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Catégorie : Rome – Novembre 2022
03 Novembre – Basilique St Pierre et Musées du Vatican
Le Vatican, séparé du centre historique par le Tibre, est le plus petit état souverain du monde (0.44 km²). Cette superpuissance spirituelle, artistique et touristique s’articule autour de la Basilique Saint-Pierre et abrite certaines des oeuvres les plus célèbres au monde. Nous avons été surpris car l’accès au Vatican est interdit et le Vatican est entouré de murailles.
Petite histoire du Vatican :
Etabli en vertu des acords du Latran en 1929, le Vatican est le vestige moderne des Etats pontificaux, fief papal qui régnait sur Rome et une bonne partie de l’Italie centrale jusqu’à l’unification italienne en 1861. C’est une nation indépendante dotée, en tant que telle, d’un Chef de l’Etat (le pape), d’un gouvernement et d’une armée (gardes suisses).
Le lien entre Vatican et chrétienté remonte au Ier siècle, lorsque Saint Pierre fur crucifié la tête en bas dans le cirque de Néron (à l’emplacement actuel de la place Saint Pierre). Au IVè siècle, pour commémorer cet évènement, l’empereur Constantin fit construire une basilique sur le site où le saint fut inhumé.
Pendant des siècles, la basilique Saint Pierre occupait le centre d’un quartier très peuplé, qui fut par la suite encerclé par les remparts. Comme la majorité du Vatican, il fut laissé à l’abandon pendant l’exil de la papauté à Avignon (1305-1378) et le Grand Schisme (1378-1417) où des papes rivaux gouvernaient à Rome et à Avignon.
La vie reprit ses droits au Vatican au XVIè siécle, à l’époque de la Renaissance. Saint Pierre fut alors remis en état et c’est au cours de la période baroque du XVIIè siècle que fut construite la place Saint Pierre.
Après 30 minutes d’attente (ce qui est peu, d’après ce que l’on nous a dit), nous suivons notre guide pour la visite de la Basilique Saint-Pierre.
Première église du monde catholique, la Basilica di San Pietro compte évidemment parmi les plus grandes, les plus riches et les plus spectaculaires cathédrales du monde (la plus grande est à Yamoussoukro en Cote d’Ivoire). Elle fut construite sur une basilique du IVè siècle et achevée en 1626 après 150 ans de travaux.
Achevée en 1612, l’immense façade de Carlo Maderno est dotée de huit colonnes de 27 m de haut et de 13 statues représentant le Christ, Saint Jean Baptiste et les 11 apôtres. La balcon central est appelé Loggia della Benedizione : c’est là que le pape donne sa bénidiction à Noël et à Pâques. (Urbi et Orbi …)
Au début du bas côté droit, la superbe Piéta de Michel Ange trône dans sa propre chapelle. L’artiste était un quasi inconnu de 25 ans lorsqu’il la sculpta en 1499.
C’est une magnifique cathédrale d’une richesse incroyable !
Après un petit tour autour des remparts du Vatican, et une pause déjeuner, nous nous dirigeons vers les Musées du Vatican.
Avec quelque 7 km d’expositions et plus de chefs-d’oeuvres que n’en compte beaucoup de petits pays, ce vaste musée constitue l’un des plus beaux ensembles artistiques du monde. Les temps forts de la visite sont la collection spectaculaire de statues classiques, la suite de pièces peintes par Raphaël et, bien entendu, la Chapelle Sixtine, peinte par Michel Ange. Le tout occupe les 5.5 ha du Palazzo Apostolico Vaticano, qui est aussi la résidence officielle du Pape.
Nous commençons par une exposition sur l’Egypte, puis les Etrusques et puis nous nous baladerons dans les nombreuses salles.
Nous passons la soirée chez la famille Banchetti pour un dernier repas et un Au-revoir.
Nous reprenons l’avion le lendemain matin direction Paris.
Ce fût un beau séjour dans une capitale à taille humaine qui nous émerveille à tous les coins de rue !
02 Novembre – Le Panthéon, la Villa Borghese et la Fontaine de Trevi
Comme nous voulions impérativement le visiter, nous sommes partis de bon matin pour visiter le Panthéon.
