18 au 21 août – Venise, et son flot de touristes !

Après 2h30 de route, nous arrivons à l’aéroport Marco Polo de Venise où nous laissons notre bolide ! (avec certes une petite appréhension, car nous l’avions légèrement poquée, mais ni une, ni deux, je t’embrouille et c’est passé !). Nous prenons le Water Boat jusqu’à l’arrêt Fondamenta Nove. Après un repas qui ne restera pas dans les annales (surtout pour Simon …), nous prenons possession de notre appartement dans le quartier Cannaregio près de l’église Dei Santi Apostoli ; superbe appartement en duplex avec tout le confort au troisième étage et vue sur les toits de Venise !

Nous profiterons de ces trois jours pour déambuler dans les rues de Venise et découvrir les différents quartiers. Nous visiterons la Basilique, le Campanile (tour de 99 mètres de haut – nous la voyons depuis notre appartement) et le Palais des Doges. La chaleur étant étouffante, nous nous baladerons les matins et les fins d’après-midi ; entre les deux, nous profiterons de la climatisation de notre appartement pour mettre à jour le blog (pour les parents), regarder de multiples vidéos (pour les enfants) et préparer la rentrée de Simon (pour Simon et Nadège).

Nadège et Erwan ont retrouvé le plaisir de marcher dans les nombreuses ruelles et le long des canaux (nous étions déjà venus à Venise pour les 40 ans de Nadège) mais le flux des touristes est tout de même beaucoup plus important à cette saison. Que de touristes !!! (d’accord, on en fait partie, mais tout de même !!!)

Un petit séjour agréable dans cette magnifique ville !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A quoi sert le Nickel?

Le symbole du nickel est « Ni », il est généralement utilisé comme abréviation pour désigner le nickel.
Le nickel est un métal peu connu du grand public car il est rarement utilisé pur. Le nickel est pourtant indispensable à notre vie quotidienne! Ce métal, doté de riches propriétés et recyclable à l’infini, est en effet principalement utilisé pour l’élaboration d’acier inoxydable ou « inox ». Il peut aussi être utilisé dans des alliages (superalliage, alliage nickel-fer…).
Le nickel est utilisé pour :
  • Fabriquer des équipements ménagers, des appareils électroménagers, du matériel pharmaceutique et chirurgical car, vu qu’il ne rouille pas, il est plus pratique!
  • Construire des bâtiments, des constructions. L’usage de l’inox est ici retenu pour ses propriétés esthétiques, son faible coût d’entretien et sa durée de vie.
  • Elaborer toutes sortes de moyens de transport (carrosserie de train…).
  • Faire des revêtements de métal pur. Il procure alors un aspect brillant et a une bonne résistance (revêtement de robinet…).
  • Faire des batteries rechargeables de téléphones, d’ordinateurs portables, d’automobiles électriques…
  • Fabriquer les pièces de monnaies dans de nombreux pays (ce qui était le cas du franc français).

La Nouvelle-Calédonie est une grande productrice de nickel. Elle produit 25% du nickel mondial. En ce moment, le prix du nickel est bas ce qui entraîne des difficultés économiques.

Nous avons pu voir deux des trois usines de nickel présentes en Nouvelle-Calédonie.

 

Jour 349 à 355 (22 au 28 juillet) – Nouméa, notre première semaine !

Nous arrivons le 21 juillet sur la Grande Terre surnommée « le Caillou »  en fin d’après midi. Après avoir récupéré notre voiture (Citroën Berlingo, s’il vous plaît ! Et conduite à droite (un peu de mal à s’y réhabituer depuis le temps !)), nous découvrons notre 111ème et dernier logement à Dumbéa ! (snif !..) Cela fait quand même un logement tous les 3,28 jours sur un an ! La vue de la maison sur la baie de Dumbéa est splendide !

Le week-end, nous resterons tranquilles avant d’aller visiter le centre de Nouméa le 24 juillet. Au programme : visite de la place des Cocotiers, visite du musée de la ville qui relate l’histoire de Nouméa (intéressant !) et balade autour du port Moselle avant de gagner la presqu’île de Nouville et ses vestiges du bagne. Nous finirons la journée en montant au fort Tereka d’où nous aurons une belle vue sur l’anse Kuendu.

Le 25 juillet, nous irons randonner dans la parc de Dumbéa le long de la rivière (2h).

Le lendemain, nous irons visiter le Parc Provincial de la Rivière Bleue, sans Simon qui s’est fait mal au tendon d’Achille (rien de trop grave, heureusement !). Nous découvrirons la faune et la flore de ce parc très bien entretenu dont le célèbre cagou, oiseau emblématique de la Nouvelle Calédonie (espèce protégée en voie de disparition), et un arbre millénaire, le grand Kaori. Nous pourrons observer la forêt noyée avec des troncs « argentés » qui émergent au milieu des eaux bleues d’un lac de retenue. Nous avons effectué quatre petites randonnées. Ce fût une très belle journée !

Les températures sont plutôt agréables autour de 25°C. Par contre, il fait nuit vers 18h ! Eh oui, nous sommes en hiver dans l’hémisphère Sud.

Après avoir découvert la baie des Citrons et l’Asnse Vata, où Erwan s’est baigné, le 27 juillet; nous prenons le lendemain la direction de Thio et de la Côte oubliée. Nous admirerons de très beaux paysages avec de magnifiques couleurs et nous profiterons de la plage de Port Bouquet ! Nous n’avons quasiment croisé personne (et surtout aucun touriste !).

Encore de belles découvertes pour la semaine à venir … A suivre. Rassurez vous, Simon est de nouveau sur pied!


Jour 345 à 348 (18 juillet au 21 juillet) – L’Ile des Pins, petit coin de Paradis !

Après 8h15 de vol, nous arrivons à l’aéroport international La Tontouta de Nouméa. Après une nuit de transit, nous reprenons l’avion en début d’après midi pour l’Ile des Pins.

Celle-ci a été découverte par James Cook (encore lui !) en 1774. Il la baptisa ainsi en raison des grands pins qui longent le littoral. En 1800, des missionnaires débarquent sur l’île avant qu’elle ne soit transformée en colonie pénitentiaire par la France en 1872. (Le bagne fermera en 1911)

Nous logerons dans un chalet au milieu d’un parc sur la baie de Kanuméra. Trop beau ! Après les grosses chaleurs du Japon et d’Asie, nous apprécions de retrouver des températures plus respirables (voire un peu trop fraîches pour certaines …)

Le 19 juillet, nous montons à pied au Pic N’ga (277 m) qui nous offrira un magnifique panorama sur l’île et ses lagons. L’après midi, Jeanne sera la première à voir une magnifique tortue en snorkeling dans la mer de la baie où nous logeons. Nous profitons des joies de la plage et de la baignade (pour les moins frileux !).

Le lendemain, nous louons une voiture pour faire le tour de l’île, sous un temps plus mitigé : vestiges du bagne, cimetière des déportés, grotte de la Troisième et les différentes baies dont la baie St Maurice et ses statues de bois. Nous randonnerons de la Baie d’Oro à la Baie d’Upi.

Le 21 juillet, sous un beau soleil, nous nous baladerons le long des baies de Kanuméra et de Kuto et profiterons des joies de la plage et du kayak avent de reprendre l’avion en fin d’après midi pour Nouméa.

Nous avons passé quelques jours idylliques sur cette île ! Cela nous a tout de même fait bizarre d’entendre parler français (cela faisait 6 mois ; c’était en Polynésie) et de voir beaucoup de nos concitoyens ! Il va bien falloir s’y habituer ….

Jour 339 à 344 (12 juillet au 17 juillet) – Kyoto, suite !

Nous poursuivons notre immersion dans la culture japonaise, où tout n’est que retenue, apparence et calme ! Nous trouvons cela très agréable en tant que voyageurs mais ne pouvons nous empêcher de penser que cela ne doit pas toujours être drôle d’y vivre et travailler !

Le 12 juillet, nous visitons le Tofuku-ji Temple, fondé en 1236. L’ensemble compte 24 temples et est surtout connu pour ses magnifiques jardins zen ! Nous rejoindrons ensuite, à 20 minutes à pied, le Fushimi inari-taicha. Il s’agit d’un sanctuaire shintoïste bâti au 8ème siècle par le clan Hata qui le dédia aux divinités du riz et du Saké (hips !). Nous avons parcouru un sentier de 4 kms qui serpente jusqu’au sommet en passant par des centaines de Toriis oranges. Les renards sculptés seraient les messagers d’Inari, déesse de la croissance du riz. Ce fût une très jolie balade à travers tous ces Toriis ! Plus nous montions, moins nous étions nombreux … Les touristes chinois ne montaient pas (pas vraiment sportifs !) par contre nous avons croisé de nombreux français ! (Vive le Sport !)

