait aussi une école de navigation dirigée par Vespucci.

De plus, le complexe palatial dispose de beaux et vastes jardins: du style maure à celui de la Renaissance, avec de nombreux étangs, des arbres exotiques, des chemins ombragés et des pavillons.

Après ce moment de plénitude, nous dînons dans un restaurant de tapas. En ce qui concerne la cuisine espagnole, nous avons trouvé la cuisine bonne mais sans plus. Cela ne vaut pas la gastronomie française mais les tapas, c’est sympa !

13 mai – Balade & Premières visites de monuments à Séville

Après avoir profité d’une grasse matinée, nous ne pouvons nous empêcher de retourner la Plaza de Espana. Pour ce faire, nous passons par le Parque de Maria Luisa, superbe parc de 34ha. Il y abrite entre autres le Museo de Artes y Costumbres Populares.

De jour, avec cependant beaucoup plus de monde, la Plaza de Espana reste toujours aussi impressionnante. Nous aurons même le droit à un petit spectacle de Flamenco !

Nous reprenons notre chemin pour nous rendre à l’Hospital de los Venerables Sacerdotes.Aménagé dans un édifice baroque du XVIIè siècle, cet ancien hospice pour les prêtres retraités comporte une chapelle au plafond orné de somptueuses fresques réalisées par Valdés Leal (1622-1690) ainsi qu’un ravissant patio. Il accueille une petite collection de peintures du XVIIè siècle de Diego Velasquez, « peintre des peintres » sévillan.

Poursuivant notre quête, nous visitons l’Iglesia Colegial del Divino Salvador‘, ou l’église du Saint-Sauveur. Elle est la plus importante église de Séville après l’immense cathédrale. L’église a été bâtie à un endroit où à l’époque romaine se trouvait déjà une basilique et au temps de Maures une mosquée.
En 1661, la mosquée fut démolie et entre 1674-1712, une église baroque fut construite à cet endroit par Leonardo de Figueroa, et entre-temps l’église s’écroula une fois. Pour éviter que cela se reproduise, de solides piliers de construction se trouvent dans l’église actuelle. On peut surtout distinguer l’église par ses gravures sur bois plaquées or, un maître-autel principal et de nombreuses peintures murales et de plafond.
Cette église est l’une des plus extravagantes de la ville avec de nombreux retables dorés où le baroque est omniprésent !

La visite se poursuit en parcourant à pied le centre ville de Séville. C’est une ville extrêmement riche en monuments architecturaux et c’est un vrai plaisir de se balader. Nous nous dirigeons vers le Metropol Parasol.
Sur la Plaza de la Encarnación se trouve le Métropol Parasol, également connu comme les champignons de Séville (‘Setas de Sevilla‘). Ce bâtiment ouvert en 2011 a été conçu par l’architecte allemand Jürgen Mayer, qui a gagné un concours d’architecture pour insuffler une nouvelle vie à cette place. Il s’agit de la plus grande construction en bois au monde (150 x 70 mètres et 26 mètres de hauteur). Mayer a gagné le concours en partie grâce à la manière dont il a intégré les vestiges de la colonie romaine dans son architecture. À l’origine, on voulait construire ici un parking, mais cela a été évité par la découverte des ruiines romaines.

Pour terminer notre journée, bien que nous ne sommes pas très fan de la tauromachie, nous visitons la Plaza de Toros de la Real Maestranza.(Les arènes de la Real Maestranza de Caballería de Séville)
Elle est la plus grande et la plus importante arène d’Espagne pour les corridas. Ainsi, en avril le plus grand festival de corridas au monde a lieu pendant la Feria de Abril. L’arène ovale jouxte le quartier portuaire El Arenal. Elle fut construite au 18ème siècle et peut accueillir 13000 spectateurs. La Plaza de Toros a une façade baroque unique de la période 1762-1881.
Nous jetons un coup d’oeil au ‘Musée de la corrida’ avec entre autres une salle avec des peintures de corridas. Le musée montre toutes sortes d’objets qui retracent l’histoire et l’évolution de la corrida et des toreros d’Espagne.

Quelques photos depuis le balcon de notre appartement …

12 mai – Séville – Premières impressions

Pour fuir la grisaille ambiante (Y’en a marre de la pluie !), nous décidons de nous envoler pour l’Andalousie pour une semaine. Une fois n’est pas coutume, nous nous sommes décidés au dernier moment et ce fut une belle surprise ! Pas trop de monde et pas trop chaud … Parfait !

Nous arrivons le 12 mai en début d’après midi à Séville et nous nous dirigeons vers notre logement en face de la Torre del Oro sur la rive gauche du Rio Guadalquivir, la rivière qui traverse Séville, C’est un appartement bien sympa au calme.

Un peu d’Histoire pour commencer : Séville connu un véritable essor sous le règne d’une succession de souverains musulmans. Les Abbadides (XIè siècle), puis les Almohades (XIIè siècle) en firent la capitale de l’Etat le plus prospère, puissant et cultivé du sud de la péninsule ibérique. Au siècle d’or (1492-1681), marqué par un catholicisme farouche et des conflits sanglants, Séville demeura l’une des plus grandes villes d’Europe. C’est là qu’une bonne part des richesses rapportées du Nouveau Monde arrivèrent en bateau à la suite du premier voyage de Christophe Colomb.