Bâti il y a 2000 ans, cet ancien temple transformé en église est le mieux conservé des édifices antiques de la ville. Il fut érigé en l’an 120 par Hadrien à l’emplacement d’un temple fondé antérieurement par Marcus Agrippa. Si, de l’extérieur, sa masse grise accuse son âge, passé les grandes portes de bronze, on ne peut qu’admirer sa gigantesque coupole, la plus grande du monde en béton armé. (Son diamètre de 43.30 m est égal à sa hauteur intérieure)
Usé par le temps, le portique monumental soutenu par 16 colonnes de 13m de haut est surmonté d’un fronton. Les deux portes de bronze, de 20 tonnes chacune, ont été restaurées au XVIè siècle.
La lumière qui pénètre par l’oculus (le trou au centre de la coupole de 8.7 mètres de diamètre) accentue l’immensité de l’intérieur recouvert de marbre.
Par la Via del Corso, rue commerçante, nous atteignons la Piazza del Polpolo. Cette place impressionnante fur créée en 1538 afin d’offrir une entrée grandiose à ce qui était alors la principale porte nord de Rome. Elle a été depuis remaniée à plusieurs reprises. Au centre, l’obélisque de 36m fut rapporté d’Egypte par Auguste.
Nous traversons le parc de la Villa Borghèse et nous visitons le Museo e Galleria Borghese. Il renferme la « reine des collections privées » d’art baroque et Renaissance. Rassemblée par le cardinal Scipione Borghese dans sa somptueuse villa du XVIIè siècle, elle comprend les oeuvres de Caravage, de Raphaël et du Titien, ainsi qu’une série de sculptures de Bernin.
Nous repassons par le Parc de la villa Borghese. Il fut au XVIIè siècle la propriété d’un puissant cardinal et couvre aujourd’hui près de 80 hectares. Nous repassons par la Piazza Spagna puis la Fontaine de Trevi.
Puis nous finirons la journée par la Piazza Venezia et la Torre Argentina.
01 Novembre – La Via Appia Antica et les Catacombes
La Via Appia Antica est l’une des plus anciennes voies de Rome et fut l’une des voies les plus importantes pour accéder à la ville. La Voie Appienne allait à l’origine jusqu’au Brundisium, le Brindisi actuel dans le talon de la botte italienne. La voie pavée est nommée d’après le censeur Appius Claudius Caecus qui donna ordre de construire cette voie en 312 avant J.C. avec, à l’époque, le but principal que les troupes militaires puissent se déplacer plus vite lors de la Seconde Guerre Samnite, mais aussi pour améliorer le transport journalier de marchandises entre Rome et la Campanie. Cette route est aussi chargée d’histoire : c’est ici que 6000 esclaves rebelles, compagnons de Spartacus, furent crucifiés.
Pour cette journée, nous aurons la famille Banchetti, Stefano, Catia et Nicole, comme guides et qui nous accompagneront toute la journée.
Nous débutons par la visite de la Chiesa del Domine Quo Vadis. Selon la légende, Pierre demanda : Domine quo vadis ? (Seigneur, où vas-tu ?) Jésus répondit : Venio Roman iterum crucifigi (Je vais à Rome pour me faire crucifier de nouveau). Pierre l’accompagna avec réticence en ville, où il fût arrêté et exécuté. On trouve même dans l’église une pierre avec l’empreinte de St Pierre.
Après deux kilomètres, nous arrivons à la partie la mieux conservée de la Voie Appienne. Nous y trouvons aussi les vestiges du Cirque de Maxence, un ancien hippodrome. L’obélisque qui se tenait devant le cirque a été déplacé sur la Piazza Navona.
Dans un des bâtiments, le Mausoleo di Romolo, nous découvrons une exposition d’art.
Nous nous baladons sur la Via Appia et nous nous arrêtons pour déjeuner dans un restaurant en plein air.
Il existe diverses catacombes et tombes. Comme il était interdit à l’époque romaine d’enterrer les morts à l’intérieur des murs de la ville, on fit construire différents cimetières le long des sorties. Nous visitons l’un des cimetières souterrains, les catacombes de San Callisto ; à ce jour, 20 km de galeries ont été fouillés, et les archéologues y ont découvert quelque 500 000 sépultures, dont les tombes de sept papes morts en martyrs. Il est interdit de prendre des photos ….