Le soir, nous irons assister à un spectacle d’arts traditionnels japonais au Gion Corner : cérémonie du thé, harpe, danse de geisha, marionnette, théâtre. Regardez la tête des enfants … Ils sont fans ! Nous terminons cette journée en dégustant du boeuf de Kobé (vendu par 50g) ! Un délice …

Le lendemain, direction les villages de Kibune et Kurama, à 1h de train, dans les montagnes au nord de Kyoto. Nous avons marché du petit village de Kibune (où se trouvent des restaurants dont les planchers surplombent la rivière) jusqu’au village de Kurama par le chemin de crêtes du mont Kurama. Tout au long de ce sentier, nous avons vu différents sanctuaires avant d’arriver au temple Kurama Dera. Promenade tranquille. Le midi, déjeuner typiquement japonais (nouilles et riz-omelette) … bof !

Le 14 juillet, nous découvrirons le marché de Nishiki (en plein centre de Kyoto) avec de nombreux étals de nourriture locale, certains très étranges ! Nous avions laissé les deux garçons faire les boutiques et lorsque nous les avons retrouvés, sous prétexte d’un interview, ils étaient au milieu de trois jeunes et jolies japonaises ! (dignes fils de leur père !)

Nous nous mêlons ensuite aux japonais en kimonos pour assister à la préparation de la fête Gion Matsuri, un des trois grands festivals du Japon.. Cette fête fut instaurée en 869, comme un rite pour lutter contre la peste et autres catastrophes naturelles qui ravageaient la région. Nous pourrons admirer de nombreux chars (33 au total), qui représentent les différents quartiers de la ville. Que de monde ! (trop pour nous !)

Le 15 juillet, nous prenons le train direction la ville de Nara. Pas toujours facile de s’y retrouver pour acheter les billets de train et pour prendre le bon train …. A Nara, nous déambulerons dans le parc Nara Köen au milieu de ses habitants : les daims, qui ont le statut de trésors nationaux.

Nous admirerons la pagode Kofuku-ji, le temple Todai-ji et son grand bouddha ainsi que le temple Nigatsu-do avant de visiter le jardin Isui-en et le musée d’art Neiraku. Journée tranquille qui mérite le déplacement.

Le lendemain, les temples ont eu raison des enfants, qui décideront de rester tranquilles. Nous irons nous balader le long du chemin des philosophes.  Nous croiserons de nombreux temples dont le Nanzenji Temple et son aqueduc ainsi que le Ginkakuji (temple d’argent). Sur le chemin du retour, nous serons poussés par l’orage à une pause au sanctuaire Heian Jingu Shrine.

Il sera ensuite temps de préparer les sacs pour un départ le lendemain à 7h, direction l’aéroport du Kansai à Oaska, pour un vol vers la Nouvelle Calédonie, dernière étape de notre tour du monde !

Petit résumé d’histoire sur le Japon!

Le Japon, (aussi appelé Pays du Soleil Levant) est un pays d’Asie dont la capitale est Tokyo. Le Japon est habité par environ 127 millions de japonais.

La préhistoire japonaise commence avant le IXe millénaire. Dès 7 500 av. J.C., le Japon connait une civilisation de chasseurs-pêcheurs-cueilleurs pratiquant la poterie. Au IIIe siècle av. J.C., le Japon est envahi par des peuples venus de Corée et de Chine du Sud qui apportent la culture du riz. Au IIIe siècle, de nouveaux envahisseurs venus de Corée dominent le Japon. Ils apportent le bouddhisme et l’écriture chinoise.

Du milieu du XIe siècle à la fin du XIIIe siècle, les Japonais commencent à accepter la présence des Chinois. Du début du XIe siècle au milieu du XIVe siècle, une classe militaire (les daimyos et les samouraïs) apparaît et s’impose. A côté de l’empereur, réduit à un rôle religieux, les grands clans (familles possédant des terres et des vassaux en grand nombre) se partagent le pays et se disputent le gouvernement ainsi que le titre de Shogun. Se sont les Fujirawa (jusqu’à 1185) puis les Hojo qui font face avec succès à des tentatives d’invasion chinoise (1274 et 1281). A partir de la fin du XIVe siècle, pendant le gouvernement des Ashikaga, les seigneurs s’emparent du pouvoir et se font des guerres continuelles.

A partir du milieu du XVIe siècle, trois dictateurs successifs arrivent à éliminer les grands seigneurs et à unifier le Japon. A cette époque, les européens abordent le Japon et tentent d’y implanter le catholicisme. Les shoguns Tokugawa, qui ont dirigé le Japon de 1600 à 1867, ferment le pays aux influences européennes et stabilisent la société par un système féodal. Cependant, dès le début du XIXe siècle, la pression des Occidentaux se fit plus forte. En 1853, les Américains obtiennent par la force l’ouverture de certains ports japonais. Cette capitulation face aux étrangers provoque la colère du peuple japonais qui renverse le shogun en 1867. L’ empereur Mitsu-Hito prend alors le pouvoir. C’est le début de l’ère Meiji qui va moderniser le Japon.

En 1940, le Japon essaie de prendre le contrôle de certains pays comme l’Indochine française, et menace la Birmanie et l’Indonésie néerlandaise. Cela inquiète les Etats Unis qui vont tenter de freiner l’expansion japonaise dans le Pacifique. L’attaque surprise des japonais contre la base aéronavale américaine de Pearl Harbor, dans les îles Hawaï, le 7 décembre 1941 plonge les Etats Unis et les Japonais dans une guerre. Profitant de la paralysie provisoire des Etats Unis, le Japon continue ses conquête en s’attaquant à l’Australie et aux Indes Britanniques. Mais à partir de la bataille de Midway (juin 1942) et de la bataille de Guadalcanal (août 1942), les Etats Unis commencent à repousser lentement et très difficilement les japonais vers leur archipel. Le Japon ne semble quand même pas décidé à arrêter la guerre. Les Américains lancent alors deux bombes atomiques sur le Japon (Hiroshima le 6 août 1945 et Nagasaki le 9 août 1945). L’empereur du Japon ordonne la capitulation qui a lieu le 2 septembre 1945.

A la fin de la guerre, l’économie japonaise, dévastée, connut une inflation galopante. Un programme de reconstruction fut mis en place et la fin des années 50 fut marquée par la prospérité économique et une croissance rapide.

Jour 333 à 338 (06 juillet au 11 juillet) – Kyoto, immersion dans la culture japonaise !

Après 1h30 de bus et 2h à bord du super train japonais « le Shinkansen » à plus de 300km/h, nous arrivons à Kyoto en milieu d’après midi. Nous rejoindrons notre appartement en bus où nous serons accueillis par nos hôtes. Bel appartement typiquement japonais (avec 2 chambres ! super luxe !) très bien placé dans le quartier de Gion.

Le 06 juillet, journée tranquille et balade dans le quartier des galeries commerçantes couvertes dont celle de Shinkyogoku. Sympathique !

Le lendemain, nous commençons notre découverte des Temples à Kyoto. Il y en a plus de 1000 ! Nous visiterons le Kiyomizudera Temple, érigé en 798. Il représente l’école du bouddhisme Hosso et se trouve dans le Sud Est de Kyoto sur les hauteurs. La ville de Kyoto est entourée de collines très boisées. Dommage que le bâtiment principal soit en rénovation ; malgré cela la vue était très belle et les pagodes oranges de toute beauté ! On sillonnera les quartiers traditionnels de Ninenzaka et Sannenzaka où se succèdent de nombreuses échoppes. Tout au long de notre séjour, la chaleur étouffante et humide nous obligera à ralentir le rythme ! On déjeunera au Breizh Café (même propriétaire que la crêperie de Tokyo) … toujours aussi bon !