Après une petite pause, nous partons flâner dans les différents quartiers de la ville. Nous commençons par la quartier de Triana, qui est le plus proche de chez nous sur la rive gauche de la rivière Guadalquivir. Triana était traditionnellement un quartier populaire, habité par d’importantes communautés de gitans, de marins et de potiers. Il s’agit également d’un haut-lieu du flamenco.

Nous continuons notre balade dans le Centre de la ville et les rues commerçantes (qui ne le sont pas trop puisque nous sommes dimanche et que les magasins sont fermés ….). Les rues sont couvertes par des bandes de tissus entre mes immeubles afin de pouvoir profiter de l’ombre. Il y a de superbes façades de bâtiments avec des magasins haut en couleur !

Nous arrivons à la Plaza de San Francisco.

La religion est omniprésente. La Fête de l’Ascension oblige, nous tombons sur une procession et un magasin qu mérite le détour !

Nous avons un premier aperçu extérieur de la Cathédrale et Giralda. Nous la visiterons dans les prochains jours. C’est vraiment magnifique. L’ambiance est vraiment sympa !

Nous décidons de poursuivre pour atteindre la Plaza de Espana en passant par les Jardines de Murillo. Cette place grandiose en forme d’hémicycle de 200m de diamètre s’agrémente de fontaines et de canaux. Elle est adossée à un palais en brique et marbre, ornée de céramiques peintes. La base de ses deux ailes à arcades est bordée de ba,ncs et de décorations en azulejos représentant des cartes et épisodes historiques relatifs aux 50 provinces espagnoles de l’époque. C’est magnifique et de nuit, avec très peu de monde, il y a un effet magique et nous ressentons de très belles vibrations !

01 avril – Découverte de la vallée du Douro

La vallée du Douro au Portugal, est une région où sont produits deux vins d’appellation d’origine, le Porto et le Douro. Le nom de la vallée, lui, vient tout simplement du fleuve du même nom, le Douro. Il prend naissance en Espagne, dans la sierra de Urbión et se jette dans l’océan Atlantique entre les villes de Porto et Vila Nova de Gaia.. En plus de ses vignobles, ce qui fait la particularité du lieu, c’est la beauté de ses paysages. Ici, les vignes sont installées en terrasses à flanc de colline jusqu’au niveau de l’eau.

La région du Douro, comprend en réalité trois sous région Baixo Corgo (Bas Corgo), Cima Corgo (Haut Corgo) et Alto Douro (Haut Douro), situés des deux côtés des berges du fleuve. Le mot Corgo n’a pas de réelle traduction en Français. Il vient de Corrego, qui signifie courant, en rapport avec un ruisseau, ou chemin entre les montagnes.

La vallée est inscrite au patrimoine mondiale de l’UNESCO. Les différents vins, vignobles et techniques font partie intégrant du patrimoine régional et historique Portugais.

Au départ de Porto nous avons emprunté la nationale 108 jusque Eja puis avons rejoins la nationale 202 jusqu’ à Peso da Régua puis Pinhão.

La quinta signifie domaine, mais ne s’applique pas forcément au domaine viticole. Dans les quintas de la vallée du Douro on peut dormir ou se restaurer, mais surtout faire une dégustation de vin, acheter et en apprendre plus sur les vins de la région.

Le soir, nous rentrons à Porto et passons notre dernière soirée au Portugal.

30 & 31 mars – Running le long du Douro – Découverte du Centre Ville de Porto

Le 30 mars de bon matin, quoi de mieux que de découvrir la ville en courant. Nous partons du Centre ville et nous atteignons la Foz do Douro et la Praia do Carneiro (plage de Porto), en longeant le fleuve Douro.

12.48 kms – 1h20 tout en douceur !…

Après une bonne douche, nous partons pour visiter le centre ville de Porto en commençant par nous rendre à l’Igreja do Carmo, que l’on trouve collée à une autre église, celle des Carmélites,
Cette église est facilement reconnaissable à ses « azulejos », avec une immense œuvre monumentale sur la façade latérale, représentant la fondation de l’ordre du Carmel. C’est une œuvre relativement récente, du début du XXème siècle : le carrelage fut posé sur l’église en 1912.
Silvestre Silvestri, un artiste italien, dessina cette scène, l’imposition du scapulaire du Mont Carmel, en rapport direct avec la fondation de l’ordre des Carmes. La Vierge Marie donna à Saint Simon Stock un scapulaire, un habit de moine, en lui disant que qui mourrait avec cet habit serait protégé de l’Enfer.

