Nos vacances en Italie (du 06 au 18 mai 2025)

06 & 07 mai 2025 – Rimini
08 mai – Gabicce Mare Randonnée
09 mai – Bologne
10 mai – Saint Marin (San Marino)
11 mai – Triathon L de Simon à Cesenatico
12 mai – Ravenne
13 mai – Florence – Galleria degli Uffizi
14 mai – Florence – Duomo & Baptisterium

14 mai – Florence – Duomo & Baptisterium

De bon matin (mais pas trop tôt tout de même), Nadège et moi-même allons découvrir la ville en courant. Cela commence à devenir une petite habitude lorsque l’on visite une ville ! Une petit footing de 12.64 kms dans le Parco delle Cascine puis le long des rives de l’Arno.

L’après midi, nous allons visiter « Il Duomo« .

La Cathédrale Santa Maria del Fiore, souvent simplement nommée Duomo de Florence, fait partie des édifices emblématiques de la ville. C’est un véritable chef-d’œuvre d’architecture gothique et Renaissance.
Elle a été érigée entre 1296 et 1436, date où la fameuse Coupole de Brunelleschi a été achevée. Sa construction était un véritable exploit à l’époque.
La cathédrale de Florence se distingue par sa belle et imposante façade, couverte de marbre vert, blanc et rouge. C’est au XIXe siècle que cette façade néogothique réalisée par l’architecte Emilio de Fabris est venue remplacer l’originale, restée inachevée. La partie la plus ancienne et la plus clairement gothique du monument est sa façade sud, que perce la Porta dei Canonici (porte des Chanoines), du milieu du XIVe siècle et de style gothique rayonnant.

Nous avions réservé (impératif) nos billets pour monter tout en haut de la coupole du Duomo et la montée vaut vraiment le coup !

“J’érigerai une coupole plus grande, mais certainement pas une plus belle”, aurait déclaré Michel-Ange en s’attelant à la basilique Saint-Pierre de Rome après avoir vu le Duomo de Florence. Coiffant de briques rouges la cathédrale de Florence, cette imposante mais gracieuse coupole  fut construite entre 1420 et 1436 sur des plans de Filippo Brunelleschi.

Il faut lever les yeux vers la coupole pour découvrir l’œuvre la plus époustouflante à l’intérieur du Duomo : cette gigantesque fresque de la fin du XVIe siècle, réalisée par Giorgio Vasari et Federico Zuccari sur quelque 3 600 mètres carrés, représente le Giudizio Universale (Jugement dernier). On y reconnaît une Dame Nature aux seins flétris, les quatre saisons endormies à ses pieds.

Nous arrivons au sommet de la coupole où nous avons un panorama exceptionnel sur les toits de Florence.

L’intérieur du Duomo

On est surpris par le dépouillement et l’immensité de l’intérieur du Duomo (155 m de long par 90 m de large). La plupart de ses richesses artistiques ont été déplacées.
En entrant dans le Duomo, il faut lever les yeux sur la gigantesque horloge peinte par le Florentin Paolo Ucello entre 1440 et 1443, qui fut l’un des premiers cadrans monumentaux d’Europe. Elle a la particularité de tourner à l’envers : la première des 24 heures de la journée, indiquée au bas du cadran, commence au coucher du soleil.
Dans la nef, des escaliers descendent à la crypte, située dans les vestiges mis au jour d’une basilique érigée ici au Ve siècle.

Comptant parmi les plus vieux édifices florentins, le Baptistère Saint-Jean, ou Baptisterium se trouve juste en face de la cathédrale. Construit à partir du XIe siècle, c’est un endroit qui occupe une place importante dans l’histoire de la ville, il a notamment servi de lieu de baptême pour beaucoup de grands personnages florentins comme Dante Alighieri.

De forme octogonale, surmontée d’un dôme doré et lui aussi orné de marbre multicolore, c’est un chef-d’œuvre de l’architecture romane florentine.
Ses éléments les plus reconnaissables sont ses portes, les Portes du Paradis, réalisées par Lorenzo Ghiberti et couvertes de panneaux de bronze sur lesquels sont gravées des scènes bibliques.

