14 Mai – Running du matin – La Cathédrale de Séville & Le Palais Real Alcazar

Quoi de mieux que de découvrir les alentours d’une ville que de la faire en running ! Nous sommes donc partis de bon matin (vers 10h) pour un circuit d’un peu moins de 15 kilomètres pour découvrir quelques sites.

Nous longeons tout d’abord les berges du Rio Guadalquivir jusqu’au site de l’Exposition universelle de 1992.Elle a célébré le 500è anniversaire de la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. Nombre de pavillons ont été rasés et remplacés par des bureaux. Parmi les structures restantes, le Pabellon del Futuro avec sa réplique de la fusée spatiale Ariane 4 incarne le mieux l’esprit du lieu.

Nous continuons notre footing jusqu’au Parque del Alamillo où de nombreux écoliers pratiquent leur sport dans un cadre sympa et naturel. Nous traversons le pont San Jeronimo pour retourner vers le Centre Ville par les berges. On passe à côte de la Torre del Oro. Cette tour de guet dodécagonale (XIIIè siècle) faisait partie des remparts élevés par les Almohades. Au fil des siècles, elle a servi de chapelle, de prison et de bureau de la Marine.

En début d’après midi, nous visitons la Cathédrale de Séville et la Torre Giralda. Comme nous avions décidé de partir au dernier moment, nous n’avons pas eu beaucoup de choix pour les horaires. Il est fortement conseillé de réserver assez tôt ces deux monuments.

Avant d’arriver à la Cathédrale, quelques photos de notre balade …

Fuente Farola

La Giralda, ancien minaret de la mosquée préexistante

Le minaret de la cathédrale, la Giralda, est la tour de la mosquée qui fut conservée après la démolition de celle-ci, lorsqu’elle fut remplacée par une cathédrale. La tour Giralda est haute de 104 mètres et vous pouvez la monter pour admirer une vue splendide sur le centre de la ville. Vous ne montez pas par un escalier, mais par un couloir incliné qui autrefois pouvait être emprunté par des chevaux. Tout en haut de la tour Giralda se trouve une statue en bronze de quatre mètres de haut. Cette statue représente la foi et est surnommée le Giraldillo. La statue tourne avec le vent et a donné son nom à la tour (Giralda = girouette).

Nous gravissons les marches de la Tour et la vue sur Séville est magnifique.

Catedral de Santa María de la Sede

Le nom officiel de la cathédrale de Séville est « Catedral de Santa María de la Sede » et après la basilique Saint Pierre de Rome et la Cathédrale Saint-Paul de Londres, c’est la plus grande église au monde. Ainsi, c’est la plus grande cathédrale gothique au monde.

La cathédrale de l’archevêché de Séville a été construite à l’endroit où se trouvait à l’origine une mosquée maure des Almohades. En 1248, cette mosquée fut conquise sur les Maures et mise en service comme cathédrale. Au 13ème siècle, cette mosquée fut démolie à l’exception du ‘Patio de los Naranjos’ (le patio des orangers) et de la tour Giralda. En 1403, on commença la construction de la cathédrale et en 1507 la cathédrale fut enfin consacrée. La cathédrale de Séville a été construite comme une église en croix avec cinq nefs et des chapelles. À l’intérieur, la cathédrale mesure environ 127 mètres de long, 83 mètres de large et 43 mètres de haut.

Certains sites importants lors de la visite sont :

  • Tombeau de Christophe Colomb. Sa dépouille a été transférée de Cuba à Séville en 1898 et se trouve actuellement dans ce mausolée avec un cercueil en bronze qui est porté par quatre personnages qui symbolisent les royaumes de Castille, Léon, Aragon et Navarre.
  • La chapelle royale (Capilla Real), dédiée au roi Ferdinand III de Castille. Ce roi conquit Séville sur les Maures en 1248. Elle était fermée.
  • La Sacristia Major, vaste salle à coupole.
  • Dans la cathédrale, vous pourrez admirer de nombreuses peintures de Murillo, Goya, Pedro de Campaña et Luis de Vargas.
  • La Capilla Major, au coeur de la cathédrale, qui renferme la pièce maitresse, un immense retable illustrant des scènes de l’Ancien et Nouveau Testament (1000 personnes, 80 ans pour la réaliser)

En sortant de la cathédrale, nous retrouvons dans le Patio de los Naranjos. Une soixantaine d’orangers parfument ce patio ceint de murs fortifiés, un vestige de la mosquée du XIIè siècle. Nous sortons par la Puerta del Perdon, en arc en fer à cheval.

Nous poursuivons notre journée en nous rendant au palais Real Alcazar. C’est une visite à ne surtout pas manquer ! Ce palais est une merveille d’architecture de toute beauté !! Nous avons passé un moment merveilleux admiratifs de bout en bout !

Le Real Alcázar de Sevilla est le palais royal de Séville. Le nom ‘Alcazar‘ signifie château en espagnol et a été déviré du mot arabe al-qasr (forteresse ou palais). Le complexe de palais est en style Mudéjar : un style architectural avec de nombreuses influences des cultures maure et chrétienne. Il s’agit vraisemblablement du plus ancien palais encore en usage d’Europe : lorsque le roi Felipe V est en visite à Séville ce palais appartenant au patrimoine mondial de l’UNESCO est encore sa résidence.

Histoire du palais Real Alcazar à Séville

En 913, Abd-ar-Rahman III (le premier calife d’Al-Andalus) ordonna la construction d’un château à cet endroit, où originalement se trouvait un fort romain. Au 11ème siècle, le château fut agrandi par le roi Al-Moetamid (le dernier roi de la dynastie des Abbadides) pour en faire un palais. Au 14ème siècle, le palais fut reconquis sur les Maures, à la suite de quoi le roi Alphonse X de Castille fit agrandir le palais encore davantage. En 1364, le roi Pierre Ier de Castille (« Le Cruel ») ordonna la construction d’un nouveau palais, l’Alcázar, puis ses successeurs continuèrent à l’agrandir.

Points d’intérêts du palais royal de Séville

L’un des sites touristiques du palais Alcazar est le Patio de las Doncellas (photo). Dans le ‘patio des vierges’, un étang allongé est entouré de jardins encastrés et d’une galerie avec des voûtes dentelées avec accès aux salles de réception.

Le Salón de Embajadores (Salle des ambassadeurs) est impressionnant également, avec une splendide coupole en bois de cèdre travaillé.

Un autre bâtiment historique est la Casa de Contratación. Dans la ‘Casa de Contratación’ datant de 1503, le roi Ferdinand et la reine Isabelle recevaient entre autres l’explorateur Christophe Colomb. Tout le commerce espagnol avec le Nouveau Monde était administré ici et elle abritait aussi une école de navigation dirigée par Vespucci.

De plus, le complexe palatial dispose de beaux et vastes jardins: du style maure à celui de la Renaissance, avec de nombreux étangs, des arbres exotiques, des chemins ombragés et des pavillons.

Après ce moment de plénitude, nous dînons dans un restaurant de tapas. En ce qui concerne la cuisine espagnole, nous avons trouvé la cuisine bonne mais sans plus. Cela ne vaut pas la gastronomie française mais les tapas, c’est sympa !

13 mai – Balade & Premières visites de monuments à Séville

Après avoir profité d’une grasse matinée, nous ne pouvons nous empêcher de retourner la Plaza de Espana. Pour ce faire, nous passons par le Parque de Maria Luisa, superbe parc de 34ha. Il y abrite entre autres le Museo de Artes y Costumbres Populares.

De jour, avec cependant beaucoup plus de monde, la Plaza de Espana reste toujours aussi impressionnante. Nous aurons même le droit à un petit spectacle de Flamenco !

Nous reprenons notre chemin pour nous rendre à l’Hospital de los Venerables Sacerdotes.Aménagé dans un édifice baroque du XVIIè siècle, cet ancien hospice pour les prêtres retraités comporte une chapelle au plafond orné de somptueuses fresques réalisées par Valdés Leal (1622-1690) ainsi qu’un ravissant patio. Il accueille une petite collection de peintures du XVIIè siècle de Diego Velasquez, « peintre des peintres » sévillan.

Poursuivant notre quête, nous visitons l’Iglesia Colegial del Divino Salvador‘, ou l’église du Saint-Sauveur. Elle est la plus importante église de Séville après l’immense cathédrale. L’église a été bâtie à un endroit où à l’époque romaine se trouvait déjà une basilique et au temps de Maures une mosquée.
En 1661, la mosquée fut démolie et entre 1674-1712, une église baroque fut construite à cet endroit par Leonardo de Figueroa, et entre-temps l’église s’écroula une fois. Pour éviter que cela se reproduise, de solides piliers de construction se trouvent dans l’église actuelle. On peut surtout distinguer l’église par ses gravures sur bois plaquées or, un maître-autel principal et de nombreuses peintures murales et de plafond.
Cette église est l’une des plus extravagantes de la ville avec de nombreux retables dorés où le baroque est omniprésent !

