Nos vacances en Espagne & Pays Basque (du 03 au 21 août 2025)

03 & 04 août – Pampelune
05 août – Pampelune – Running le long du fleuve Arga
06 août – Foz de Lumbier – Monastère de Leyre – Castillo de Javier – Olite
07 août – Buggy dans le Désert des Bardenas !
8 août – Picos de Europa – Potes
9 août – Randonnée à Fuente Dé
10 & 11 août – Randonnées au Pico Pana et à la Ruta del Cares
12 août – Santillana del Mar – Bilbao

12 août – Santillana del Mar – Bilbao

Nous repartons en fin de matinée de notre logement et nous décidons de nous arrêter sur notre chemin à Santillana del Mar.

Située sur la route nord du chemin de Compostelle, Santillana del Mar est une jolie cité médiévale qui s’est développée autour de la collégiale Santa Juliana. Plusieurs tours défensives et palais Renaissance font de Santillana l’un des complexes historiques les plus importants de Cantabrie.
Cependant, cette ville cantabrique abrite son plus grand trésor à la périphérie : la grotte d’Altamira, surnommée la « chapelle Sixtine du Paléolithique » et classée au patrimoine mondial. Nous n’avons malheureusement pas le temps de la visiter.

L’origine de la ville remonte au VIIIe siècle et le centre de cette ville continue d’être la collégiale, considérée comme l’un des plus grands représentants de l’architecture romane de Cantabrie. Elle fut construite sur un ancien ermitage du XIIe siècle et on remarque son cloître aux magnifiques chapiteaux historiés, ainsi que son intéressante façade ornée de sculptures.
Par la rue Saint-Domingue, vous accédez à un centre historique qui a réussi à survivre au passage des siècles tout en conservant un excellent état de conservation. Ses ruelles pavées pittoresques sont flanquées de bâtiments majestueux construits pour la plupart entre le XIVe et le XVIIIe siècle. La Tour du Merino (XIVe s.) ou celle de Don Borja (XVe s.) remontent au Moyen Âge et sont considérées comme les bâtiments civils les plus anciens de la ville.

Nous allons visiter la collégiale Santa Juliana, qui mérite le détour.

Nous repartons ensuite flâner dans la ville avant de nous arrêter déjeuner un peu à l’extérieur du centre ville. il y a beaucoup de monde !

Nous reprenons la route pour nous rendre à Bilbao, 4ème destination de nos vacances. Nous logeons très près du centre ville dans un appartement spacieux.

Nous allons nous balader dans la vieille ville de Bilbao et nous avons un sentiment étrange de malaise … (un peu de fatique ?) La veille ville est sympa mais nous avons un peu de mal à l’apprécier … cela ira mieux demain !

10 & 11 août – Randonnées au Pico Pana et à la Ruta del Cares

Le 10 août, nous devions nous lever tôt pour faire une randonnée qui part de notre village pour atteindre le Pico Pana. C’était sans compter les espagnols !
En effet, l’après midi, on nous avait prévenu qu’il y avait une fête dans le village. On se dit : Sympa !

La journée, ambiance bon enfant jusqu’au soir. A partir de 23h, concert traditionnel … pourquoi pas ? puis à partir de minuit, concert avec le DJ (je ne sais plus le nom et je crois que je souhaite l’oublier). Alors là, pas notre style, à 100 mètres de notre chambre (d’ailleurs, je me demande s’il n’est pas venu jouer la sérénade près de notre lit !), et ce jusqu’à 7 heures du matin ! Bon, c’est clair, on a fait une nuit blanche ! Pour la randonnée, on va pas se lever trop tôt !

Nous décidons tout de même de la faire et on part vers 12h pour débuter la randonnée.

Distance : 6.37 kms – Dénivelé : 572 m – Temps : 3h06

Nous traversons tout le village (on avait envie de hurler notre haine !), puis on longe un petit bois pour arriver à une petite cabane en pierre. Nous montons tranquillement mais il commence à faire chaud. Nous apercevons quelques vautours !