Le 08 juillet, nous prenons le bus (très facile de se déplacer en bus à Kyoto) pour nous rendre au temple Kinkaju-ji. Ce temple bouddhique comprend le pavillon d’or, l’un des monuments les plus connus au Japon. Il s’agissait à l’origine en 1397 de la villa du shogun Yoshimistu (ceux qui ont joué à Soul Calibur sur la Dreamcast le connaissent bien !) que son fils a converti par la suite en temple.  Vraiment splendide !  Après 20 minutes de marche à pied, nous nous sommes rendus au temple Ryôan-ji, qui appartient à l’école zen Rinzai. Après la visite du jardin « humide », nous contemplerons dans une zen attitude le jardin sec, composé de 15 rochers qui représenteraient des écueils dans la mer. Où que nous soyons, nous ne pouvons en voir que 14 ! Erwan s’est évadé dans la contemplation des cercles concentriques, le reste de la famille est restée plus terre à terre …

Le lendemain, avec Jeanne habillée en kimono, nous nous dirigeons vers le temple Chion-in, à proximité de notre appartement. IL fut érigé en 1234 et il s’agit toujours du temple principal de la très dynamique école Jôdo et d’un haut lieu de pélerinage. Nous pourrons observer une cloche de 70 tonnes, la plus lourde du Japon ainsi qu’un cimetière japonais. Nous nous baladerons ensuite dans le parc Maruyama, où nous assisterons à un concert d’instruments traditionnels.

Le 10 juillet, nous visitons le jardin du Palais Imperial (pas transcendant) avant de nous rendre au Chateau Nijô-jô. Ce château construit en 1603 fût la première résidence officielle du premier shogun du clan Tokugawa et c’est aussi dans ce lieu que fût signé la fin du shogunat et la restauration du pouvoir de l’empereur en 1868. La visite fut très intéressante et la balade dans le jardin très agréable. Nous finirons la journée en visitant le Musée international du Manga … un peu décevant, cela ressemblait plus à une bibliothèque et nous n’avons pas appris grand chose !

Le lendemain, après 1h de bus pour nous rendre à l’ouest de Kyoto, nous arrivons dans le quartier d’Arashiyama où nous visitons le temple bouddhique Tenryu-ji. Pas fou, fou pour le temple mais je jardin est vraiment joli ! Nous irons ensuite découvrir la célèbre bambouseraie. Mystique et envoûtant ! Nous ferons un petit tour dans Arashiyama avant de rentrer en milieu d’après midi. Nous pouvons observer dans les rues de Kyoto les chars en construction en prévision de la fête de Gion Matsuri qui va se dérouler en fin de semaine…

Les fins d’après midi, les enfants  travaillent ardûment et les parents se reposent (ou presque!). C’est beau la vie !

La suite de notre périple à Kyoto dans un prochain article …

 

Les origines de la Grande Muraille de Chine!

La grande Muraille mesure  5 000 km. En moyenne, la muraille mesure 6 à 7 m de haut et 4 à 5 m de large. Elle débute à la frontière entre la Chine et la Corée et va jusqu’au désert de Gobi. C’est la plus grande structure architecturale créée par l’homme, en longueur, en surface, et en masse.

La muraille de Chine est- elle visible depuis la lune? Contrairement à ce que l’on dit souvent, non, elle n’est pas visible à l’œil nu! Dans l’espace, la muraille de Chine serait comme un cheveu à 1 km. Il faudrait donc un appareil pour la voir…

Elle fut construite, détruite, reconstruite plusieurs fois et à plusieurs endroits entre le IIIème siècle avant J.-C et le XVIIème siècle pour défendre le côté Nord de la Chine. Elle fut d’abord construite avec du bois et de la terre puis ensuite avec des pierres. Pendant des siècles, la muraille fut en fait de simples tas de branches et de terre, la pierre fut utilisée seulement à partir du XVème siècle. La première muraille fut construite durant la dynastie Quin, au IIIème siècle avant J.-C, pour éviter les conflits avec les tribus voisines. Elle fut agrandie durant la dynastie Han sous le règne de l’empereur Wudi, afin de repousser les Xiongnu en Mongolie extérieur. Elle protégeait ainsi le trajet de la route de la soie. Les envahisseurs Mongols qui fondèrent au XIIIème siècle la dynastie Yuan contournèrent la grande muraille par l’Ouest. C’est pendant la dynastie Ming (XIVème au XVIIème siècle) que la muraille prend son allure actuelle.

Quelques petites anecdotes sur la Muraille:

  • Des études prouveraient que des morceaux de la muraille serait enfouis sous la terre ce qui augmenterait la taille du monument.
  • 10 millions de personnes sont mortes durant la construction de la muraille.
  • La grande muraille est une des 7 nouvelles merveilles du monde.
  • Elle est aussi classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Nous avons pu observer et marcher sur la Muraille de Chine durant quelques jours!

Jour 322 à 328 (25 juin au 01 juillet) – Tokyo, sur une autre planète !

Nous arrivons à Tokyo le 24 juin en soirée, notre vol ayant été retardé à Beijing pour des raisons météorologiques. Nous prenons le bus (conduite à gauche comme les anglo saxons) pour rejoindre le centre de Tokyo (2h00 de route) et après 10 minutes de marche, nous découvrons notre 105ème  logement. Nous sommes amusés par les « courbettes » des japonais qui saluent les clients à tout bout de champ.

Le 25 juin, après une matinée tranquille, nous nous dirigeons en métro vers le quartier d’Harajuku. Ce quartier est connu pour ses rues commerçantes et le street wear. Nous en profiterons pour acheter un kimono et les chaussures en bois assorties à Jeanne dans une petite boutique traditionnelle. De même, nous ferons quelques emplettes pour la famille dont des chaussures pour Simon au Nike Lab (nous reviendrons dans un prochain article sur l’histoire future de ces chaussures qui vont nous donner du fil à retordre …). Les garçons sont aux anges ! Le soir, après 15 jours de jeun, nous ferons des crêpes. Ô surprise, nous avons acheté du sel au lieu du sucre (rien n’est traduit sur les emballages contrairement aux autres pays ! ) ; nous mangerons donc des crêpes sucrées/salées.

Le lendemain, nous faisons la connaissance de Yosuke, qui va nous accompagner deux demi-journées à Tokyo pour nous faire découvrir la ville :

  • visite du sanctuaire Meiji-Jingu et découverte du shintoïsme, qui s’apparente plus à une façon de vivre qu’à une religion. Ce sanctuaire rend hommage à l’empereur Meiji et à son épouse, premier empereur restitué en 1868 à la tête du Japon, après l’abolition du Shogunat. Il a été construit en 1920 après sa mort. Yosuke va nous initier aux rituels avant de rentrer dans le sanctuaire (lavage des mains et de la bouche). A la sortie, nous verrons des tonneaux de saké faisant face à des tonneaux de vins français (Bourgogne), offerts par la France car l’empereur était amateur de ceux-ci.
  • Traversée du célèbre Shibuya Crossing, intersection la plus fréquentée du monde !
  • Balade dans le quartier de Shinjuku où nous déjeunerons (sushis au menu). Dans un dédale de stands de nourriture, après avoir salivé des présentations alléchantes, nous nous laisserons tenter par 5 éclairs au chocolat. La présentation est primordiale pour les japonais et ce, dans tous les domaines. Nous découvrirons aussi notre premier ascenseur de voitures !
  • Balade en voiture devant le siège du gouvernement de Tokyo et dans le Skyscraper disctrict.

Le 27 juin, nous irons visiter le Musée National de Tokyo (samourais, kimonos, estampes japonaises, katanas…) avant de nous balader dans le parc d’Ueno où nous verrons le Toshogu Shrine ainsi que la flamme d’Hiroshima, hommage aux victimes. Il existe au japon des bars à chats, à hérissons, à hiboux … et nous nous laisserons bien évidemment tentés par celui des chats !! (Merci à Jeanne et Nadège !) Lavage de mains et enfilage de chaussons obligatoires, serre tête avec oreilles de chat optionnel, paiement au temps passé… Nous entrons alors dans l’antre du paradis des chats ! Ils sont fous, ces japonais ! Nous aurons dans un cadre agréable et reposant le plaisir de caresser de très jolis chats de race. Cela s’appelle un bar mais il n’est pas obligatoire de consommer une boisson !

L’après-midi, nous déambulerons dans la folie du quartier d’Akihabara, célèbre pour ses salles de jeux d’arcade et ses mangas ! Nous pourrons observer de jolies demoiselles dans des tenues excentriques  faisant de la pub pour des magasins. Les ambiances des différentes quartiers de Tokyo sont vraiment très marquées !