La visite se poursuit en parcourant à pied le centre ville de Séville. C’est une ville extrêmement riche en monuments architecturaux et c’est un vrai plaisir de se balader. Nous nous dirigeons vers le Metropol Parasol.
Sur la Plaza de la Encarnación se trouve le Métropol Parasol, également connu comme les champignons de Séville (‘Setas de Sevilla‘). Ce bâtiment ouvert en 2011 a été conçu par l’architecte allemand Jürgen Mayer, qui a gagné un concours d’architecture pour insuffler une nouvelle vie à cette place. Il s’agit de la plus grande construction en bois au monde (150 x 70 mètres et 26 mètres de hauteur). Mayer a gagné le concours en partie grâce à la manière dont il a intégré les vestiges de la colonie romaine dans son architecture. À l’origine, on voulait construire ici un parking, mais cela a été évité par la découverte des ruiines romaines.

Pour terminer notre journée, bien que nous ne sommes pas très fan de la tauromachie, nous visitons la Plaza de Toros de la Real Maestranza.(Les arènes de la Real Maestranza de Caballería de Séville)
Elle est la plus grande et la plus importante arène d’Espagne pour les corridas. Ainsi, en avril le plus grand festival de corridas au monde a lieu pendant la Feria de Abril. L’arène ovale jouxte le quartier portuaire El Arenal. Elle fut construite au 18ème siècle et peut accueillir 13000 spectateurs. La Plaza de Toros a une façade baroque unique de la période 1762-1881.
Nous jetons un coup d’oeil au ‘Musée de la corrida’ avec entre autres une salle avec des peintures de corridas. Le musée montre toutes sortes d’objets qui retracent l’histoire et l’évolution de la corrida et des toreros d’Espagne.

Quelques photos depuis le balcon de notre appartement …

12 mai – Séville – Premières impressions

Pour fuir la grisaille ambiante (Y’en a marre de la pluie !), nous décidons de nous envoler pour l’Andalousie pour une semaine. Une fois n’est pas coutume, nous nous sommes décidés au dernier moment et ce fut une belle surprise ! Pas trop de monde et pas trop chaud … Parfait !

Nous arrivons le 12 mai en début d’après midi à Séville et nous nous dirigeons vers notre logement en face de la Torre del Oro sur la rive gauche du Rio Guadalquivir, la rivière qui traverse Séville, C’est un appartement bien sympa au calme.

Un peu d’Histoire pour commencer : Séville connu un véritable essor sous le règne d’une succession de souverains musulmans. Les Abbadides (XIè siècle), puis les Almohades (XIIè siècle) en firent la capitale de l’Etat le plus prospère, puissant et cultivé du sud de la péninsule ibérique. Au siècle d’or (1492-1681), marqué par un catholicisme farouche et des conflits sanglants, Séville demeura l’une des plus grandes villes d’Europe. C’est là qu’une bonne part des richesses rapportées du Nouveau Monde arrivèrent en bateau à la suite du premier voyage de Christophe Colomb.

Après une petite pause, nous partons flâner dans les différents quartiers de la ville. Nous commençons par la quartier de Triana, qui est le plus proche de chez nous sur la rive gauche de la rivière Guadalquivir. Triana était traditionnellement un quartier populaire, habité par d’importantes communautés de gitans, de marins et de potiers. Il s’agit également d’un haut-lieu du flamenco.

Nous continuons notre balade dans le Centre de la ville et les rues commerçantes (qui ne le sont pas trop puisque nous sommes dimanche et que les magasins sont fermés ….). Les rues sont couvertes par des bandes de tissus entre mes immeubles afin de pouvoir profiter de l’ombre. Il y a de superbes façades de bâtiments avec des magasins haut en couleur !

Nous arrivons à la Plaza de San Francisco.

La religion est omniprésente. La Fête de l’Ascension oblige, nous tombons sur une procession et un magasin qu mérite le détour !

Nous avons un premier aperçu extérieur de la Cathédrale et Giralda. Nous la visiterons dans les prochains jours. C’est vraiment magnifique. L’ambiance est vraiment sympa !

Nous décidons de poursuivre pour atteindre la Plaza de Espana en passant par les Jardines de Murillo. Cette place grandiose en forme d’hémicycle de 200m de diamètre s’agrémente de fontaines et de canaux. Elle est adossée à un palais en brique et marbre, ornée de céramiques peintes. La base de ses deux ailes à arcades est bordée de ba,ncs et de décorations en azulejos représentant des cartes et épisodes historiques relatifs aux 50 provinces espagnoles de l’époque. C’est magnifique et de nuit, avec très peu de monde, il y a un effet magique et nous ressentons de très belles vibrations !

22 août – Montreux & Chateau de Chillon

Nous prenons le train à la gare de Rivaz pour 30 minutes de trajet jusqu’à Montreux. Nous allons visiter aujourd’hui le chateau de Chillon.

Le château de Chillon se trouve sur les rives du Lac Léman,à Veytaux. De forme oblongue, le château mesure 110 mètres de long pour 50 mètres de large, le donjon culmine à 25 mètres. Successivement occupé par la maison de Savoie puis par les Bernois dès 1536 et jusqu’en 1798, il appartient désormais à l’ Etat de Vaud. Le château est le monument historique le plus visité de Suisse.

La forteresse devint célèbre en 1816, après que Lord Byron eut écrit « Le Prisonnier de Chillon », poème consacré à François Bonivard, enfermé pour ses idées séditieuses et libéré par les forces bernoises en 1536..

Le château est un labyrinthe de cours, de tours et de salles d’armes, de meubles anciens et d’oeuvres d’art.

Du haut des remparts, nous avons de très belles perspectives sur le château et le lac.

Nous revenons vers Montreux en empruntant pendant 4kms le « Chemin fleuri », une promenade agrémentée de massifs de fleurs et d’oeuvres d’art.

Arrivé à Montreux, nous n’avons pas pu nous empêcher de prendre en photo la célèbre statue de Freddy Mercury, dont le studio d’enregistrement avec le groupe Queen a fait la célébrité de Montreux, et où sont venus enregistrer de grands noms à l’instar de David Bowie ou d’Iggy Pop.

En revenant en train, nous nous arrêtons prendre un petit bain à la plage de Rivaz.

Après une bonne journée, nous rentrons dans notre appartement pour déguster un bon repas en savourant la vue !

19 & 20 août – Zurich

Arrivés le 18 août au soir, nous nous baladons près du lac de Zurich. Les bords du lac sont très animés !

Son dynamisme culturel et son emplacement idéal entre fleuve et lac font de Zurich l’une des villes les plus agréables à vivre du moment. Dédale de ruelles sinueuses et de hauts clochers, le coeur historique de Zurich est resté en grande partie intact. A l’opposé, la capitale a su reconvertir son passé industriel dans un esprit très contemporain et alternatif.

Le 19 août au matin, nous longeons la Limmat, rivière qui s’écoule vers le nord en coupant le centre médiéval en deux. Il y a une manifestation nautique où les gens descendent la Limmat en nageant pendant 2 kms.

Nous nous dirigeons ensuite vers le Fraumünster de Zurich. Il est l’un des plus anciens édifices religieux de Zurich. Pendant des siècles, l’abbaye accueille des soeurs bénédictines.L’importance de l’abbaye se mesure au fait que dès le XIè siècle, elle exerce le droit royal de marché, de battre monnaie et de prélever des droits de douane. A compter du XIIIè siècle, l’abbesse en place devient même seigneure de la ville de Zurich et obtient le titre de princesse royale de l’Empire. Cette époque prend fin avec la Réforme : en 1524, la dernière abbesse, Katharina von Zimmern, cède l’abbaye et l’ensemble de ses biens à la ville de Zurich.

Cette église est réputée pour ses vitraux réalisés par Marc Chagall (1887-1985), auteur des cinq verrières du choeur (1971) et de la rosace du bras sud du transept. La rosace du bras nord du transept est signée Augusto Giacometti (1945).

Nous déambulons ensuite dans le centre médiéval…

Nous montons (à pied bien sûr) par la Pfalzgasse pour atteindre le Lindenhof. Depuis le Lindenhof, nous profitons d’une vue splendide sur la vieille ville, la Grossmünster, l’Hôtel de ville, la rivière Limmat, l’Université et l’École polytechnique fédérale de Zurich. Le Lindenhof a été le théâtre de nombreux événements historiques. Au IVe siècle, un fort romain se dressait au Lindenhof et au IXe siècle, le petit-fils de Charlemagne y bâtit une résidence royale. Jusqu’au début des temps modernes, la place était un lieu de rassemblement pour les Zurichois. Ainsi, en 1798, c’est au Lindenhof qu’on prêtait serment sur la constitution helvétique.

Nous nous baladons ensuite vers le quartier Niederdorf et les espaces industriels reconvertis de Zurich Ouest. D’après le guide, il existe un magasin « Freitag » qui transforme d’anciennes bâches de camion colorées en sacs uniques. La boutique est faite de containers maritimes superposés où l’on peut accéder à un toit terrasse. La vue n’est pas formidable mais le concept est sympa ! On passera par « Im Viadukt », ancien espace de stockage sous le pont ferroviaire qui s’est métamorphosé en un complexe de boutiques.

Sur le chemin du retour, nous visitons l’église Grossmünster, fondée par Charlemagne au IXè siècle. Elle est l’emblème de Zurich. Au cours de la première moitié du XVIe siècle, l’église Grossmünster est devenue le point de départ de la Réforme menée par Huldrych Zwingli et Heinrich Bullinger en Suisse alémanique. L’école théologique, à l’époque associée à l’église, donna naissance à l’université de Zurich.

A côté se trouve un très joli couvent qui mérite un petit détour !