La Piazza della Signoria et le Palazzo Vecchio

Nous nous dirigeons ensuite vers la Piazza della Signoria qui est sans doute l’endroit le plus chargé historiquement de tout Florence. C’est ici que depuis les origines de la ville, de très nombreuses décisions politiques ont été prises. La concentration de monuments et édifices que l’on peut y découvrir en fait un véritable musée à ciel ouvert.

Sur la place se trouve la fameuse la Fontaine de Neptune de Bartolomeo Ammannati, ainsi qu’une réplique fidèle du David de Michel-Ange (à l’endroit où se trouvait autrefois l’original).

L’édifice emblématique de la place est le Palazzo Vecchio, un palais-forteresse du XIIIe siècle qui fut le siège du gouvernement de la République de Venise et qui est aujourd’hui l’Hôtel de Ville. Chef-d’œuvre de l’architecture médiévale florentine, il abrite des salles très richement décorées et une belle collection d’œuvres d’art de la Renaissance, dont de grandes fresques de Vasari.

Le soir, nous repartons voir Florence by night. L’ambiance est plus calme et de toute beauté !

13 mai – Florence – Galleria degli Uffizi

Nous arrivons le 12 mai au soir à Florence et prenons possession de notre appartement. Il est très bien situé près du Palazzo Pitti.

Comme d’habitude, un peu d’Histoire de Florence …

La ville de Florence a été fondée à l’origine par les Étrusques, un peuple ancien de l’Italie centrale, vers le 1er siècle avant J.-C. Elle a ensuite été conquise par les Romains au 3ème siècle avant J.-C. Florence a prospéré pendant la période romaine en tant que centre commercial important.Au Moyen Âge, Florence était l’une des principales cités-États de l’Italie.

La ville a connu une période de grande prospérité économique et culturelle aux XIIe et XIIIe siècles, grâce à son commerce florissant de la soie et à l’essor de la banque. C’est également à cette époque que les familles les plus influentes de la ville, comme les Médicis, ont commencé à émerger. Florence est désormais en bonne place sur la carte des puissantes cités en Europe. Son ennemi de toujours, Pise est vaincue par les armées de Gênes en 1284. Florence en profite pour racheter la cité défaite en au tout début du 15ème siècle et récupère par la même l’ensemble de la flotte marchande et militaire de Pise.

En 1434, la fronde populaire est toujours vivace et la famille Medicis est portée au pouvoir menée par Cosme « l’ancien ». Cosme « l’ancien » est reconnu pour avoir bâti de nombreuses infrastructures publiques et financé de nombreuses créations artistiques. L’histoire verra ensuite se succéder de nombreux descendants des Medicis plus ou moins avisés dans leur choix politiques. La Papauté s’immisce dans les affaires de Florence et positionne les membres de sa famille à des postes stratégiques, régnant ainsi officieusement sur la cité.

Ce n’est que lors du coup d’état des Impériaux à Rome que Florence arrive à se libérer de la famille du Pape. En 1531, Cosme 1er, un membre de la famille Médicis est ramené sur le trône de Florence. Son action fut déterminante dans le développement de la ville. Florence est renforcée militairement et économiquement.
Au XVIIe siècle, Florence a perdu de son influence politique et économique, bien que la ville ait continué à être un centre artistique et culturel important. Les Médicis ont été remplacés par les Habsbourg-Lorraine en 1737, qui ont gouverné Florence pendant plus d’un siècle.

Au XVIIIe siècle, Florence a connu une période de stagnation économique et culturelle, bien que les Habsbourg-Lorraine aient continué à soutenir les arts et les sciences. La ville a été annexée au Royaume d’Italie en 1860 dont elle devient la capitale jusqu’en 1871.

Le 13 mai, après une matinée tranquille, nous allons visiter la Galleria degli Uffici. La Galerie des Offices de Florence compte parmi les musées les plus prestigieux au monde, en raison de sa collection de chefs-d’œuvre de la Renaissance d’une grande richesse.
Situé au cœur de la ville, le bâtiment qui abrite cette galerie est un des plus beaux exemples d’architecture Renaissance de la capitale toscane, avec ses belles colonnes et ses grandes et lumineuses salles aux décorations éblouissantes. Il a été conçu par Giorgio Vasari durant le XVIe siècle, à l’origine pour abriter les bureaux des Médicis.

Parmi les magnifiques œuvres que nous découvrons dans la Galerie des Offices, on retrouve notamment des créations de grands maîtres comme Léonard de VinciMichel-AngeBotticelli et Raphaël, pour ne citer qu’eux.