Des deux cotés de la porte principale de l’église, on retrouve les statues des prophètes Élie et Élisée. Ce sont eux les inspirateurs de l’Ordre du Carmel, car ils vivaient en ermites dans une grotte du Mont Carmel. Tout en haut, de chaque coté de la grande croix, les statues des quatre évangélistes. L’intérieur, d’une seule nef, est de toute beauté, avec son plafond décoré par le peintre Antonio Oliveira, la « talha dourada » de Francisco Pereira Campanhã (splendides bois sculptés et dorés) et son très bel orgue anglais de 1880.

Nous nous rendons ensuite à l’Avenida do Aliados qui est bordée d’imposantes façades de styme Beau Arts et se termine par la majestueuse Camara municipal.(Hôtel de ville)

En bas de cette artère se trouve la gare de Sao Bento.Terminée en 1903, elle semble tout droit sortie du Paris du XIXè siècle. Les panneaux d’azulejos de la salle des pas perdus, quelque 20000 carreaux organisés en larges fresques par Jorge Colaço en 1930, dépeignent des scènes de guerre et l’histoire des transports.

Nous remontons la rue R31 de Janeiro et passons devant l’Igreja de Sto Ildefonso puis nous continuons par la rue de Santa Carina. C’est une rue bordée de boutiques et d’une calçada portuguesa (trottoirs en mosaîque de pierre formant des motifs).

La faim nous tenaillant, nous nous rendons au Mercado do Bolhao et déjeunons dans un très bon restaurant végétarien.
Le marché présente plusieurs étages où les commerces sont distribués autour d’un grand patio central et où l’on vend depuis 1914 de la viande, du poisson, des fruits, des fleurs et bien d’autres produits. C’est un endroit très animé et l’on peut y trouver tous les produits typiques de Porto.

Nous nous rendons ensuite dans le quartier de Ribeira par l’avenue d’Alfonso Henriques pour arriver au Mirador d’El Terreiro da Se. On peut voir les ponts mythiques de la ville, la Tour de los Clérigoso, les toits en brique des maisons, et tout le centre historique.

Sur la place se trouve la Cathédrale de Porto, également appelée La Sé, qui est l’édifice religieux le plus important de Porto. Elle est située dans le quartier de Batalha, à côté des murailles qui protégeaient autrefois la ville. L’extérieur de l’édifice ressemble fort à une forteresse avec ses créneaux.
La construction de la cathédrale a débuté au XIIe siècle. Au cours de son histoire,  celle-ci a connu de nombreuses reconstructions et présente donc différents styles architecturaux. La cathédrale possède dans son ensemble une influence baroque même si la structure de la façade et le corps de l’église sont de style roman, et le cloître et la chapelle de Saint-Jean l’Evangéliste sont de style gothique.

Nous resdescendons ensuite par les nombreuses petites ruelles pour atteindre le Ponte de Dom Luis I. Achevé en 1886, ce pont est l’œuvre de Théophile Seyrig, un disciple de Gustave Eiffel. Son tablier supérieur est aujourd’hui réservé aux piétons et au métro. Les voitures empruntent le tablier inférieur, avec d’étroits passages pour piétons en parallèle. La vue sur le fleuve et sur la vieille ville est magnifique.

Nous traversons le pont et nous nous rendons le quartier de Gaia, où se trouvent les principales maisons de Porto.

Nous déambulons dans le quartier de Gaia, qui est très animé avec de nombreux bars et restaurants. Nous terminons notre découverte en visitant l’Igreja de Sao Francisco.
Cette église, dont l’intérieur est recouvert d’or, est l’un des exemples les plus remarquables du baroque portugais. L’église de São Francisco fut construite au 14e siècle sous le règne de Dom Fernando, à l’emplacement d’une église plus modeste fondée par l’ordre des Franciscains, établis à Porto depuis 1223.

L’intérieur de l’église Saint-François possède trois nefs revêtues de boiseries dorées, sur lesquelles on estime qu’ils ont dû employer plus de 300 kg de poudre d’or. Il y a tellement d’or dans cette église qu’elle avait été fermée au culte plusieurs années auparavant car elle était trop ostentatoire pour la pauvreté qui l’entourait.
Dans la nef de gauche se trouve l’un des principaux atouts de l’église : l’Arbre de Jessé, une sculpture en bois polychrome considérée comme étant l’une des plus belles au monde de son genre.Sous le sol de l’Eglise Saint-François se cachent les catacombes, un lieu où sont enterrés de nombreux frères de l’ordre des Franciscains ainsi que quelques familles nobles de la ville.
Hormis les sépultures, nous pouvons découvrir dans les catacombes un ossuaire contenant des milliers d’os humains que l’on peut contempler au travers d’une vitre posée au sol.

Nous dînerons dans un restaurant très sympa près de la Praça da Ribeira sur les bords du fleuve Douro.

Le 31 mars, nous continuons notre visite en déambulant dans les différents quartiers de Porto.

Nous décidons de visiter l‘Igreja e Torre dos Clérigos. Cet ensemble monumental du XVIIIe siècle a été construit par la Confrérie des Clercs Pauvres dans le centre historique de la ville de Porto, à l’endroit connu sous le nom de « la colline des pendus » car c’est là qu’étaient enterrés les exécutés.
La Tour des Clercs est la tour la plus haute du Portugal : avec ses 76 mètres de haut et plus de 200 marches, elle offre une vue panoramique imprenable sur Porto. En montant dans la tour, vous vous trouverez nez à nez avec 49 cloches qui constituent un grand carillon.

