22 & 23 août – Grottes de Skocjan – Lac d’Iseo

Les grottes de Skocjan sont situées dans la partie sud-ouest de la Slovénie, sur le karst natif. Elles sont inscrites comme monument naturel sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Elles abritent l’un des plus grands canyons souterrains du monde.

Ce réseau souterrain de 6 km de long est l’œuvre de la Reka, rivière qui pénètre dans une gorge sous le village de Škocjan pour se jeter dans le lac Mort, un réservoir où elle disparaît à l’extrémité de la grotte. Elle refait surface – sous le nom de Timavo – à Duino, en Italie, soit 34 km au nord-ouest, avant de se jeter dans le golfe de Trieste.

Nous commencerons par la visite guidée (en noir) puis nous continuerons par la promenade en rouge. Il est interdit de prendre des photos lors de la visité guidée ; c’est pourquoi nous n’avons pas pu en prendre beaucoup. (mais un peu quand même …)

Nous empruntons un chemin de gravier sur environ 600 m avant d’atteindre l’entrée principale dans la vallée de Globočak (dolines). Un tunnel de 116 m, construit en 1933, conduit rapidement au début de la Grotte silencieuse, une ramification sèche de la gorge souterraine qui s’étend sur 500 m. Baptisée paradis dans sa première section, elle est couverte de splendides stalactites, stalagmites et de coulées semblables à des congères ; le deuxième secteur, dit calvaire, constituait autrefois le lit de la rivière. La Grotte silencieuse débouche sur la grande salle, véritable forêt de concrétions et de gisements, large de 120 m sur 30 de hauteur. Ne manquez pas les “géantes” et l’“orgue”, des stalagmites impressionnantes.

Le bourdonnement de la rivière salue notre entrée dans la Grotte bruyante aux parois de 100 m de hauteur. Pour enjamber la Reka et rejoindre la salle de Müller, nous traversersons le pont de Cerkevnik,suspendu à près de 50 m au-dessus du lit de la rivière. C’est magnifique !! On se croirait dans le film « Le Seigneur des Anneaux »….

La salle de Schmidl, la portion finale, débouche dans la Velika Dolina (“grande vallée”). De là, nous passerons devant la grotte de Tominč, où des éléments d’un site préhistorique ont été mis au jour, puis nous empruntons une passerelle près du pont naturel.

Nous continuons notre marche pendant 2.5 kms ; ce qui vaut vraiment le coup. Pas trop de monde et de beaux paysages !

Nous rentrons sur Izola en fin d’après midi et allons nous baigner avant le coucher du soleil.

Le 23 août, nous reprenons la route avec un halte au lac d’Iséo en Italie avant de rentrer chez nous.

Ce fût un très beau voyage dans un pays facilement accessible et très diversifié. A faire !

17 août – Ascension du Triglav – Jour 3 : Dolic – 7 Lacs – Plato

Jour 3: Dolic – 7 lacs – Plato (21km, +300m, -1450m, 7h): passer un col à 2360m, et après une descente un peu raide redescendre la bucolique vallée des sept lacs, puis rejoindre le parking de Plato (1088m)

Après quelques cols rocheux, on aperçoit de nouveau verdure et pâturages. Nous avons pu apercevoir des bouquetins, ce qui a ravi Nadège !

Nous arrivons dans la vallée et nous admirons au cours de la randonnée les magnifiques couleurs des lacs.

Juste avant le refuge des 7 lacs, nous ferons une pause et admirerons le paysage.

Enfin c’est la redescente finale, parmi les cabanes et les sapins. On est chez Thoreau, un village qui semble en dehors du temps !.

Ce fût une très belle expérience et les paysages sont vraiment très beaux ! Il faut tout de même une certaine condition physique pour réaliser l’ascension.

16 août – Ascension du Triglav – Jour 2 : Vodnikov-Triglav-Dolic

Jour 2: Vodnikov – Triglav – Dolic (9.96 km, 1286 m, 8h): monteé en 2h jusqu’au refuge de Dom Planika (2400m d’altitude, au pied du Triglav), faire l’aller-retour de 2h30 jusqu’au sommet (2864m d’altitude), descendre en 2h30 jusqu’au refuge de Dolic (2150m d’altitude). L’aller-retour au sommet peut nécessiter un équipement de via ferrata si vous craignez le vertige ou s’il a plu.

La montée est aride et raide dès le départ du refuge de Dom Vodnikov; c’est rocheux et ça monte vite. Au bout d’un peu plus de 2h, nous arrivons au refuge Dom Planika.

La montée entre le refuge de Dom Planika et le sommet du Triglav est pour le moins abrupte! C’est équipé en via ferrata: sous réserve que vous n’ayez pas le vertige. Ce n’est pas nécessaire quand tout est sec, mais indispensable lorsqu’il a plu ou neigé. Nadège apprécie réellement sa tenue de via ferrata !

Dernière ascension pour atteindre le sommet du Mont Triglav

Il y avait un peu de monde et nous devions quelquefois patienter pour laisser monter ou descendre des groupes de marcheurs.

Le Triglav, point culminant des Alpes juliennes et plus haut sommet de Slovénie, s’élève à 2 864 mètres d’altitude. Véritable symbole national, berceau de plusieurs légendes et terrain de conflits armés, escaladé pour la première fois en 1778, il orne désormais le drapeau de Slovénie et la face spécifique des pièces de 50 centimes d’euro.