Le 28 juin, nous retrouvons notre guide Yosuke pour nous diriger vers le quartier du Marché aux poissons. Nous visiterons le Temple Senso-Ji, temple bouddhiste et sa célèbre porte. La météo  nous fera rentrer un peu plus tôt. Pendant que les enfants se reposeront à l’appartement, Erwan et Nadège iront découvrir le musée de la Photographie dans le quartier de Yebisu.

Le lendemain, sous le soleil, nous montons en haut de la tour Tokyo Sky Tree (325 m). Nous déjeunerons dans un restaurant typiquement japonais. Il n’est pas  rare de croiser dans la rue des gens en kimono ! Nous prendrons ensuite le bateau pour une petite croisière jusqu’au quartier d’Odaiba. Nous nous baladerons dans les malls (qui sont omniprésents dans tout Tokyo !) puis nous visiterons le Musée national des sciences émergentes et de l’innovation. Un peu compliqué à comprendre mais la démonstration du robot Asimo a été bluffante !

Le 30 juin, nous voulions nous balader dans le jardin impérial mais il était fermé le vendredi. C’est la deuxième fois que l’on se fait avoir, la veille le parc Hama-Rijku fermait à 16h30 … On ira donc flâner dans Harajuku avant de manger au Breizh Café, où nous ferons la rencontre d’ Amaury, serveuse française expatriée. On se serait cru en Bretagne et les galettes étaient trop bonnes !!!! Nous serons surpris de ne croiser dans les restaurants que des femmes! En effet, les hommes sont encore au travail et les femmes, étant la plupart au foyer, sortent entre elles. La culture du travail est ici très marquée.

Quelques spécificités du Japon que nous vous faisons partager : les magasins n’occupent pas uniquement le rez-de-chaussée des immeubles (comme en France) mais il peut y avoir différents magasins sur tous les étages de l’immeuble…pas toujours évident de s’y retrouver ! Nous pensons faire importer des toilettes du Japon (ce sont les toilettes du futur !!) avec un panel de commandes que Jeanne a testé pour nous (cuvette chauffante, jets multiples, séchoir …). Ils sont forts ces japonais ! A l’entrée de certains magasins,  de jolies vendeuses s’égosillent avec un haut-parleur pour attirer les clients ! Les Japonais sont très respectueux sur les règles de vie ; c’est plutôt agréable comparé à la Chine mais peut-être parfois un peu, beaucoup ?!

Le 01 juillet, nous prenons le train pour Kawaguchico, ville proche du Mont Fuji. Le trajet sera long, surtout pour Erwan, mais on vous en dira plus dans le prochain article … A suivre !

 

Jour 315 à 321 (18 au 24 juin) – Connaissez-vous Beijing (Pékin) ?

Comme convenu, notre train arrive en gare de l’Ouest de Beijing à 4h05 du matin. Après 35 minutes de recherches infructueuses de notre chauffeur, nous appelons l’agence. Cinq minutes après, notre chauffeur accourt … nous supposons qu’il roupillait ! Direction notre guesthouse « Kelly’s Courtyard » au coeur des hutongs (nom donné aux habitations traditionnelles au coeur de Beijing). Nous nous reposerons quelques heures avant de commencer la visite de cette capitale ! Beijing que nous connaissons mieux en France sous le nom de Pékin, comprend 21 millions d’habitants (et probablement 40 millions avec les touristes et les saisonniers), a une superficie de la taille de la Belgique.

Roan (pas sûr de l’écriture), notre guide, nous emmène tout d’abord visiter le Temple des Lamas. Il s’agit du temple bouddhique tibétain le plus renommé hors du Tibet construit en 1694, qui était l’ancienne résidence de l’Empereur avant que celui-ci prenne ses appartements dans la Cité Interdite. Ensuite, nous nous dirigerons vers le Collège Impérial puis le Temple de Confucius. Ce dernier temple a été rénové avant les JO de 2008 comme beaucoup de monuments sur Beijing.

On observera de nouveau le nombre important de superstitions et symboles pour apporter bonheur, richesse, harmonie, longévité, bienveillance ….

Nous dégusterons une fondue du Sichuan (fines brochettes en bois avec un morceau de viande ou un légume cuits dans un bouillon épicé), avant d’assister à la cérémonie du thé à la Tour de la Cloche. Nous découvrirons en pousse-pousse les bords du lac Houhai (tous les lacs de Pékin sont artificiels) avant de visiter le Palais d’été et son jardin impérial. Nous avons passé une journée bien remplie et agréable sous le beau temps !

Le lendemain, après avoir changé d’hôtel (un petit couac de l’agence), nous partons nous balader, seuls, au milieu des Chinois. Après une séance de shopping dans les grandes enseignes (Simon adore !), une pause à « Paris Baguette » pour acheter notre pique-nique, nous nous rendons au parc Beihai, joli parc sur un îlot surmonté d’une pagode blanche. Hormis la nourriture, qui est bon marché, les prix se rapprochent de ceux que nous connaissons (immobilier, voitures, vêtements..). Ensuite, nous ferons le tour extérieur de la Cité Interdite, avant de traverser la place Tian Anmen. Au bout de 5h de marche, on décide d’expérimenter le métro. Trop facile et un très beau métro ! On le reprendra d’ailleurs le soir pour aller passer un moment dans le quartier animé près du lac Quianhai.

Nous nous échapperons les deux prochains jours pour aller randonner sur la Grande Muraille de Chine. On détaillera dans un prochain article notre expédition !

Le 22 juin, sous une pluie non-stop, nous continuons notre découverte de la ville : installations olympiques, puis musée de l’urbanisme (où nous ressentons la fierté des pékinois pour leur ville) après avoir goûté le fameux canard laqué. En fin d’après midi, nous assisterons à un spectacle du Cirque de Pékin. Trop bien ! Le soir, nous mangerons des raviolis, spécialité chinoise très répandue.

Le lendemain, nous débuterons par un tour sur la Place Tian Anmen avec ses bâtiments autour : la Maison du Peuple (équivalent de notre Parlement), la Musée national, le Mausolée de Mao, le Monument aux Morts sous forme d’obélisque au centre. Il s’agit de la plus grande place publique au monde (44 hectares). Elle est notamment tristement célèbre pour la répression des manifestations étudiantes en 1989.

Nous rentrons ensuite dans la Cité Interdite, ensemble palatial immense nommé ainsi car le peuple n’y avait pas accès. Il s’agissait de la résidence de l’Empereur et de sa famille, sous les deux dernières dynasties Ming et Qing. Elle a été construite entre 1406 et 1420. Nous sommes surtout marqués par l’immensité de l’ensemble (72 ha) mais un peu déçus car nous pensions trouvé un palais plus riche en ornements. En effet, malheureusement, la Cité a été pillée de nombreuses fois et il ne reste que les magnifiques bâtiments. Nous apprécierons davantage la vue d’ensemble depuis le sommet de la Colline du Charbon au Nord de la Cité interdite, colline artificielle qui était l’ancien lieu de stockage du charbon pour le chauffage des bâtiments de celle-ci.

On passera sous silence notre soi-disant déjeuner chez l’habitant (en fait, nous étions dans une maison hutong remplie de touristes … pas terrible !). L’après midi, nous visiterons le Temple du Ciel (emblême de Beijing) avant de profiter d’un massage à notre guesthouse … fous-rires des enfants garantis ! Très sympa !

Départ prévu le 24 juin à 7h, direction Tokyo!

La Grande Muraille de Chine – Un coup de coeur !

Le 20 juin, nous quittons Beijing avec Liang, notre guide pour ces 2 jours.

Après 2h30 de route, nous arrivons au pied de la montagne. Il nous faudra une heure de marche en montée pour rejoindre la muraille. Nous sommes dans le secteur de Jiankou, un des secteurs où la muraille n’a pas été rénovée. Sur les 5000 kilomètres que couvre la muraille, peu de secteurs sont rénovés mais ceux-ci sont les plus accessibles donc les plus visités. Nous pique-niquerons en haut d’une des tours de garde. Nous sommes seuls et la vue est époustouflante ! Nous marcherons environ 4 h pour rejoindre le secteur de Mutianyu, qui lui est rénové. Nous pourrons comparer alors les deux aspects et finalement, chacun a son charme !