Après une bonne journée de marche et de visites, nous rentrons nous reposer…

Le 20 août, c’est une journée baignade dans la Limmat ! Nous nous rendons donc à Letten, qui est la « place to be » pour se rafraîchir !

L’après midi, nous nous rendons au Kunsthaus. Le plus grand musée d’art de Suisse séduit par l’extension baignée de lumière de David Chipperfield et l’une des collections les plus importantes du pays. Dans deux édifices, le bâtiment Moser et l’extension de David Chipperfield (ouverte en 2021), le Kunsthaus expose la plus grande collection Munch hors de Norvège, des artistes de renom comme Picasso, van Gogh et Chagall ainsi que de célèbres représentant-e-s de l’expressionisme. Des œuvres prégnantes de la fin du XXe et du XXIe siècle comme celles de Warhol, Rothko ou Beuys complètent la collection.

Le Kunsthaus Zurich permet de s’immerger dans l’univers des anciens maîtres, de découvrir l’art suisse avec Giacometti et Fischli/Weiss ou de se laisser séduire par l’impressionnisme ou l’art moderne.

Nous nous sommes immergés dans la « Turicum Pixelwald » (« forêt lumineuse Turicum ») de Pipilotti Rist.

03 Novembre – Basilique St Pierre et Musées du Vatican

Le Vatican, séparé du centre historique par le Tibre, est le plus petit état souverain du monde (0.44 km²). Cette superpuissance spirituelle, artistique et touristique s’articule autour de la Basilique Saint-Pierre et abrite certaines des oeuvres les plus célèbres au monde. Nous avons été surpris car l’accès au Vatican est interdit et le Vatican est entouré de murailles.

Petite histoire du Vatican :

Etabli en vertu des acords du Latran en 1929, le Vatican est le vestige moderne des Etats pontificaux, fief papal qui régnait sur Rome et une bonne partie de l’Italie centrale jusqu’à l’unification italienne en 1861. C’est une nation indépendante dotée, en tant que telle, d’un Chef de l’Etat (le pape), d’un gouvernement et d’une armée (gardes suisses).

Le lien entre Vatican et chrétienté remonte au Ier siècle, lorsque Saint Pierre fur crucifié la tête en bas dans le cirque de Néron (à l’emplacement actuel de la place Saint Pierre). Au IVè siècle, pour commémorer cet évènement, l’empereur Constantin fit construire une basilique sur le site où le saint fut inhumé.

Pendant des siècles, la basilique Saint Pierre occupait le centre d’un quartier très peuplé, qui fut par la suite encerclé par les remparts. Comme la majorité du Vatican, il fut laissé à l’abandon pendant l’exil de la papauté à Avignon (1305-1378) et le Grand Schisme (1378-1417) où des papes rivaux gouvernaient à Rome et à Avignon.

La vie reprit ses droits au Vatican au XVIè siécle, à l’époque de la Renaissance. Saint Pierre fut alors remis en état et c’est au cours de la période baroque du XVIIè siècle que fut construite la place Saint Pierre.

Après 30 minutes d’attente (ce qui est peu, d’après ce que l’on nous a dit), nous suivons notre guide pour la visite de la Basilique Saint-Pierre.

Première église du monde catholique, la Basilica di San Pietro compte évidemment parmi les plus grandes, les plus riches et les plus spectaculaires cathédrales du monde (la plus grande est à Yamoussoukro en Cote d’Ivoire). Elle fut construite sur une basilique du IVè siècle et achevée en 1626 après 150 ans de travaux.

Achevée en 1612, l’immense façade de Carlo Maderno est dotée de huit colonnes de 27 m de haut et de 13 statues représentant le Christ, Saint Jean Baptiste et les 11 apôtres. La balcon central est appelé Loggia della Benedizione : c’est là que le pape donne sa bénidiction à Noël et à Pâques. (Urbi et Orbi …)

Intérieur de la Basilique

Au début du bas côté droit, la superbe Piéta de Michel Ange trône dans sa propre chapelle. L’artiste était un quasi inconnu de 25 ans lorsqu’il la sculpta en 1499.

Pietà de Michel Ange
Coupole de Michel Ange à 119 m de haut

C’est une magnifique cathédrale d’une richesse incroyable !

Après un petit tour autour des remparts du Vatican, et une pause déjeuner, nous nous dirigeons vers les Musées du Vatican.

Avec quelque 7 km d’expositions et plus de chefs-d’oeuvres que n’en compte beaucoup de petits pays, ce vaste musée constitue l’un des plus beaux ensembles artistiques du monde. Les temps forts de la visite sont la collection spectaculaire de statues classiques, la suite de pièces peintes par Raphaël et, bien entendu, la Chapelle Sixtine, peinte par Michel Ange. Le tout occupe les 5.5 ha du Palazzo Apostolico Vaticano, qui est aussi la résidence officielle du Pape.

Nous commençons par une exposition sur l’Egypte, puis les Etrusques et puis nous nous baladerons dans les nombreuses salles.

Nous passons la soirée chez la famille Banchetti pour un dernier repas et un Au-revoir.

Nous reprenons l’avion le lendemain matin direction Paris.

Ce fût un beau séjour dans une capitale à taille humaine qui nous émerveille à tous les coins de rue !

02 Novembre – Le Panthéon, la Villa Borghese et la Fontaine de Trevi

Comme nous voulions impérativement le visiter, nous sommes partis de bon matin pour visiter le Panthéon.

Bâti il y a 2000 ans, cet ancien temple transformé en église est le mieux conservé des édifices antiques de la ville. Il fut érigé en l’an 120 par Hadrien à l’emplacement d’un temple fondé antérieurement par Marcus Agrippa. Si, de l’extérieur, sa masse grise accuse son âge, passé les grandes portes de bronze, on ne peut qu’admirer sa gigantesque coupole, la plus grande du monde en béton armé. (Son diamètre de 43.30 m est égal à sa hauteur intérieure)

Usé par le temps, le portique monumental soutenu par 16 colonnes de 13m de haut est surmonté d’un fronton. Les deux portes de bronze, de 20 tonnes chacune, ont été restaurées au XVIè siècle.

Traduction : « Marcus Agrippa, fils de Lucius, consul pour la troisième fois, le construisit »

La lumière qui pénètre par l’oculus (le trou au centre de la coupole de 8.7 mètres de diamètre) accentue l’immensité de l’intérieur recouvert de marbre.

Par la Via del Corso, rue commerçante, nous atteignons la Piazza del Polpolo. Cette place impressionnante fur créée en 1538 afin d’offrir une entrée grandiose à ce qui était alors la principale porte nord de Rome. Elle a été depuis remaniée à plusieurs reprises. Au centre, l’obélisque de 36m fut rapporté d’Egypte par Auguste.

Nous traversons le parc de la Villa Borghèse et nous visitons le Museo e Galleria Borghese. Il renferme la « reine des collections privées » d’art baroque et Renaissance. Rassemblée par le cardinal Scipione Borghese dans sa somptueuse villa du XVIIè siècle, elle comprend les oeuvres de Caravage, de Raphaël et du Titien, ainsi qu’une série de sculptures de Bernin.

Nous repassons par le Parc de la villa Borghese. Il fut au XVIIè siècle la propriété d’un puissant cardinal et couvre aujourd’hui près de 80 hectares. Nous repassons par la Piazza Spagna puis la Fontaine de Trevi.

Puis nous finirons la journée par la Piazza Venezia et la Torre Argentina.

01 Novembre – La Via Appia Antica et les Catacombes

La Via Appia Antica est l’une des plus anciennes voies de Rome et fut l’une des voies les plus importantes pour accéder à la ville. La Voie Appienne allait à l’origine jusqu’au Brundisium, le Brindisi actuel dans le talon de la botte italienne. La voie pavée est nommée d’après le censeur Appius Claudius Caecus qui donna ordre de construire cette voie en 312 avant J.C. avec, à l’époque, le but principal que les troupes militaires puissent se déplacer plus vite lors de la Seconde Guerre Samnite, mais aussi pour améliorer le transport journalier de marchandises entre Rome et la Campanie. Cette route est aussi chargée d’histoire : c’est ici que 6000 esclaves rebelles, compagnons de Spartacus, furent crucifiés.

Pour cette journée, nous aurons la famille Banchetti, Stefano, Catia et Nicole, comme guides et qui nous accompagneront toute la journée.

Nous débutons par la visite de la Chiesa del Domine Quo Vadis. Selon la légende, Pierre demanda : Domine quo vadis ? (Seigneur, où vas-tu ?) Jésus répondit : Venio Roman iterum crucifigi (Je vais à Rome pour me faire crucifier de nouveau). Pierre l’accompagna avec réticence en ville, où il fût arrêté et exécuté. On trouve même dans l’église une pierre avec l’empreinte de St Pierre.

Après deux kilomètres, nous arrivons à la partie la mieux conservée de la Voie Appienne. Nous y trouvons aussi les vestiges du Cirque de Maxence, un ancien hippodrome. L’obélisque qui se tenait devant le cirque a été déplacé sur la Piazza Navona.

Dans un des bâtiments, le Mausoleo di Romolo, nous découvrons une exposition d’art.

Nous nous baladons sur la Via Appia et nous nous arrêtons pour déjeuner dans un restaurant en plein air.