La vue depuis le sommet est époustouflante. Nous prenons le temps d’admirer la vue et de prendre une petite collation. Au sommet se trouve l’Aljažev stolp (ou « tour d’Aljaž »), un bivouac cylindrique, symbole important du pays. Il offre aux alpinistes, durant les tempêtes, un refuge de courte durée.

Nous reprenons notre descente et au bout de 2h30, nous arrivons au refuge Dolic. Le refuge est un peu moins confortable que le précédent (pas d’eau courante et potable) mais on apprécie de manger chaud et de dormir dans un lit.

15 août – Ascension du Triglav – Jour 1 : Plato – Vodnikov

Itinéraire de trois jours dans le Triglav

Trois jours laissent le temps de monter au sommet, et de redescendre en faisant une belle boucle par la vallée des sept lacs. L’accès se fait par le Sud-Est du massif. Il est à taille humaine: le sommet du Triglav culmine à 2900 mètres, le parc naturel fait vingt kilomètres de bout en bou

Voici donc l’itinéraire que nous avons suivi:

  • Jour 1: Plato – Vodnikov (11.83km, 1354 m, 6h): garer la voiture au parking de Plato (1088m d’altitude, cela permet de gagner 600m de dénivelée) et monter jusqu’au refuge de Dom Vodnikov (1817m d’altitude, très bien situé, eau gratuite).
  • Jour 2: Vodnikov – Triglav – Dolic
  • Jour 3: Dolic – 7 lacs – Plato

Nous nous rendons au parking du Plato (Coordonnées GPS : 46.31395 Nord, 13.85153 Est). Le parking est payant.


Nous débutons notre randonnée en traversant des massifs boisés.

A mesure qu’on monte ça se dépeuple et l’ossature de la montagne se découvre.

Vers 18h, nous arrivons au refuge Dom Vodnikov. Le refuge est très sympa avec de l’eau et la possibilité de prendre une douche.

Le soir, nous sommes témoin d’un phénomène étrange, une sorte de fusée dans le ciel, dont nous vous faisons part dans la vidéo ci-dessus.

14 août – Les Gorges de Vintgar

Situées à 4 kilomètres du lac de Bled, nous allons visiter les gorges de Vintgar. Facile d’accès, elles sont à couper le souffle lorsque le soleil vient déposer ses rayons sur l’eau cristalline de la rivière Radovna. Elles ont toutefois un défaut majeur, qui pourrait en partie venir compromettre le plaisir que vous pourriez ressentir à les visiter : leur grande popularité. Il faut donc choisir ses horaires (ouverture ou fermeture) pour éviter la foule et réserver ses billets auparavant. En ce qui nous concerne, il y avait effectivement du monde mais nous avons réussi à être relativement tranquilles.

Nous nous garons sur le parking et nous prenons le bus jusqu’à l’entrée des gorges. Nous nous munissons d’un casque (clairement pour le fun ! car aucun risque…) et nous débutons notre promenade.


La passerelle en bois qui les borde est convenablement aménagée et elle s’étend sur un parcours de 1.6 kilomètre, au cœur de deux montagnes.


Sur notre chemin, nous croisons le Bohinj Railway Bridge qui est un pont fait en pierre avec une grande arche, un barrage électrique, de la végétation luxuriante, de nombreuses cascades et des bassins, ainsi qu’une chute de 16 mètres de haut.


Comme le trajet ne forme pas une boucle, nous prenons à droite pour prendre un chemin (Chemin Sveta Katarina, tracé vert, 5.7 kms) qui grimpe dans la forêt. Après 30 minutes d’effort, nous arrivons à l’église Sainte Catherine d’où on profite d’une très belle vue.

12 août – Randonnée au sommet du Stol (2236 m)

Aujourd’hui, nous décidons de réaliser une randonnée au sommet du Stol à 2236 m
Distance : 11 kms – Dénivelé : 1141 m – Temps : 7 h00

Nous démarrons au refuge de Valvasojev (1181 m) et nous entamons notre ascension. Nous suivons tout simplement le balisage indiquant le sommet (« Stol » en slovène, ou « Hochstuhl » en allemand). Nous avons choisi de faire l’itinéraire dans le sens des aiguilles d’une montre, réservant ainsi le gros du dénivelé à la montée pour terminer sur un retour en douceur.

Nous arrivons au sommet au bout de 3 h et nous entrons en Autriche sur 1 mètre. En effet, nous sommes juste à la frontière avec l’Autriche ! Pas mal de vent au sommet mais de très beaux panoramas. Nous admirons la vue au sommet du Stol sur l’Autriche, puis revenons au col pour aller en direction du Mali Stol, puis du refuge. Nous déjeunerons en terrasse et au soleil. Nous retrouvons le chemin de la descente en contrebas du bâtiment et terminez la boucle jusqu’au parking du départ.

8 août – Randonnée au Lac de Krn (1400m) ou Krnsko Jezero.

Aujourd’hui, nous décidons de réaliser une randonnée au lac de Krn.
Distance : 14 kms – Dénivelé : 924 m – Temps : 4 h50

Le lac Krn Jezero est le plus grand lac de haute altitude de Slovénie ; il est d’origine glacière et se situe à 1400m d’altitude. Il mesure 390m de long, 150m de large et 17m de profondeur. Il est encaissé entre le mont Lemež (2042 m) et le mont Mali Šmohor.
Il y a une vie riche dans le lac, qui est grandement menacée en raison de l’afflux important de nutriments. Le lac est habité par des œufs de Pâques et des poissons rouges, qui ont été introduits dans le lac entre les deux guerres mondiales. Les premières visites sont enregistrées dès 1312, lorsque l’évêque Henri III de Gorizia est venu ici pour chasser.