Nous avons réservé la traversée du Couloir de Vasari (« il corridoio Vasariano« ), qui a réouvert il y a 6 mois; après une très lourde rénovation.

La construction du Couloir de Vasari a été commissionnée à Giorgio Vasari par Cosimo I, Grand Duc de Toscane, en 1565. Elle a été achevée en cinq mois, en donnant aux membres de la famille Médicis la possibilité de se déplacer librement dans le centre-ville durant une époque où ils ne comptaient pas sur le soutien de la population à cent pour cent.Ce fameux haut couloir relie le Palazzo Vecchio au Palazzo Pitti, deux édifices du pouvoir à Florence, passage de 1 kilomètre qui relie les deux rives de l’Arno en traversant le Pont Vecchio.

Durant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, les nazis ont détruit tous les ponts, à l’exception du Pont Vecchio, et le Couloir de Vasari fut le seul moyen de traverser la ville du nord au sud, même si elle subit beaucoup de dégâts.

Nous avons vraiment apprécié La Galerie des Offices pour son bâtiment et les oeuvres qu’elle recèle. Par contre, nous avons été un peu moins emballés par le couloir de Vasari qui nous semble actuellement un peu vide…

Nous nous baladons dans Florence et découvrons quelques bâtiments dont le fameux Ponte Vecchio.

Avant les bijoutiers présents sur le Ponte Vecchio, il y avait le marché de la viande à Florence. La légende raconte que la famille des Médicis pensait que traverser ce lieu malodorant n’était pas digne de la noblesse, donc ils chassent les marchands de viande et encouragent les orfèvres à occuper le pont avec leurs boutiques, un commerce selon eux plus approprié.

12 mai – Ravenne

Sur le chemin pour se rendre à Florence, nous nous arrêtons, un peu par hasard, à la ville de Ravenne (Ravenna en Italien). Et que ce fut une belle surprise !

Tout d’abord un peu d’histoire
Ravenne est habitée au moins depuis le Ve siècle avant J.-C. La ville est alors devenue une importante cité portuaire romaine, à tel point que Jules César y séjournait une partie de l’année. En 402, elle est même devenue la capitale de l’Empire romain d’Occident.
À la chute de l’Empire romain en 476, ce sont les Ostrogoth, un peuple barbare germanique dirigé par Théodoric le Grand, qui s’emparent de la ville pour en faire leur capitale. Le tombeau de Théodoric se trouve encore dans la ville.
L’Empire romain se scinde progressivement en deux, donnant naissance à l’Empire byzantin dans sa partie orientale, dont la capitale est basée à Constantinople.
En 540, celui-ci s’empare de Ravenne qui devient le centre névralgique de ses possessions italiennes. La ville était donc particulièrement puissante au sein de l’Empire byzantin, au point de s’émanciper de Constantinople et d’être aujourd’hui encore, 1 500 ans plus tard, marquée par des monuments byzantins, classés au patrimoine mondial de l’Unesco.Ravenne abrite huit sites Unesco.

Nous nous garons près de la Basilica di Santa Maria in Porto, que nous allons visiter. La basilique sanctuaire Santa Maria in Porto est un important lieu de culte catholique à Ravenne ; il est situé le long de via di Roma , non loin de la Porta Nuova. Il abrite le sanctuaire de la Vierge Grecque, patronne de Ravenne.

Puis nous passons devant le Museo d’Arte della Città di Ravenna, et traversons le Giardini Pubblici di Ravenna.

Nous nous rendons à la basilique Saint-Apollinaire-le-Neuf.
La basilique Saint-Apollinaire-le-Neuf , est un des édifices religieux de la ville de Ravenne, construite au début du VIe siècle sur ordre du roi ostrogoth Théodoric le Grand, à proximité de son palais. La basilique fut construite entre 493 et 526 par le roi ostrogoth Théodoric le Grand, à proximité du palais, pour le culte arien, religion de sa cour et de son peuple. Elle tenait lieu d’église palatine et était alors dédiée au Sauveur.. Les mosaïques, représentant une procession de martyrs d’un côté, et de vierges de l’autre, ont été réalisées un siècle plus tard, alors que Ravenne dépendait de Constantinople.

