15 au 21 août – Pays Basque français

Cette semaine, nous retrouvons nos 3 enfants pour passer du temps dans le Pays Basque Français. Nous avons loué une maison dans le centre ville d’Anglet avec une piscine ainsi que des vélos (électriques …) pour la semaine.

Le 15 août, compte tenu des fortes chaleurs, nous profitons des joies de la piscine. Un peu de tranquillité fait beaucoup de bien !En fin d’après midi, nous allons faire un petit tour à Biarritz et profitions de nous rafraîchir en mer. L’eau est vraiment très bonne ! J’ai fait un petit don aux poissons myopes en leur laissant mes lunettes de soleil …

Le 16 août, nous enfourchons nos vélos et nous allons faire un petit tour à Bayonne avec un petit tour à la plage de la Barre.

Le dimanche 17 août, nous allons manger au restaurant Le Blue Cargo, en bord de plage à Bidart. Très cool ! Nous nous baignons à la plage d’Ilbarritz.

Le lundi 18 août, Simon et Lucille sont repartis. Nous allons randonner pour atteindre le sommet de la Rhune (905 m)

Distance : 18.22 kms – Dénivelé : 907 m – Temps : 4h43

La randonnée est sympa mais malheureusement, le temps n’est pas de la partie et le sommet est dans les nuages. Au sommet, nous retrouvons d’autres touristes qui sont montés par le train jusqu’au sommet de la Rhune. En fin de randonnée, nous aurons droit à une petite éclaircie et nous aperçevrons le sommet/

Le mardi 19 août (à 4) et le jeudi 21 août (à 3 sans Nadège), nous nous essaierons tous les 4 au surf. Très sympa ! Nous avons tous réussi à tenir sur la planche ! …

Le 20 août, nous allons nous balader à Biarritz avant de repartir le jeudi 21 août « at home ».

10 & 11 août – Randonnées au Pico Pana et à la Ruta del Cares

Le 10 août, nous devions nous lever tôt pour faire une randonnée qui part de notre village pour atteindre le Pico Pana. C’était sans compter les espagnols !
En effet, l’après midi, on nous avait prévenu qu’il y avait une fête dans le village. On se dit : Sympa !

La journée, ambiance bon enfant jusqu’au soir. A partir de 23h, concert traditionnel … pourquoi pas ? puis à partir de minuit, concert avec le DJ (je ne sais plus le nom et je crois que je souhaite l’oublier). Alors là, pas notre style, à 100 mètres de notre chambre (d’ailleurs, je me demande s’il n’est pas venu jouer la sérénade près de notre lit !), et ce jusqu’à 7 heures du matin ! Bon, c’est clair, on a fait une nuit blanche ! Pour la randonnée, on va pas se lever trop tôt !

Nous décidons tout de même de la faire et on part vers 12h pour débuter la randonnée.

Distance : 6.37 kms – Dénivelé : 572 m – Temps : 3h06

Nous traversons tout le village (on avait envie de hurler notre haine !), puis on longe un petit bois pour arriver à une petite cabane en pierre. Nous montons tranquillement mais il commence à faire chaud. Nous apercevons quelques vautours !

Puis nous commençons à grimper fortement et au bout d’un quart d’heure, je ne me sens pas vraiment bien … A mon avis, un petit coup de chaud ! On décide de redescendre ! Première fois que nous ne terminons pas une randonnée mais il faut rester prudent (on vieillit tout de même !)

C’était donc une journée à oublier ! (ou presque parce que les paysages sont tout de même très beaux !)

Le 11 août, après une bonne nuit, nous partons de bon matin pour nous rendre à Poncebos, départ de la célèbre randonnée du Sentier de Garganta del Cares.

Surnommée la « Garganta Divina » (la gorge divine), cette route entre Poncebos (Asturies) et Caín (province de León, Castille-León) nous permet de marcher au milieu de montagnes qui s’élèvent à plus de 2 000 mètres au-dessus de l’imposant défilé creusé par la rivière Cares. Nous empruntons des ponts reliant les deux côtés de la gorge, nous traversons environ 70 tunnels creusés dans la roche.
La route du Cares figure dans les listes des plus beaux sentiers d’Espagne. Ce profond défilé n’est pas seulement l’œuvre de la force naturelle des eaux de la rivière Cares. Il est également le résultat d’un ouvrage réalisé dans les premières années du XXe siècle pour transporter l’eau vers la centrale hydroélectrique de Poncebos.

Distance : 26.20 kms – Dénivelé : 880 m – Temps : 6h27 – Aller-Retour

Au lever du soleil, nous commençons notre ascension par un sentier assez raide pendant 3 kms. Les images sont magnifiques !

Nous atteignons ensuite des maisons abandonnées avant d’atteindre le point culminant du parcours A Los Callos. Nous pouvons découvrir le sentier à l’intérieur des Gorges.

Nous poursuivons notre marche le long des Gorges à travers les tunnels. La température est agréable pour marcher. C’est cool !

Nous arrivons ensuite à la passerelle de Los Martinez où la vue sur la Gorge est plongeante !

Nous traversons le pont de Bolin puis le pont de Los Rebecos (avec vue vertigineuse sur la rivière). Nous empruntons une série de tunnels bas et humides pour enfin arriver au village de Caín, entouré de montagnes de plus de 2 600 mètres.

Après une petite pause le long de la rivière, nous reprenons notre marche en sens inverse.