Pour notre plus grand plaisir, nous retournons pour profiter de la vue depuis le point Dom Luis I.

Nous redescendons vers le fleuve et nous nous baladons du côté amont du Douro vers le Ponte do Freixo. La promenade est sympa et un peu de calme loin de la foule touristique est très appréciable.

Et ainsi se termine nos deux journées sur Porto …

28 & 29 mars – Petit aperçu de la ville de Porto, le Fado et visite de la Cave GRAHAM’S

Avec plus d’1,7 million d’habitants, Porto est la deuxième plus grande ville du Portugal.
Cette ville, située au nord du Portugal à l’embouchure du fleuve Douro, est un lieu très spécial. Cela peut être dû à l’air de décadence qui envahit la ville ou bien à la vie qu’elle dégage malgré tout. Il peut aussi s’agir de ses quartiers huppés et de ses maisons bourgeoises qui s’accordent parfaitement bien avec ses rues étroites et ses ruelles anciennes qui ont été déclarées Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO.
Porto est une ville qui est faite pour être parcourue à pied, profiter le plus possible de ses petites rues chargées d’histoire et de nostalgie.

L’histoire de Porto

Porto a donné au pays son nom, et beaucoup plus. Baignée par le Douro et l’océan, la région a vu se succéder bien des peuples à travers les âges : Celtes, Ibères, Romains, Maures… La cité s’est ainsi développée en vagues successives autour du quartier originel de Morro da Sé, perché sur les hauteurs, et jusqu’au quartier de la Ribeira, classé au Patrimoine mondial. 
L’esprit d’indépendance de la ville a été un élément moteur de l’histoire portugaise, depuis son rôle d’incubateur et de bastion du mouvement progressiste des années 1830, jusqu’à la dernière guerre civile. Voici près de neuf siècles que Porto défend son statut (et son surnom) de Cidade Invicta, la “Ville invaincue”. 

Quartier de Ribeira
Pont de Dom Luis I

Nous dînons au restaurant « o Fado » et écouter ces célèbres chants portugais, d’une grande mélancolie. Un petit extrait …

Le 29 août, nous visitons la cave GRAHAM’S, célèbre maison de fabrication de porto.

L’histoire de la cave Graham’s

William et John Graham ont fondé leur entreprise à Porto, dans le nord-ouest du Portugal, pour faire le commerce de textiles. En 1820, ils acceptèrent vingt-sept barils de porto en paiement d’une dette. Les deux frères décident alors de se consacrer à l’élaboration des meilleurs vins de Porto du Douro : ainsi est née la Cave Graham’s Port.
La famille Graham avait déjà de vastes intérêts commerciaux à l’étranger, à la fois dans leur Écosse natale et en Inde. Ils étaient considérés par un historien contemporain comme parmi les princes marchands de Grande-Bretagne.

Graham’s Port a été l’une des premières entreprises à investir dans ses propres vignobles dans la Vallée du Douro au Portugal. La même année, 1890, la cave à porto de Graham a été construite à Vila Nova de Gaia, de l’autre côté de la rivière à Porto. Vila Nova de Gaia a le climat idéal pour le vieillissement du vin de Porto.

En 2013, les Caves Graham’s ont rouvert après une période de rénovations majeures, qui ont conservé leurs caractéristiques et fonctionnalités d’origine. Sous les poutres centenaires en pin de Riga et protégées par d’épais murs de granit, se trouvent 3 200 fûts de chêne et plus de 2 000 barriques en cuves, en plus des chais où vieillissent les légendaires Graham’s Vintage Ports. Contrairement à d’autres établissements vinicoles, ils n’achètent pas de nouveaux fûts, mais réparent et entretiennent ceux qui existent déjà afin que le produit conserve un arôme particulier.

L’histoire du vin de Porto

On raconte qu’au XVIIe siècle, deux négociants de vin anglais explorant une région reculée de la vallée du Douro ont découvert un abbé dans un monastère de Lamego, ville située dans le district de Viseu. L’ abbé ajoutait de l’eau de vie à son vin au début de la fermentation pour en préserver la douceur.
Les négociants anglais ont décidé d’utiliser cette méthode de fortification pour conserver leurs propres vins pendant le voyage en mer vers l’Angleterre et ainsi l’empêcher de se dégrader.
Le goût particulier de ce vin rencontra un vrai succès en Angleterre ! Le vin de Porto venait de naître.

Vue depuis la terrasse du Restaurant sur le Douro et Porto

22 août – Montreux & Chateau de Chillon

Nous prenons le train à la gare de Rivaz pour 30 minutes de trajet jusqu’à Montreux. Nous allons visiter aujourd’hui le chateau de Chillon.