Après 2 h de marche, nous faisons une première halte au lac Dupljesko Jezero.

Nous reprenons notre route pour arriver ensuite après une demi-heure de marche au lac Krnsko Jezero.

Nous faisons connaissance avec quelques animaux …

Après avoir profité du paysage et dit au revoir à nos nouveaux amis, nous reprenons notre route en sens inverse. Très jolie randonnée sans grande difficulté.

Sur la route du retour, nous nous arrêtons près du fleuve Isonzo (petite plage et possibilité de plonger) et nous marchons pour nous rendre à Velika Koritka Socé. Les gorges sont magnifiques et l’eau est d’un bleu époustouflant.

06 Août – Bovec – Randonnée à la cascade de Virje

Après une nuit passée à Turin, nous traversons la frontière juste avant le village de Zaga.

Pour le début de notre séjour en Slovénie, nous nous arrêtons pour 4 nuits à Bovec au 1er étage d’une maison « Apartma Guide 360″. L’appartement est confortable et nous avons droit à la petite terrasse pour déjeuner à l’extérieur. Notre hôte est moniteur de parapente et il nous conseillera pour nos activités.

Après un petit repos, nous partons découvrir le village de Bovec. Ville vouée au tourisme sportif , Bovec est la capitale de l’adrénaline en Slovénie. C’est le paradis des sports aquatiques, de la randonnée, du vélo, du parapente et bien d’autres activités touristiques en plein air. Cette petite ville située au seuil du parc national du Triglav se vante également de son paysage dépaysant, merveilleusement entouré par les hauts sommets des Alpes juliennes.. A travers cette vallée coule la Soca aux reflets turquoise.
Un petit mot d’histoire : Lors de la première guerre mondiale, ces montagnes se sont transformés en champ de bataille qui virent s’affronter des millions de soldats. Il y a de nombreuses fortifications dans le région qui témoignent de cette période.

Comme le tour du village est rapide, nous ne pouvons nous empêcher d’aller randonner jusqu’à la cascade de Virje (Slap Virje). Située dans la commune de Pluzna, la cascade de Virje qui danse sur 12 mètres de hauteur, offre une petite étendue d’eau émeraude bien transparente. Il est facile de se détendre au son de l’eau qui rentre en contact avec la piscine naturelle.

Distance : 10.2 kms – Dénivelé : 333 m – Temps : 3 h

Nos deux marmottes n’ont pas pu s’empêcher de faire sonner la cloche ! Après un peu plus d’une heure, nous arrivons à la cascade de Virje.

La balade vaut vraiment le coup ! Les couleurs sont magnifiques ! Un peu de monde mais tout à fait acceptable.

Après une petite pause détente pour admirer la cascade, nous reprenons notre balade jusqu’à Izvir Glijuna.Tout près de Slap Virje se trouve la source Glijun, qui fournit une grande quantité d’eau toute l’année. Le cours naturel passe par le Slap Virje, mais une partie est également détournée via un canal vers une petite centrale hydroélectrique.

Enfin, nous reprenons le chemin du retour en passant par un réservoir d’eau appelé Plužensko jezero.

23 août – Randonnée « Les Rochers de Naye » (2042m)

Aujourd’hui, nous décidons de réaliser une randonnée.
Distance : 9.6 kms – Dénivelé : 890 m – Temps : 5 h

Nous nous rendons au village de Caux en voiture où nous nous garons.On commence par suivre une petite route qui part dans la forêt.

Après quelques dizaines de minutes, un chemin monte dans la forêt (il y a deux possibilités qui se rejoignent). Comme nous ne le savions pas, nous avons demandé à un autochtone fort sympathique, dans sa cabane au fond du jardin !

Puis nous sortons de la forêt, saluons quelques vaches et profitons pleinement de la vue sur le lac et le sommet qui se dévoile.

Après ce couloir où la montée est un peu raide, nous arrivons à Sautodoz. Il y a un chalet en pierre, un gros cairn et une superbe vue !

Nous continuons notre ascension en passant sous un petit pont et nous dirigeons vers le jardin botanique alpin, la Rambertia.

Nous passons près d’un monument boudhiste avant de rejoindre le sommet. Nous avons eu la chance d’avoir un temps magnifique et le panorama est fabuleux !

Après une petite pause, nous reprenons le chemin du retour.

Cygne ou Dragon ?

16 août – Randonnée au Glacier d’Aletsch

Le glacier d’Aletsch est un monument Suisse pour son immense langue glaciaire de 23km. Il se caractérise par ses 2 bandes parallèles de moraines qui suivent le glacier de la Konkordiaplatz (l’endroit où se rejoignent les 3 principaux glaciers qui se trouvent juste derrière le trio mythique des alpes bernoises: Eiger, Jungfrau et Mönch) jusqu’au bout de sa langue.
Sa masse est spectaculaire : 27 milliards de tonnes de glace avec une épaisseur de 900 mètres à son apogée et il avance de 200 mètres par an.
A titre de comparaison, la Mer de Glace au-dessus de Chamonix ne fait que 7km de long et a une profondeur maximale de 300 mètres. Le glacier d’Aletsch est donc environ 3 fois plus grand que la Mer de Glace.