Il y a un petit air d’Avatar avec certains paysages ! C’est vraiment très beau ! On sent que la température commence à grimper au fond des Gorges. Le soleil est intense … on s’arrête pour déjeuner à l’ombre d’un tunnel !

Après cet effort (il faut chaud !), nous nous accordons une pause bien méritée pour nous désaltérer ! Superbe randonnée … à faire absolument si vous passez dans le coin !

9 août – Randonnée à Fuente Dé

Aujourd’hui, nous partons randonner près de Fuente Dé, à 1078 m d’altitude.Pour ce faire, nous empruntons le téléphérique qui nous transporte 753 m plus haut. Petit conseil : il est préférable de réserver son horaire sur internet car il y a un peu de monde, et sans réservation, et on peu attendre 2 heures au moins.

Distance : 15.44 kms – Dénivelé : 437 m – Temps : 4h45

Le panorama en haut du téléphérique est époustouflante.

Nous prenons la route qui mène jusqu’à l’hôtel Aliva. Nous pouvons apprécier les paysages contrastés entre le calcaire brut des pics et les alpages verdoyants.

Nous dérivons du chemin pour aller admirer une jolie chapelle perdue dans les alpages.

Nous continuons notre chemin pour revenir sur Fuente Dé, notre point de départ.

Une belle randonnée sous le soleil et plutôt facile (on descend beaucoup !)

8 août – Picos de Europa – Potes

Pour notre troisième destination pendant ces vacances, nous repartons vers le Nord Ouest de l’Espagne randonner dans les fameuses montagnes Picos de Europa.

Le Parc National des Pics d’Europe, ou « Picos de Europa » en espagnol, a été le premier à bénéficier de ce niveau maximum de protection d’un espace naturel en Espagne, dès 1918. Il a ensuite été reconnu comme Reserve de la Biosphère par l’UNESCO en 2002 et c’est désormais le troisième Parc National le plus visité du pays.
À cheval entre León, la Cantabrie et les Asturies, les “Picos de Europa” se composent de trois massifs principaux connus comme le massif oriental ou d’Andara, le massif central ou des Urrieles et le massif occidental ou de Cornión. (Il y a plus de 200 pics recensées à plus de 2.000 mètres dans ce Parc National).
Les nombreux pics abrupts cachent de profondes gorges traversées par des rivière rugissantes, dans un cadre absolument majestueux.

Le 08 août, nous nous rendons à Potes, départ de notre petite randonnée.

Potes est l’un des plus beaux villages de Cantabrie. Le village est situé au centre de la région historique de Liébana, une zone entourée de montagnes spectaculaires où convergent rivières et ruisseaux. Son centre historique a été déclaré bien d’intérêt culturel.
Dans ses rues, que franchissent de nombreux ponts, se succèdent des édifices et des monuments vieux de plusieurs siècles. Potes était le « señorío » de l’Infant Tello (XIVe s.), fils du roi Alphonse XI de Castille, et à partir de 1445 il appartint au Marquis de Santillana, puis à ses descendants, les ducs de l’Infantado. Actuellement, celle que l’on appelle la tour de l’Infantado, construction robuste du XVe s. qui servait d’hôtel de ville jusqu’à il y a peu, est précisément l’un des principaux monuments du village.

Après une visite tranquille de la ville, nous partons randonner sur la Rutas per la Comarca de Liebana.

Distance : 7.55 kms – Dénivelé : 363 m – Temps : 2h00

Cette randonnée en boucle permet de rejoindre par une montée tranquille l’Ermita Virgen de Valmayor. Le panorama sur la vallée est sympa.

Nous continuons notre promenade jusqu’à l’Alcornocal de Tolibes, forêt de chênes lièges.

Quelques photos depuis notre lieu de villégiature situé à Colio (10 kms de Potes), village perdu dans les montagnes.

07 août – Buggy dans le Désert des Bardenas !

Après avoir passé un nuit dans notre bulle, nous avons décidé de parcourir le désert en buggy. Nous n’en avions jamais fait, donc on s’est dit que ce serait une bonne occasion. Le lever de soleil est magique niché au fond de son lit !

Au pied de la Navarre, ce désert, exceptionnelle réserve de biosphère qui s’étend sur une superficie de 42 500 ha, est classé par l’Unesco.
La zone peut se découper en trois entités géographiques : du nord au sud, on trouve successivement El Plano (aux terres cultivées), la Bardena Blanca, dépression centrale semi-désertique, et la Bardena Negra constituée de grandes plaines où culmine la Loma Negra (646 m), colline environnée de pins d’Alep.
Cet univers minéral est né des caprices de l’eau qui a sculpté, il y a des millions d’années, ce paysage de plateaux, de ravins et de buttes solitaires. Des cultures irriguées, principalement localisées dans la partie occidentale de la région, apportent un peu de verdure dans cet environnement aride. Oliviers et amandiers croissent également dans cette marge.

Nous nous arrêtons au Mirador de la Blanca. Ce point de vue emblématique permet d’admirer la Bardena Blanca, la zone la plus aride et la plus célèbre du désert. Il offre une vue imprenable sur les formations rocheuses sculptées par l’érosion.

Vers la fin du parcours s’élève l’élément géologique le plus célèbre du parc : la Cabezo Castildetierra, une cheminée de fée culminant à 28 m de hauteur.

Après 4 h de buggy, nous rentrons au bercail ! Une expérience sympa (on mange beaucoup de poussière !) ! Mais si vous n’avez pas faim, vous pouvez visiter sans problèmes avec votre voiture (boucle de 32 kms)

L’après midi, nous reprenons la route (6h de route) pour rejoindre notre prochaine destination : Picos de Europa.