Il existe diverses catacombes et tombes. Comme il était interdit à l’époque romaine d’enterrer les morts à l’intérieur des murs de la ville, on fit construire différents cimetières le long des sorties. Nous visitons l’un des cimetières souterrains, les catacombes de San Callisto ; à ce jour, 20 km de galeries ont été fouillés, et les archéologues y ont découvert quelque 500 000 sépultures, dont les tombes de sept papes morts en martyrs. Il est interdit de prendre des photos ….

La tombe la plus importante et la plus connue est celle de Cecilia Metella, située à 5 kilomètres en dehors de la ville. Elle était la fille d’un important général sous l’empereur César.

Nous avons passé une belle journée sous le soleil. Sans être guidés, nous ne serions probablement pas venus visiter cette partie de Rome, qui est pourtant très importante dans l’histoire de Rome. Grazie mille a la famiglia Banchetti !

31 octobre – La Rome Antique

Pour visiter les monuments principaux de Rome, il est impératif de réserver. Les tarifs sont plutôt élevés. Pour ce faire, nous avions pris en format dématérialisé la Rome Tourist Card. Il existe différentes formules de cartes selon vos attentes et vos besoins. Nous l’avions commandée sur www.tiqets.com.

De bon matin, et après 20 minutes à pied de notre appartement, nous sommes partis à la conquête du Colisée, monument mythique de Rome. A notre grande surprise, nous n’avons pas fait la queue et nous avons pu récupérer des audio-guides.

Appelé à l’origine amphithéâtre Flavien, le Colosseo, d’une capacité de 50 000 places, reste le plus impressionnant des monuments de la Rome antique. C’est ici que les gladiateurs s’affrontaient, parfois à mort, et que les condamnés étaient jetés en pâture aux fauves. Inauguré en l’an 80, il fut laissé à l’abandon après la chute de l’Empire, et servit par la suite de carrière de travertin et de marbre.

Les murs extérieurs du Colisée sont formés de trois niveaux d’arches superposés ponctués de colonnes. Ces murs étaient à l’origine couverts de travertin, pierre naturelle blanche. Les 80 arches d’entrée permettaient aux spectateurs de prendre place en quelques minutes. Le dernier niveau était doté de supports pour les 240 mâts qui soutenaient la toile tendue au dessus de l’arène. Il sont forts ces vendéens … on a le même au Puy du Fou et quasiment neuf !

L’arène était dotée d’un plancher en bois recouvert de sable pour éviter que les combattants ne glissent et pour absorber le sang répandu. Elle pouvait être mise en eau pour les simulations de combats navals.

Bien que ne faisant pas partie du Colisée, l’Arco di Constantino est un beau monument d’importance. Il fut érigé en 312 pour commémorer la victoire de Constantin sur son rival Maxence à la bataille du Ponte Milvio.

Nous continuons notre balade au Mont Palatin. Situé entre le Forum romain et le Circo Massimo, le Palatin séduit avec ses grands pins, ses ruines majestueuses et ses vues extraordinaires. C’est ici que Romulus aurait fondé la ville en 753 av JC et c’est là qu’habitaient les empereurs romains.

Plan du Mont Palatin – Colosseo et Forum Romain

Nous poursuivrons notre visite par le Forum Romain. Jadis au coeur du monde antique, le Foro Romano, grandiose ensemble de temples couverts de marbre et de basiliques n’est plus aujourd’hui qu’un champ de ruines, qui reste impressionnant. D’abord cimetière étrusque au VIIè siècle av JC, il est laissé à l’abandon à la chute de l’Empire romain.

Nous ressortons du Forum romain par la Via di Monte Caprino pour atteindre la Piazza del Campidoglio. Dessinée par Michel Ange en 1538, la place du Capitole est l’une des plus belles de Rome. La place est bordée par le Palazzo Nuovo et le Palazzo dei Conservatori où sont aménagés les musées du Capitole, et le Palazzo Senatorio, siège du conseil municipal. En son centre se tient une copie d’une statue équestre de Marc Aurèle. Juste à côté se trouve la célèbre statue de la louve nourrissant Romulus et Remus … cela nous rappelle nos livres d’histoire de notre enfance. (Elle est bien plus petite qu’on le pensait !)

Nous descendons par l’escalier la Cordonata jusqu’à la Piazza d’Ara Coeli. Nous irons visiter la Chiesa di Santa Maria in Aracoeli. Cette église romane du VIè siècle est le point culminant du Capitole. Son riche intérieur renferme plusieurs trésors, parmi lesquels un plafond en bois à dorures.L’oeuvre la plus célèbre reste toutefois sa statue en bois de l’enfant Jésus, à laquelle on prête des pouvoirs de guérison. (Ah religion quand tu nous tiens !…)

Nous rejoignons ensuite le massif édifice de marbre blanc Il Vittoriano. Il a été débuté en 1885 en l’honneur du premier roi d’Italie. Ce monument dédié à Victor Emmanuel II trône sur la Piazza Venezia.

Nous empruntons la Via Teatro di Marcello, en passant devant le Teatro di Marcello et atteignons l’Isola Tiberina. Avant de faire le tour de cette petite île qui se trouve entre les deux rives du Tibre, nous dégustons la fameuse « Gelato » italienne.

Une petite dernière pour la route : L’histoire de Romulus et Remus – Est-ce que cela vous intéresse ? …………….Oui ! (répondent-ils en coeur 😁👍) Comme vous insistez, je vous la raconte.

Selon la légende, Romulus et Remus seraient le fruit de la relation entre la vestale Rhea Silvia (jeune femme chaste choisie pour consacrer 30 ans de leur vie au Temple de Vesta) et Mars, le dieu de la Guerre. Condamnés à mort par leur oncle Amulius qui avait volé le trône d’Albe-La-Longue à leur grand-père, les enfants furent abandonnés sur les berges du Tibre. Ils furent découverts près du Palatin par une louve qui les nourrit, puis recueillis par un berger, Faustulus, qui les éleva.

Quand Rémus fut capturé par Amulius, son frère le libéra et tua le roi, ouvrant ainsi la voie à la fondation de leur propre ville. L’entente fraternelle fut de courte durée : les jumeaux s’opposèrent sur les limites de la nouvelle cité. Romulus finit par tuer son frère et s’attribua le mérite de la fondation de Rome le 21 avril 753 av JC.

30 octobre – Découverte à pied des quartiers de Rome

Nous partons de l’aéroport d’Orly (beaucoup moins cher que Nantes) le samedi 29 octobre en fin d’après midi. Nous avions acheté nos billets par le site « Supersaver » avec l’option « Enregistrement des billets ». Nous nous présentons au comptoir d’embarquement et Ô Surprise, nous ne sommes pas enregistrés … Heureusement, nous étions assez tôt et il restait 4 places. (Eh oui, pour ce voyage, Simon ne nous accompagne pas … sniff ! sniff !). En fait, après lecture des avis sur le site « SuperSaver », celui-ci n’est pas vraiment fiable ! A fuir …

Nous arrivons à l’aéroport Leonardo da Vinci (Fiumicino) vers 23h00 – nous prenons le taxi qui nous emmène directement à notre appartement qui est situé au 18, Largo Arenula en plein centre de Rome. Nous sommes accueillis par Bruno qui nous fait visiter l’appartement.

Le 30 octobre en fin de matinée, nous partons flâner à la découverte du centre ville de Rome.

Nous débutons notre balade par le Palazzo Spada, qui abrite une célèbre illusion d’optique : La Prospettiva de Bortomini. Ce qui semble être un long couloir de 25 mètres bordé de colonnes donnant sur une statue de taille humaine ne mesure en réalité que 10m de long et la sculpture est en fait une statuette.

Nous longeons ensuite la Via Giulia, qui est bordée de palais Renaissance et d’orangers en pots. A son extrémité sud, la Fontana del Mascherone représente un personnage du XVIIè siècle tout étonné de cracher de l’eau. A son extrémité nord se trouve la Chiesa di San Giovanni Battista dei Fiorentini.

Nous faisons un petit aller-retour sur le Ponte Vittorio Emanuele II pour admirer le Tibre et la vue sur le Chateau Saint-Ange.

Nous penons le temps d’admirer dans les nombreuses petites ruelles pavées les magasins typiques de l’Italie. Nous empruntons la Via di Panico puis la Via dei Coronari, célèbre pour ses ateliers d’artistes.

Nous atteignons la célèbre Piazza Novana. Avec ses superbes fontaines et ses palais, la Piazza Navona est la place emblématique du centre de Rome. Construite sur le Stadio di Domiziano (ancien stade dont on retrouve la forme allongée), datant du Ier siècle, elle fut pavée au XVè siècle et accueillit le principal marché de la ville durant près de 300 ans.

Autour de cette place se trouve l’ambassade du Brésil, et nous sommes le jour des élections pour les deux candidats Lula et Bolsonaro. Nous admirons les fervents supporters des deux camps.

Nous continuons notre promenade par la Via del Salvatore puis la Via Giustinian pour arriver devant le célèbre Panthéon. Malheureusement, nous ne pourrons pas le visiter aujourd’hui car le week-end, il faut réserver par internet. Ce n’est pas grave ; on reporte à un jour ultérieur. Un petit aperçu de l’extérieur du monument … Beaucoup de monde !