Le château de Chillon se trouve sur les rives du Lac Léman,à Veytaux. De forme oblongue, le château mesure 110 mètres de long pour 50 mètres de large, le donjon culmine à 25 mètres. Successivement occupé par la maison de Savoie puis par les Bernois dès 1536 et jusqu’en 1798, il appartient désormais à l’ Etat de Vaud. Le château est le monument historique le plus visité de Suisse.

La forteresse devint célèbre en 1816, après que Lord Byron eut écrit « Le Prisonnier de Chillon », poème consacré à François Bonivard, enfermé pour ses idées séditieuses et libéré par les forces bernoises en 1536..

Le château est un labyrinthe de cours, de tours et de salles d’armes, de meubles anciens et d’oeuvres d’art.

Du haut des remparts, nous avons de très belles perspectives sur le château et le lac.

Nous revenons vers Montreux en empruntant pendant 4kms le « Chemin fleuri », une promenade agrémentée de massifs de fleurs et d’oeuvres d’art.

Arrivé à Montreux, nous n’avons pas pu nous empêcher de prendre en photo la célèbre statue de Freddy Mercury, dont le studio d’enregistrement avec le groupe Queen a fait la célébrité de Montreux, et où sont venus enregistrer de grands noms à l’instar de David Bowie ou d’Iggy Pop.

En revenant en train, nous nous arrêtons prendre un petit bain à la plage de Rivaz.

Après une bonne journée, nous rentrons dans notre appartement pour déguster un bon repas en savourant la vue !

21 août – Berne

La vieille ville de Berne fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO et possède 6 kilomètres d’arcades en tonnelle, l’une des plus longues promenades commerçantes couvertes d’Europe.

Berne est également le siège du Gouvernement suisse. À quelque pas seulement de la gare principale se dresse le Palais Fédéral siège du Parlement.

La plus grande collection d’œuvres du peintre Paul Klee est conservée dans le Centre Paul Klee aux abords de la ville. La Maison Albert Einstein témoigne du séjour du physicien à Berne au début du 20e siècle

L’atmosphère médiévale de la ville avec de nombreuses fontaines, façades en grès, ruelles et tours historiques est exemplaire. La plus jolie vue sur la vieille ville ceinturée par l’Aar s’offre depuis la roseraie perchée au-dessus de la BärenPArk (parc aux ours). Les anciens remparts et bastions descendent à pic vers la rivière.

Emblème le plus connu de Berne, la Tour de l’Horloge était à l’origine la porte ouest de la cité (1191-1256). Nous nous rendons au Zytglogge pour voir la ronde des figures du carillon qui précède la sonnerie des cloches. Bon, comment dire, il était 13h et la ronde a été très, très courte … Il n’en restera pas un souvenir inoubliable !

Nous nous promenons dans la vieille ville et découvrons les nombreuses fontaines. Les onze figures allégoriques des fontaines de Berne sont saisissantes. Qu’elles rendent hommage à des héros, à des événements historiques ou qu’elles incarnent des valeurs sociales, les fontaines ont chacune leur histoire et leur propre signification. La plupart sont pourtant l’œuvre du même artiste. Huit des onze statues qui trônent sur les fontaines ont été réalisées par le sculpteur fribourgeois Hans Gieng, qui a manifestement vécu et travaillé à Berne dans les années 1540. Les fontaines ont conservé leur aspect originel et sont de magnifiques œuvres typiques de l’art de la Renaissance. Leur conception et les personnages somptueux qui les ornent sont un symbole de la prospérité de la bourgeoisie de l’époque.

Après quelques heures à flâner, nous reprenons la route en direction de notre dernière destination : Le Lac Léman.

Nous avons réservé un appartement à Saint Saphorin avec une vue exceptionnelle sur le lac.

En fin d’après midi, nous décidons d’aller nous baigner à la plage de Cully.

19 & 20 août – Zurich

Arrivés le 18 août au soir, nous nous baladons près du lac de Zurich. Les bords du lac sont très animés !

Son dynamisme culturel et son emplacement idéal entre fleuve et lac font de Zurich l’une des villes les plus agréables à vivre du moment. Dédale de ruelles sinueuses et de hauts clochers, le coeur historique de Zurich est resté en grande partie intact. A l’opposé, la capitale a su reconvertir son passé industriel dans un esprit très contemporain et alternatif.

Le 19 août au matin, nous longeons la Limmat, rivière qui s’écoule vers le nord en coupant le centre médiéval en deux. Il y a une manifestation nautique où les gens descendent la Limmat en nageant pendant 2 kms.

Nous nous dirigeons ensuite vers le Fraumünster de Zurich. Il est l’un des plus anciens édifices religieux de Zurich. Pendant des siècles, l’abbaye accueille des soeurs bénédictines.L’importance de l’abbaye se mesure au fait que dès le XIè siècle, elle exerce le droit royal de marché, de battre monnaie et de prélever des droits de douane. A compter du XIIIè siècle, l’abbesse en place devient même seigneure de la ville de Zurich et obtient le titre de princesse royale de l’Empire. Cette époque prend fin avec la Réforme : en 1524, la dernière abbesse, Katharina von Zimmern, cède l’abbaye et l’ensemble de ses biens à la ville de Zurich.