06 août – Foz de Lumbier – Monastère de Leyre – Castillo de Javier – Olite

Nous décidons de découvrir quelques lieux notables, avant de nous rendre au Parque Natural de las Bardenas Reales et faisons l’école buissonnière.

Tout d’abord, à une heure de Pampelune, nous nous rendons à la Foz de Lumbier.
Elle compte au nombre des gorges les plus spectaculaires de Navarre, avec un paysage forgé des millions d’années durant par l’action de la rivière Irati qui, jour après jour, imprime sa marque dans ce sanctuaire, réserve naturelle depuis 1987.

Il s’agit d’une gorge étroite, de 1300 mètres de long. Ses parois verticales atteignent 150 m aux cotes les plus élevées. Ses fissures et failles accueillent les nids de grands rapaces, parmi lesquels abondent les vautours fauves et les gypaètes barbus.
Contrairement à d’autres gorges, la Foz de Lumbier est traversée par un petit sentier la voie verte de la Gorge de Lumbier serpentant au pied des falaises, sur 2,6 kilomètres. Le tracé en fut décidé pour le train Irati, le premier train électrique d’Espagne, reliant Pampelune et Sangüesa entre 1911 et 1955. Le chemin balisé suit le cours de la rivière et traverse le rocher grâce à deux tunnels de 167 et 206 mètres de long, dépourvus d’éclairage artificiel.

Sur le dernier tronçon, le sentier longe le rocher avant d’atteindre les restes du Pont du Diable, du XVIe siècle, son arc s’élevant de 15 m au-dessus du courant. Détruit par les Français en 1812, durant la Guerre de l’Indépendance, le pont doit son nom à une légende selon laquelle le bâtisseur demanda l’aide du diable pour l’édifier.
Nous empruntons une variante, qui contourne le site par les hauteurs et regagne le parking par le fond des gorges. L’itinéraire, qui fait quelque 6 kilomètres et présente un dénivelé de 175 m.

Nous allons ensuite visiter le Monastère de Leyre situé à quelques kilomètres de la Foz de Lumbier.

Le monastère bénédictin de Leyre, fondé au XIè siècle, a été complété et remanié aux XIIè, XIVè et XVIIè siècles, au gré des vicissitudes de son histoire (incendié par les Maures, rebâti par le roi Sanche Garcia …). On ne visite que la crypte et l’église, le reste des bâtiments étant occupé par des moines.

La visite démarre par la crypte du XIè siècle (il fait aller chercher la clé au guichet d’entrée). De grandes dimensions, elle étonne par ses arcs massifs (qui servent à soutenir le choeur de l’église), reposant sur de petites et courtes colonnes.

Au fond de la crypte, il y a le Tunnel de Saint Virila. Percé au moment même où était bâtie la crypte,il reliait le monastère médiéval à l’extérieur. Rendu inutilisable, il est fermé par une grille depuis laquelle on peut voir la stature de Saint Virila, abbé de Leyre au Xè siècle.

Nous contournons l’hôtel (en travaux actuellement) pour rejoindre l’église. Nous entrons par un portail datant du XIIè siècle baptisé la Porta Speciosa en raison de sa beauté mais également parce qu’il s’agissait d’un véritable livre ouvert à l’adresse des fidèles qui la contemplaient.

Nous pénétrons das l’église, construction romane la plus ancienne de Navarre et l’une des plus anciennes d’Espagne. La nef de l’église affiche un style gothique qui prolonge le choeur et l’autel typiquement roman. Sur le mur latéral nord, on peu apercevoir un coffret, petit tombeau recelant les restes des premiers rois navarrais.

Nous reprenons la voiture et nous dirigeons ensuite sur le site du Castillo de Javier.

Le Château de Javier est le lieu de naissance de Francisco de Javier (7 avril 1506) — plus tard saint François Xavier. Il étudia à Paris et, avec Íñigo de Loyola, fonda la Compagnie de Jésus en 1540. Ses voyages le portèrent de Goa et Malacca aux Moluques et au Japon en 1549, avant sa mort en 1552 sur l’île de Shangchuan, au large de la Chine.

Dressée sur une éminence rocheuse au-dessus du village de Javier, à l’est de Pampelune, cette forteresse débuta comme tour de guet frontalière pour le Royaume de Navarre au XIᵉ siècle. Aux XIVᵉ et XVᵉ siècles, elle s’était transformée en un bastion irrégulier et compact en pierre calcaire et grès de taille, ses courtines escaladant le socle rocheux.

Et maintenant, direction la ville d’Olite.

Elle constitue un site historique où l’on ressent à la fois la présence romaine et gothique dans son enceinte fortifiée et la splendeur de la cour médiévale de Charles III dans son château-palais.
Elle possède deux églises médiévales. L’église Santa María, gothique, datant du XIIIe siècle et dotée d’un porche superbe et d’un retable magnifique, est en partie située à l’intérieur du palais, dont elle fut chapelle. L’église San Pedro, la plus ancienne de Olite, présente quant à elle une façade et un cloître romans. Elle fut bâtie durant le XIIe siècle et modifiée en profondeur au début du XVIIIe siècle. De la construction originelle, il ne subsiste que la façade.
Parmi les édifices civils, il faut citer le palais de Olite, entièrement reconstruit en 1937 et le vieux palais, converti en Parador National.

