13 & 14 août – Bilbao et son musée Guggenheim

« La ville du Guggenheim », c’est le surnom que nous pourrions également donner à cette ville du Pays basque. Depuis la construction de ce musée original en 1997, Bilbao a profondément changé. La ville, qui ne cesse de surprendre avec ses constructions futuristes conçues par de prestigieux architectes, est devenue une véritable référence mondiale en matière de modernité.
Curieusement pourtant, elle doit son caractère unique au mariage entre modernité et tradition, avec sa vieille ville et ses plus de 700 ans d’histoire. Il est agréable de se promener dans son vieux quartier, surnommé les « Siete Calles » (sept rues), où se nichent des édifices emblématiques comme la cathédrale ou un très beau théâtre inspiré de l’Opéra de Paris, l’Arriaga.

Un peu d’Histoire…

Le seigneur de Biscaye Diego Lopez V de Haro fonda la ville le 15 juin 1300. A l’origine, la ville ne comptait que trois rues autour de l’église (aujourd’hui, la Cathédrale). Ces trois rues étaient entourées d’une muraille et d’un port.
En 1602, Bilbao devient la capitale de la province de Biscaye. De nombreux gisements de fer sont découverts dans les collines entourant la ville ce qui permet d’accroître son commerce, notamment durant la révolution industrielle. La croissance économique de la ville entraîne la construction de nouveaux quartiers et d’une première université en 1886: l’université de Deusto.
Au début du XXème siècle, la ville est l’une des plus riches d’Espagne, ce qui attire de nombreuses compagnies qui viennent s’y établir. La guerre civile espagnole (1936 – 1939) met un frein au développement de la ville.
Dans les années 1980, la crise industrielle donne à Bilbao l’image d’une ville polluée avec de nombreuses friches industrielles. C’est en 1989 que Bilbao lance son projet de revitalisation urbaine « Bilbao ria 2000 » afin de gommer cette image et retrouver de sa splendeur. C’est durant ce projet qu’a lieu la construction du fameux musée Guggenheim ! Ce plan d’urbanisation et de redynamisation se conclue avec de nombreuses retombées positives.

Nous partons découvrir la ville en nous inspirant de la promenade à pied décrit dans le guide.

Nous commençons par traverser le Puente Zubizuri, en forme vague qui est l’oeuvre de Santiago Calatrava Valls.

Nous pouvons admirer les abords du Rio Nervion.

Nous avons un premier aperçu du célèbre musée Guggenheim ainsi que l’œuvre Maman (1999) de Louise Bourgeois (1911-2010), araignée géante mais aérienne incarnant une maternité protectrice.

Nous montons sur le Puente de la Salve. Ce pont en béton vert fut le premier pont à haubans d’Espagne et l’un des rares à posséder un tablier métallique. Il fut construit au début des années 1970 pour relier le cœur de la ville aux quartiers environnants. Pour célébrer le dixième anniversaire du musée, une grande porte rouge, « L’Arc rouge », réalisée par l’artiste français Daniel Buren, a été inaugurée sur le pont.

Nous faisons le tour du Musée. C’est l’un des exemples les plus surprenants de l’architecture du XXe s. : Franck Gehry a utilisé pas moins de 33 000 plaques de titane pour créer ses lignes courbes. Il partage avec New York et Venise la plus grande collection privée d’art moderne et contemporain au monde.

À l’extérieur côté ville, Puppy, kitschissime west wighland terrier en acier inoxydable recouvert de milliers de fleurs, se dresse du haut de ses 12 m. Bilbao s’est attachée à cette œuvre de Jeff Koons qui était à l’origine une installation temporaire.

Nous tombons sur le charme de cette magnifique oeuvre !

Nous continuons notre promenade par le Parque de Dona Casilda de Iturrizar puis nous nous dirigeons vers la Plazza de Federico Moyua, qui marque le centre de la ville moderne. De toute la ville, nous pouvons apercevoir la Tour Iberdola, gratte ciel de verre de 165 m de haut. Les bouches de métro sont plutôt géniales !

Après avoir déjeuner, nous allons visiter les expositions du musée Guggenheim.

C’est par l’atrium, grand hall aux airs de cathédrale, que nous pénétrerons dans le Guggenheim. La lumière s’y déverse par d’immenses rideaux de verre et, à une extrémité, une verrière zénithale ouverte sur le ciel. L’atrium a été pensé pour ouvrir le musée sur les panoramas du fleuve et des collines alentour.

Nous commençons par une exposition de Helen Frankenthaler.

Le rez-de-chaussée du musée est dédié à une collection permanente que l’on doit à l’artiste contemporain américain Richard Serra : The Matter of Time (1994-2005) : ce gigantesque labyrinthe fait de panneaux d’acier attaqué par la rouille tient autant de l’art que de l’aire de jeux pour enfants.

Puis nous continuons par une exposition de Barbara Kruger.

Nous rentrons ensuite dans un univers conçu par l’intelligence artificielle : Architecture vivante : Gehry.

Enfin, nous terminons par une exposition sur le Pop Art avec des noms bien connus.

L’atrium s’ouvre sur une petite terrasse entourée de bassins où l’artiste Jeff Koons a posé son bouquet de Tulips (1995-2004) : cette œuvre ultracolorée de plus de 2 m par 5, dont les fleurs ressemblent plus à des ballons de baudruche géants, fait partie de sa grande série “Celebration”.

Ce musée est exceptionnel par ses qualités architecturales et ses expositions. Nous en prenons plein les yeux !

Nous reprenons notre balade à travers la ville en toute tranquillité et admirons les façades des immeubles.

Le 14 août, avant de poursuivre nos vacances, nous allons faire notre running du matin.

Distance : 6.74 km – 80 m D+ – 43 min

Sur la route, nous nous arrêtons déjeuner à la station balnéaire de Zarautz avant de continuer jusqu’à Anglet.

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