La muraille suivant les crêtes des montagnes, nous monterons et descendrons de nombreuses fois, soit les sentiers, soit les escaliers pour la partie rénovée. Nous étions bien fatigués à l’arrivée !

Nous rejoindrons en voiture le petit village de Simatai où nous dormirons dans une auberge (chez l’habitant). Nous goûterons à la cuisine locale, raviolis aux menus. Cuisine appréciée par tous !

Le lendemain, c’est à pied que nous gagnerons le secteur de Gubeikou. Nous marcherons 3 heures dans un secteur non rénové avec de magnifiques panoramas ! Nous serons interviewés par deux journalistes chinoises écrivant sur l’histoire de ce secteur de la muraille; une tour étant célèbre pour avoir été le quartier général chinois lors de la guerre sino-japonaise en 1934.

Après une deuxième nuit dans l’auberge, nous regagnerons Beijing sous la pluie. Nous aurions dû marcher une journée supplémentaire sur la muraille mais nous avons été forcés de nous adapter à la météo. La muraille était fermée en raison du mauvais temps.

Un coup de coeur pour tous les 5 ! Marcher sur la muraille avait un côté mythique !!!! Nous avons vraiment apprécié ces deux jours !

Nous laissons Jeanne vous conter l’histoire de cette grande Muraille de Chine dans un prochain article….

Jour 312 à 314 (15 au 17 juin) – Mont Wutai Shan et Datong, en route vers le Nord de la Chine.

Le 15 juin, après avoir fait la connaissance de Francine, notre nouvelle guide, nous prenons la route pour le Mont Wutai. Nous ferons un arrêt pour visiter la résidence de la famille Qiao, où a été tourné le film « Epouses et concubines ». Jeanne sera poursuivie par une admiratrice chinoise !

Le Mont Wutai fait partie des 5 montagnes sacrées bouddhistes en Chine. Nous visiterons le temple impérial Pu Sa Ding ainsi que le temple Xiantong. Ce sera l’occasion de discuter avec Francine du bouddhisme ainsi que de l’époque troublée de la révolution culturelle sous l’ère de Mao Tse Toung. Nous avions un joli panorama sur les montagnes alentour.

Le lendemain, nous visiterons la grande pagode de bois Mu Ta. Celle-ci a été construite en bois de mélèze sans aucun clous ! Comme la Tour de Pise, elle penche un peu ! Nous avons pu admirer un ballet d’hirondelles, qui viennent uniquement au mois de juin, pour picorer les insectes dans le bois de la Pagode.

Nous nous dirigerons ensuite vers le temple suspendu de Xuan Kong. Celui-ci a été construit à flanc de falaise pour éviter les inondations et qu’il soit protégé du vent. Impressionnant et gare au vertige ! On y retrouve les représentants de trois religions importantes : le bouddhisme, le taoïsme et le confucianisme. Nous arriverons finalement à Datong, ville où les mines de charbon sont très présentes. Nous nous baladerons dans la ville moderne entièrement construite à partir de 2008 et nous pourrons apercevoir les remparts illuminés de la vieille ville.

Le 17 juin, nous avons juste un chauffeur, très fier de nous escorter dans la ville de Datong. Originaire de cette ville, il connaît pas mal de monde ! On se débrouillera tant bien que mal pour communiquer grâce au logiciel de traduction de son téléphone ! On découvrira les grottes sculptées de Yungang, datant du Vème siècle après JC. Il y a 252 grottes, 51000 statues, ce qui forme le plus ancien ensemble de sculptures bouddhiques du pays. Nous avions l’impression de nous balader dans un jardin et le cadre était vraiment agréable ! Bon, c’est vrai, les enfants commencent en avoir un peu marre des bouddhas ! Notre préféré reste le bouddha du bonheur ou de l’avenir, avec son ventre rond et son grand sourire !

De retour dans la ville, nous nous arrêterons devant le mur des Neuf Dragons. Devant chaque résidence importante, palais ou temple,  un mur est construit devant l’entrée pour empêcher les mauvais esprits de rentrer et la richesse de s’en aller ! Ce n’est qu’un des aspects de la superstition très présente des Chinois ! On se baladera sur les remparts de la ville (quasiment tout seuls !) avant de visiter le temple Huayan, où Jeanne et Nadège se retrouveront happées par des infirmières afin de bénéficier d’un cours de secourisme ! (appareils photos et petits  cris de tous genres au rendez-vous !) C’était trop drôle ! Ensuite, pour visiter la pagode, on devra chausser nos plus belles pantoufles !

Nous nous dirigerons finalement vers la gare pour prendre le train de nuit qui nous emmènera à Beijing (Pékin) pour une arrivée à 4h05 !

Jour 308 à 311 (11 au 14 juin) – De Xi An à Pingyao, Arrivée en Chine et premières découvertes !

Nous arrivons à Xi’An (prononcer « Cian ») le 10 juin à 23h15 après 5h de vol. Le passage de la douane se fera sans problèmes (nous avions bien travaillé avant !) et nous rejoindrons notre hôtel au coeur de la vieille ville.

Le 11 juin, nous faisons connaissance avec notre guide locale chinoise Claire (prénom français d’adoption) et visitons la petite pagode et son parc. Les pagodes sont des tours où sont entreposés les sutrats bouddhistes (livres philosophiques). Dans le parc, on découvre les tours de la Cloche et du Tambour. Elles servaient à indiquer l’heure lorsque la pendule n’était pas encore inventée. On les retrouvera dans toutes les villes. Jeanne pourra s’initier avec brio à la calligraphie chinoise pour son plus grand plaisir et nous assisterons à un petit spectacle d’ombres chinoises.

Il est ensuite l’heure de déjeuner dans un restaurant typique et de découvrir la nourriture chinoise et les baguettes. Après un petit cours sur l’utilisation de celles-ci, nous sommes agréablement surpris par le goût des aliments. C’est bon ! (ouf !) et cela n’a rien à voir avec les restaurants chinois français !

L’après midi, nous visiterons le fameux site de l’armée des soldats de terre cuite. Ce site est vraiment impressionnant de part sa taille et son âge. Le premier empereur qui unifia la Chine, Que Qin Shi Huang, en 200 avant JC avait préparé son tombeau pendant 40 ans. Cette armée était sensée le protéger dans l’au delà. Il a été découvert  par des paysans qui creusaient un puits en 1974. Tous les soldats (sauf un à genou, en vitrine) étaient abîmés et ont été restaurés (7 mois pour une équipe pour restaurer un soldat). La restauration se poursuit et il y en a au moins encore pour 100 ans…

Après une balade sur les remparts de Xi’An, nous regagnerons notre hôtel bien fatigués (et notre guide aussi).La nuit précédente avait été courte.

Le 12 juin, nous prenons la route pour les montagnes Hua Shan, montagnes sacrées pour les taoïstes. Après 2h de route, du bus puis une montée en téléphérique, nous atteignons le sommet ouest. Ces montagnes ont une forme en fleur de lotus avec 5 sommets (Nord, Sud, Ouest, Est, Centre). Nous sommes ébahis par la beauté du site ; les montagnes semblent coupées à la hache et sont très abruptes. Nous randonnerons du sommet Ouest au sommet Nord en passant par le Sud (2154 mètres). Notre guide, trop fatiguée, ne nous accompagnera pas dans cette balade …. Relation un peu compliquée avec celle-ci.

Le soir, nous découvririons Xi’An by night. Les illuminations des bâtiments sont somptueuses ! Nous sommes surpris par cette ville, qui ressemble aux grandes villes occidentales. Tout est fait en grand : les routes, les escaliers, les immeubles … La périphérie des villes est envahie de barres d’immeubles stéréotypées, ce qui n’est pas très joli mais les Chinois sont nombreux … Nous déambulerons dans le quartier musulman : dépaysement et ambiance assurés ! Nous mangerons à Pizza Hut, qui va devenir  notre refuge quand nous en aurons un peu marre de la nourriture chinoise !

Le lendemain, nous prenons le TGV, direction Pingyao. On fera la connaissance d’un étudiant chinois, qui était très curieux à propos de la France et de sa politique. Contrairement à l’image que nous avions pu avoir des Chinois lorsqu’ils visitent en groupe les pays étrangers (ils poussent, sont « speed », et plutôt mal élevés), ceux-ci sont extrêmement gentils et toujours prêts à nous aider. Nous sommes un peu (beaucoup) les bêtes curieuses mais toujours avec un grand sourire en nous regardant. Hormis avec les jeunes étudiants qui parlent très bien anglais, la barrière de la langue est omniprésente mais on se débrouille pour se faire comprendre ! On ressent parfois un manque d’éducation plus lié à leurs traditions et leur histoire (ne soyez pas surpris des bruits étranges venant de leurs gorges, des crachats et des portes ouvertes dans les toilettes usitées …).