Distance: 17kms – Dénivelé: 700m de d+/- – Difficulté : Moyen/Facile – Durée: 6 h (Tracé bleu)

Photo prise à la station – Zoomez, c’est plutôt sympa !

De bon matin, depuis le village de Fiesch, nous empruntons la télécabine qui nous emmène à la station de Fiescheralp (2212 m). Nous avons une vue à couper le souffle sur les 4000m emblématiques de la région (le Cervin, le Weisshorn et le massif des Mischabels) de l’autre côté de la vallée du Rhône.

Dès le départ au nord-est de la station, le chemin de terre plat dévoile de très beaux points de vue.

Nous serpentons au dessus du village de Fieschertal, et traversons la ravine d’Unter Tälli. Puis nous grimpons jusqu’à une petite croix en bois sur un plateau rocheux. Nous avons un premier aperçu du Glacier de Fiescher.

Nous traversons des corniches pour atteindre la petite vallée de Märjela, puis poursuivons jusqu’au refuge Gletscherstube (2363 m)

Nous continuons vers le Märjenlensee (2300m) qui s’est formé sur le bord est du glacier d’Aletsch.

A l’embranchement de Roti Chumma (2369m), nous bifurquons à droite sur un sublime tronçon surplombant une infinie langue de glace. Depuis cet endroit, on randonne pendant 4-5 kms sur un sentier (le Aletsch Panoramaweg) qui offre sans aucun doute une des vues les plus iconiques et impressionnantes de Suisse!

Arrivé au Greichergrat au niveau du col de Biel (2292 m), nous partons en direction du sud-ouest le long de la crête puis des pentes herbeuses menant à Moosfluch (2333 m).

On quitte ensuite le chemin de crête pour descendre vers les eaux bleu profond du Blausee (2204 m) puis continuons vers le Bettmersee avant d’arriver à Bettmeralp. Nous en profiterons pour nous sustenter avant de reprendre le téléphérique jusqu’au village de Betten.

Depuis Betten, nous prenons le train jusqu’à Fiesch, notre point de départ. Encore une superbe journée sous le soleil et des souvenirs inoubliables du Glacier !

15 août – Randonnée du Schynige Platte à First (Chemin du Faulhorn)

Le 15 août, sans Maxime et Jeanne qui décident de rester se reposer, nous décidons de parcourir le Chemin du Faulhorn, entre Schynige Platte et la télécabine First. Ce sentier d’altitude, l’un des plus beaux de Suisse, dévoile une vue dégagée sur le lac de Thourne, le lac de Brienze, l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau.

Pour ce faire nous nous rendons jusqu’au village de Wilderswil pour prendre de le train. Le chemin de fer historique de la Schynige Platte traverse l’Alpe de Breitlauenen pour se rendre à la Schynige Platte.

Difficulté : difficile – Distance : 16,2 km – Durée : 6:00 h.

Dénivelé positif : 825 m – Dénivelé négatif : 639 m – Point le plus élevé : 2 680 m – Point le plus bas : 1 910 m

Après 50 minutes de trajet, nous arrivons à la station supérieure de la Schynige Platte. Nous entamons notre randonnée et dépassons les chalets de montagne de l’Oberberg sur la route vers le flanc ouest du Loucherhorn. Les panoramas depuis la station sont fabuleux !

Nous continuons sur l’Egg par une montée douce le long du flanc du Sägissa; en-dessous, nous apercevons le lac de montagne de Sägistalsee, brillant. Nous prenons le temps de déjeuner puis nous reprenons notre chemin. Le temps « s’abernaoudit » ! (comme on dit en patois en Normandie)

Après avoir contourné le ravin escarpé de Bonera, le sentier se poursuit jusqu’à l’auberge de montagne de Männdlenen, et continue sa montée jusqu’à Fulegg. Nous profitons de la vue en prenant une petite collation.

De là, nous suivons le flanc sud de la montagne jusqu’au sommet du Faulhorn (2681m) et offre un point de vue panoramique exceptionnel. Au 19e siècle, le Faulhorn était appelé le «Pic des Dames» parce qu’aucune compétence importante d’alpinisme n’était requise pour l’escalader. Cependant, son nom («faul» signifie «paresseux» en français) n’a rien à voir avec la paresse et atteindre le sommet de ce pic requiert une bonne forme physique. «Faul» ou «ful» est en fait le terme utilisé pour décrire les couches molles d’argile et d’ardoise dont la montagne est faite.

Le temps s’est fortement dégradé avant d’arriver au sommet. Au début du sommet, l’orage éclate et nous montons de manière accélérée. La pluie nous accompagne et les éclairs s’en donnent à coeur joie. Nous nous abritons au Berghotel Faulhorn en attendant que cela se calme. Après une vingtaine de minutes, nous entamons la descente, pas bien rassurés par le temps.

Le sentier escarpé mais bien entretenu descend ensuite jusqu’au lac de Bachalp (2265) en passant par Gassenboden (2533m). Nous faisons une petite halte dans deux refuges pour animaux en attendant que les nuées s’estompent. Malgré la pluie, nous profitons de superbes paysages de montagne.