La tombe la plus importante et la plus connue est celle de Cecilia Metella, située à 5 kilomètres en dehors de la ville. Elle était la fille d’un important général sous l’empereur César.
Nous avons passé une belle journée sous le soleil. Sans être guidés, nous ne serions probablement pas venus visiter cette partie de Rome, qui est pourtant très importante dans l’histoire de Rome. Grazie mille a la famiglia Banchetti !
31 octobre – La Rome Antique
Pour visiter les monuments principaux de Rome, il est impératif de réserver. Les tarifs sont plutôt élevés. Pour ce faire, nous avions pris en format dématérialisé la Rome Tourist Card. Il existe différentes formules de cartes selon vos attentes et vos besoins. Nous l’avions commandée sur www.tiqets.com.
De bon matin, et après 20 minutes à pied de notre appartement, nous sommes partis à la conquête du Colisée, monument mythique de Rome. A notre grande surprise, nous n’avons pas fait la queue et nous avons pu récupérer des audio-guides.
Appelé à l’origine amphithéâtre Flavien, le Colosseo, d’une capacité de 50 000 places, reste le plus impressionnant des monuments de la Rome antique. C’est ici que les gladiateurs s’affrontaient, parfois à mort, et que les condamnés étaient jetés en pâture aux fauves. Inauguré en l’an 80, il fut laissé à l’abandon après la chute de l’Empire, et servit par la suite de carrière de travertin et de marbre.
Les murs extérieurs du Colisée sont formés de trois niveaux d’arches superposés ponctués de colonnes. Ces murs étaient à l’origine couverts de travertin, pierre naturelle blanche. Les 80 arches d’entrée permettaient aux spectateurs de prendre place en quelques minutes. Le dernier niveau était doté de supports pour les 240 mâts qui soutenaient la toile tendue au dessus de l’arène. Il sont forts ces vendéens … on a le même au Puy du Fou et quasiment neuf !
L’arène était dotée d’un plancher en bois recouvert de sable pour éviter que les combattants ne glissent et pour absorber le sang répandu. Elle pouvait être mise en eau pour les simulations de combats navals.
Bien que ne faisant pas partie du Colisée, l’Arco di Constantino est un beau monument d’importance. Il fut érigé en 312 pour commémorer la victoire de Constantin sur son rival Maxence à la bataille du Ponte Milvio.
Nous continuons notre balade au Mont Palatin. Situé entre le Forum romain et le Circo Massimo, le Palatin séduit avec ses grands pins, ses ruines majestueuses et ses vues extraordinaires. C’est ici que Romulus aurait fondé la ville en 753 av JC et c’est là qu’habitaient les empereurs romains.
Nous poursuivrons notre visite par le Forum Romain. Jadis au coeur du monde antique, le Foro Romano, grandiose ensemble de temples couverts de marbre et de basiliques n’est plus aujourd’hui qu’un champ de ruines, qui reste impressionnant. D’abord cimetière étrusque au VIIè siècle av JC, il est laissé à l’abandon à la chute de l’Empire romain.
Nous ressortons du Forum romain par la Via di Monte Caprino pour atteindre la Piazza del Campidoglio. Dessinée par Michel Ange en 1538, la place du Capitole est l’une des plus belles de Rome. La place est bordée par le Palazzo Nuovo et le Palazzo dei Conservatori où sont aménagés les musées du Capitole, et le Palazzo Senatorio, siège du conseil municipal. En son centre se tient une copie d’une statue équestre de Marc Aurèle. Juste à côté se trouve la célèbre statue de la louve nourrissant Romulus et Remus … cela nous rappelle nos livres d’histoire de notre enfance. (Elle est bien plus petite qu’on le pensait !)
Nous descendons par l’escalier la Cordonata jusqu’à la Piazza d’Ara Coeli. Nous irons visiter la Chiesa di Santa Maria in Aracoeli. Cette église romane du VIè siècle est le point culminant du Capitole. Son riche intérieur renferme plusieurs trésors, parmi lesquels un plafond en bois à dorures.L’oeuvre la plus célèbre reste toutefois sa statue en bois de l’enfant Jésus, à laquelle on prête des pouvoirs de guérison. (Ah religion quand tu nous tiens !…)
Nous rejoignons ensuite le massif édifice de marbre blanc Il Vittoriano. Il a été débuté en 1885 en l’honneur du premier roi d’Italie. Ce monument dédié à Victor Emmanuel II trône sur la Piazza Venezia.