Puis nous commençons à grimper fortement et au bout d’un quart d’heure, je ne me sens pas vraiment bien … A mon avis, un petit coup de chaud ! On décide de redescendre ! Première fois que nous ne terminons pas une randonnée mais il faut rester prudent (on vieillit tout de même !)

C’était donc une journée à oublier ! (ou presque parce que les paysages sont tout de même très beaux !)

Le 11 août, après une bonne nuit, nous partons de bon matin pour nous rendre à Poncebos, départ de la célèbre randonnée du Sentier de Garganta del Cares.

Surnommée la « Garganta Divina » (la gorge divine), cette route entre Poncebos (Asturies) et Caín (province de León, Castille-León) nous permet de marcher au milieu de montagnes qui s’élèvent à plus de 2 000 mètres au-dessus de l’imposant défilé creusé par la rivière Cares. Nous empruntons des ponts reliant les deux côtés de la gorge, nous traversons environ 70 tunnels creusés dans la roche.
La route du Cares figure dans les listes des plus beaux sentiers d’Espagne. Ce profond défilé n’est pas seulement l’œuvre de la force naturelle des eaux de la rivière Cares. Il est également le résultat d’un ouvrage réalisé dans les premières années du XXe siècle pour transporter l’eau vers la centrale hydroélectrique de Poncebos.

Distance : 26.20 kms – Dénivelé : 880 m – Temps : 6h27 – Aller-Retour

Au lever du soleil, nous commençons notre ascension par un sentier assez raide pendant 3 kms. Les images sont magnifiques !

Nous atteignons ensuite des maisons abandonnées avant d’atteindre le point culminant du parcours A Los Callos. Nous pouvons découvrir le sentier à l’intérieur des Gorges.

Nous poursuivons notre marche le long des Gorges à travers les tunnels. La température est agréable pour marcher. C’est cool !

Nous arrivons ensuite à la passerelle de Los Martinez où la vue sur la Gorge est plongeante !

Nous traversons le pont de Bolin puis le pont de Los Rebecos (avec vue vertigineuse sur la rivière). Nous empruntons une série de tunnels bas et humides pour enfin arriver au village de Caín, entouré de montagnes de plus de 2 600 mètres.

Après une petite pause le long de la rivière, nous reprenons notre marche en sens inverse.

Il y a un petit air d’Avatar avec certains paysages ! C’est vraiment très beau ! On sent que la température commence à grimper au fond des Gorges. Le soleil est intense … on s’arrête pour déjeuner à l’ombre d’un tunnel !

Après cet effort (il faut chaud !), nous nous accordons une pause bien méritée pour nous désaltérer ! Superbe randonnée … à faire absolument si vous passez dans le coin !

9 août – Randonnée à Fuente Dé

Aujourd’hui, nous partons randonner près de Fuente Dé, à 1078 m d’altitude.Pour ce faire, nous empruntons le téléphérique qui nous transporte 753 m plus haut. Petit conseil : il est préférable de réserver son horaire sur internet car il y a un peu de monde, et sans réservation, et on peu attendre 2 heures au moins.

Distance : 15.44 kms – Dénivelé : 437 m – Temps : 4h45

Le panorama en haut du téléphérique est époustouflante.

Nous prenons la route qui mène jusqu’à l’hôtel Aliva. Nous pouvons apprécier les paysages contrastés entre le calcaire brut des pics et les alpages verdoyants.

Nous dérivons du chemin pour aller admirer une jolie chapelle perdue dans les alpages.

Nous continuons notre chemin pour revenir sur Fuente Dé, notre point de départ.

Une belle randonnée sous le soleil et plutôt facile (on descend beaucoup !)

8 août – Picos de Europa – Potes

Pour notre troisième destination pendant ces vacances, nous repartons vers le Nord Ouest de l’Espagne randonner dans les fameuses montagnes Picos de Europa.