Après une bonne averse, nous rejoignons la station supérieure des télécabines de Grindelwald-First avec un dénivelé plus ou moins plat. Nous immortalisons notre passage sur la célèbre passerelle Tissot « Cliff Walk ».

Nous prenons la télécabine pour rejoindre le village de Grindelwald.(1034 m). De là, nous embarquons dans le train pour rejoindre notre point de départ, la gare de Wilderswill. Une magnifique journée !

En Suisse, même pour randonner, cela revient tout de même cher !

14 août – Randonnée du Niederhorn vers Beatenberg

Avec Maxime et Jeanne (Simon et Lucille sont repartis en France), nous décidons de partir randonner pendant 5h30 du Niederhorn vers Beatenberg. (randonnée n°2) : Niederhorn – Burgfeldstand – Gemmenalphorn – Seefeld Oberberg – Justistal – Grön – Beatenberg Station

Point de départ : station de montagne de Niederhorn – Arrivée : Beatenberg Station
Durée de la randonnée aller: 5 h 30 – Distance : 15,8 km – Dénivelé: 1 360 m
Niveau de difficulté: exigeant

Pour ce faire, nous prenons le téléphérique depuis Beatenberg station (1130m) qui nous emmène au sommet du Niederhorn (1950m). De là, nous avons un très joli panorama sur les montagnes environnantes, les deux lacs et la ville d’Interlaken.


Le tronçon entre le Niederhorn et le Gemmenalphorn s’est vu décerner la médaille d’or du plus beau chemin de randonnée de Suisse.
La majeure partie de la randonnée se situe au-dessus de la lisière de la forêt et offre une vue à couper le souffle sur le lac de Thoune et le massif montagneux de l’Eiger, du Mönch et de la Jungfrau. Le chemin est plat jusqu’au petit lac Hohseil-Seeli. Dans celui-ci s’ébattent souvent des tritons et par temps particulièrement clair, le panorama des montagnes s’y reflète.


Nous montons ensuite au Burgfeldstand, le point culminant de la randonnée. De mai à juillet, les amateurs de fleurs sont particulièrement comblés sur ce parcours: crocus, edelweiss, anémone à fourrure, renoncules et bien d’autres ornent les alpages. .


Lors de la descente du Gemmenalphorn, un sentier escarpé nous mène vers la vallée de Justistal.

Sur un sentier en grande partie plat, nous longeons le ruisseau à travers les alpages. À partir de Büffelboden, nous continuons sur la route goudronnée jusqu’à Grön, puis jusqu’à Beatenberg Station. Avant d’arriver au village de Beatenberg,nous passons d’imposants tunnels rocheux et avons régulièrement une vue sur la vallée en contrebas.

10 & 11 août – Randonnée glaciaire du Bishorn (4153 m)

Le Bishorn est un l’un des 82 « 4000 » des Alpes. Son ascension est relativement aisée mais nécessite toutefois d’être bien acclimaté et suffisamment entraîné afin de prendre le plus de plaisir possible. Il présente la particularité d’être environné de certains des plus beaux sommets des Alpes (Weisshorn, Obergabelhorn, Zinalrothorn…)

Réveil à 5h. Après un solide petit déjeuner, l’ascension du Bishorn peut commencer. Nous commençons notre ascension en même temps que le soleil.

Après 15 minutes de marche, nous nous équipons des crampons et nous nous encordons. Nous serons accompagnés de deux guides : Philippe et Patrice. Nous commençons l’ascension en traversant le glacier de Turtmann. Nous nous frayons un chemin parmi les crevasses.

Après 1h30 de marche, une première pause s’impose.

Progressivement la pente s’incline plus fortement jusqu’à la selle entre les 2 sommets du Bishorn.

Il faut enfin se diriger vers le sommet de droite et monter la dernière pente de neige relativement forte (35-40°) pour atteindre le sommet après avoir passé une grande crevasse. Après 4h de marche, nous arrivons au sommet ! Les derniers deux cent mètres n’ont pas été faciles ! Mais les efforts valent le coup avec n temps magnifique ! Le panorama est à couper le souffle avec une vue sur un grand nombre de sommets de plus de 4000 !

Ensuite, le retour se fait par le même chemin. D’habitude, la descente n’est pas des plus évidente, car il s’agit de redescendre d’une traite les 2500m montés en deux jours. Nous choisissons de la faire en deux jours et de passer une nuit supplémentaire à la cabane de Tracuit.

Le 11 août, nous nous levons tranquillement vers 8 h et nous entamons la descente vers Zinal, notre point de départ.

Arrivée vers 12h à Zinal – Un petit repas au restaurant et nous repartons pour notre prochaine destination : Interlaken.

9 août – Randonnée jusqu’à la Cabane de Tracuit (3259 m)

Distance : 5,6 km – Dénivelé : 815 m D+, 350 m D – Durée : 4 h

De la cabane, nous gagnons le col de Milon (2 960 m env.) par un sentier qui remonte la moraine latérale du glacier du Weisshorn.

Nous descendons ensuite sur son versant nord en s’aidant des chaînes en place. Nous avons la chance d’apercevoir de nombreux bouquetins et c’est toujours un plaisir pour toute la famille de vois ces animaux en liberté.

Nous rejoignons ensuite le sentier pour la cabane de Tracuit, en provenance de Zinal.