On continue notre balade dans les rues de Rome. On ne détaillera pas toutes les églises et chapelles car il y en a à tous les coins de rue. Rome est un musée à ciel ouvert ! Nous passerons par la Piazza Colonna où se trouve la Colonna di Mareco Aurélio, impressionnante par ses nombreux motifs sculptés et avec un accès intérieur pour monter. Sur cette même place se trouve le le Siège de la Présidence du Conseil des Ministres dans le Palazzo Chigi.

Après quelques centaines de mètres dans des petites ruelles, nous découvrons à la sortie d’un détour la fameuse Fontana di Trevi ! Et quelle claque ! Malgré la foule impressionnante, elle est vraiment grandiose et magnifique ! La beauté du lieu nous subjugue …

La Fontana di Trevi est la plus grande et la plus célèbre fontaine de Rome. Ensemble extravagant de personnages de la mythologie, de chevaux sauvages et de cascades, elle occupe tout un pan du Palazzo Poli (XVIIè siècle). Le nom de Trevi fait référence aux Tre Vie (trois rues) qui convergent vers la fontaine achevée en 1762.

Petite anecdote : La tradition veut qu’en jetant une pièce dans la fontaine, on s’assure de revenir un jour à Rome. près de 3000 € finissent ainsi dans la fontaine chaque jour ! Qui sont récoltés tous les jours par les services de la ville …

Après cette parenthèse enchanteresse, nous remontons jusqu’à la Piazza del Quirinale où se trouve le Palazzo del Quirinale, palais présidentiel italien. Durant près de 3 siècles, ce fut la résidence d’été des papes, avant d’être donnée en 1870 au nouveau roi d’Italie, puis en 1948 à l’ Etat italien. Nous empruntons ensuite la Via del Quirinale puis la Via delle Quattro Fontane, nom donné car au croisement des deux rues, se trouve des quatre côtés, quatre fontaines. La faim se faisant sentir, nous trouvons une pizzeria très locale, où nous mangeons bien sûr des pâtes et des pizzas !

Nous reprenons notre route et nous remontons la Via Sistina pour arriver à la Chiesa della Trinita dei Monti. De là, nous avons un très beau point de vue sur Rome. L’Eglise, dont la construction fut ordonnée par le roi Louis XII, fut consacrée en 1585.

S’élevant au dessus de la Piazza di Spagna, le monumental escalier de 135 marches de la Trinité des Monts a été conçu par Francesco De Sanctis, et construit en 1725 grâce à des fonds français.

Au pied de l’escalier, la Barcaccia (1627), une fontaine figurant une barque en train de prendre l’eau, est attribuée à Pietro Bernini. En face, la Via Dei Condotti, avec ses boutiques de grandes marques, fait figure de rue commerçante la plus chic de Rome. Une foule de folie !!

Après ce bain de foule, nous rejoignons le Ponte Cavour, que nous ne traversons pas et nous pouvons apercevoir le Palazzo Giustizia (Palais de Justice). Nous marchons sur les bords du Tibre, au calme. Après 20 kms de marche, nous rejoindrons notre appartement pour un repos bien mérité.

Le soir, nous irons retrouver Nicole, une jeune italienne que nous avons hébergé pendant 10 mois chez nous, et ses parents qui habitent près du quartier du Vatican. Nous passerons par le Ponte Garibaldi où nous apercevrons les jolies couleurs de l’Isola Tiberina. Nous passerons par le quartier de Trastevere, très joli quartier animé, et après 45 minutes de marche (quand on aime, on ne compte pas 😁😁), nous arriverons chez Nicole. De la terrasse de l’appartement, nous aurons une très belle vue sur la Basilique St Pierre.

Après une soirée sympathique, Stefano, le père de Nicole, nous ramènera en voiture et nous aurons droit à une petite visite guidée de quelques monuments « By night ».

17 août – Piazza dei Miracoli – Pise

Après un bref aperçu la veille, nous revenons à la Piazza dei Miracoli pour une visite plus approfondie. Nous avions réservé notre billet pour monter dans la Tour à 9h, le premier horaire disponible. Cela nous a permis d’éviter la foule et de pouvoir prendre le temps d’observer la ville de Pise d’en haut.

Après la fin de sa construction dans la seconde moitié du XIVè siècle, pendant 600 ans, la tour continua à s’incliner au rythme de 1 mm par an. En 1993, elle était penchée de 5.5 °. Des travaux ont alors été effectués pour redresser la tour à 5°, les experts assurent la survie de l’édifice pour les trois siècles à venir…

Nous continuons notre visite par le Baptistère. Celui-ci, à la forme circulaire inhabituelle, comporte deux dômes superposés (moitié en plomb, moitié en tuiles). Sa construction débuta en 1152 pour s’achever au XIVè siècle. A l’intérieur, la chaire en marbre hexagonale de Nicola Pisano est un véritable joyau.

Nous entrons ensuite dans le Camposanto. On raconte que la terre du Calvaire, rapportée par bateau des croisades, tapisse le sol de ce magnifique cimetière enceint de murs blancs, où reposent de nombreux éminents Pisans, dans le jardin du cloître. Au cours de la seconde guerre mondiale, l’artillerie alliée détruisit de nombreuses fresques du cloître.

Nous allons ensuite visiter Il Duomo (la cathédrale). Le magnifique duomo roman fut commencé en 1064 ; sa consécration date de 1118. L’édifice découpé en plusieurs niveaux, habillé de marbre vert et beige, est impressionnant. A l’intérieur, on découvre un vaste espace ponctué de colonnes et un plafond en bois doré. La construction fut financée avec le butin d’une bataille navale remportée contre une flotte arabe dans le port de Palerme en 1063. Pour marquer la victoire et symboliser l’hégémonie de Pise sur la Méditerranée, on bâtît ce qui devint alors la plus grande cathédrale d’Europe.

Nous finirons notre visite par le Museo delle Sinòpie. Ce musée conserve des fresques et plusieurs sinopies (ébauches de fresques). Ces dernières, réalisées au pigment rouge venant de Turquie, sur les murs du Camposanto aux XIVè et XVè siècles, servaient d’esquisses avant que les fresques ne les recouvrent.

Nous cheminons ensuite sur les murailles, ce qui nous permet d’avoir un autre point de vue sur la ville et la Piazza dei Miracoli. Nous resterons « tranquillo » l’après midi ,compte tenu de la chaleur.

Le soir, nous repartons faire une petite visite de la ville by-night.

16 août – Découverte de la ville de Pise

Le 16 août au matin, nous prenons la direction de Pise. Nous nous arrêtons le midi à la station balnéaire de Rapallo sur la côte méditérranéenne pour déguster une pizza. Nous re-découvrons la chaleur …

Nous reprenons la route pour découvrir notre nouvel appartement un peu à l’écart du centre historique de Pise. Très bel appartement avec la climatisation. Nous allons nous apercevoir que ce n’est pas un luxe ! (bon, un peu quand même !) La chaleur (32°) ne semble pas si forte mais le ressenti de chaleur humide est assez intense.

Après une petite pause, nous partons déambuler dans la ville et découvrir Pise. Un petit plan pour vous situer :

Nous habitons à l’est du quartier « San Francesco » par lequel nous entrons dans la ville historique.

Un peu d’histoire pour débuter :

Cité vraisemblablement héllenique à l’origine, Pise fut une importante base navale sous l’Empire romain et demeura un actif pendant de nombreux siècles. Du Xè siècle au XIIè siècle, Pise fut une république maritime indépendante et contrôla la Corse et la Sardaigne. Pise a été très souvent en conflit avec ses voisins, Gênes, Florence et Lucques. En 1406, lorsque Pise tomba aux mains de Florence, les Médicis encouragèrent les projets artistiques, littéraires et scientifiques et rétablirent l’université de Pise, qui reste célèbre aujourd’hui. C’est là qu’enseigna plus tard le plus célèbre natif de la ville, Gallilée.

Nous nous y baladerons puis nous traverserons la rivière « Arno » sur le pont Ponte della Fortezza pour atteindre le quartier San Martino. Nous passerons dans la rue commerçante (la clim à fond avec les portes grandes ouvertes … dur, dur de changer). Nous nous arrêterons devant une fresque « Tuttomondo » réalisée en 1989 par Keith Haring, artiste new-yorkais, ami d’Andy Warhol et de Basquiat. Le thème de l’œuvre est la paix et l’harmonie dans le monde et cela s’exprime par les trente figures colorées si caractéristiques, interconnectées et divisées. Tuttomondo témoigne de la passion de Haring pour la vie : un hymne à la joie qui est encore considéré comme son testament artistique aujourd’hui.

Nous passerons ensuite par le quartier « San Antonio » pour revenir à la rivière Arno. Nous nous arrêterons devant la Chiesa di Santa Maria della Spina, petite église à façade gothique. Cette dernière fut construite entre 1223 et 1230 pour accueillir la relique d’une épine de la couronne du Christ.

Nous longerons la rive gauche de la rivière Arno où de splendides « palazzi » de toutes les couleurs bordent le « lungarno » (quai).

Nous sommes alors dans le quartier « Santa Maria », où se trouvent les plus célèbres et les plus beaux édifices de Pise. Nous atteignons la Piazza dei Cavalieri. Cette place était le centre politique à l’époque médiévale qui fut transformée dans la deuxième moitié du XVIè siécle par Cosme 1er en siège du nouvel Ordre militaire des Chevaliers de Saint Etienne. Le Palais des Chevaliers ou de la Caravane est actuellement le siége de la Scuola Normale Superiore.