Après cette petite visite (par manque de temps, nous n’avons pas visité l’intérieur du château), nous nous rendons à notre hôtel « Aire de Bardenas« . C’est une petite folie de notre périple… C’est un hôtel qui se situe dans le Parque Natural de las Bardenas Reales avec la particularité que l’on peur dormir dans des « Bulles » avec une vue sur la Voie Lactée ! Il a reçu 27 prix pour achitecture et design.

Après un petit bain et un très bon restaurant, nous nous couchons dans notre bulle et on vous en dira plus au prochain article !

08 mai – Gabicce Mare Randonnée

Aujourd’hui, nous décidons de réaliser une randonnée dans le parc Parco Naturale Monte San Bartolo à côté de Gabicce Mare.
Distance : 12 kms – Dénivelé : 575 m – Temps : 3 h40

Nous commençons la randonnée en traversant le village de Gabicce Monte en empruntant de nombreux sentiers en campagne. Nous arrivons sur les hauteurs où nous avons un très beau point de vue sur les stations balnéaires.

Nous continuons Côté Mer jusqu’au Tetto del Mondo (Toit du Monde) pour atteindre le village de Casteldimezzo où nous déjeunons.

Nous reprenons la route par le côte Terre jusqu’à notre point de départ. Les paysages ont très beaux et les champs verdoyants !

Une belle randonnée alliant Terre et Mer !

En reprenant la route, nous nous arrêtons prendre un verre à Gabicce Mare, station balnéaire typique de l’Ialie, très calme à cette période. Un petit tour le long de la Fiume Tavollo et nous rentrons sur Rimini.

22 & 23 août – Grottes de Skocjan – Lac d’Iseo

Les grottes de Skocjan sont situées dans la partie sud-ouest de la Slovénie, sur le karst natif. Elles sont inscrites comme monument naturel sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Elles abritent l’un des plus grands canyons souterrains du monde.

Ce réseau souterrain de 6 km de long est l’œuvre de la Reka, rivière qui pénètre dans une gorge sous le village de Škocjan pour se jeter dans le lac Mort, un réservoir où elle disparaît à l’extrémité de la grotte. Elle refait surface – sous le nom de Timavo – à Duino, en Italie, soit 34 km au nord-ouest, avant de se jeter dans le golfe de Trieste.

Nous commencerons par la visite guidée (en noir) puis nous continuerons par la promenade en rouge. Il est interdit de prendre des photos lors de la visité guidée ; c’est pourquoi nous n’avons pas pu en prendre beaucoup. (mais un peu quand même …)

Nous empruntons un chemin de gravier sur environ 600 m avant d’atteindre l’entrée principale dans la vallée de Globočak (dolines). Un tunnel de 116 m, construit en 1933, conduit rapidement au début de la Grotte silencieuse, une ramification sèche de la gorge souterraine qui s’étend sur 500 m. Baptisée paradis dans sa première section, elle est couverte de splendides stalactites, stalagmites et de coulées semblables à des congères ; le deuxième secteur, dit calvaire, constituait autrefois le lit de la rivière. La Grotte silencieuse débouche sur la grande salle, véritable forêt de concrétions et de gisements, large de 120 m sur 30 de hauteur. Ne manquez pas les “géantes” et l’“orgue”, des stalagmites impressionnantes.

Le bourdonnement de la rivière salue notre entrée dans la Grotte bruyante aux parois de 100 m de hauteur. Pour enjamber la Reka et rejoindre la salle de Müller, nous traversersons le pont de Cerkevnik,suspendu à près de 50 m au-dessus du lit de la rivière. C’est magnifique !! On se croirait dans le film « Le Seigneur des Anneaux »….

La salle de Schmidl, la portion finale, débouche dans la Velika Dolina (“grande vallée”). De là, nous passerons devant la grotte de Tominč, où des éléments d’un site préhistorique ont été mis au jour, puis nous empruntons une passerelle près du pont naturel.

Nous continuons notre marche pendant 2.5 kms ; ce qui vaut vraiment le coup. Pas trop de monde et de beaux paysages !

Nous rentrons sur Izola en fin d’après midi et allons nous baigner avant le coucher du soleil.

Le 23 août, nous reprenons la route avec un halte au lac d’Iséo en Italie avant de rentrer chez nous.

Ce fût un très beau voyage dans un pays facilement accessible et très diversifié. A faire !

17 août – Ascension du Triglav – Jour 3 : Dolic – 7 Lacs – Plato

Jour 3: Dolic – 7 lacs – Plato (21km, +300m, -1450m, 7h): passer un col à 2360m, et après une descente un peu raide redescendre la bucolique vallée des sept lacs, puis rejoindre le parking de Plato (1088m)

Après quelques cols rocheux, on aperçoit de nouveau verdure et pâturages. Nous avons pu apercevoir des bouquetins, ce qui a ravi Nadège !

Nous arrivons dans la vallée et nous admirons au cours de la randonnée les magnifiques couleurs des lacs.

Juste avant le refuge des 7 lacs, nous ferons une pause et admirerons le paysage.

Enfin c’est la redescente finale, parmi les cabanes et les sapins. On est chez Thoreau, un village qui semble en dehors du temps !.

Ce fût une très belle expérience et les paysages sont vraiment très beaux ! Il faut tout de même une certaine condition physique pour réaliser l’ascension.

16 août – Ascension du Triglav – Jour 2 : Vodnikov-Triglav-Dolic

Jour 2: Vodnikov – Triglav – Dolic (9.96 km, 1286 m, 8h): monteé en 2h jusqu’au refuge de Dom Planika (2400m d’altitude, au pied du Triglav), faire l’aller-retour de 2h30 jusqu’au sommet (2864m d’altitude), descendre en 2h30 jusqu’au refuge de Dolic (2150m d’altitude). L’aller-retour au sommet peut nécessiter un équipement de via ferrata si vous craignez le vertige ou s’il a plu.