Nous passons au sud-est du col de Tracuit (3 227 m), et nous atteignons la cabane vers 16h. Un aperçu de la Cabane de Tracuit à 3256 mètres d’altitude. C’est un refuge moderne avec une vue spectaculaire sur les chaînes de montagne qui l’entoure. Le paysage est véritablement somptueux avec le Bishorn, le Weisshorn, le Zinalrothorn, la Dent Blanche et le Val d’Anniviers.

Quelques photos du coucher de soleil depuis le refuge !

Le temps se dégage petit à petit et on nous annonce un temps magnifique demain ! Vivernent demain ! Lever à 5h…

08 août – Randonnée jusqu’à la Cabane d’Arpitettaz (2786 m)

Pour tout vous dire, l’objectif de venir dans cette région est de monter un sommet de plus de 4000 mètres qui ne soit pas trop technique. Nous avons donc choisi de gravir le Bishorn (4153m). Nous allons effectuer cette randonnée glaciaire en 4 jours avec 3 nuits en refuge. Ci-dessous en bleu le tracé de notre périple.

1er jour : Zinal (1640) -> Cabane d’Arpitettaz (2786) par le sentier 97a
2nd jour : Cabane d’Arpitettaz (2786) -> Refuge de Tracuit (3256)
3ème jour : Ascension A/R au Bishorn (4153) / 4ème jour : Descente jusqu’à Zinal par le sentier 98b

Accompagné de notre guide, Philippe Pouts, nous partons de Zinal en milieu de matinée par un chemin assez pentu avec quelques passages escarpés. Un peu dur pour Erwan !

Après 1h30 de marche, nous arrivons au lac d’Arpitettaz où nous avons une vue sur le Besso et la Pointe de Zinal.

Nous continuons notre ascension vers la cabane d’Apetittaz. Le temps est assez brumeux mais il semble que celui-ci se dégage progressivement.

Nous arrivons vers 16h au refuge, très jolie petite maison au milieu de rien.. La cabane d’Arpitettaz (2’786m) est située au pied du Weisshorn du coté ouest, face au Blanc de Moming et à son glacier. Ce refuge est plutôt petit et on sent tout de suite bien. Le personnel qui s’occupe de refuge est très sympathique.

Après un repas copieux, nous nous endormons rapidement.

05 au 07 août – Zinal

Pour cette année, nous avons choisi de découvrir ce merveilleux, mais ô bien couteux, pays que la Suisse. Départ le 05 août de bon matin de Cholet avec Maxime et Jeanne. Simon et Lucille nous rejoindront à Zinal en fin de soirée après qu’ils aient passé deux semaines de vacances (Triathlon de l’Alpe d’Huez pour Simon … oh que c’est dur la montagne !!)

Sur le chemin, nous faisons une petite halte à Ouchy (près de Lausanne) au bord du lac pour déjeuner.

Nous reprenons notre route pour arriver en fin d’après midi à notre lieu de villégiature : Zinal. (altitude 1670m) C’est un village situé dans le val d’Anniviers en Valais. Il est connu pour être le lieu d’arrivée de la course Sierre-Zinal, et représente également le point de départ pour l’ascension de plusieurs sommets de plus de 4000 mètres de hauteur. (ah ah c’est pour nous !)

Nous logeons à l’étage d’un chalet typique de la région.

Petit panorama depuis le chalet !

Le 06 août, après une matinée au calme (ce sont les vacances tout de même !), nous partons découvrir l’ancienne mine de cuivre.
«  Le val d’Anniviers est riche en minerais de cuivre. Située à 1 920 mètres d’altitude au fond du plat de la Lée, le filon de la mine de cuivre de la Lée est découvert dans les années 1830 puis exploré entre 1857 et 1859 par la creusée d’une galerie. Elle n’est réellement exploitée qu’entre 1900 et 1902 lors du rachat de la concession par la Société des Mines du val d’Anniviers.« 
C’est l’occasion de faire un petit tour à pied dans la Vallée.

Le 07 août, nous prenons notre temps le matin.

L’après midi, nous décidons de nous dégourdir les jambes. Nous empruntons le téléphérique depuis Zinal pour monter jusqu’à Sorebois. De là, nous marchons jusqu’à la Corne de Sorebois en empruntant le chemin balisé n°6.

Arrivés à la Corne de Sorebois à 2895 mètres d’altitude, nous avons un très joli panorama sur toute la chaîne de montagnes ainsi que le lac de Moiry. Nous redescendrons tranquillement à pied jusqu’à Zinal. Petite marche de 4 h.

23 août – Cinque Terre – Villages de Riomaggiore et de Portovenere

Le 23 août au matin, nous retrouvons Nicole et ses parents à la gare de la Spezia et nous nous arrêtons à Riomaggiore, dernier village des Cinque Terre que nous n’avions pas fait. Nous faisons une petite visite du village puis nous nous lançons pour une randonnée afin de rejoindre le village de Portovenere.

  • Randonnée de Riomaggiore à Portovenere
    • Longueur: 15 km – Durée: 5 heures – Difficulté: moyen – Péage: non

Nous commençons par une montée plutôt raide (comme chaque randonnée, me direz-vous ?) au milieu de pinèdes et de terrasses plantées de vignes et d’oliviers, pour arriver à l’église Santuario di Nostra Signora di Montenero après 1 h de marche. La vue est magnifique sur Riomaggiore et toute la côte des Cinque Terre.