Nous continuons notre balade pour atteindre la fameuse Piazza dei Miracoli (ou Piazza del Duomo) où se trouve la très célèbre Tour penchée mais pas que …

La Piazza de Duomo fait partie, depuis 1987, du Patrimoine de l’Unesco. Elle constitue le centre artistique de Pise. C’est ici que se trouvent les principaux monuments religieux de la ville : La catrhédrale Santa Maria Assunta (construite de 1064 à 1118), le Baptistère (1152), le Camposanto Monumentale (1274) et le Campanile – la célèbre Tour penchée (1172 et 1275 – 56 mètres – 5° d’inclinaison)

Cathédrale et Campanile (Tour)

Et voilà, autentica qualità ! Une première approche de cette merveille, que nous visiterons plus en profondeur demain !

11 au 13 août – Sous le soleil de Stavanger !

Le 11 août au matin, nous quittons Bergen sous la pluie. Bon, autant vous le dire, question temps en Norvège sur les trois prochains jours, c’est la loose ! Il a plu quasiment tout le temps avec parfois quelques éclaircies…

Le trajet dure environ 5 heures. Nous prenons deux fois le ferry (1h et 30min) pour traverser les différents fjords. A travers les gouttes, nous pouvons apercevoir de jolis paysages.

Nous prenons possession de notre appartement à Klepp (Boretunet à Borestrand), à 30 minutes de Stavanger mais au bord de la plage. Cet endroit est réputé pour le surf ! L’appartement possède une jolie architecture mais manifestement trop petit pour cinq. Après quelques palabres, nous négocions que les enfants dorment dans une chambre à part. Cool .. un grand appartement (30m²) rien que pour deux. Nous profitons de la cuisine commune et de la PS 4 pour les deux grands. En fin d’après midi, pendant une courte éclaircie, nous faisons une balade le long de la plage.

Le lendemain, motivés (enfin les enfants !) bien qu’il pleuve, nous sommes à 11h devant l’école de surf … pour rien. La marée est haute et les vagues sont trop importantes. Il faudrait revenir en milieu d’après midi … cela ne colle pas avec notre organisation et la météo nous conforte dans notre choix !

Nous décidons de partir visiter Stavanger. Nous commençons par le Musée Norsk Oljemuseum, qui retrace l’histoire de l’exploitation du pétrole et du gaz en Mer du Nord par la Norvège de 1950 à nos jours. Très intéressant de part ses explications et ses différentes maquettes ! Ensuite nous nous baladons dans les différentes rues de la ville (sous la pluie toujours !).

Le soir, nous dînons en compagnie de notre hôte polonaise en dégustant des crêpes. Ensuite, petite balade sur la plage.

Le 13 août, nous roulons pendant 2 heures jusqu’au début de la célèbre randonnée du Kjragbolten, un gros rocher ovale coincé dans une crevasse entre eux parois écartés d’environ 2 mètres. Nous commençons notre randonnée en fin de matinée, motivés comme jamais. Il ne pleut pas encore …

Après une montée difficile (digne d’alpinistes), et 1h30 de marche, nous sommes confrontés à des conditions météorologiques dantesques : pluie, grêle, vent, froid, tonnerre, sols glissants. Nous décidons à l’unanimité de rebrousser chemin, avec un goût amer d’inachevé… Mais nous étions trempés et frigorifiés et cela commençait à devenir dangereux !

Bien contents de retrouver la voiture pour nous changer, nous re-goûtons au « pique nique car »! Nous patientons à Lysebotn jusqu’à 18 h dans un café en dégustant des boissons chaudes et nous embarquons dans le ferry direction Songesand où nous logeons. Pendant la traversée, le soleil est revenu et nous pouvons admirer ce fameux rocher depuis tout en bas ! Les paysages sont très jolis tout au long de la traversée ; ce qui nous réconcilie un peu avec la Norvège …

Le logement à Songesand est une grande maison où nous pouvons nous reposer et faire sécher toutes les affaires de randonnée. Très belle maison ! C’est frais et dispos que nous reprendrons la route le lendemain direction le Rocher de Preisketolen!

07 au 10 août 2019 – Bergen

Arrivés le 06 août vers 22h à Bergen, nous marchons un quart d’heure pour rejoindre notre appartement où, après cette journée sportive, nous apprécions une bonne douche et un bon lit.

Après un réveil tranquille et un « gros » petit-déjeuner », nous partons découvrir la ville. Nous déambulons dans la ville à travers les différents quartiers. Nous commençons par nous balader le long des quais où nous admirons les maisons du fameux quartier de Bryggen, puis nous traversons le marché aux poissons (et légumes) et enfin le parc Bergenhus, où se trouvent la Tour Rosenkrantz (en travaux) et le Hakonshallen (salle de cérémonies).

Pour bien comprendre l’histoire de Bergen, nous visitons le Musée de la Hanse, le Schotstuene, qui est la reconstruction des salles communes où se rassemblaient jadis les marchands de la Ligue. Nous allons essayer de vous résumer l’histoire de la ligue Hanséatique qui est très importante dans l’histoire du commerce européen. Nous avons eu droit à une visite guidée par un Breton en français pendant 1h qui nous a permis de nous initier à la culture hanséatique.

Au XIIIè siècle, un groupe de commerçants allemands (Hanse signifie groupe en allemand), appelés Hanséates, arrivèrent à Bergen et créèrent un réseau commercial qui couvrait une grande partie de l’Europe ( 4 comptoirs Novgorod (Russie), Bergen, Londres, Bruges et 200 villes participantes). Grâce à la morue séchée provenant de la Norvège au Nord, Bergen devint la plus grande ville de Scandinavie au Moyen Age. Les conseils des villes hanséatiques avaient leurs propres règles et ne dépendaient pas des pouvoirs locaux. Ces hanséates étaient uniquement des hommes et avaient interdiction de fréquenter ou de se marier avec des femmes du pays.

Il y avait de nombreux apprentis (adolescents de 13, 14 ans) venus d’Allemagne qui pouvaient espérer finir gérants à force d’efforts et d’habileté. Leurs vies étaient très dures et tous les ans, pour espérer évoluer, ils subissaient des « bizutages » (fumée, eau, corde) où ils étaient battus. Seuls les plus forts résistaient et évoluaient !

Le quartier de Bryggen (célèbre pour ses bâtiments et maisons colorées en bois) était jadis le quartier commerçant animé des Hanséates , il est aujourd’hui inscrit au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Les 58 édifices couvraient 13000 m² et ont été régulièrement détruits par les différents incendies dont celui de 1702 qui ravagea 70% de la ville. Il n’en reste actuellement qu’une partie qui a été restaurée au cours du XXè siècle.

Ensuite, après une gaufre au chocolat belge, nous finissons notre journée en nous baladant dans les jolis quartiers de Bergen et autour de l’étang « Lille Lungegardsvann ».

Le 08 août, le matin, Erwan, Nadège et Jeanne vont visiter le Musée KODE 3 où l’on peut admirer des oeuvres du peintre Edvard Munch et de peintres norvégiens. Nous avons été touchés par celles de Munch. Il y a quatre musées d’art sous l’égide de l’institution KODE qui forment une des plus vastes collections d’art de Scandinavie.

L’après midi, nous montons par le funiculaire au Mont Floyen (320m) pour admirer la vue sur la ville de Bergen. Après une petite balade autour du lac Skomakerdiket, nous redescendons à pied à travers la forêt jusqu’au centre ville. Avant de rentrer, nous nous sommes baladés dans le quartier du Nordnes et le long des quais. Belles journées de découvertes !

Le 09 août, nous restons tranquilles le matin. On est en vacances tout de même ! L’après midi, nous finissons la découverte de la ville par la quartier du Nygardsparken. Nous récupérons la voiture (Superbe VW Passat tout équipée ! (surclassé)) et nous allons chercher Simon à l’aéroport de Bergen. Après 2h00 de retard (de nombreux orages en France), nous retrouvons l’enfant prodige !

Après un apéritif de retrouvailles, puis des crêpes, nous faisons découvrir à Simon la ville de Bergen. Nous voilà bientôt guides ! (une reconversion possible ?!) Sur la photo, Nadège touche la bosse « royale » de la morue, symbole de la ville de Bergen (Il paraît que cela porte bonheur et que cela exauce les voeux …)

Le 10 août, la pluie s’est invitée toute la matinée … bouh !! Nous décidons tout de même de faire quelques emplettes puis d’aller visiter la presqu’île à l’ouest de Bergen jusqu’à la ville de Hellesoy, à l’extrémité de l’île. Nous profiterons de faire une petite balade d’1h30 le long de la côte. Les paysages de granit et de bruyère nous font penser à la Bretagne …

02 au 05 août 2019 – Oslo, capitale de la Norvège.

Après avoir décollé de Nantes à midi, et une petite escale à Bruxelles, nous atterrissons à Oslo vers 17h. Nous empruntons pendant 30 minutes le train FlyToget qui relie l’aéroport à la gare centrale d’Oslo.