On découvre notre Guesthouse dans la ville fortifiée de Pingyao, une des seules villes à avoir été conservée pendant la révolution culturelle des planificateurs communistes. On se croirait dans la Chine impériale, au Moyen âge pour nous. Nadège et Erwan dormiront sur un lit fait de briques (avec un matelas tout de même) et les enfants dormiront dans un lit à baldaquin. Les oreillers sont fait de graines de sarrasin ; c’est un peu dur ! Nous nous baladerons sur les remparts et découvrirons le lendemain les différents sites de la ville. Ville typique et très sympa à visiter !

Nous avons même rencontré notre ancien président, Valéry Giscard d’Estain. Malheureusement, il était très occupé et nous ne l’avons vu qu’en photo !

Nous avons eu une petite explication sur la façon de visiter des Chinois à l’étranger. Les voyages coûtent extrêmement chers et le fait de voyager en groupe fait baisser la note. Les formalités administratives sont aussi facilitées. Il est encore difficile de visiter en individuel. Avant de partir, ils laissent en Chine une caution bancaire (d’un montant important) qui leur est restituée en rentrant. Ils visitent en général 8 pays d’Europe en 10 jours et il est important pour eux de dépenser en shopping ; une commission étant reversée aux organisateurs, ce qui permet encore de diminuer le prix du voyage. De même, ils  mangent dans les restaurants chinois pour limiter les coûts et que ce soit rapide ! Le plus important pour eux est de prendre une photo du site pour dire qu’ils l’ont visité.

Jour 301 à 307 (04 au 10 juin) – L’île de Penang !

Nous arrivons sur l’île de Penang le 03 juin en début d’après-midi. Nous découvrons GeorgeTown, sa ville principale, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008, qui allie quartiers modernes et anciens. Nous logerons dans le quartier Little India, qui fait partie du centre historique. Notre 96ème logement est une grande pièce commune de 100m² pleine de charme. Nous découvrons au coin de notre rue un café « Pit Stop  6 » qui deviendra notre cantine du midi. En effet, les courses aux supermarchés ne sont pas fructueuses et les prix des restaurants sont tout à fait raisonnables (6 à 7€/personne). Il y a une forte diversité culturelle dans cette ville façonnée par des décennies de colonialisme, de commerce et de tourisme : temples hindous et chinois, mosquées, échoppes en tous genres …

Tout au long de cette semaine, nous allons découvrir en déambulant dans les rues ce qui fait la particularité de Penang : son Street Art. On vous laisse en photos admirer quelques œuvres… On visitera aussi la maison Khoo Kongsi. C’est une maison de clans, qui jouent un rôle central pour les communautés chinoises d’outre mer.

Le 05 juin, nous prendrons le téléphérique pour nous rendre à Penang Hill (821 mètres). La vue est sympa mais les attractions touristiques pullulent et dénaturent le site. On en profitera tout de même pour marcher sur quelques sentiers au calme. Nous nous arrêterons en rentrant, au temple Kek Lok Si, plus grand temple bouddhiste de Malaisie.

Le 07 juin, nous nous lèverons tôt pour nous rendre au Parc National de Penang. Nous marcherons pendant 1h30 dans la jungle jusqu’à la jolie plage des tortues (on ne peut malheureusement pas s’y baigner). La chaleur humide est toujours aussi présente et les habits sont très vite détrempés. Les tortues ne sortant qu’à 3 h du matin, nous observerons quelques spécimens au centre de préservation de celles-ci. Par bateau, nous rejoindrons la plage des Singes où nous ne resterons que le temps de nous baigner. On est un peu déçu par cette plage, qui nous avait été fortement recommandée pour sa beauté, et que nous trouvons défigurée par de multiples paillotes en tous genres.

Le 09 juin, nous visiterons deux temples (cela nous manquait…) : le temple bouddhique birman Dhammikarama et le temple Thaï Wat Chayamangkalaran, avec son bouddha couché de 33m de long. Nous irons ensuite flâner dans le jardin botanique avant une dernière baignade sur la plage de Batu Ferringhi, qui, elle, nous a agréablement surpris (Malgré l’avis négatif du guide Lonely).

Nous profiterons aussi de cette semaine pour finir de préparer les deux mois à venir. Les enfants seront quant à eux très studieux !

Demain, direction X’ian (Chine) via Kuala Lumpur ! Une autre aventure commence ….

L’histoire de la Malaisie, une histoire passionnante, mais peu connue!

Dès le IIè siècle, la Malaya (Malaisie péninsulaire) était connue jusqu’en Europe.

Du VIIè au XIIIè siècle, la région tomba sous la domination de l’empire bouddhiste de Srivijava qui devint fabuleusement riche grâce au commerce avec l’Inde et la Chine. Cet empire disparut au XIVè siècle.

En 1402, le prince hindou Parameswara fonde le grand port marchand et sultanat de Melaka. En 1446, les thaïlandais attaquent Melaka, ces attaques poussent les souverains de Melaka à développer des relations plus étroites avec la Chine.

En 1511, les Portugais débarquent à Melaka et en prennent le contrôle. Le sultan et sa cour s’enfuient et construisent deux nouveaux sultanats dans la Péninsule: un à Perak, au Nord et un à Johor, au Sud. En 1641, après un siège de plusieurs mois, les Hollandais avec l’aide du sultanat de Johor reprennent Melaka aux Portugais. Melaka commence alors à décliner en perdant son titre de port de commerce majeur.

En 1786, Francis Light, un anglais, négocie avec le sultan du Kedah afin que l’île peu peuplée de Penang lui appartienne. Le sultan de Kedah échoue à reprendre Penang aux Britanniques. Il est alors obligé de céder l’île à la compagnie Britanniques des Indes orientales.

En 1819, en soutenant le fils aîné dans une querelle de succession au Johor, un anglais obtient le droit d’avoir une partie de Singapour. En 1823, le sultan de Johor cède totalement Singapour au Britanniques. Un peu plus tard, les Hollandais et les Britanniques divisent la Malaisie en deux, ce qui deviendra l’Indonésie et la Malaisie.

En 1874, les Britanniques commencent à prendre le contrôle de la péninsule Malaisienne après le traité de Pankor, signé avec le sultan du Perak. En 1888, ayant perdu la majeure parti de son territoire, le sultan de Bruneï signe un traité signifiant que son pays fait maintenant partie de l’Empire Britannique. En 1896, plusieurs Etats malaisiens deviennent des Etats fédérés, leurs sultans abandonnent le pouvoir politique aux Britanniques mais ils contrôlent encore les traditions et la religion malaisiennes.

En 1909, les Britanniques concluent un accord avec la Thaïlande pour obtenir le contrôle de 4 Etats de Malaisie. Le Johor rejoint les Etats non-fédérés de Malaisie en 1914.

En 1941, les Japonais débarquent sur la côte nord-est de la Malaisie. En un mois, ils ont pris Kuala Lumpur et un mois plus tard ils sont aux portes de Singapour. Les Britanniques subissent une défaite humiliante en février 1942 quand les Japonais arrivent à Singapour et prennent la ville. Les Japonnais la rebaptisent Syonan (Lumière du Sud).

En 1945, les Japonais perdent contre plusieurs pays rassemblés durant la seconde guerre mondiale et la Malaisie est repris par les Britanniques.

En 1946, la United Malays National Organisation (UMNO) est fondée le 1er mars, signalant le début du désir d’indépendance politique par rapport à la Grande Bretagne. Le Malayan Communist Party (MCP: parti communiste malaisien) se réfugie dans la jungle et entame une guérilla contre les Britanniques, elle dura 12 ans. En 1951, le haut commissaire britannique de la Malaisie est assassiné par quelques membres du MCP. Le parti Perikatan (parti de l’Alliance) qui regroupe l’UNMO, la Malayan Chinese Association (MCA) et le Malayan Indian Congress (MIC) remporte les premières élections nationales de Malaisie.