Le sentier atteint la crête au col du Telegrafo. Le sentier parcourt ensuite cette crête vers l’est au milieu d’une végétation dense et variée: pins, chênes, bruyères. Après le village de Campiglia nous avons une vue panoramique exceptionnelle sur la mer avec les iles de CapraiaElbe et même la Corse. ( on n’a pas vu la Corse …)

Le chemin descend ensuite vers Portovenere, un très beau et authentique village qui nous a enchanté.

L’appel de la mer étant trop fort, nous prenons un petit bain avec quelques plongeons, bien sûr, avant de prendre le bateau pour la Spezia.

Encore une belle journée !

21&22 août – Cinque Terre – Village de Manarola

Compte tenu de notre expérience précédente (chaleur et foule à partir de 11h), nous changeons de stratégie. Nous décidons de prendre le train à 16h40 pour commencer notre randonnée vers 17h. Cela a plutôt bien fonctionné car il faisait un peu moins chaud et surtout il y avait très peu de monde.

Aujourd’hui, nous allons relier le village de Corniglia au village de Manarola. Nous avions prévu de prolonger jusqu’au village de Riomaggiore mais « les Dieux en ont décidé autrement » …

  • Randonnée de Corniglia à Manorala (via Volastra)
    • Longueur: 4 km – Durée: 2 heures – Difficulté: moyen – Péage: non

Comme la journée précedente, nous prenons le train à La Gare centrale de la Spezia et 10 minutes plus tard, nous débarquons au village de Corniglia. Nous commençons par la montée des escaliers pour atteindre le village puis nous entamons une pente assez raide jusqu’au sommet de la colline.

Après une bonne heure de marche, nous atteignons le village de Volastra, situé à 330 mètres d’altitude au dessus de Manarola. La vue est très belle! Des générations de paysans ont travaillé une montagne parfois très abrupte pour cultiver la terre en terrasses où sont plantés vignes, fruits et oliviers depuis des siècles.

Nous arrivons au village de Manarola et le village est probablement le plus pittoresque des 5 villages. Au coucher du soleil, les couleurs sont magnifiques.

Après concertation avec l’ensemble de la Team, nous nous arrêtons pour prendre un bain – l’endroit est propice aux plongeons – et nous passons la soirée dans le village. Nous dînerons au restaurant « Il Porticciolo » où nous avons probablement mangé les meilleures pizzas de notre existence ! Très belle soirée et de très bons souvenirs !

Le 22 août, nous profitons de la piscine et du cadre magnifique du hameau où nous séjournons.

19&20 août – Cinque Terre – Villages de Corniglia, Vernazza et Monterosso

Le 19 août, nous découvrons le hameau en cours de rénovation complète, avec piscine, à proximité de 50 hectares de bois parmi les collines de Lunigiana et vue sur les Alpes aputiennes. Nous profitons de la piscine.

En fin d’après-midi, nous nous rendons à la Marina di Massa où nous retrouvons Nicole, la jeune italienne que nous avons hébergée pendant 1 an avec ses parents. Nous passons 2h sur la plage… privée. Nous découvrons la privatisation des plages avec la location de parasols et de transats. C’est clair que cela ne correspond pas à notre conception de la plage ! Cela semble légion (pas romaine – pour l’Italie, le jeu de mots est pas mal !) en Italie et les italiens ont l’air de s’en accommoder.

Nous passerons la soirée dans un restaurant au bord de la plage et les pieds dans le sable. Belle soirée !

Le 20 août, de bon matin, nous nous rendons à la Gare centrale de la Spezia où nous prenons le train régional pour Corniglia. Il y a 10 minutes de train. Nous avions pris la Carte Cinque Train Terre qui nous permet d’avoir un accès illimité pour la journée pour les trains des Cinq terres et l’accès aux deux sentiers payants.( Ci-joint le lien https://card.parconazionale5terre.it/fr pour l’ensemble des rensignements). Pour aujourd’hui, c’était plus rentable.

Nous débutons notre premier tronçon :

  • Randonnée de Corniglia à Vernazza
    • Longueur: 4 km – Durée: 2 heures – Difficulté: moyen – Péage: €7.50 ou Cinque Terre Card

Nous empruntons l’escalier (380 marches en brique) qui part de la gare jusqu’au village. Juché sur un promontoire rocheux haut de 100 mètres entouré de vignes, Corniglia est le seul des cinq villages sans accès direct à la mer. Son centre ancien se compose de ruelles étroites et de maisons à quatre étages colorées.

Sur le chemin qui est actuellement peu fréquenté, nous admirons les panoramas qui sont extraordinaires. L’ascension continue sur une pente pas trop raide jusqu’au point de vue de Punta Palma (208 mètres au dessus du niveau de la mer). Le chemin se poursuit par une succession de hauts et de bas en longeant des champs cultivés, des oliveraies, des vignobles et des prés fleuris.

Après 2h de marche (il est 11h), nous arrivons au village de Vernazza. Le ravissant petit port de Vernazza appartient sans doute au plus pittoresque des cinq villages. Bordée de petits cafés, la grande rue pavée, la Via Roma, relie la Piazza Marconi, en bord de mer, à la gare ferroviaire. Les rues latérales conduisent aux caruggi (ruelles étroites) typiques de la région. Nous faisons un petit tour du village mais la foule commence déjà à arriver….