Nous prenons possession de notre appartement au 4ème étage près de St Olavs Pass à moins de 10 minutes à pied du centre ville. L’appartement est conforme à nos attentes, joliment décoré et avec tout le confort. Après le traditionnel repas du début des vacances (Pâtes carbonara), Erwan et Nadège vont se promener dans le centre ville puis le quartier portuaire d’Aker Brygge, réputé pour sa vie nocturne.

Le 03 août, nous entamons les visites des différents atouts de la ville à pied. Tout d’abord, nous déambulons dans le Slottsparken où nous pouvons admirer le Palais royal. Celui-ci a été construit de 1825 à 1849 et comporte 173 pièces. La famille royale y a résidé pendant de nombreuses années.

Ensuite, nous atteignons après 40 minutes le Vigelandsparken. Ce parc est célèbre pour son extraordinaire exposition de plein air du sculpteur norvégien Gustav Vigeland (1869-1943). Il compte 212 statues dont « Le Monolithe », oeuvre figurant les divers âges de la vie et mesurant 14 mètres. Elle nécessita le travail de trois tailleurs de pierre de 1929 à 1943. Du socle qui supporte la colonne, une série de marches est ponctuée de personnages illustrant l’éventail complet des émotions et des activités humaines. Nous avons bien aimé ces différentes représentations (même si parfois un peu étranges…). Au loin, nous apercevrons le tremplin de saut à ski de Lillehammer construit pour les Jeux Olympiques d’hiver en 1994.

Ensuite nous continuons notre périple vers la péninsule de Bygdoy où nous visitons le musée Vikingskipshuset, célèbre pour les deux coques de l’Oseberg et du Gokstad, bateaux vikings les mieux préservés au monde. Ces bateaux furent construits en chêne au IXè siècle, et étaient tirés à terre pour servir de tombes aux nobles. Ils ont pu ainsi être mis à jour à la fin du XIXè siècle. Instructif !

Nous prenons le ferry de Dronningen pour rejoindre le centre ville. Nous remontons l’artère principale, Karl Johans Gate, qui traverse la ville d’est en ouest, tout en profitant des différentes boutiques. Après cette bonne journée, nous rentrons nous reposer.

Le 04 août, pas trop de bonne heure mais de bonne humeur, nous reprenons nos excursions en commençant par la visite du quartier de Damstredet, connu pour ses anciennes maisons en bois typiques.

Puis nous ferons un petit détour par la cathédrale d’Oslo avant d’atteindre le célèbre Opéra. Il est la pièce centrale d’un programme de re-développement du front de mer ; la municipalité ayant l’ambition de transformer la ville en centre culturel de classe mondiale ! Son désign fait penser à un glacier flottant sur les eaux d’Oslo ou selon Nadège, à une navette spatiale. Il a ouvert en 2008 et on peut accéder facilement au toit terrasse qui offre une vue imprenable sur la ville.

Nous continuerons par la forteresse et le château d’Akershus. Ceux-ci ont été construit en 1299 lorsque Oslo est devenue la capitale de la Norvège afin de la protéger.

Nous finirons notre journée par la visite du fameux musée moderne Astrup Fearnley Museet. Décoiffant ! On n’a pas tout compris …. Un manque de sensibilité pour cet art ?

Le soir, nous irons dîner dans la pizzéria « Olivia » le long des quais d’Aker Brygge. Très sympa ! Nous avons beaucoup aimé cette capitale à taille humaine où il semble faire bon vivre…Qu’en est-il en hiver? Il faudrait y revenir car la ville doit avoir un tout autre visage…

Le 05 août, nous prenons le fameux train vers Bergen mais ce sera l’objet d’un autre article …

18 au 21 août – Venise, et son flot de touristes !

Après 2h30 de route, nous arrivons à l’aéroport Marco Polo de Venise où nous laissons notre bolide ! (avec certes une petite appréhension, car nous l’avions légèrement poquée, mais ni une, ni deux, je t’embrouille et c’est passé !). Nous prenons le Water Boat jusqu’à l’arrêt Fondamenta Nove. Après un repas qui ne restera pas dans les annales (surtout pour Simon …), nous prenons possession de notre appartement dans le quartier Cannaregio près de l’église Dei Santi Apostoli ; superbe appartement en duplex avec tout le confort au troisième étage et vue sur les toits de Venise !

Nous profiterons de ces trois jours pour déambuler dans les rues de Venise et découvrir les différents quartiers. Nous visiterons la Basilique, le Campanile (tour de 99 mètres de haut – nous la voyons depuis notre appartement) et le Palais des Doges. La chaleur étant étouffante, nous nous baladerons les matins et les fins d’après-midi ; entre les deux, nous profiterons de la climatisation de notre appartement pour mettre à jour le blog (pour les parents), regarder de multiples vidéos (pour les enfants) et préparer la rentrée de Simon (pour Simon et Nadège).

Nadège et Erwan ont retrouvé le plaisir de marcher dans les nombreuses ruelles et le long des canaux (nous étions déjà venus à Venise pour les 40 ans de Nadège) mais le flux des touristes est tout de même beaucoup plus important à cette saison. Que de touristes !!! (d’accord, on en fait partie, mais tout de même !!!)

Un petit séjour agréable dans cette magnifique ville !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

04 au 07 août 2018 – Milan et Lac de Côme

Le 04 août à 6h, départ en voiture pour l’aéroport d’Orly, puis direction Milan.

Nous atterrissons vers 13h30 sous une chaleur écrasante (qui durera tout au long de notre séjour !) et voulons récupérer la voiture de location réservée qui n’est pas disponible. Nous allons donc casser la croûte en attendant qu’ils trouvent une solution … Ce sera une Audi A6 break pour le plus grand bonheur des garçons (surclassée !), Nadège est plus réservée (un peu trop basse pour elle et trop belle vu la conduite des italiens !!).

L’appartement est une belle surprise dans un vieil immeuble typique du centre milanais (avec un ancien ascenseur tout en bois et l’air conditionné dans les chambres (ouf !)). Le soir, nous nous baladons dans le centre ville où nous avons un premier aperçu de quelques monuments : colonnes de St Laurent, la cathédrale DUOMO et la Galleria Vittorio Emanuele II.

Le lendemain matin, nous prenons la direction du Duomo pour une visite plus approfondie. C’est une cathédrale de type gothique dont la construction a duré 600 ans à partir de 1386. Elle est surmontée de 135 flèches ornées de 3400 statues ainsi que d’une statue en cuivre dorée de la Madonnina, protectrice de la ville. La vue depuis les terrasses est grandiose ! L’intérieur de la cathédrale est assez impressionnant avec statues et vitraux (les plus grands de la chrétienté) …

Compte tenu de la chaleur, une pause au frais est la bienvenue en début d’après midi. Le soir, nous nous baladerons le long des canaux Navigli Grande où de nombreux restaurants et bars se côtoient dans une ambiance festive ! Nous dînerons dans une des meilleures pizzérias de Milan (trouvée par hasard !). C’est vrai, les pizzas étaient  vraiment bonnes !!

Le 06 août, nous nous rendons à Bellagio, ville au bord du Lac de Côme, un des grands lacs de la région du nord. Nous déambulerons le long du lac ainsi que dans les ruelles de la ville. Nous ferons de même à Côme située plus au Sud. Nous prendrons ensuite le funiculaire pour monter à Brunate, à 700 mètres de haut où nous aurons une vue magnifique sur le lac et la ville de Côme. Nous marcherons une trentaine de minutes pour atteindre San Maurizio et son phare bâti en 1927 en mémoire d’Alessandro Volta, célèbre physicien lombard célèbre pour ses travaux sur l’électricité ; de son nom est tirée l’unité de tension électrique : le Volt. (Un Dieu pour Erwan, électricien choletais bien connu !)

Après une bonne nuit réparatrice, nous visiterons la basilique Sant’Ambrogio, puis une petite balade dans le parc Sempione nous amènera au château Castello Sforzesco. Ce château fût une ancienne forteresse des Visconti, puis la résidence de la puissante dynastie des Sforza. Léonard de Vinci en conçût le système de défense. Nous nous consacrerons ensuite au quartier de la Mode « Quadrilatero d’Oro » et aux boutiques pour le plaisir de Simon qui ne résistera pas à acquérir une nouvelle paire de chaussures ! (eh oui encore une !!!)

Le soir (07 août), nous prendrons l’apéro et fêterons les deux ans de notre départ autour du Monde et les un an de notre retour en France … Que de beaux souvenirs et qu’il est bon de voyager de nouveau !

Le 08 août, nous prenons la direction de Bergame pour continuer notre séjour …

 

 

26 au 30 décembre 2017 – Amsterdam

Après les fêtes de Noël passées respectivement dans nos deux familles, nous reprenons avec plaisir nos escapades. Départ de Riantec jusqu’à l’aéroport de Rennes où nous retrouvons les parents de Nadège à qui nous laissons notre voiture. Nous nous envolons en fin de matinée pour Amsterdam !

De l’aéroport, nous prenons le train qui nous dépose à 1 kilomètre de notre appartement que nous  rejoindrons à pied. Nous longerons les nombreux canaux qui jalonnent la ville et pourrons observer les garages à vélo sur deux étages,  les vélos sont omniprésents à Amsterdam.