C’est un lieu magnifique où l’on reste ébahi par la richesse des mosaïques.Il existe un billet combiné qui permet d’entrer dans soit trois, soit cinq des huit sites de l’UNESCO.(Les sites ne proposent pas d’entrée individuelle). Il est préférable de le commander sur internet car il y a des horaires à fixer pour visiter certains sites.

Nous continuons notre balade et nous nous dirigeons vers le dernier refuge d’un des plus grands poètes de la littérature mondiale : Dante Alighieri. Dans le calme recueilli de la via Dante Alighieri, au coeur du centre historique, se dresse un monument de pierre chargé de mémoire et de poésie : le tombeau de Dante.C’est ici, loin de sa Florence natale, que le père de la langue italienne a trouvé le repos éternel après des années d’errance. Mort en 1321, Dante laisse derrière lui une œuvre immortelle, la Divine Comédie, qui continue de fasciner par sa profondeur et son humanisme.

Puis nous nous rendons sur la Piazza del Popolo (Place du peuple), place principale de Ravenne. Nous y déjeunons de la célèbre Piadina, spécialité de Ravenne et de la région qui l’entoure. Il s’agit d’une galette de froment farcie de différents ingrédients au choix : burrata, mortadelle, pancetta, tomates, jambon de Parme, pistaches… C’est correct mais cela n’a rien d’extraordinaire…Plutôt un peu bourratif.

La chapelle archiépiscopale, ou chapelle Saint-André, est un cas particulier parmi les monuments Unesco de Ravenne, car elle est située à l’intérieur d’un musée. Elle daterait d’environ 450 et elle est là encore couverte de mosaïques sublimes.

A l’étage, où se trouve le musée, nous découvrons quelques objets remarquables dont la fameuse chaire en ivoire de Maximien qui fût évêque de Ravenne au milieu du VIème siècle ainsi qu’un calendrier Pascal.

A quelques dizaines de mètres se trouve le baptistère Néonien, ou baptistère des Orthodoxes; qui est le plus ancien édifice de la ville. Il a été construit vers l’an 400 par Théodoric le Grand, roi du peuple germanique qui avait alors conquit la ville. C’est encore une fois un site spectaculaire, d’autant plus encore qu’il est particulièrement ancien, et qu’il s’agit donc ici d’un des plus vieux témoignages des premières civilisations chrétiennes.

Avant de quitter cet endroit, nous sommes allés faire un petit tour à la Cattedrale della Risurrezione di Nostro Signore Gesù Cristo.

Pour terminer notre visite de la ville, nous nous rendons à La basilique San Vitale. C’est pour nous le plus spectaculaire des monuments de Ravenne, à la fois dans son architecture et pour ses mosaïques. La basilique San Vitale date du VIe siècle et est considérée comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre européens de l’art byzantin. Elle est d’autant plus importante qu’elle est l’une des seules églises primitives de cette période à n’avoir subi aucune transformation.

Le mausolée de Galla Placidia est situé juste en face de la basilique San Vitale, c’est en fait un seul et même complexe en plein centre historique. C’est un bâtiment beaucoup plus petit mais tout autant impressionnant, car son plafond voûté est couvert des mosaïques représentant un ciel étoilé. Il est toutefois plus vieux que la basilique puisqu’il date du début du Ve siècle, si bien qu’il s’agit de l’un des plus anciens des édifices de Ravenne. Galla Placidia, la fille de l’Empereur, s’est fait construire ce mausolée mais serait en réalité plus probablement enterrée à Rome, et les tombeaux dans le mausolée auraient été installés bien plus tard.
Les fenêtres sont remplacés par des plaques de marbre quasi translucides. Magnifique !

Comme vous l’aurez compris, cette ville nous a enchantés par sa beauté et son architecture ! Si vous allez dans cette région, nous vous conseillons vivement de vous y arrêter et de passer une voire deux journées dans cette magnifique ville.

11 mai – Triathon L de Simon à Cesenatico

La deuxième édition du Challenge Cesenatico a rassemblé plus de 1 000 athlètes issus de 32 nations, le long de la côte adriatique italienne. Dans le cadre de sa pratique intensive du Triathlon, Simon s’est inscrit sur cette course qui est qualifiante pour devenir professionnel.

Pour les non initiés, le Triathlon Format L (Long) comprend 3 épreuves : la nage (1.9 km), le vélo (90 kms) et la course à pied (21 kms). A faire à la suite bien sûr et le même jour ! Pour passer professionnel, il faut terminer dans les 15 premiers et moins de 8% du premier temps !