Le Parc National des Pics d’Europe, ou « Picos de Europa » en espagnol, a été le premier à bénéficier de ce niveau maximum de protection d’un espace naturel en Espagne, dès 1918. Il a ensuite été reconnu comme Reserve de la Biosphère par l’UNESCO en 2002 et c’est désormais le troisième Parc National le plus visité du pays.
À cheval entre León, la Cantabrie et les Asturies, les “Picos de Europa” se composent de trois massifs principaux connus comme le massif oriental ou d’Andara, le massif central ou des Urrieles et le massif occidental ou de Cornión. (Il y a plus de 200 pics recensées à plus de 2.000 mètres dans ce Parc National).
Les nombreux pics abrupts cachent de profondes gorges traversées par des rivière rugissantes, dans un cadre absolument majestueux.

Le 08 août, nous nous rendons à Potes, départ de notre petite randonnée.

Potes est l’un des plus beaux villages de Cantabrie. Le village est situé au centre de la région historique de Liébana, une zone entourée de montagnes spectaculaires où convergent rivières et ruisseaux. Son centre historique a été déclaré bien d’intérêt culturel.
Dans ses rues, que franchissent de nombreux ponts, se succèdent des édifices et des monuments vieux de plusieurs siècles. Potes était le « señorío » de l’Infant Tello (XIVe s.), fils du roi Alphonse XI de Castille, et à partir de 1445 il appartint au Marquis de Santillana, puis à ses descendants, les ducs de l’Infantado. Actuellement, celle que l’on appelle la tour de l’Infantado, construction robuste du XVe s. qui servait d’hôtel de ville jusqu’à il y a peu, est précisément l’un des principaux monuments du village.

Après une visite tranquille de la ville, nous partons randonner sur la Rutas per la Comarca de Liebana.

Distance : 7.55 kms – Dénivelé : 363 m – Temps : 2h00

Cette randonnée en boucle permet de rejoindre par une montée tranquille l’Ermita Virgen de Valmayor. Le panorama sur la vallée est sympa.

Nous continuons notre promenade jusqu’à l’Alcornocal de Tolibes, forêt de chênes lièges.

Quelques photos depuis notre lieu de villégiature situé à Colio (10 kms de Potes), village perdu dans les montagnes.

07 août – Buggy dans le Désert des Bardenas !

Après avoir passé un nuit dans notre bulle, nous avons décidé de parcourir le désert en buggy. Nous n’en avions jamais fait, donc on s’est dit que ce serait une bonne occasion. Le lever de soleil est magique niché au fond de son lit !

Au pied de la Navarre, ce désert, exceptionnelle réserve de biosphère qui s’étend sur une superficie de 42 500 ha, est classé par l’Unesco.
La zone peut se découper en trois entités géographiques : du nord au sud, on trouve successivement El Plano (aux terres cultivées), la Bardena Blanca, dépression centrale semi-désertique, et la Bardena Negra constituée de grandes plaines où culmine la Loma Negra (646 m), colline environnée de pins d’Alep.
Cet univers minéral est né des caprices de l’eau qui a sculpté, il y a des millions d’années, ce paysage de plateaux, de ravins et de buttes solitaires. Des cultures irriguées, principalement localisées dans la partie occidentale de la région, apportent un peu de verdure dans cet environnement aride. Oliviers et amandiers croissent également dans cette marge.

Nous nous arrêtons au Mirador de la Blanca. Ce point de vue emblématique permet d’admirer la Bardena Blanca, la zone la plus aride et la plus célèbre du désert. Il offre une vue imprenable sur les formations rocheuses sculptées par l’érosion.

Vers la fin du parcours s’élève l’élément géologique le plus célèbre du parc : la Cabezo Castildetierra, une cheminée de fée culminant à 28 m de hauteur.

Après 4 h de buggy, nous rentrons au bercail ! Une expérience sympa (on mange beaucoup de poussière !) ! Mais si vous n’avez pas faim, vous pouvez visiter sans problèmes avec votre voiture (boucle de 32 kms)

L’après midi, nous reprenons la route (6h de route) pour rejoindre notre prochaine destination : Picos de Europa.

06 août – Foz de Lumbier – Monastère de Leyre – Castillo de Javier – Olite

Nous décidons de découvrir quelques lieux notables, avant de nous rendre au Parque Natural de las Bardenas Reales et faisons l’école buissonnière.