Le 27 décembre, nous déambulerons dans les différents quartiers de la ville : quartier JORDAAN, ancien quartier ouvrier avec ses nombreuses ruelles sinueuses, les boutiques spécialisées dans les Negen Straatjes (où nous dénicherons nos futures chaises pour notre salle !), et un petit tour dans le centre médiéval que nous approfondirons le lendemain. Nous admirerons les vitrines de nombreux magasins typiques tels que les tomes de fromage de Hollande (pas le nôtre !) la fameuse devanture du magasin Condomerie et Simon admirera le magasin de chaussures (ambiance laboratoire chimiste). Les coffee shops sont très nombreux avec leur odeur caractéristique et ne désemplissent pas de la journée … un business extrêmement florissant !!!

Le 28 décembre, nous visiterons les canaux du Centre avec son célèbre quartier Rouge de la prostitution … ambiance étrange (voire légèrement dérangeante !) ?! , le Palais royal, le Béguinage (couvent de femmes catholiques veuves ou divorcées) et la vieille église Oude Kerk (plus vieil édifice d’Amsterdam datant de 1306) et finirons par le quartier de Nieuwmarkt. Le soir, nous nous promènerons en bateau avec la compagnie « Those Dam Boat guys » sur les canaux afin d’admirer quelques œuvres illuminées d’artistes.(et non l’inverse !)

Le 29 décembre, le temps n’est pas de la partie et nous décidons de nous balader dans le quartier Oud Zuid, situé au Sud de la Ville. Nous profiterons de nous balader dans le Vondelpark, les jardins du Rijksmuseum et découvrirons le musée Van Gogh, très beau musée, très instructif sur la vie et les œuvres du célèbre peintre. Notre visite sera écourtée par la tempête et nous nous réfugierons alors dans notre appartement.

Le 30 décembre, nous reprenons l’avion pour rentrer. Une jolie ville bien adaptée pour un week-end prolongé ! A renouveler dans d’autres capitales européennes !… C’ était cool!  (dixit Maxime)

Jour 356 à 365 (29 juillet au 07 août) – Nouméa, derniers jours (snif!snif!) !

Le 29 juillet, nous allons visiter le centre culturel Jean Marie Tjibaou. Jean Marie Tjibaou (1936-1989, né dans la tribu de Tiendanite) a fait beaucoup pour la promotion de la culture kanak et  a été le premier président du Front de Libération National Kanak et socialiste. Il signera en 1988 les accords de Matignon qui apporteront un peu de calme sur le territoire. Il sera assassiné par un extrémiste kanak en 1989.

On peut y trouver de l’art néo calédonien et mélanésien ainsi qu’une sensibilisation à l’écologie. A l’extérieur, nous pouvons parcourir un chemin « Kanak » qui nous explique la végétation calédonienne et les traditions kanaks. Instructif et surtout une très belle architecture !

Le lendemain, sous un beau soleil, nous réalisons l’ascension du Mont Dore (772 m – 4h de marche). De très beaux panoramas sur la pointe de Nouméa et son lagon.

Après une journée tranquille, nous prenons le 01 août la direction du Grand Sud. Nous ferons une première halte aux Chutes de la Madeleine où nous randonnerons sur le chemin des Agathis avant de nous rendre dans la réserve naturelle de Cap N’Dua. Nous espérions pouvoir observer des baleines mais elles n’étaient pas au rendez-vous! La période mi-juillet, mi-septembre est la période où les baleines se reproduisent dans la baie de Prony. Sur la route, nous longerons une usine de traitement de nickel. Cette ressource est très présente dans le sol calédonien et il existe trois usines sur l’île principale. A noter que la chute du cours de ce métal rend la situation économique difficile.

Nous finirons la journée en randonnant sur le sentier de la pénitentiaire. En effet, la Nouvelle Calédonie fût un important centre de déportation pour les bagnards de 1864 à 1897.

Le 02 août, nous partons à 6h45, direction l’îlot du phare Amédée à 40 minutes en bateau de Nouméa. Nous voulions profiter de ce cadre exceptionnel pour découvrir ou redécouvrir la plongée avec bouteilles. Un grand défi pour Nadège ! Les enfants et Nadège réaliseront leur baptême de plongée. Trop beau ! Ils ont vu deux tortues avec leurs raies Mora, des bans de poissons chirurgiens et perroquets, de magnifiques coraux…. Quant à Erwan, après n’avoir pas plongé depuis 20 ans mais ayant son niveau 1, il effectuera deux belles plongées d’exploration dont une épave, un ancien démineur la Dieppoise. Un peu stressant au départ, mais cela s’est très bien passé ! Nous avons pu nous balader autour de l’îlot et monter en haut du phare pour découvrir de beaux panoramas. De plus, nous avons fait la connaissance des fameux tricots rayés, des serpents de mer, omniprésents ! Une magnifique journée !!

Le 04 août, nous décidons d’explorer une partie de la côte ouest : baie de Ouano avec le sentier de Méegiwé, le fort Teremba et son histoire, la plage de Poé (pour le pique nique) et enfin le sentier des 3 baies avec la plage de la Roche Percée. Le soir, nous ferons la connaissance d’autochtones, amis de Xavier et Armelle, pour notre plus grand plaisir.

Aujourd’hui, 05 août, nous rédigeons ce dernier article sur notre deuxième semaine à Nouméa …

Demain matin, nous prendrons l’avion pour Sydney, puis Doha, puis Paris avant de prendre le train pour Angers, dernière étape avant notre retour à la maison.

Nous vous posterons demain nos petits mots de la fin ! A très bientôt !!!!!

Jour 339 à 344 (12 juillet au 17 juillet) – Kyoto, suite !

Nous poursuivons notre immersion dans la culture japonaise, où tout n’est que retenue, apparence et calme ! Nous trouvons cela très agréable en tant que voyageurs mais ne pouvons nous empêcher de penser que cela ne doit pas toujours être drôle d’y vivre et travailler !

Le 12 juillet, nous visitons le Tofuku-ji Temple, fondé en 1236. L’ensemble compte 24 temples et est surtout connu pour ses magnifiques jardins zen ! Nous rejoindrons ensuite, à 20 minutes à pied, le Fushimi inari-taicha. Il s’agit d’un sanctuaire shintoïste bâti au 8ème siècle par le clan Hata qui le dédia aux divinités du riz et du Saké (hips !). Nous avons parcouru un sentier de 4 kms qui serpente jusqu’au sommet en passant par des centaines de Toriis oranges. Les renards sculptés seraient les messagers d’Inari, déesse de la croissance du riz. Ce fût une très jolie balade à travers tous ces Toriis ! Plus nous montions, moins nous étions nombreux … Les touristes chinois ne montaient pas (pas vraiment sportifs !) par contre nous avons croisé de nombreux français ! (Vive le Sport !)

Le soir, nous irons assister à un spectacle d’arts traditionnels japonais au Gion Corner : cérémonie du thé, harpe, danse de geisha, marionnette, théâtre. Regardez la tête des enfants … Ils sont fans ! Nous terminons cette journée en dégustant du boeuf de Kobé (vendu par 50g) ! Un délice …

Le lendemain, direction les villages de Kibune et Kurama, à 1h de train, dans les montagnes au nord de Kyoto. Nous avons marché du petit village de Kibune (où se trouvent des restaurants dont les planchers surplombent la rivière) jusqu’au village de Kurama par le chemin de crêtes du mont Kurama. Tout au long de ce sentier, nous avons vu différents sanctuaires avant d’arriver au temple Kurama Dera. Promenade tranquille. Le midi, déjeuner typiquement japonais (nouilles et riz-omelette) … bof !

Le 14 juillet, nous découvrirons le marché de Nishiki (en plein centre de Kyoto) avec de nombreux étals de nourriture locale, certains très étranges ! Nous avions laissé les deux garçons faire les boutiques et lorsque nous les avons retrouvés, sous prétexte d’un interview, ils étaient au milieu de trois jeunes et jolies japonaises ! (dignes fils de leur père !)

Nous nous mêlons ensuite aux japonais en kimonos pour assister à la préparation de la fête Gion Matsuri, un des trois grands festivals du Japon.. Cette fête fut instaurée en 869, comme un rite pour lutter contre la peste et autres catastrophes naturelles qui ravageaient la région. Nous pourrons admirer de nombreux chars (33 au total), qui représentent les différents quartiers de la ville. Que de monde ! (trop pour nous !)

Le 15 juillet, nous prenons le train direction la ville de Nara. Pas toujours facile de s’y retrouver pour acheter les billets de train et pour prendre le bon train …. A Nara, nous déambulerons dans le parc Nara Köen au milieu de ses habitants : les daims, qui ont le statut de trésors nationaux.

Nous admirerons la pagode Kofuku-ji, le temple Todai-ji et son grand bouddha ainsi que le temple Nigatsu-do avant de visiter le jardin Isui-en et le musée d’art Neiraku. Journée tranquille qui mérite le déplacement.

Le lendemain, les temples ont eu raison des enfants, qui décideront de rester tranquilles. Nous irons nous balader le long du chemin des philosophes.  Nous croiserons de nombreux temples dont le Nanzenji Temple et son aqueduc ainsi que le Ginkakuji (temple d’argent). Sur le chemin du retour, nous serons poussés par l’orage à une pause au sanctuaire Heian Jingu Shrine.

Il sera ensuite temps de préparer les sacs pour un départ le lendemain à 7h, direction l’aéroport du Kansai à Oaska, pour un vol vers la Nouvelle Calédonie, dernière étape de notre tour du monde !