Nous empruntons la Via Teatro di Marcello, en passant devant le Teatro di Marcello et atteignons l’Isola Tiberina. Avant de faire le tour de cette petite île qui se trouve entre les deux rives du Tibre, nous dégustons la fameuse « Gelato » italienne.
Une petite dernière pour la route : L’histoire de Romulus et Remus – Est-ce que cela vous intéresse ? …………….Oui ! (répondent-ils en coeur 😁👍) Comme vous insistez, je vous la raconte.
Selon la légende, Romulus et Remus seraient le fruit de la relation entre la vestale Rhea Silvia (jeune femme chaste choisie pour consacrer 30 ans de leur vie au Temple de Vesta) et Mars, le dieu de la Guerre. Condamnés à mort par leur oncle Amulius qui avait volé le trône d’Albe-La-Longue à leur grand-père, les enfants furent abandonnés sur les berges du Tibre. Ils furent découverts près du Palatin par une louve qui les nourrit, puis recueillis par un berger, Faustulus, qui les éleva.
Quand Rémus fut capturé par Amulius, son frère le libéra et tua le roi, ouvrant ainsi la voie à la fondation de leur propre ville. L’entente fraternelle fut de courte durée : les jumeaux s’opposèrent sur les limites de la nouvelle cité. Romulus finit par tuer son frère et s’attribua le mérite de la fondation de Rome le 21 avril 753 av JC.
30 octobre – Découverte à pied des quartiers de Rome
Nous partons de l’aéroport d’Orly (beaucoup moins cher que Nantes) le samedi 29 octobre en fin d’après midi. Nous avions acheté nos billets par le site « Supersaver » avec l’option « Enregistrement des billets ». Nous nous présentons au comptoir d’embarquement et Ô Surprise, nous ne sommes pas enregistrés … Heureusement, nous étions assez tôt et il restait 4 places. (Eh oui, pour ce voyage, Simon ne nous accompagne pas … sniff ! sniff !). En fait, après lecture des avis sur le site « SuperSaver », celui-ci n’est pas vraiment fiable ! A fuir …
Nous arrivons à l’aéroport Leonardo da Vinci (Fiumicino) vers 23h00 – nous prenons le taxi qui nous emmène directement à notre appartement qui est situé au 18, Largo Arenula en plein centre de Rome. Nous sommes accueillis par Bruno qui nous fait visiter l’appartement.
Le 30 octobre en fin de matinée, nous partons flâner à la découverte du centre ville de Rome.
Nous débutons notre balade par le Palazzo Spada, qui abrite une célèbre illusion d’optique : La Prospettiva de Bortomini. Ce qui semble être un long couloir de 25 mètres bordé de colonnes donnant sur une statue de taille humaine ne mesure en réalité que 10m de long et la sculpture est en fait une statuette.
Nous longeons ensuite la Via Giulia, qui est bordée de palais Renaissance et d’orangers en pots. A son extrémité sud, la Fontana del Mascherone représente un personnage du XVIIè siècle tout étonné de cracher de l’eau. A son extrémité nord se trouve la Chiesa di San Giovanni Battista dei Fiorentini.
Nous faisons un petit aller-retour sur le Ponte Vittorio Emanuele II pour admirer le Tibre et la vue sur le Chateau Saint-Ange.
Nous penons le temps d’admirer dans les nombreuses petites ruelles pavées les magasins typiques de l’Italie. Nous empruntons la Via di Panico puis la Via dei Coronari, célèbre pour ses ateliers d’artistes.
Nous atteignons la célèbre Piazza Novana. Avec ses superbes fontaines et ses palais, la Piazza Navona est la place emblématique du centre de Rome. Construite sur le Stadio di Domiziano (ancien stade dont on retrouve la forme allongée), datant du Ier siècle, elle fut pavée au XVè siècle et accueillit le principal marché de la ville durant près de 300 ans.
Autour de cette place se trouve l’ambassade du Brésil, et nous sommes le jour des élections pour les deux candidats Lula et Bolsonaro. Nous admirons les fervents supporters des deux camps.