Tout d’abord, à une heure de Pampelune, nous nous rendons à la Foz de Lumbier.
Elle compte au nombre des gorges les plus spectaculaires de Navarre, avec un paysage forgé des millions d’années durant par l’action de la rivière Irati qui, jour après jour, imprime sa marque dans ce sanctuaire, réserve naturelle depuis 1987.

Il s’agit d’une gorge étroite, de 1300 mètres de long. Ses parois verticales atteignent 150 m aux cotes les plus élevées. Ses fissures et failles accueillent les nids de grands rapaces, parmi lesquels abondent les vautours fauves et les gypaètes barbus.
Contrairement à d’autres gorges, la Foz de Lumbier est traversée par un petit sentier la voie verte de la Gorge de Lumbier serpentant au pied des falaises, sur 2,6 kilomètres. Le tracé en fut décidé pour le train Irati, le premier train électrique d’Espagne, reliant Pampelune et Sangüesa entre 1911 et 1955. Le chemin balisé suit le cours de la rivière et traverse le rocher grâce à deux tunnels de 167 et 206 mètres de long, dépourvus d’éclairage artificiel.

Sur le dernier tronçon, le sentier longe le rocher avant d’atteindre les restes du Pont du Diable, du XVIe siècle, son arc s’élevant de 15 m au-dessus du courant. Détruit par les Français en 1812, durant la Guerre de l’Indépendance, le pont doit son nom à une légende selon laquelle le bâtisseur demanda l’aide du diable pour l’édifier.
Nous empruntons une variante, qui contourne le site par les hauteurs et regagne le parking par le fond des gorges. L’itinéraire, qui fait quelque 6 kilomètres et présente un dénivelé de 175 m.

Nous allons ensuite visiter le Monastère de Leyre situé à quelques kilomètres de la Foz de Lumbier.

Le monastère bénédictin de Leyre, fondé au XIè siècle, a été complété et remanié aux XIIè, XIVè et XVIIè siècles, au gré des vicissitudes de son histoire (incendié par les Maures, rebâti par le roi Sanche Garcia …). On ne visite que la crypte et l’église, le reste des bâtiments étant occupé par des moines.

La visite démarre par la crypte du XIè siècle (il fait aller chercher la clé au guichet d’entrée). De grandes dimensions, elle étonne par ses arcs massifs (qui servent à soutenir le choeur de l’église), reposant sur de petites et courtes colonnes.

Au fond de la crypte, il y a le Tunnel de Saint Virila. Percé au moment même où était bâtie la crypte,il reliait le monastère médiéval à l’extérieur. Rendu inutilisable, il est fermé par une grille depuis laquelle on peut voir la stature de Saint Virila, abbé de Leyre au Xè siècle.

Nous contournons l’hôtel (en travaux actuellement) pour rejoindre l’église. Nous entrons par un portail datant du XIIè siècle baptisé la Porta Speciosa en raison de sa beauté mais également parce qu’il s’agissait d’un véritable livre ouvert à l’adresse des fidèles qui la contemplaient.

Nous pénétrons das l’église, construction romane la plus ancienne de Navarre et l’une des plus anciennes d’Espagne. La nef de l’église affiche un style gothique qui prolonge le choeur et l’autel typiquement roman. Sur le mur latéral nord, on peu apercevoir un coffret, petit tombeau recelant les restes des premiers rois navarrais.

Nous reprenons la voiture et nous dirigeons ensuite sur le site du Castillo de Javier.

Le Château de Javier est le lieu de naissance de Francisco de Javier (7 avril 1506) — plus tard saint François Xavier. Il étudia à Paris et, avec Íñigo de Loyola, fonda la Compagnie de Jésus en 1540. Ses voyages le portèrent de Goa et Malacca aux Moluques et au Japon en 1549, avant sa mort en 1552 sur l’île de Shangchuan, au large de la Chine.