Au départ, il y a 20 professionnels dont Alessio Crociani qui a participé aux JO de Paris et représentait l’Italie. Il y a du Niveau !!!

D’abord,la Natation !

Ensuite le vélo !

Et enfin, la Course à pied !

Et au bout la Délivrance ! Simon a fini 35è sur l’ensemble des participants et 3ème de sa catégorie … Il a donc pu être sur le Podium ! Il a réussi cet exploit en 4h12mn18s. Il ne passera pas professionnel cette fois-ci mais ce n’est que partie remise…

Ce sont Alessio Crociani (ITA) et Gabriella Zelinka (HUN) qui ont remporté la victoire, avec des temps respectifs de 3h36:15 et 4h07:59.

Nous l’avons tous supporté avec beaucoup de vigueur !

Simon est reparti pour la France et Maxime est retourné à Rome pour continuer son stage. En ce qui nous concerne, nous sommes allés dîner à Rimini et avons profité de se balader en ville by night.

10 mai – Saint Marin (San Marino)

Un peu d’Histoire …
Si la constitution ne date « que » du 8 octobre 1600, la légende raconte que la République de Saint-Marin aurait été fondée en 301 par Marino, un ancien tailleur de pierre originaire de l’Ile de Rab en Dalmacie. Il aurait ainsi créé une communauté de chrétiens sur le mont Titano (Titan) pour échapper aux persécutions de l’empereur Dioclétien.
Saint-Marin et le mont Titano constituent ainsi un témoignage exceptionnel de l’établissement d’une démocratie représentative fondée sur l’autonomie civique et l’autogouvernement, ayant exercé le rôle continu de capitale d’une république indépendante depuis le XIIIe siècle.
La république est dirigée par deux Capitaines-Régents depuis 1243 qui sont chefs d’État et président du Congrès d’État, élus pour un mandat de 6 mois par le Conseil Grand et Général (Parlement). La cérémonie d’investiture a lieu le 1er avril et le 1er octobre.
Hommage à Napoléon Bonaparte à Saint-Marin : Napoléon offrit en 1797 l’extension du territoire jusqu’à la mer, comme cadeaux en témoignage de l’amitié envers la République de Saint-Marin. Les habitants de Saint-Marin ont été reconnaissants de cet honneur mais refusèrent l’expansion territoriale « satisfaits de leurs frontières ».

San Marin est classé au Patrimoine Mondial de l’ UNESCO.

Pour accéder au centre historique de San Marin, nous empruntons le téléphérique.Il relie Borgo Maggiore et la vieille ville de Saint-Marin en moins de 2mn sur un dénivelé de plus de 200 mètres. Nous avons une vue magnifique sur la région depuis les murailles.

Nous flânons ensuite dans les ruelles pour atteindre Le Palazzo Pubblico. Cet édifice Renaissance en style néogothique (1894) témoigne de la riche Histoire du pays, grâce aux différentes oeuvres décorant les salles du palais, dont la splendide Salle du Conseil ou siège désormais le gouvernement.

Nous continuons notre balade en passant devant la Basilica di San Marino, construite au début du XIXe siècle en style néoclassique sur les fondations de l’église romane préexistante. Nous assistons au tournage d’un film de cape et d’épée.

Ensuite, nous faisons une petite balade pour nous rendre sur Les Tre Torri (les trois Tours) Guaita, Cesta, Montale. Érigées entre le XIe et le XIVe siècle, cet ensemble médiéval constitue un véritable trésor par son architecture et sa localisation à flanc de montagne. Nous empruntons le Passo delle Streghe (le Chemin des Sorcières). Situé entre les deux tours Guaita et Cesta, le charmant Passo delle Streghe donne une impression de muraille de chine, et offre des vues étonnantes et splendides sur la côte adriatique.
Nous prenons le Pass et cela nous permet de visiter l’intérieur des deux premières tours, la troisième étant en cours de rénovation.

Nous déjeunons au restaurant « La Terrazza« . Le cadre est très sympa et le menu en termes de rapport Qualité/Prix est très bien. Cela nous a permis de goûter quelques plats typiques !