Le 31 août 1957, la Merdeka (indépendance) est proclamée en Malaisie. En 1963, les territoires britanniques de Bornéo sont réunis à Singapour et à la Malaya pour former la Malaisie, une initiative qui débouche sur des confrontations avec l’Indonésie et les Philippines. En août 1965, après le refus de Singapour d’étendre les privilèges constitutionnels sur les malaisiens de l’île, des émeutes éclatent et Singapour est exclue de la Malaisie.

En 1969, des émeutes raciales éclatent à Kuala Lumpur le 13 mars et font 198 morts. En 1981, le premier ministre de Malaisie introduit des mesures pour favoriser les relations commerciales avec le Japon, la Corée du Sud et Taïwan. En 1991, la Malaisie adopte la loi islamique.

J’ai découvert une partie de cette histoire dans le musée national de Kuala Lumpur.

 

La voie ferrée de la mort!

La ligne Siam-Birmanie, aussi appelée voie ferrée de la mort est une ligne de chemin de fer de 415 km entre Bangkok et Rangoun, qui se situe à la frontière de la Birmanie. Elle fut construite pendant la seconde guerre mondiale par l’Empire Japonais dans le but de soutenir les troupes japonaises dans la conquête de l’Inde, qui faisait partie de l’Empire britannique. Cette ligne de chemin de fer traverse le célèbre « pont de la rivière Kwaï ».

Le pont de la rivière Kwaï traverse la rivière Kwaï Yai juste à coté du point où les rivières  Kwaï Yai et Kwaï Noi se rejoignent, formant ensemble le Mae Klong.

Environ 180 000 civils autochtones et 60 000 prisonniers de guerre furent obligés de travailler à la construction de cette voie ferrée. A cause des conditions de travail très difficiles, des maladies tropicales et des bombardements anglais et américains, environ 90 000 civils et 16 000 prisonniers moururent durant les travaux. C’est pour cette raison que cette ligne est appelée voie ferrée de la mort. La construction dura environ un an et demi.

La voie ferrée longe le cours de Mae Klong, jusqu’au point d’intersection de la Kwaï Yai et de la Kwaï Noi. Elle traverse alors le pont de la rivière Kwaï puis remonte la Kwaï Noi, franchit la frontière entre la Birmanie et la Thaïlande puis elle rejoint une autre voie ferrée.

Durant mon voyage en Thaïlande, j’ai pu observer et traverser le pont de rivière Kwaï. J’ai visité un musée qui expliquait les conditions de construction de cette voie ferrée. Je suis aussi allée au cimetière où sont enterrées plusieurs milliers de victimes.

 

 

Jour 295 à 300 (29 mai au 03 juin) – Ipoh, et l’enfer vert de la jungle !

Nous arrivons à Ipoh le 28 mai dans l’après-midi. Ipoh est une ville importante dans l’état du Perak (700 000 habitants). L’appartement est bien agencé au 16ème étage d’un immeuble dans le centre de la ville. Pour les courses, les supermarchés sont loin de proposer les produits que nous avons l’habitude de trouver ailleurs : pas de viande, peu de légumes … bon, on va se débrouiller quand même ….

Nous visiterons la ville le lendemain où l’on note une influence chinoise importante. Le tour sera très rapide parce qu’il n’y a pas grand-chose à voir (Mairie, Gare, Clock Tower et Mosquée).

Le 30 mai, nous partons à 6h30 pour découvrir les Cameron Highlands, réputées pour leurs randonnées. … on ne sera pas déçu et on se demandera dans quoi nous nous sommes embarqués ?!

En effet, nous avons choisi le « Brinchang Barat Trail », plus connu sous le nom de  Jungle Trail n°1. Après avoir mis presque 1h à trouver le début du trail (on a demandé à plusieurs autochtones et après plusieurs essais, nous avons réussi à trouver la petite entrée !), nous nous retrouvons en pleine jungle ! La montée jusqu’au sommet (2000 mètres) se passera plutôt bien … un peu raide, quelques passages sensibles mais ça allait (1.30 heure environ). La deuxième partie va s’avérer beaucoup, beaucoup plus difficile. Le terrain est boueux et glissant, quasiment pas praticable à certains endroits, des cours d’eau à traverser, des troncs d’arbres à enjamber…  Il y aura plusieurs chutes, heureusement sans conséquences. Après 2 h dans cet enfer vert, et avec un bonheur immense, nous arrivons près de la route où nous apercevons le panneau « Congratulations » qui signifie la fin de la galère! Vous pourrez admirer l’état de nos vêtements, surtout Erwan ! Il nous restera tout de même encore plus de 2h pour retourner à notre voiture … mais des malaisiens (très gentils), qui ont eu pitié de nous, nous ont pris par deux fois en stop à l’arrière de leur pick up pour nous ramener à bon port !

En descendant, nous pourrons observer de nombreuses serres (légumes et fraises), ainsi que des plantations de thé et nous en profiterons pour acheter des fraises. Gourmandise bien méritée !

Après une bonne nuit réparatrice, nous visiterons les alentours d’Ipoh. Il y de nombreux temples grottes creusés dans les falaises. Nous en visiterons un ; à noter que l’on ne reconnaît  plus grand-chose des grottes qui ont été peintes. Ensuite, nous nous baladerons dans la grotte de Gua Tempurung, plus grande grotte calcaire de Malaisie, constituée de 5 dômes. Plutôt sympa et très différent des grottes que l’on connaît. Ce ne sont pas des grottes souterraines et la température reste haute ! Puis, nous nous dirigerons vers le château de Kellie, petite folie d’un écossais, riche propriétaire de plantations d’hévéas, qui est mort avant la fin des travaux en 1926. Amoureux de l’Inde, tous les matériaux et les ouvriers venaient de là-bas. Journée tranquille.

Le 01 juin, nous partons pour la parc national Royal Belum, sur l’île de Pulau Banding. Sur la route, nous nous arrêterons à Taiping, ancienne ville coloniale, qui ne nous a pas vraiment charmés, hormis ses « Lake Gardens ».

L’hôtel que nous avons eu beaucoup de mal à réserver est splendide avec une magnifique vue sur la jungle et le lac (celui-ci est artificiel). Nous profiterons de la piscine à débordement.

Le lendemain, nous partirons en bateau à la découverte de la jungle accompagné d’un guide prénommé Omar. Nous ferons tout d’abord une petite randonnée (bien plus praticable …), puis  nous nous arrêterons dans un village indigène Orang Asli Village où vivent  17 familles (105 personnes). C’est assez déstabilisant de découvrir leurs conditions de vie …. Plus que simples ! Ensuite, on profitera des Sungai Ruok Waterfall pour pique-niquer et pour se baigner (enfin que Erwan ,qui se fera grignoter les pieds par les petits poissons …sympa !) Nous terminerons par l’observation de bulbes de rafflésies. Ces fleurs mettent 2 à 3 ans avant de se former à partir des lianes d’arbres, puis plusieurs semaines avant de s’ouvrir, et restent ouvertes 5 jours. Ce sont de très grandes fleurs qui ont une odeur de « vomi » !

Les sangsues, quant à elles, vont venir à nous et « bisouter » Jeanne ! impressionnant à voir ! Ce sont des sortes de petits vers qui repèrent l’odeur humaine, bondissent ou rampent jusqu’à s’accrocher sur la peau. Ils pompent  alors le sang humain, et grossissent énormément. De vrais vampires !

C’était une  belle journée  avant notre départ le lendemain pour l’île de Penang, à 2h30 de route.

 

Jour 292 à 294 (26 au 28 mai) – Kuala Lumpur, une belle surprise !

Nous atterrissons à Kuala Lumpur le 25 mai vers 21 h et après une 1h de route, nous atteignons  notre hôtel « Park Royal Suites » en plein centre ville (très bonne adresse !).

Le lendemain, nous partons découvrir la ville, capitale de la Malaisie (1,38 millions d’habitants), unique par sa diversité culturelle (malais de souche, prospecteurs chinois, migrants indiens, colons britanniques). Nous commençons par monter en haut des Petronas Twin Tower, deux tours jumelles en acier de 452 mètres de hauteur. Les tours sont magnifiques ainsi que l’environnement (parcs et jardins) et la vue du sommet. La visite est parfaitement organisée…

Nous nous arrêterons au KLCC Mall pour acheter, de nouveau, des chaussures à Maxime et Simon s’est offert un nouveau téléphone (Merci Mémé !). Nous découvrons ensuite le quartier Kampung Baru, quartier traditionnel où les maisons en bois et marchés locaux côtoient la modernité alentour. Nous irons jusqu’au lac Titiwangsa, où la vue sur la ville est sympathique ! Il y a beaucoup d’espaces verts au sein de cette capitale. Retour en métro puis relaxation à la piscine qui se trouve au 31ème et dernier étage de notre hôtel, pour Nadège et Erwan. La vue est exceptionnelle !!!