La montée est aride et raide dès le départ du refuge de Dom Vodnikov; c’est rocheux et ça monte vite. Au bout d’un peu plus de 2h, nous arrivons au refuge Dom Planika.

La montée entre le refuge de Dom Planika et le sommet du Triglav est pour le moins abrupte! C’est équipé en via ferrata: sous réserve que vous n’ayez pas le vertige. Ce n’est pas nécessaire quand tout est sec, mais indispensable lorsqu’il a plu ou neigé. Nadège apprécie réellement sa tenue de via ferrata !

Dernière ascension pour atteindre le sommet du Mont Triglav

Il y avait un peu de monde et nous devions quelquefois patienter pour laisser monter ou descendre des groupes de marcheurs.

Le Triglav, point culminant des Alpes juliennes et plus haut sommet de Slovénie, s’élève à 2 864 mètres d’altitude. Véritable symbole national, berceau de plusieurs légendes et terrain de conflits armés, escaladé pour la première fois en 1778, il orne désormais le drapeau de Slovénie et la face spécifique des pièces de 50 centimes d’euro.

La vue depuis le sommet est époustouflante. Nous prenons le temps d’admirer la vue et de prendre une petite collation. Au sommet se trouve l’Aljažev stolp (ou « tour d’Aljaž »), un bivouac cylindrique, symbole important du pays. Il offre aux alpinistes, durant les tempêtes, un refuge de courte durée.

Nous reprenons notre descente et au bout de 2h30, nous arrivons au refuge Dolic. Le refuge est un peu moins confortable que le précédent (pas d’eau courante et potable) mais on apprécie de manger chaud et de dormir dans un lit.

15 août – Ascension du Triglav – Jour 1 : Plato – Vodnikov

Itinéraire de trois jours dans le Triglav

Trois jours laissent le temps de monter au sommet, et de redescendre en faisant une belle boucle par la vallée des sept lacs. L’accès se fait par le Sud-Est du massif. Il est à taille humaine: le sommet du Triglav culmine à 2900 mètres, le parc naturel fait vingt kilomètres de bout en bou

Voici donc l’itinéraire que nous avons suivi:

  • Jour 1: Plato – Vodnikov (11.83km, 1354 m, 6h): garer la voiture au parking de Plato (1088m d’altitude, cela permet de gagner 600m de dénivelée) et monter jusqu’au refuge de Dom Vodnikov (1817m d’altitude, très bien situé, eau gratuite).
  • Jour 2: Vodnikov – Triglav – Dolic
  • Jour 3: Dolic – 7 lacs – Plato

Nous nous rendons au parking du Plato (Coordonnées GPS : 46.31395 Nord, 13.85153 Est). Le parking est payant.


Nous débutons notre randonnée en traversant des massifs boisés.

A mesure qu’on monte ça se dépeuple et l’ossature de la montagne se découvre.

Vers 18h, nous arrivons au refuge Dom Vodnikov. Le refuge est très sympa avec de l’eau et la possibilité de prendre une douche.

Le soir, nous sommes témoin d’un phénomène étrange, une sorte de fusée dans le ciel, dont nous vous faisons part dans la vidéo ci-dessus.

14 août – Les Gorges de Vintgar

Situées à 4 kilomètres du lac de Bled, nous allons visiter les gorges de Vintgar. Facile d’accès, elles sont à couper le souffle lorsque le soleil vient déposer ses rayons sur l’eau cristalline de la rivière Radovna. Elles ont toutefois un défaut majeur, qui pourrait en partie venir compromettre le plaisir que vous pourriez ressentir à les visiter : leur grande popularité. Il faut donc choisir ses horaires (ouverture ou fermeture) pour éviter la foule et réserver ses billets auparavant. En ce qui nous concerne, il y avait effectivement du monde mais nous avons réussi à être relativement tranquilles.

Nous nous garons sur le parking et nous prenons le bus jusqu’à l’entrée des gorges. Nous nous munissons d’un casque (clairement pour le fun ! car aucun risque…) et nous débutons notre promenade.


La passerelle en bois qui les borde est convenablement aménagée et elle s’étend sur un parcours de 1.6 kilomètre, au cœur de deux montagnes.


Sur notre chemin, nous croisons le Bohinj Railway Bridge qui est un pont fait en pierre avec une grande arche, un barrage électrique, de la végétation luxuriante, de nombreuses cascades et des bassins, ainsi qu’une chute de 16 mètres de haut.


Comme le trajet ne forme pas une boucle, nous prenons à droite pour prendre un chemin (Chemin Sveta Katarina, tracé vert, 5.7 kms) qui grimpe dans la forêt. Après 30 minutes d’effort, nous arrivons à l’église Sainte Catherine d’où on profite d’une très belle vue.

12 août – Randonnée au sommet du Stol (2236 m)

Aujourd’hui, nous décidons de réaliser une randonnée au sommet du Stol à 2236 m
Distance : 11 kms – Dénivelé : 1141 m – Temps : 7 h00

Nous démarrons au refuge de Valvasojev (1181 m) et nous entamons notre ascension. Nous suivons tout simplement le balisage indiquant le sommet (« Stol » en slovène, ou « Hochstuhl » en allemand). Nous avons choisi de faire l’itinéraire dans le sens des aiguilles d’une montre, réservant ainsi le gros du dénivelé à la montée pour terminer sur un retour en douceur.