Notre pass nous permet de visiter la Galerie Nationale de Saint-Marin. La galerie nationale d’art moderne et contemporain de Saint-Marin se trouve dans la Logge dei Volontari (Loges des Volontaires), un magnifique bâtiment construit à la fin des années 1930.

Nous avons passé une belle journée, un peu hors du temps. La ville de San Marin se visite en une journée aisément et elle mérite un petit détour !

09 mai – Bologne

Bologne est une ville importante située dans la région d’Émilie-Romagne au nord de l’Italie. Ville animée, Bologne est l’une des villes les plus attrayantes d’Italie et possède le plus grand centre médiéval de toutes les villes italiennes à l’exception de Venise, malgré des dommages importants pendant la Seconde Guerre mondiale.

Une bref historique de Bologne

La ville de Bologne remonte à 2 500 ans, quand les étrusques occupent le site. C’est toujours une ville importante sous les Romains, et beaucoup de rues dans le centre de la ville suivent toujours la disposition d’origine romaine de la ville. Après quelques siècles de déclin avec la fin de l’empire romain, Bologne a retrouvé son importance au 11ème siècle – l’Université de la ville ouvrit ses portes en 1088 et est maintenant le la plus ancienne université d’Europe. C’est au cours des 11ème-15ème siècles qu’un bon nombre des beaux édifices, des palais et des arcades de la ville ont été construits.

Nous nous garons au Nord de Bologne près de la gare. De là, nous traversons Il Giardino del Cavaticcio puis Il Parco 11 Settembre 2001, empruntons la Via Riva di Reno pour atteindre La Finestrella di Via Piella sul Canale di Reno.

Nous nous arrêtons à la Cathédrale de Bologne – « Metropolitana di San Pietro » – La cathédrale de Bologne n’est pas San Petronio , comme beaucoup le pensent, mais bien celle de San Pietro, comme le décida le pape Grégoire XIII en 1582. L’édifice d’origine, qui date du Xe siècle, a subi deux importantes rénovations en 1605, puis en 1743, année où débuta la construction de la nouvelle façade signée par Alfonso Torreggiani.

Au bout de la Via dell’Independenza, nous arrivons au Quadrilatero dont la Piazza Maggiore et la Piazza del Nettuno sont les deux places principales du centre de la ville médiévale.

Au centre de la Piazza Nettuno se dresse la Fontana del Nettuno, statue en bronze sculptée en 1566 par Jean Bologne (ou Giambologna). Sous le puissant dieu de la Mer, quatre chérubins représentent les vents, et quatre sirènes symbolisent les continents connus au XVIe siècle. Cette belle place piétonnière date du XIIIe siècle.

Nous flânons sous les nombreuses arches (40 kilomètres d’arcades (également appelés portiques)) et découvrons la ville.

Nous allons ensuite déjeuner dans une pizzéria qui vaut vraiment le détour. La cadre est très agréable (à l’intérieur ou dans le patio) et les pizzas sont vraiment buonissimo et originales.Une fois n’est pas coutume, je vous mets le lien : https://thegallerybo.it/

Nous allons ensuite visiter la Basilique de Saint Petronio sur la Piazza Maggiore.

Cinquième plus grande église du monde, cette basilique gothique colossale mesure 132 m de long, 66 m de large et 47 m de haut. Sa construction, commencée en 1390, ne fut jamais terminée et la façade principale est restée à ce jour inachevée. À l’intérieur, un immense cadran solaire long de 67,7 m s’étend sur le sol du bas-côté oriental. Réalisé en 1656 par Gian Cassini et Domenico Guglielmi, ce cadran a permis de déceler certaines anomalies du calendrier julien et a entraîné l’adoption de l’année bissextile. Le plan initial de la basilique prévoyait une église plus grande que Saint-Pierre de Rome ; en 1561, le pape Pie IV en interrompit la construction en commandant celle d’une université sur son flanc oriental, d’où les départs d’absides qui pointent dans la Via dell’Archiginnasio.

En sortant de la Basilique, nous nous arrêtons à la Piazza Galvani et visitons Il Palazzo dell’Archiginnasio. Ce palais fut le siège de l’université de Bologne de 1563 à 1805. Aujourd’hui, son principal attrait est le superbe Teatro Anatomico du XVIIe siècle où étaient autrefois formés les chirurgiens. Des gradins en cèdre entourent une table centrale en marbre où étaient pratiquées des dissections publiques, sous la surveillance d’un prêtre de l’Inquisition prêt à intervenir au cas où l’opération s’avérerait trop dérangeante pour l’Église.