Cette église est réputée pour ses vitraux réalisés par Marc Chagall (1887-1985), auteur des cinq verrières du choeur (1971) et de la rosace du bras sud du transept. La rosace du bras nord du transept est signée Augusto Giacometti (1945).

Nous déambulons ensuite dans le centre médiéval…

Nous montons (à pied bien sûr) par la Pfalzgasse pour atteindre le Lindenhof. Depuis le Lindenhof, nous profitons d’une vue splendide sur la vieille ville, la Grossmünster, l’Hôtel de ville, la rivière Limmat, l’Université et l’École polytechnique fédérale de Zurich. Le Lindenhof a été le théâtre de nombreux événements historiques. Au IVe siècle, un fort romain se dressait au Lindenhof et au IXe siècle, le petit-fils de Charlemagne y bâtit une résidence royale. Jusqu’au début des temps modernes, la place était un lieu de rassemblement pour les Zurichois. Ainsi, en 1798, c’est au Lindenhof qu’on prêtait serment sur la constitution helvétique.

Nous nous baladons ensuite vers le quartier Niederdorf et les espaces industriels reconvertis de Zurich Ouest. D’après le guide, il existe un magasin « Freitag » qui transforme d’anciennes bâches de camion colorées en sacs uniques. La boutique est faite de containers maritimes superposés où l’on peut accéder à un toit terrasse. La vue n’est pas formidable mais le concept est sympa ! On passera par « Im Viadukt », ancien espace de stockage sous le pont ferroviaire qui s’est métamorphosé en un complexe de boutiques.

Sur le chemin du retour, nous visitons l’église Grossmünster, fondée par Charlemagne au IXè siècle. Elle est l’emblème de Zurich. Au cours de la première moitié du XVIe siècle, l’église Grossmünster est devenue le point de départ de la Réforme menée par Huldrych Zwingli et Heinrich Bullinger en Suisse alémanique. L’école théologique, à l’époque associée à l’église, donna naissance à l’université de Zurich.

A côté se trouve un très joli couvent qui mérite un petit détour !

Après une bonne journée de marche et de visites, nous rentrons nous reposer…

Le 20 août, c’est une journée baignade dans la Limmat ! Nous nous rendons donc à Letten, qui est la « place to be » pour se rafraîchir !

L’après midi, nous nous rendons au Kunsthaus. Le plus grand musée d’art de Suisse séduit par l’extension baignée de lumière de David Chipperfield et l’une des collections les plus importantes du pays. Dans deux édifices, le bâtiment Moser et l’extension de David Chipperfield (ouverte en 2021), le Kunsthaus expose la plus grande collection Munch hors de Norvège, des artistes de renom comme Picasso, van Gogh et Chagall ainsi que de célèbres représentant-e-s de l’expressionisme. Des œuvres prégnantes de la fin du XXe et du XXIe siècle comme celles de Warhol, Rothko ou Beuys complètent la collection.

Le Kunsthaus Zurich permet de s’immerger dans l’univers des anciens maîtres, de découvrir l’art suisse avec Giacometti et Fischli/Weiss ou de se laisser séduire par l’impressionnisme ou l’art moderne.

Nous nous sommes immergés dans la « Turicum Pixelwald » (« forêt lumineuse Turicum ») de Pipilotti Rist.

18 août – Lucerne

Lucerne, petite ville suisse connue pour son architecture médiévale très bien préservée, se trouve au milieu des montagnes enneigées sur le lac des Quatre-Cantons.

Sa vieille ville colorée (Altstadt) est bordée au nord par le Museggmauer, un rempart de 870 m de long datant du XIVe siècle. Autrefois signe de puissance et de pouvoir, les remparts de la Musegg et leurs neufs tours font partie des anciennes fortifications de la ville de Lucerne et la dominent en formant une couronne reconnaissable de loin.

La Wachtturm : Elle doit son nom au foin que l’on y conservait. À l’époque, on entreposait également de la poudre de guerre entre ses murs. En 1701, la foudre a fait exploser la poudre et sauter la tour. Les blocs de pierre projetés sur la ville ont provoqué d’importants dégâts et des habitants ont perdu la vie lors de l’explosion. La tour reconstruite mesure 44 mètres de haut.

La tour Zyt : D’une hauteur de 31 mètres, la tour aujourd’hui ouverte au public a été construite en 1442 et est ornée d’une horloge. Le cadran et les chiffres sont si grands que même les pêcheurs sur le lac peuvent lire l’heure. 

Le pont Kapellbrücke (pont de la Chapelle), construit en 1333, relie la Aldstadt à la rive droite de la rivière Reuss. Le pont de la Chapelle et sa tour, appelé aussi « Kapellbrücke » est un pont fortifié de bois à toit de tuiles de 204 m construit en 1333, ce qui en fait le plus vieux pont en bois d’Europe. Sous son toit, on peut voir de nombreuses peintures de forme triangulaire reconstituant les hauts faits de la cité depuis le Moyen Âge. En 1993, le pont a été en grande partie détruit par le feu. Il a été reconstruit depuis.