Nous arrivons au sommet au bout de 3 h et nous entrons en Autriche sur 1 mètre. En effet, nous sommes juste à la frontière avec l’Autriche ! Pas mal de vent au sommet mais de très beaux panoramas. Nous admirons la vue au sommet du Stol sur l’Autriche, puis revenons au col pour aller en direction du Mali Stol, puis du refuge. Nous déjeunerons en terrasse et au soleil. Nous retrouvons le chemin de la descente en contrebas du bâtiment et terminez la boucle jusqu’au parking du départ.

8 août – Randonnée au Lac de Krn (1400m) ou Krnsko Jezero.

Aujourd’hui, nous décidons de réaliser une randonnée au lac de Krn.
Distance : 14 kms – Dénivelé : 924 m – Temps : 4 h50

Le lac Krn Jezero est le plus grand lac de haute altitude de Slovénie ; il est d’origine glacière et se situe à 1400m d’altitude. Il mesure 390m de long, 150m de large et 17m de profondeur. Il est encaissé entre le mont Lemež (2042 m) et le mont Mali Šmohor.
Il y a une vie riche dans le lac, qui est grandement menacée en raison de l’afflux important de nutriments. Le lac est habité par des œufs de Pâques et des poissons rouges, qui ont été introduits dans le lac entre les deux guerres mondiales. Les premières visites sont enregistrées dès 1312, lorsque l’évêque Henri III de Gorizia est venu ici pour chasser.

Après 2 h de marche, nous faisons une première halte au lac Dupljesko Jezero.

Nous reprenons notre route pour arriver ensuite après une demi-heure de marche au lac Krnsko Jezero.

Nous faisons connaissance avec quelques animaux …

Après avoir profité du paysage et dit au revoir à nos nouveaux amis, nous reprenons notre route en sens inverse. Très jolie randonnée sans grande difficulté.

Sur la route du retour, nous nous arrêtons près du fleuve Isonzo (petite plage et possibilité de plonger) et nous marchons pour nous rendre à Velika Koritka Socé. Les gorges sont magnifiques et l’eau est d’un bleu époustouflant.

06 Août – Bovec – Randonnée à la cascade de Virje

Après une nuit passée à Turin, nous traversons la frontière juste avant le village de Zaga.

Pour le début de notre séjour en Slovénie, nous nous arrêtons pour 4 nuits à Bovec au 1er étage d’une maison « Apartma Guide 360″. L’appartement est confortable et nous avons droit à la petite terrasse pour déjeuner à l’extérieur. Notre hôte est moniteur de parapente et il nous conseillera pour nos activités.

Après un petit repos, nous partons découvrir le village de Bovec. Ville vouée au tourisme sportif , Bovec est la capitale de l’adrénaline en Slovénie. C’est le paradis des sports aquatiques, de la randonnée, du vélo, du parapente et bien d’autres activités touristiques en plein air. Cette petite ville située au seuil du parc national du Triglav se vante également de son paysage dépaysant, merveilleusement entouré par les hauts sommets des Alpes juliennes.. A travers cette vallée coule la Soca aux reflets turquoise.
Un petit mot d’histoire : Lors de la première guerre mondiale, ces montagnes se sont transformés en champ de bataille qui virent s’affronter des millions de soldats. Il y a de nombreuses fortifications dans le région qui témoignent de cette période.

Comme le tour du village est rapide, nous ne pouvons nous empêcher d’aller randonner jusqu’à la cascade de Virje (Slap Virje). Située dans la commune de Pluzna, la cascade de Virje qui danse sur 12 mètres de hauteur, offre une petite étendue d’eau émeraude bien transparente. Il est facile de se détendre au son de l’eau qui rentre en contact avec la piscine naturelle.

Distance : 10.2 kms – Dénivelé : 333 m – Temps : 3 h

Nos deux marmottes n’ont pas pu s’empêcher de faire sonner la cloche ! Après un peu plus d’une heure, nous arrivons à la cascade de Virje.

La balade vaut vraiment le coup ! Les couleurs sont magnifiques ! Un peu de monde mais tout à fait acceptable.

Après une petite pause détente pour admirer la cascade, nous reprenons notre balade jusqu’à Izvir Glijuna.Tout près de Slap Virje se trouve la source Glijun, qui fournit une grande quantité d’eau toute l’année. Le cours naturel passe par le Slap Virje, mais une partie est également détournée via un canal vers une petite centrale hydroélectrique.

Enfin, nous reprenons le chemin du retour en passant par un réservoir d’eau appelé Plužensko jezero.

23 août – Randonnée « Les Rochers de Naye » (2042m)

Aujourd’hui, nous décidons de réaliser une randonnée.
Distance : 9.6 kms – Dénivelé : 890 m – Temps : 5 h

Nous nous rendons au village de Caux en voiture où nous nous garons.On commence par suivre une petite route qui part dans la forêt.

Après quelques dizaines de minutes, un chemin monte dans la forêt (il y a deux possibilités qui se rejoignent). Comme nous ne le savions pas, nous avons demandé à un autochtone fort sympathique, dans sa cabane au fond du jardin !

Puis nous sortons de la forêt, saluons quelques vaches et profitons pleinement de la vue sur le lac et le sommet qui se dévoile.

Après ce couloir où la montée est un peu raide, nous arrivons à Sautodoz. Il y a un chalet en pierre, un gros cairn et une superbe vue !