Nous continuons notre promenade sous les arches et passons devant les Tours Jumelles de Bologne, appelés Asinelli (97.60 m – 498 marches – inclinaison de 1.30 m)) et Garisenda (48m – inclinaison de 3.20 m), adjacentes et dans le centre de la ville. Ils en font le point de repère le plus reconnaissable à Bologne, du fait de leurs fortes inclinaisons. Au 12ème siècle, de nombreuses tours ont été construites dans la ville – peut-être jusqu’à 100, dont il reste encore 20.

Nous nous dirigeons ensuite vers la deuxième « basilique » à Bologne qui est l’église de Santo Stefano sur la Piazza Santa Stefano.

Site religieux le plus original de Bologne, ce labyrinthe de bâtiments ecclésiastiques dont l’architecture couvre plusieurs siècles d’histoire intègre des éléments romans, lombards et même des vestiges romains. Il comportait initialement sept églises – d’où le surnom de Sette Chiese donné à l’abbaye – dont quatre seulement nous sont parvenues intactes : la Chiesa del Crocefisso, la Chiesa della Trinità, la Chiesa del Santo Sepolcro et la Chiesa Santi Vitale dei Agricola.

On pénètre par la Chiesa del Crocifisso, du XIe siècle, qui renferme les ossements de San Petronio, avant d’atteindre la Chiesa del San Sepolcro, dont la forme octogonale austère laisse penser qu’il s’agissait à l’origine d’un baptistère. Juste à côté, le Cortile di Pilato doit son nom à son bassin central, censément celui où Ponce Pilate se lava les mains après avoir condamné le Christ à mort – il s’agit en fait d’une œuvre lombarde du VIIIe siècle. De l’autre côté de la cour, la Chiesa della Trinità mène à un cloître modeste et à un petit musée.

La quatrième église, la Chiesa dei Santi Vitale e Agricola, est la plus ancienne de la ville. Datant pour l’essentiel du XIe siècle, elle intègre des éléments et des sculptures de l’époque romaine. Deux tombeaux très anciens de saints servaient autrefois d’autel. Cette église de la Via San Vitale ne paie pas de mine à première vue, mais elle mérite un détour pour sa crypte millénaire, édifiée là où Agricola et Vitale auraient subi le martyre à l’époque romaine. Durant l’occupation napoléonienne, les ordres monastiques furent dissous et le monastère bénédictin qui la jouxte fut transformé en palais d’habitation. Son occupante, la belle comtesse Cornelia Martinetti (1781-1867), fit de la crypte un salon où elle discourait avec les grands esprits de son temps (Stendhal, Leopardi, Lord Byron…), souvent victimes de son charme.

Quelques photos de la Piazza San Stefano …

Nous remontons par la Via dell’Independenza et atteignons Il Parco della Montagnola, jardin à la française conçu par Giovanni Battista Martinetti à l’instigation de Napoléon, et parc le plus ancien de Bologne. Nous devons aller retrouver Maxime qui doit arriver par le train. Comme son train a une heure de retard, nous décidons de lui prendre un billet Bologne -> Rimini et nous le retrouverons alors à la gare de Rimini dans 2h.

Bologne n’était pas automatiquement une de nos destinations mais ce fut une belle surprise et il est aisé de la visiter en une journée !

08 mai – Gabicce Mare Randonnée

Aujourd’hui, nous décidons de réaliser une randonnée dans le parc Parco Naturale Monte San Bartolo à côté de Gabicce Mare.
Distance : 12 kms – Dénivelé : 575 m – Temps : 3 h40

Nous commençons la randonnée en traversant le village de Gabicce Monte en empruntant de nombreux sentiers en campagne. Nous arrivons sur les hauteurs où nous avons un très beau point de vue sur les stations balnéaires.

Nous continuons Côté Mer jusqu’au Tetto del Mondo (Toit du Monde) pour atteindre le village de Casteldimezzo où nous déjeunons.

Nous reprenons la route par le côte Terre jusqu’à notre point de départ. Les paysages ont très beaux et les champs verdoyants !

Une belle randonnée alliant Terre et Mer !