Attrayante malgré son caractère massif, la Tour de l’eau a été construite entre les années 1290 et 1300, avant le Pont de la Chapelle. La Tour de l’eau doit sa forme unique à son plan octogonal de 4,4 à 5 mètres. Elle présente un périmètre de 39 mètres et une hauteur de 34,5 mètres. Durant ses 700 ans d’existence, la tour a rempli différentes fonctions. Poste d’observation, elle permettait de surveiller la navigation dans le bassin de Lucerne. Avec le pont Hofbrücke et le Pont de la Chapelle, elle constituait l’ouvrage défensif de la ville du côté du lac. Depuis le XIVe siècle, la tour a plusieurs fois servi d’archives. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, la tour servait également de prison. Les prisonniers étaient descendus dans le cachot au moyen d’une corde, et n’étaient remontés que lorsqu’ils avaient purgé leur peine.

Nous continuons la visite de la ville en nous rendant à l’emblématique Monument du Lion.

Le Lion de Lucerne a été sculpté dans la pierre en souvenir des gardes suisses morts au service du roi de France Louis XVI, lors de la journée du 10 août 1792. Un peu d’histoire :

Nous sommes le 10 août 1792. À l’époque, environ un millier de Suisses protégeaient la vie du roi de France Louis XVI avec une loyauté et une bravoure inconditionnelles. Ce jour-là, les révolutionnaires ont pris d’assaut la résidence du roi et ses gardes du corps furent presque entièrement massacrés. « The Lion Monument », un monument commémoratif impressionnant, rend hommage aux héros de la garde suisse.

L’un des gardes qui, ce jour-là, ne séjournait pas à Paris mais à Lucerne, était l’officier Karl Pfyffer, d’Altishofen. La perte tragique de ses compagnons d’armes l’a profondément touché et l’a poursuivi pendant des années. Il s’est donc engagé pour ériger un monument digne des hommes tombés au combat en proposant comme site la paroi rocheuse en dessous du Wesemlin. Pour financer ce projet d’envergure, Karl Pfyffer a initié une collecte de fonds.

Créée par le célèbre artiste danois Bertel Thorvaldsen, la maquette d’un lion plus grand que nature est devenue réalité en un peu plus d’un an et a été inaugurée en 1821 – une prouesse dont le rayonnement est encore mondial aujourd’hui !

Nous poursuivons notre balade à travers la vieille ville et nous terminons la journée sur la Bahnofplatz au bord du lac des Quatre Cantons.

En fin de journée, nous reprenons la route pour nous rendre à Zurich. L’aventure continue …

12 & 13 août – Interlaken

Nous arrivons à notre appartement en milieu d’après midi. C’est le rez-de chaussée d’une grande maison qui se situe à Beatenberg, un village situé au dessus d’Interlaken.

L’après midi sera consacré à la logistique (Courses, lessives).

Le 12 août, journée tranquille. Quelques photos depuis notre maison :

Le 13 août, nous partons découvrir la ville.
Tout d’abord, un peu de culture …
Interlaken est une ville de villégiature traditionnelle dans la région montagneuse bernoise d’Oberland en Suisse centrale. Depuis le XIXe siècle, la région a d’ailleurs accueilli de nombreuses célébrités, à l’instar de l’écrivain Goethe, le musicien Mendelssohn ou encore l’écrivain Lord Byron. Construite sur une étroite bande de la vallée, entre les eaux couleur émeraude du lac de Thoune et du lac de Brienz, elle abrite de vieilles maisons en bois et des espaces verts de chaque côté de la rivière Aar. Ses montagnes environnantes, couvertes de forêts denses, de prairies alpines et de glaciers, comptent de nombreux sentiers de randonnée et de pistes de ski.

03 Novembre – Basilique St Pierre et Musées du Vatican

Le Vatican, séparé du centre historique par le Tibre, est le plus petit état souverain du monde (0.44 km²). Cette superpuissance spirituelle, artistique et touristique s’articule autour de la Basilique Saint-Pierre et abrite certaines des oeuvres les plus célèbres au monde. Nous avons été surpris car l’accès au Vatican est interdit et le Vatican est entouré de murailles.

Petite histoire du Vatican :

Etabli en vertu des acords du Latran en 1929, le Vatican est le vestige moderne des Etats pontificaux, fief papal qui régnait sur Rome et une bonne partie de l’Italie centrale jusqu’à l’unification italienne en 1861. C’est une nation indépendante dotée, en tant que telle, d’un Chef de l’Etat (le pape), d’un gouvernement et d’une armée (gardes suisses).

Le lien entre Vatican et chrétienté remonte au Ier siècle, lorsque Saint Pierre fur crucifié la tête en bas dans le cirque de Néron (à l’emplacement actuel de la place Saint Pierre). Au IVè siècle, pour commémorer cet évènement, l’empereur Constantin fit construire une basilique sur le site où le saint fut inhumé.