Le soir, une petite folie ! Nous irons dîner en haut de la Tour Menara KL dans un restaurant panoramique, qui tourne à 360°. Splendide et bon !

Le 27 mai, premier jour du ramadan (après des pays où l’hindouisme et le bouddhisme étaient majoritaires, la Malaisie est en grande partie de religion musulmane),  nous nous dirigeons à pied vers le sud de la ville. On se baladera dans Chinatown (ils sont partout ces chinois !), et passerons devant le plus vieux temple hindou de la Malaisie avant de visiter un temple taoïste : le temple Sze Ya.

Nous nous rendons ensuite au Merdeka Square, ancien terrain de cricket où a été signée la déclaration d’indépendance de la Malaisie le 31 août 1957. Ce terrain est notamment bordé par le bâtiment du sultan Abdul Samad, actuel ministère de la culture ainsi que par le Musée national du Textile (comme à Cholet ! On n’est pas dépaysé …) Après un passage éclair devant la Mosquée nationale Majid Negara, une promenade aux Lake Gardens, nous visiterons le Musée national qui retrace l’histoire de la Malaisie. Très instructif !

Détour par la gare centrale, où nous voulions acheter nos billets de train pour rejoindre Ipoh, il ne reste que des billets partant tard le soir. Nous décidons donc de louer une voiture pour notre périple en Malaisie.

Après un « bon »repas à KFC (hein, Nadège …), nous irons visiter le temple Thean Hou, temple taoïsto-bouddhique dont le nom est celui de la Mère céleste. Nous y sommes arrivés grâce à l’extrême gentillesse d’une passante, qui nous a réservé gratuitement un véhicule par Grab (équivalent Uber). Les malaisiens sont prévenants, gentils et parlent bien anglais !

Le soir, après une pause piscine pour toute la famille, nous irons dîner dans une Steackhouse. Un steack digne des plus grands restaurants ! Fondant ! Vous aurez compris que l’on commence parfois à être sérieusement en manque de nourriture française !

Le 28 mai, après avoir récupéré la voiture, nous nous dirigeons vers Ipoh. En cours de route, nous nous arrêtons à Batu Caves, à 13kms au Nord de Kuala Lumpur. Ces grottes abritent un temple hindou. Pour y accéder, il faut monter 272 marches et porter un petit seau de sable, pour contribuer aux travaux de rénovation. Il fait toujours aussi chaud et humide (37°C) … Les singes sont omniprésents mais pas agressifs. Dixit Jeanne, ils ont une « petite » faiblesse, les bananes! Le plus remarquable est la statue dorée de Muruga qui se dresse devant l’immense rocher calcaire où se trouvent les grottes.

Nous arrivons à Ipoh en milieu d’après midi. A  noter que le réseau routier est vraiment de bonne qualité. On traversera essentiellement des forêts de palmiers dans un relief vallonné.

Jour 284 à 291 (18 au 25 mai) – Ko Samui, une île pleine de charme !

Nous arrivons le 17 mai dans l’après midi et découvrons la maison qu’Annick et Philippe ont eu la gentillesse de nous prêter. On se sent immédiatement très bien dans cette jolie maison avec piscine ! Un grand merci à eux !

Pendant cette semaine, nous allons en profiter pour nous poser, travailler pour les enfants, avancer la logistique du voyage pour les parents et bien manger (délicieux produits de la mer!) … Nous allons bien évidemment découvrir l’île qui est certes touristique, mais nous avions la chance de ne pas être en haute saison.

Le 19 mai, nous allons voir le Big Bouddha et le temple Wat Phra Yai. Ils sont plus kitschs que ceux que nous avons déjà vus mais c’est sympa de les découvrir dans ce cadre maritime. Nous nous arrêterons sur la plage de Ao Tong Son pour un petit bain dans une eau à plus de 30°C. Trop facile pour rentrer dedans ! Nous déjeunerons en bord de mer avant d’être rincés par une pluie d’orage ! En fin de journée, Nadège et Erwan iront découvrir le marché nocturne au Fisherman’s village. Petit village agréable où nous repasserons à plusieurs reprises ….

Le lendemain, c’est en 4×4 (et heureusement) que nous sillonnons la Jungle route 360 à travers l’île. Beaux panoramas ! Nous nous arrêterons observer les rochers Hin Ta et Hin Yai puis ferons une halte dans un petit village de pêcheurs Ban Hua Thanon avant de nous poser à la plage de Chaweng Beach.

Le 22 mai, nous partons en speedboat au Parc national d’Angthong. Au programme : snorkeling, kayak, plage et randonnées en faisant halte sur différents îlots. La vue du second sommet est splendide sur les nombreux rochers épars ! Elle se mérite car l’ascension est raide – 500 mètres de dénivelé sous une chaleur humide ! Une très belle journée !

Après les massages indiens un peu trop toniques, nous avons profité des mains expertes de thaïlandaises pour nous relaxer. Cool !

Le 24 mai, nous randonnerons pour atteindre la cascade Hin Lad Waterfall à travers la jungle (1h30 A/R) avant de découvrir la jolie petite plage de Coral Cove. Sympa !

Le lendemain, c’est déjà l’heure du départ. Nous n’avons pas vu la semaine passer …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La vie exceptionnelle de Mahatma Gandhi!

Mahatma Gandhi est né à Pordanbar en 1869. Suivant les coutumes de sa caste, il se maria à l’âge de 14 ans avec Kasturbai qui resta son épouse jusqu’à sa mort. Il a d’abord fait des études d’avocat en Angleterre pendant 3 ans. En revenant en Inde, il exerce sans succès son métier.

En 1893, il part en Afrique du Sud qui était alors comme l’Inde, une colonie anglaise. Pour aller là-bas, il prit un billet de train (première classe) mais il fut expulsé du train par des Anglais à cause de sa couleur de peau. Cela a été un choc pour Gandhi, et il a alors décidé de se battre pour l’égalité des droits de l’homme en Afrique du Sud. Il est resté pendant une vingtaine d’années en Afrique du Sud pour entreprendre un combat de résistance, mais sans guerre, ni violence.

Quand il rentre en Inde, il s’aperçoit que les Indiens non plus, n’ont pas beaucoup de droits. Alors, il décide de se battre contre l’inégalité dans son propre pays. Gandhi comprit que, pour obtenir leur citoyenneté, les Indiens devaient participer à la défense de l’Inde. Il demande alors aux Indiens de s’engager dans l’armée pour soutenir les Britanniques durant la Première Guerre Mondiale. Après la Première Guerre Mondiale, Gandhi, vite rejoint par des millions d’Indiens, s’oppose  aux Britanniques. Devenu célèbre dans tout l’Inde , il est surnommé « Mahatma » (la Grande âme). Durant son combat, il est arrêté en 1922 par le gouvernement Britannique et libéré en 1924.

En 1930, Gandhi commence une campagne de désobéissance civile visant à diminuer les impôts, notamment sur le sel. Il est de nouveau emprisonné puis libéré en 1931. Toujours par des moyens sans violence, il entreprend alors une lutte pour supprimer les castes. Après l’indépendance partielle de l’Inde en 1935, il se bat pour l’indépendance totale de l’Inde.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Gandhi, refusant de soutenir les Britanniques, lance un appel pour que ceux-ci quittent l’Inde. Ce fut la plus radicale révolte pour l’indépendance. Gandhi est arrêté en 1942, puis libéré pour raison de santé.

En 1944, les Britanniques s’engagent à accorder l’indépendance aux Indiens s’ils mettent un terme aux querelles entre musulmans et membres du parti du Congrès. Gandhi s’oppose de toutes ses forces à la division du pays mais doit se résoudre à la création de deux Etats, l’Inde et le Pakistan, en 1947. Il ne peut pas empêcher le déchaînement de violence entre les musulmans et les hindous. Il meurt assassiné le 30 janvier 1948 par un fanatique hindou.

J’ai eu la chance de pouvoir visiter sa maison, à New Delhi!