Dressée sur une éminence rocheuse au-dessus du village de Javier, à l’est de Pampelune, cette forteresse débuta comme tour de guet frontalière pour le Royaume de Navarre au XIᵉ siècle. Aux XIVᵉ et XVᵉ siècles, elle s’était transformée en un bastion irrégulier et compact en pierre calcaire et grès de taille, ses courtines escaladant le socle rocheux.

Et maintenant, direction la ville d’Olite.

Elle constitue un site historique où l’on ressent à la fois la présence romaine et gothique dans son enceinte fortifiée et la splendeur de la cour médiévale de Charles III dans son château-palais.
Elle possède deux églises médiévales. L’église Santa María, gothique, datant du XIIIe siècle et dotée d’un porche superbe et d’un retable magnifique, est en partie située à l’intérieur du palais, dont elle fut chapelle. L’église San Pedro, la plus ancienne de Olite, présente quant à elle une façade et un cloître romans. Elle fut bâtie durant le XIIe siècle et modifiée en profondeur au début du XVIIIe siècle. De la construction originelle, il ne subsiste que la façade.
Parmi les édifices civils, il faut citer le palais de Olite, entièrement reconstruit en 1937 et le vieux palais, converti en Parador National.

Après cette petite visite (par manque de temps, nous n’avons pas visité l’intérieur du château), nous nous rendons à notre hôtel « Aire de Bardenas« . C’est une petite folie de notre périple… C’est un hôtel qui se situe dans le Parque Natural de las Bardenas Reales avec la particularité que l’on peur dormir dans des « Bulles » avec une vue sur la Voie Lactée ! Il a reçu 27 prix pour achitecture et design.

Après un petit bain et un très bon restaurant, nous nous couchons dans notre bulle et on vous en dira plus au prochain article !

05 août – Pampelune – Running le long du fleuve Arga

Nous partons découvrir les alentours de la ville en courant.

Distance : 15.05 km – 300 m D+ – 1h 45 (avec quelques pauses pour prendre des photos !)

Le parc fluvial de la rivière Arga se situe juste à côté de la vieille ville et on peut même se baigner dans sa rivière. Nous traversons divers décors: vergers, ponts médiévaux, barrages, moulins, embarcadères…

L’après midi, nous nous baladons à travers la ville et nous nous rendons à la Plaza del Castillo.Ce grand quadrilatère piétonnier situé à la frontière des quartiers anciens et modernes est le lieu de rencontre par excellence, surtout en fin de journée. En son centre trône un kiosque en pierre agrémenté de vasques.

La place del Castillo est le cœur de Pampelune. Le point à travers lequel se canalise toute la vie de la ville. C’est le premier endroit de la ville qu’Ernest Hemingway a connu à son arrivée aux côtés de son épouse Hadley Richardson, le 6 juillet 1923. Hemingway a fait de la place son endroit indispensable de la ville. Sur la place se trouve le Café Iruña, un bar historique et un point de rencontre pour les personnages de « The Sun Also Rises/Fiesta ».

Ensuite, nous nous dirigeons au Parc de Yamaguchi. C’est un grand jardin oriental qui rend hommage aux quatre saisons et à la ville japonaise de Yamaguchi, jumelée à Pampelune.

Lors de notre running du matin, nous avions vu qu’un spectacle du Festival de Las Murallas se déroulait dans la citadelle le soir. Et comme c’est gratuit, nous y sommes allés. C’était sympa ! (mais sans plus …)

En rentrant ,quelques souvenirs de nuit !
La ville de Pampelune est une ville très agréable qui mérite d’y séjourner quelques jours pour la découvrir ! Parfaite pour débuter nos vacances !

03 & 04 août – Pampelune

Le 3 août, après 6h de route, nous arrivons en fin d’après midi à Pampelune (Iruna « la Ville » en basque !).
Nous logeons dans un appartement en plein centre au 5è étage (sans ascenseur) avec une grande terrasse sur une des rues principales.