Pendant des siècles, la basilique Saint Pierre occupait le centre d’un quartier très peuplé, qui fut par la suite encerclé par les remparts. Comme la majorité du Vatican, il fut laissé à l’abandon pendant l’exil de la papauté à Avignon (1305-1378) et le Grand Schisme (1378-1417) où des papes rivaux gouvernaient à Rome et à Avignon.

La vie reprit ses droits au Vatican au XVIè siécle, à l’époque de la Renaissance. Saint Pierre fut alors remis en état et c’est au cours de la période baroque du XVIIè siècle que fut construite la place Saint Pierre.

Après 30 minutes d’attente (ce qui est peu, d’après ce que l’on nous a dit), nous suivons notre guide pour la visite de la Basilique Saint-Pierre.

Première église du monde catholique, la Basilica di San Pietro compte évidemment parmi les plus grandes, les plus riches et les plus spectaculaires cathédrales du monde (la plus grande est à Yamoussoukro en Cote d’Ivoire). Elle fut construite sur une basilique du IVè siècle et achevée en 1626 après 150 ans de travaux.

Achevée en 1612, l’immense façade de Carlo Maderno est dotée de huit colonnes de 27 m de haut et de 13 statues représentant le Christ, Saint Jean Baptiste et les 11 apôtres. La balcon central est appelé Loggia della Benedizione : c’est là que le pape donne sa bénidiction à Noël et à Pâques. (Urbi et Orbi …)

Intérieur de la Basilique

Au début du bas côté droit, la superbe Piéta de Michel Ange trône dans sa propre chapelle. L’artiste était un quasi inconnu de 25 ans lorsqu’il la sculpta en 1499.

Pietà de Michel Ange
Coupole de Michel Ange à 119 m de haut

C’est une magnifique cathédrale d’une richesse incroyable !

Après un petit tour autour des remparts du Vatican, et une pause déjeuner, nous nous dirigeons vers les Musées du Vatican.

Avec quelque 7 km d’expositions et plus de chefs-d’oeuvres que n’en compte beaucoup de petits pays, ce vaste musée constitue l’un des plus beaux ensembles artistiques du monde. Les temps forts de la visite sont la collection spectaculaire de statues classiques, la suite de pièces peintes par Raphaël et, bien entendu, la Chapelle Sixtine, peinte par Michel Ange. Le tout occupe les 5.5 ha du Palazzo Apostolico Vaticano, qui est aussi la résidence officielle du Pape.

Nous commençons par une exposition sur l’Egypte, puis les Etrusques et puis nous nous baladerons dans les nombreuses salles.

Nous passons la soirée chez la famille Banchetti pour un dernier repas et un Au-revoir.

Nous reprenons l’avion le lendemain matin direction Paris.

Ce fût un beau séjour dans une capitale à taille humaine qui nous émerveille à tous les coins de rue !

02 Novembre – Le Panthéon, la Villa Borghese et la Fontaine de Trevi

Comme nous voulions impérativement le visiter, nous sommes partis de bon matin pour visiter le Panthéon.

Bâti il y a 2000 ans, cet ancien temple transformé en église est le mieux conservé des édifices antiques de la ville. Il fut érigé en l’an 120 par Hadrien à l’emplacement d’un temple fondé antérieurement par Marcus Agrippa. Si, de l’extérieur, sa masse grise accuse son âge, passé les grandes portes de bronze, on ne peut qu’admirer sa gigantesque coupole, la plus grande du monde en béton armé. (Son diamètre de 43.30 m est égal à sa hauteur intérieure)

Usé par le temps, le portique monumental soutenu par 16 colonnes de 13m de haut est surmonté d’un fronton. Les deux portes de bronze, de 20 tonnes chacune, ont été restaurées au XVIè siècle.

Traduction : « Marcus Agrippa, fils de Lucius, consul pour la troisième fois, le construisit »

La lumière qui pénètre par l’oculus (le trou au centre de la coupole de 8.7 mètres de diamètre) accentue l’immensité de l’intérieur recouvert de marbre.

Par la Via del Corso, rue commerçante, nous atteignons la Piazza del Polpolo. Cette place impressionnante fur créée en 1538 afin d’offrir une entrée grandiose à ce qui était alors la principale porte nord de Rome. Elle a été depuis remaniée à plusieurs reprises. Au centre, l’obélisque de 36m fut rapporté d’Egypte par Auguste.

Nous traversons le parc de la Villa Borghèse et nous visitons le Museo e Galleria Borghese. Il renferme la « reine des collections privées » d’art baroque et Renaissance. Rassemblée par le cardinal Scipione Borghese dans sa somptueuse villa du XVIIè siècle, elle comprend les oeuvres de Caravage, de Raphaël et du Titien, ainsi qu’une série de sculptures de Bernin.

Nous repassons par le Parc de la villa Borghese. Il fut au XVIIè siècle la propriété d’un puissant cardinal et couvre aujourd’hui près de 80 hectares. Nous repassons par la Piazza Spagna puis la Fontaine de Trevi.

Puis nous finirons la journée par la Piazza Venezia et la Torre Argentina.