Nous continuons notre ascension en passant sous un petit pont et nous dirigeons vers le jardin botanique alpin, la Rambertia.

Nous passons près d’un monument boudhiste avant de rejoindre le sommet. Nous avons eu la chance d’avoir un temps magnifique et le panorama est fabuleux !

Après une petite pause, nous reprenons le chemin du retour.

Cygne ou Dragon ?

16 août – Randonnée au Glacier d’Aletsch

Le glacier d’Aletsch est un monument Suisse pour son immense langue glaciaire de 23km. Il se caractérise par ses 2 bandes parallèles de moraines qui suivent le glacier de la Konkordiaplatz (l’endroit où se rejoignent les 3 principaux glaciers qui se trouvent juste derrière le trio mythique des alpes bernoises: Eiger, Jungfrau et Mönch) jusqu’au bout de sa langue.
Sa masse est spectaculaire : 27 milliards de tonnes de glace avec une épaisseur de 900 mètres à son apogée et il avance de 200 mètres par an.
A titre de comparaison, la Mer de Glace au-dessus de Chamonix ne fait que 7km de long et a une profondeur maximale de 300 mètres. Le glacier d’Aletsch est donc environ 3 fois plus grand que la Mer de Glace.

Distance: 17kms – Dénivelé: 700m de d+/- – Difficulté : Moyen/Facile – Durée: 6 h (Tracé bleu)

Photo prise à la station – Zoomez, c’est plutôt sympa !

De bon matin, depuis le village de Fiesch, nous empruntons la télécabine qui nous emmène à la station de Fiescheralp (2212 m). Nous avons une vue à couper le souffle sur les 4000m emblématiques de la région (le Cervin, le Weisshorn et le massif des Mischabels) de l’autre côté de la vallée du Rhône.

Dès le départ au nord-est de la station, le chemin de terre plat dévoile de très beaux points de vue.

Nous serpentons au dessus du village de Fieschertal, et traversons la ravine d’Unter Tälli. Puis nous grimpons jusqu’à une petite croix en bois sur un plateau rocheux. Nous avons un premier aperçu du Glacier de Fiescher.

Nous traversons des corniches pour atteindre la petite vallée de Märjela, puis poursuivons jusqu’au refuge Gletscherstube (2363 m)

Nous continuons vers le Märjenlensee (2300m) qui s’est formé sur le bord est du glacier d’Aletsch.

A l’embranchement de Roti Chumma (2369m), nous bifurquons à droite sur un sublime tronçon surplombant une infinie langue de glace. Depuis cet endroit, on randonne pendant 4-5 kms sur un sentier (le Aletsch Panoramaweg) qui offre sans aucun doute une des vues les plus iconiques et impressionnantes de Suisse!

Arrivé au Greichergrat au niveau du col de Biel (2292 m), nous partons en direction du sud-ouest le long de la crête puis des pentes herbeuses menant à Moosfluch (2333 m).

On quitte ensuite le chemin de crête pour descendre vers les eaux bleu profond du Blausee (2204 m) puis continuons vers le Bettmersee avant d’arriver à Bettmeralp. Nous en profiterons pour nous sustenter avant de reprendre le téléphérique jusqu’au village de Betten.

Depuis Betten, nous prenons le train jusqu’à Fiesch, notre point de départ. Encore une superbe journée sous le soleil et des souvenirs inoubliables du Glacier !

15 août – Randonnée du Schynige Platte à First (Chemin du Faulhorn)

Le 15 août, sans Maxime et Jeanne qui décident de rester se reposer, nous décidons de parcourir le Chemin du Faulhorn, entre Schynige Platte et la télécabine First. Ce sentier d’altitude, l’un des plus beaux de Suisse, dévoile une vue dégagée sur le lac de Thourne, le lac de Brienze, l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau.

Pour ce faire nous nous rendons jusqu’au village de Wilderswil pour prendre de le train. Le chemin de fer historique de la Schynige Platte traverse l’Alpe de Breitlauenen pour se rendre à la Schynige Platte.

Difficulté : difficile – Distance : 16,2 km – Durée : 6:00 h.

Dénivelé positif : 825 m – Dénivelé négatif : 639 m – Point le plus élevé : 2 680 m – Point le plus bas : 1 910 m

Après 50 minutes de trajet, nous arrivons à la station supérieure de la Schynige Platte. Nous entamons notre randonnée et dépassons les chalets de montagne de l’Oberberg sur la route vers le flanc ouest du Loucherhorn. Les panoramas depuis la station sont fabuleux !

Nous continuons sur l’Egg par une montée douce le long du flanc du Sägissa; en-dessous, nous apercevons le lac de montagne de Sägistalsee, brillant. Nous prenons le temps de déjeuner puis nous reprenons notre chemin. Le temps « s’abernaoudit » ! (comme on dit en patois en Normandie)

Après avoir contourné le ravin escarpé de Bonera, le sentier se poursuit jusqu’à l’auberge de montagne de Männdlenen, et continue sa montée jusqu’à Fulegg. Nous profitons de la vue en prenant une petite collation.

De là, nous suivons le flanc sud de la montagne jusqu’au sommet du Faulhorn (2681m) et offre un point de vue panoramique exceptionnel. Au 19e siècle, le Faulhorn était appelé le «Pic des Dames» parce qu’aucune compétence importante d’alpinisme n’était requise pour l’escalader. Cependant, son nom («faul» signifie «paresseux» en français) n’a rien à voir avec la paresse et atteindre le sommet de ce pic requiert une bonne forme physique. «Faul» ou «ful» est en fait le terme utilisé pour décrire les couches molles d’argile et d’ardoise dont la montagne est faite.