Vers 11h30, nous décidons de reprendre notre route et nous débutons le 2nd tronçon :

  • Randonnée de Vernazza à Monterosso
    • Longueur: 3,5 km – Durée: 1,5 heures – Difficulté: moyen – Péage: €7.50 ou Cinque Terre Card

Nous quittons le village par le Nord, sans oublier d’y jeter un coup d’oeil car la vue est splendide.

Le sentier monte de façon pentue au milieu des oliviers et des champs cultivés en passant sur un petit pont antique. Le sentier continue à plat, mais dans certaines portions, il est très étroit et sans protection sur le côté mer (rien de bien effrayant tout de même!). La voie se termine par un long escalier à travers des vignes et des vergers d’agrumes pour atteindre le village de Monterosso. Il y a beaucoup plus de monde sur le sentier.

Nous arrivons au village de Monterosso. Village le plus facile d’accès en voiture et le seul des Cinque Terre à compter une véritable plage, Monterosso est aussi le plus occidental et peut-être le moins pittoresque. Alors, que vous-dire … nous n’avons pas du tout aimé ce village pour plusieurs raisons : une foule de dingues, la privatisation des plages à outrance (toutes complètes et peu d’accès à la mer) et des commerces partout (pour consommer à fond !) – Pas du tout notre trip ! Un peu de déception…

On a eu bien du mal à trouver un bout de plage pour prendre un bain et nous (Simon et Erwan) avons fait une nouvelle expérience, les piqûres de méduse. Pas trop mal mais une belle brûlure ! Comprenez bien que l’on est pas resté trop longtemps. On a trouvé sur le prochain tronçon un petit coin à l’ombre pour pique-niquer avec une belle vue.

Nous finissons donc par notre troisième tronçon :

  • Randonnée de Monterosso à Levanto
    • Longueur: 6 km – Durée: 3 heures – Difficulté: moyen – Péage: non

Le sentier, marqué blanc et rouge, débute par des escaliers et la montée est un peu raide jusqu’au point de vue la Punta Mesca , où se trouve un ancien sémaphore. Pas beaucoup de monde, on aime bien. Par contre, une chaleur de bête ! Ici commence le sentier panoramique qui traverse une forêt et des plantations d’ oliviers avec de nombreux points de vue panoramiques pour admirer la côte. Après 3h de marche, et une soif intense, nous nous arrêtons à Levanto (qui ne fait pas partie des 5 villages) pour nous sustenter puis nous reprenons le train pour rentrer.

Pour cette première journée, nous sommes un peu mitigés… Nous avons bien aimé le village de Vernazza mais pas apprécié du tout le côté mercantile poussé à l’extrème du village de Monterosso. Les randonnées offrent des vues époustouflantes quand il n’y a pas trop de monde… Il va falloir s’adapter !

13 au 15 août – Randonnée au Mont Roisetta (3324m)

Le 13 août , journée tranquille : Piscine pour Simon et Erwan – Visite du village de Brueil-Cervina, dans le même esprit que Chamonix mais en plus petit. C’est un village typique d’une station de ski.

Le 14 août, à défaut de ne pas avoir pu effectuer la randonnée glaciaire au Mont Rose (trop risqué compte tenu des conditions climatiques), nous nous sommes rabattus sur sa petite soeur en randonnée classique : Le Mont Roisetta. (3324 m) – Nous aurons tout de même un très bel aperçu de la chaîne de montagnes du Mont Rose depuis le point culminant.

Difficulté : Difficile – Dénivelé : 1350 mètres – Temps : 6h – Distance : 13 km environ

Nous débutons à 7h50 en nous garant au parking de Barmaz. Nous emprunterons l’itinéraire n°26. Nous laissons sur notre droite le village de Cheneil puis nous commençons notre ascension par un dénivelé faible sur le palteau de la Combe de Cheneil.

Nous longerons le torrent de Cheneil et le traverserons. Nous laisserons sur notre gauche la montée vers le Becca d’Aran et nous continuerons par l’itinéraire n°29. L’ascension est beaucoup plus abrupte et nous aurons la chance d’apercevoir un troupeau de bouquetins.

Au bout de 3h, nous arrivons au sommet et la vue est splendide sur le Mont Cervin et le Mont Rose.

Après une petite pause, nous redescendons et nous arrêtons pour pique-niquer avec nos amis les Bouquetins. Nous bifurquerons par l’itinéraire n°29 pour faire une boucle et rejoindre le parking de Barmaz. Une bien belle randonnée à 3300 mètres !

Le 15 août, nous prendrons le temps … On est en vacances tout de même ! On ne pourra tout de même pas s’empêcher de faire une petite randonnée près du lago di Maen.

Difficulté : Facile – Dénivelé : 300 mètres – Temps : 1h30

Après avoir monté jusqu’au Mont Perron à travers bois, puis au Mont Mené par l’itinéraire n°2, nous empruntons le chemin n°39A. Nous aurons une belle vue sur le Lago di Maen.

Nous redescendrons par un chemin sous les bois, avec un peu de pluie. Nous ferons le tour du lac avant de rejoindre notre voiture. La couleur du lac est toujours d’un bleu extraordinaire.

Pour terminer ce séjour dans la Vallée de Valtournenche, qui se prête merveilleusement bien à la randonnée (chapeau les italiens pour la qualité des itinéraires), voici la carte de l’ensemble de nos randonnées – Je crois que nous avons eu un bel aperçu!

Demain, direction Pise et sa célèbre Tour penchée …