Un peu d’histoire…
Pampelune, à l’origine Pompaelo, aurait été fondée vers 74 avant J.-C. par Pompée, qui lui aurait donc donné son nom. Occupée par les Wisigoths en 448, puis par les Maures en 738, elle est reprise par les Basques en 750. La ville étant très convoitée, elle a souvent été conquise et reconquise tout au long de son histoire. Durant le Siècle des Lumières, qui représente l’Age d’or de la ville, Pampelune connaît de nombreux changements et aménagements.
Durant le XIXème siècle, la ville connaît de nombreuses guerres mais également un grand essor démographique. Elle connaît aussi des aménagements et une expansion afin de loger convenablement tous les habitants.
Capitale historique de la Navarre, Pampelune joua un rôle militaire dont témoignent aujourd’hui les imposants vestiges de ses remparts.

Nous allons faire un petit tour dans dans la ville avant de nous arrêter manger des pintxos et des fritos (plats frits) dans la vieille ville de Pampelune. Ce sont l’équivalent de nos tapas. C’est sympa mais un peu trop gras pour nous !

Pampelune évoque immanquablement les Sanfermines (Fêtes de Saint Firmin) et leur encierro; cette course de taureaux disputée dans les rues de la ville. Ci-dessous une sculpture de l’artiste basque Rafael Huerta, qui représente à taille réelle une scène de la course de taureaux.

Le 04 août, nous commençons notre journée par visiter la Catedral de Santa Maria.
Elle se situe au centre du quartier de la Navarreria. Sa construction s’acheva au XVIème siècle après avoir commencé au XIIIème sur les vestiges de l’ancienne cathédrale romane. Sa façade néoclassique plutôt austère laisse place à l’intérieur à de véritables merveilles du gothique d’Espagne, composé d’une grande nef centrale avec des œuvres artistiques importantes.
Nous découvrons, à l’intérieur, la Vierge du XIIe siècle, le Santo Cristo d’Anchieta, le tombeau en albâtre de Charles III le Noble et de son épouse, de Johan Lome de Tournai et la chapelle Barbazana, la plus ancienne dépendance du cloître, coiffée d’une voûte gothique octogonale. La cathédrale abrite aussi l’exposition Occidens.

Nous visitons le cloître gothique, reconnu comme l’un des plus beaux d’Europe dans son style, avec ses deux portes incroyables: la Puerta Preciosa et la Puerta del Amparo

Nous montons tout en haut de la tour et profitons d’une vue unique sur la ville.Nous pouvons admirer une cloche de 12 tonnes, La Maria, la plus lourde encore en fonctionnement en Espagne.

Nous continuons notre excursion en nous arrêtant à la Plaza de Toros.(construite en 1922 , reconstruite en 1966) .Elle est la plus grande arène de Navarre et la troisième du monde. Elle a une capacité de 19 000 spectateurs.

Le Lâcher de Taureaux

Tout commence au niveau des étables de la Cuesta de Santo Domingo, où les taureaux passent la nuit. À quelques mètres se trouve la niche avec l’image du Saint où l’on chante « A San Fermín pedimos… ».
Le point suivant est la Plaza Consistorial, où se trouve l’hôtel de ville, la rue qui débouche sur la Curva de Mercaderes, qui provoque de nombreuses scènes d’angoisse lorsque les taureaux glissent. Vient ensuite la mythique Calle Estafeta, qui garde son ambiance durant toute l’année grâce à la grande offre de bars et de boutiques traditionnelles.
Pour terminer, la dangereuse ruelle où les jeunes coureurs s’entassent parfois avant l’entrée à la Plaza de Toros.

Nous faisons le tour de la ville par les remparts.Le parcours qui longe la vieille ville débute au Fortin de San Bartolomé jusqu’aux Jardins de la Taconera. Nous prolongeons notre promenade jusqu’à la Citadelle, une icône de la ville.
Le parc de la Citadelle se niche dans un vestige d’architecture construit au XVIème siècle. Il est très grand et abrite tout au long de l’année diverses manifestations culturelles

Le soir, nous flânons by night et passons devant l’Hôtel de ville de Pampelune. Peut-être l’édifice civil le plus connu de Pampelune. En plein cœur de la ville, sa façade baroque colorée est connue pour être le coup d’envoi du Chupinazo, qui marque chaque année le début des fêtes de San Fermín.