Nous continuons notre promenade par la Via del Salvatore puis la Via Giustinian pour arriver devant le célèbre Panthéon. Malheureusement, nous ne pourrons pas le visiter aujourd’hui car le week-end, il faut réserver par internet. Ce n’est pas grave ; on reporte à un jour ultérieur. Un petit aperçu de l’extérieur du monument … Beaucoup de monde !
On continue notre balade dans les rues de Rome. On ne détaillera pas toutes les églises et chapelles car il y en a à tous les coins de rue. Rome est un musée à ciel ouvert ! Nous passerons par la Piazza Colonna où se trouve la Colonna di Mareco Aurélio, impressionnante par ses nombreux motifs sculptés et avec un accès intérieur pour monter. Sur cette même place se trouve le le Siège de la Présidence du Conseil des Ministres dans le Palazzo Chigi.
« Tu ne peux parler si tu n’utilises pas aussi les mains »
Après quelques centaines de mètres dans des petites ruelles, nous découvrons à la sortie d’un détour la fameuse Fontana di Trevi ! Et quelle claque ! Malgré la foule impressionnante, elle est vraiment grandiose et magnifique ! La beauté du lieu nous subjugue …
La Fontana di Trevi est la plus grande et la plus célèbre fontaine de Rome. Ensemble extravagant de personnages de la mythologie, de chevaux sauvages et de cascades, elle occupe tout un pan du Palazzo Poli (XVIIè siècle). Le nom de Trevi fait référence aux Tre Vie (trois rues) qui convergent vers la fontaine achevée en 1762.
Petite anecdote : La tradition veut qu’en jetant une pièce dans la fontaine, on s’assure de revenir un jour à Rome. près de 3000 € finissent ainsi dans la fontaine chaque jour ! Qui sont récoltés tous les jours par les services de la ville …
Après cette parenthèse enchanteresse, nous remontons jusqu’à la Piazza del Quirinale où se trouve le Palazzo del Quirinale, palais présidentiel italien. Durant près de 3 siècles, ce fut la résidence d’été des papes, avant d’être donnée en 1870 au nouveau roi d’Italie, puis en 1948 à l’ Etat italien. Nous empruntons ensuite la Via del Quirinale puis la Via delle Quattro Fontane, nom donné car au croisement des deux rues, se trouve des quatre côtés, quatre fontaines. La faim se faisant sentir, nous trouvons une pizzeria très locale, où nous mangeons bien sûr des pâtes et des pizzas !
Nous reprenons notre route et nous remontons la Via Sistina pour arriver à la Chiesa della Trinita dei Monti. De là, nous avons un très beau point de vue sur Rome. L’Eglise, dont la construction fut ordonnée par le roi Louis XII, fut consacrée en 1585.
S’élevant au dessus de la Piazza di Spagna, le monumental escalier de 135 marches de la Trinité des Monts a été conçu par Francesco De Sanctis, et construit en 1725 grâce à des fonds français.
Au pied de l’escalier, la Barcaccia (1627), une fontaine figurant une barque en train de prendre l’eau, est attribuée à Pietro Bernini. En face, la Via Dei Condotti, avec ses boutiques de grandes marques, fait figure de rue commerçante la plus chic de Rome. Une foule de folie !!
Après ce bain de foule, nous rejoignons le Ponte Cavour, que nous ne traversons pas et nous pouvons apercevoir le Palazzo Giustizia (Palais de Justice). Nous marchons sur les bords du Tibre, au calme. Après 20 kms de marche, nous rejoindrons notre appartement pour un repos bien mérité.
Le soir, nous irons retrouver Nicole, une jeune italienne que nous avons hébergé pendant 10 mois chez nous, et ses parents qui habitent près du quartier du Vatican. Nous passerons par le Ponte Garibaldi où nous apercevrons les jolies couleurs de l’Isola Tiberina. Nous passerons par le quartier de Trastevere, très joli quartier animé, et après 45 minutes de marche (quand on aime, on ne compte pas 😁😁), nous arriverons chez Nicole. De la terrasse de l’appartement, nous aurons une très belle vue sur la Basilique St Pierre.
Après une soirée sympathique, Stefano, le père de Nicole, nous ramènera en voiture et nous aurons droit à une petite visite guidée de quelques monuments « By night ».