Le temps s’est fortement dégradé avant d’arriver au sommet. Au début du sommet, l’orage éclate et nous montons de manière accélérée. La pluie nous accompagne et les éclairs s’en donnent à coeur joie. Nous nous abritons au Berghotel Faulhorn en attendant que cela se calme. Après une vingtaine de minutes, nous entamons la descente, pas bien rassurés par le temps.

Le sentier escarpé mais bien entretenu descend ensuite jusqu’au lac de Bachalp (2265) en passant par Gassenboden (2533m). Nous faisons une petite halte dans deux refuges pour animaux en attendant que les nuées s’estompent. Malgré la pluie, nous profitons de superbes paysages de montagne.

Après une bonne averse, nous rejoignons la station supérieure des télécabines de Grindelwald-First avec un dénivelé plus ou moins plat. Nous immortalisons notre passage sur la célèbre passerelle Tissot « Cliff Walk ».

Nous prenons la télécabine pour rejoindre le village de Grindelwald.(1034 m). De là, nous embarquons dans le train pour rejoindre notre point de départ, la gare de Wilderswill. Une magnifique journée !

En Suisse, même pour randonner, cela revient tout de même cher !

14 août – Randonnée du Niederhorn vers Beatenberg

Avec Maxime et Jeanne (Simon et Lucille sont repartis en France), nous décidons de partir randonner pendant 5h30 du Niederhorn vers Beatenberg. (randonnée n°2) : Niederhorn – Burgfeldstand – Gemmenalphorn – Seefeld Oberberg – Justistal – Grön – Beatenberg Station

Point de départ : station de montagne de Niederhorn – Arrivée : Beatenberg Station
Durée de la randonnée aller: 5 h 30 – Distance : 15,8 km – Dénivelé: 1 360 m
Niveau de difficulté: exigeant

Pour ce faire, nous prenons le téléphérique depuis Beatenberg station (1130m) qui nous emmène au sommet du Niederhorn (1950m). De là, nous avons un très joli panorama sur les montagnes environnantes, les deux lacs et la ville d’Interlaken.


Le tronçon entre le Niederhorn et le Gemmenalphorn s’est vu décerner la médaille d’or du plus beau chemin de randonnée de Suisse.
La majeure partie de la randonnée se situe au-dessus de la lisière de la forêt et offre une vue à couper le souffle sur le lac de Thoune et le massif montagneux de l’Eiger, du Mönch et de la Jungfrau. Le chemin est plat jusqu’au petit lac Hohseil-Seeli. Dans celui-ci s’ébattent souvent des tritons et par temps particulièrement clair, le panorama des montagnes s’y reflète.


Nous montons ensuite au Burgfeldstand, le point culminant de la randonnée. De mai à juillet, les amateurs de fleurs sont particulièrement comblés sur ce parcours: crocus, edelweiss, anémone à fourrure, renoncules et bien d’autres ornent les alpages. .


Lors de la descente du Gemmenalphorn, un sentier escarpé nous mène vers la vallée de Justistal.

Sur un sentier en grande partie plat, nous longeons le ruisseau à travers les alpages. À partir de Büffelboden, nous continuons sur la route goudronnée jusqu’à Grön, puis jusqu’à Beatenberg Station. Avant d’arriver au village de Beatenberg,nous passons d’imposants tunnels rocheux et avons régulièrement une vue sur la vallée en contrebas.

10 & 11 août – Randonnée glaciaire du Bishorn (4153 m)

Le Bishorn est un l’un des 82 « 4000 » des Alpes. Son ascension est relativement aisée mais nécessite toutefois d’être bien acclimaté et suffisamment entraîné afin de prendre le plus de plaisir possible. Il présente la particularité d’être environné de certains des plus beaux sommets des Alpes (Weisshorn, Obergabelhorn, Zinalrothorn…)

Réveil à 5h. Après un solide petit déjeuner, l’ascension du Bishorn peut commencer. Nous commençons notre ascension en même temps que le soleil.

Après 15 minutes de marche, nous nous équipons des crampons et nous nous encordons. Nous serons accompagnés de deux guides : Philippe et Patrice. Nous commençons l’ascension en traversant le glacier de Turtmann. Nous nous frayons un chemin parmi les crevasses.

Après 1h30 de marche, une première pause s’impose.

Progressivement la pente s’incline plus fortement jusqu’à la selle entre les 2 sommets du Bishorn.

Il faut enfin se diriger vers le sommet de droite et monter la dernière pente de neige relativement forte (35-40°) pour atteindre le sommet après avoir passé une grande crevasse. Après 4h de marche, nous arrivons au sommet ! Les derniers deux cent mètres n’ont pas été faciles ! Mais les efforts valent le coup avec n temps magnifique ! Le panorama est à couper le souffle avec une vue sur un grand nombre de sommets de plus de 4000 !

Ensuite, le retour se fait par le même chemin. D’habitude, la descente n’est pas des plus évidente, car il s’agit de redescendre d’une traite les 2500m montés en deux jours. Nous choisissons de la faire en deux jours et de passer une nuit supplémentaire à la cabane de Tracuit.

Le 11 août, nous nous levons tranquillement vers 8 h et nous entamons la descente vers Zinal, notre point de départ.

Arrivée vers 12h à Zinal – Un petit repas au restaurant et nous repartons pour notre prochaine destination : Interlaken.