En reprenant la route, nous nous arrêtons prendre un verre à Gabicce Mare, station balnéaire typique de l’Ialie, très calme à cette période. Un petit tour le long de la Fiume Tavollo et nous rentrons sur Rimini.

06 & 07 mai 2025 – Rimini

Lors de nos anniversaires de mariage (50 ans pour les parents de Nadège et 25 ans pour nous) que nous avions fêtés en novembre 2023, nous avions eu une cagnotte de la part de nos amis. Avec celle-ci, nous avons décidé de faire un voyage tous les quatre.
De plus, pour essayer de se qualifier en tant que professionnel en Triathlon, Simon s’est inscrit à une course labellisée à Cesenatico le 11 mai. On s’est dit que ce serait une bonne idée d’aller l’encourager !! On s’est donc envolé le 06 mai en fin de journée de Nantes pour Florence. La route de Florence à Rimini fut longue (2h) : de nuit, des travaux et beaucoup de camions ! Nous étions contents de nous coucher !

Notre logement se situe à 3 kms du centre historique de Rimini. Il s’agit probablement d’une ancienne résidence de gendarmerie reconvertie en logements. C’est très calme.

Le 07 mai, après une matinée tranquille, nous partons visiter Rimini.

Rimini est une ville côtière très animée et une station balnéaire sur la mer Adriatique à l’est de la région d’Emilia Romagne au centre de l’Italie. Elle a beaucoup souffert au cours de la seconde guerre mondiale et a été en grande partie détruite. Celle-ci a tout de même su préservé son joli centre historique avec quelques sites remarquables.

Nous commençons notre visite en découvrant le Ponte di Tiberio, avec ses 5 arches datant de l’an 21. Ce pont relie le centre de Rimini au vieux quartier de pêcheurs de Borgo San Giuliano et repose toujours sur ses fondations d’origine, faits d’un ingénieux système de pilotis en bois.

Nous longerons ensuite la rivière Marecchia jusqu’à la plage. La plage à cette époque est relativement déserte … On suppose que l’été, cela doit être bondé !

Nous atteignons la Marina et remontons le canal (qui sépare Rimini en deux) jusqu’au Ponte della Resistenza.

Nous partons découvrir les rues étroites et pavées du Centre Ville, entourant les deux places principales – Piazza Cavour et la Piazza Tre Martiri – pour voir le meilleur des bâtiments originaux, y compris certains restes archéologiques romains dont l’Arco di Augusto. Ce grand arc, le plus vieux de ce genre en Italie du Nord, avait été commandé par l’empereur Auguste en 27 av JC. Il se dresse à 17 m de hauteur.

Nous atteignons à ce qui paraît l’édifice le plus intéressant de Rimini et celui avec la plus fascinante histoire :le Tempio Malatestiano.

Construite au XIIIe siècle dans le style gothique et dédiée à saint François, la cathédrale de Rimini fut radicalement transformée au milieu du XVe siècle en tombeau Renaissance pour Isotta degli Atti, maîtresse adorée de Sigismond Malatesta, qui demanda à l’architecte florentin Leon Battista Alberti de remanier l’église en 1450. Il en résulta un édifice qui, bien qu’inachevé, déborde de touches grandioses inspirées de l’Empire romain et d’éléments à la gloire de Sigismond et d’Isotta, dont de nombreux médaillons au chiffre des deux amants.

Ce projet grandiose fut interrompu puis abandonné lorsque Sigismond connut une baisse de popularité et d’influence dans les années 1460. Surnommé “le loup de Rimini” en raison de ses campagnes militaires agressives, il entra en conflit direct avec Pie II, qui brûla son effigie à Rome et le voua à l’enfer pour ses innombrables péchés – viol, assassinat, inceste, adultère – et l’oppression qu’il exerçait sur le peuple. Sigismondo mourut en 1468 après avoir perdu la majorité de son territoire dans des batailles contre le pape. Son sarcophage repose dans l’église près de celui d’Isotta.

Après une petite pause dans un café, venu du passé, nous reprenons notre route avant que la pluie vienne nous surprendre. Nous passons devant le Castel Sismondo, château Renaissance conçu par lui même. Il y avait une exposition sur le célèbre cinéaste exubérant Frédérico Fellini, originaire de Rimini.

C’est une ville qui mérité un petit détour avec quelques beaux monuments. Une journée sympathique !